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Suisse

Les tempêtes ont causé assez peu de dommages en 2020

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Les 28 et 29 août, de fortes pluies ont entraîné des inondations, des glissements de terrain et des chutes de pierres au Tessin et dans certaines parties des Grisons. Ici à Osogna (TI). (© KEYSTONE/Ti-Press/ALESSANDRO CRINARI)

Les dommages causés par les tempêtes, tels qu'inondations et laves torrentielles, ont été relativement faibles en 2020. Leurs coûts se sont élevés à 40 millions de francs, selon l'évaluation annuelle de la base de données sur les dommages causés par les tempêtes.

Sur les 49 années comprises dans la banque de données, 2020 figure parmi les dix ans où les dommages causés par les tempêtes, les inondations, les laves torrentielles, les glissements de terrain et les éboulements sont les plus faibles, a précisé mercredi l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL).

Selon le WSL, deux raisons expliquent ce niveau relativement faible de dommages. D'une part, ces derniers ont été moins importants en raison de longues périodes de sécheresse. D'autre part, les mesures prises contre les dangers naturels ont permis d'éviter ou du moins de limiter les dégâts.

Les inondations, le ruissellement et les coulées de débris ont été à l'origine de 82% des dommages, tandis que les glissements de terrain et les éboulements ont représenté une part relativement faible. La plupart des dégâts sont survenus durant les mois d'été, en raison d'inondations causées par des orages ou des pluies continues, poursuit le rapport.

Lucerne et Tessin sévèrement touchés

Les régions de Lucerne et du Tessin ont été particulièrement touchées, plus de la moitié des dégâts ayant été enregistrés dans ces deux cantons en l'espace de six jours seulement.

Au Tessin, des précipitations orageuses ont provoqué l'inondation de caves et de routes le 7 juin. Les 28 et 29 août, de fortes pluies ont entraîné des inondations, des glissements de terrain et des chutes de pierres au Tessin et dans certaines parties des Grisons. À Bissone (TI) et Gambarogno (TI), plusieurs maisons ont dû être évacuées.

Dans la région de Lucerne, les violents orages du 26 juin et des 1er et 2 juillet ont causé d'importants dégâts, principalement dus à des inondations. Des masses d'eau ont inondé des caves, des parkings souterrains et des passages souterrains routiers.

Les mesures de protection fonctionnent

Début octobre, la dépression "Brigitte" a apporté des précipitations records en Suisse. Selon le WSL, les dégâts ont été relativement faibles par rapport à l'ampleur des pluies grâce aux mesures de protection prises et à la bonne préparation des services d'urgence.

Ainsi dans le canton d'Uri, l'autoroute a été fermée et la Reuss a été déviée vers l'A2 entre Attinghausen et Flüelen via le déversoir, ce qui a permis d'éviter des inondations de grande ampleur. A Diesbach et Bettschwanden (GL), les pompiers ont empêché à temps les masses de débris de la crue du Diesbach de traverser les villages. A Locarno également, des mesures préventives ont été prises et la zone proche du lac a été déblayée la veille des inondations.

En 2020, une personne est décédée à Finhaut (VS) lorsque sa voiture a été emportée par un éboulement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Vetropack à St-Prex (VD): nouvelle mobilisation des employés

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Employés et syndicats se sont mobilisés encore une fois jeudi devant Vetropack à St-Prex. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Plusieurs dizaines d'employés de Vetropack, soutenus par les syndicats, se sont une nouvelle fois mobilisés jeudi après-midi devant l'usine de St-Prex (VD), menacée de fermeture. Ils ont redemandé une prolongation de la procédure de consultation jusqu'au 30 avril.

La direction "campe sur ses positions" et refuse la prolongation du délai de consultation exigé à plusieurs reprises, indique le syndicat Unia dans un communiqué. A l'heure actuelle, la fin de la procédure de consultation est prévue pour le 12 avril.

Les syndicats reprochent aussi à l'entreprise de ne pas fournir "toutes les informations nécessaires au bon déroulement" de la consultation. Ils aimeraient notamment consulter "les études de faisabilité" mentionnées par la direction, lorsque celle-ci a annoncé début mars qu'il n'y avait pas d'autres options que la fermeture pour l'usine de St-Prex, indique Abdou Landy, secrétaire syndical chez Unia, contacté par Keystone-ATS.

Il ajoute que, de manière générale, il faut "plus de temps" pour trouver des solutions et maintenir la dernière verrerie de Suisse. Il rappelle que les partenaires sociaux, mais aussi une task force mise en place entre le canton et la commune de St-Prex, sont en train de chercher des pistes.

L'annonce des dirigeants de Vetropack remonte à début mars. Selon eux, l'usine de St-Prex n'est plus rentable. Plus que centenaire, elle souffre de sa taille, des contraintes liées à son emplacement au coeur d'une zone urbanisée et de sa compétitivité.

Son four à fusion doit aussi être remplacé, mais cet investissement ne serait pas viable sur le plan économique. Le site pourrait déjà fermer durant le deuxième semestre 2024. Environ 180 emplois sont menacés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Salle de sport: crédit de 24,5 millions pour le site de Marcelin

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La nouvelle salle de gym de Marcelin est attendue pour 2026 (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Conseil d'Etat vaudois sollicite auprès du Grand Conseil un crédit d'investissement de 24,5 millions de francs pour le site de Marcelin à Morges. Il servira à la construction d'une nouvelle salle de sport double et d'une salle polyvalente supplémentaire pour le gymnase et le centre d'enseignement professionnel.

Ces constructions doivent profiter à quelque 2000 élèves, qui ne disposent pas actuellement d'installations adéquates en matière de sport à l'école. Ce projet vise ainsi "à améliorer significativement l'offre d'éducation physique" pour ces élèves et à "répondre aux exigences légales en matière de sport au secondaire II", écrit jeudi le Conseil d'Etat dans ses décisions hebdomadaires.

Le lauréat du concours d'architecture avait été présenté en 2021 et la mise en service était annoncée pour 2023. Le projet a toutefois subi des modifications, notamment pour "renforcer l’exemplarité de l'Etat" en matière de climat et durabilité.

Il intègre ainsi "des éléments tels qu'une structure porteuse de toiture en bois provenant des forêts vaudoises, un chauffage à distance pour la production de chaleur, et une installation solaire photovoltaïque", poursuit le Conseil d'Etat.

Selon le nouveau calendrier, le feu vert du Grand Conseil est attendu pour juin prochain, tandis que le chantier devrait démarrer en juillet. La mise en service est prévue pour août 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Ecobilan: Totalenergies échoue à faire condamner Greenpeace

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Le rapport de Greenpeace estimait que Totalenergies était responsable de 1,6 milliard de tonnes d'équivalent CO2 d'émissions en 2019. (archive) (© KEYSTONE/DPA/UWE ANSPACH)

Totalenergies échoue pour le moment à faire condamner Greenpeace qui l'accuse de sous-estimer son empreinte carbone: la justice a donné jeudi raison à l'ONG environnementale.

Cette dernière avait demandé l'annulation des poursuites intentées par la major pour "diffusion d'informations trompeuses". La décision coïncide avec le centenaire jour pour jour de Total devenu Totalenergies, l'ancienne Compagnie française des pétroles née le 28 mars 1924, sous l'impulsion de Raymond Poincaré.

"Alors que la major pétrogazière célèbre ses 100 ans aujourd'hui, la justice a donné raison à Greenpeace, jugeant l'assignation trop imprécise pour (lui) permettre (...) de se défendre utilement sur le fond", a déclaré l'ONG dans un communiqué.

Totalenergies a dit à l'AFP prendre "acte de la décision du juge" du tribunal judiciaire de Paris et examiner "les suites à donner" dans son premier procès intenté contre l'association environnementale.

En avril 2023, la major pétrolière avait assigné l'ONG pour "diffusion d'informations trompeuses", aux marchés boursiers après la publication fin 2022 d'un rapport de Greenpeace réalisé avec un cabinet d'analyse, Factor-X.

Dans ce rapport, Greenpeace estimait que les vraies émissions de gaz à effet de serre de Totalenergies étaient quatre fois plus importantes que ce que la multinationale rapportait, ouvrant ainsi la voie à un débat sur les méthodes de comptabilité carbone, complexes et discutées.

Un représentant de Greenpeace estimait, au moment de la publication, que "la responsabilité de l'énergéticien dans la crise climatique était bien plus importante que ce qu'elle voulait bien reconnaître".

"Sans prétendre à une +vérité absolue+", le chiffrage devrait constituer une "contribution au débat", avait avancé l'ONG. Son rapport estimait que la multinationale était responsable de 1,6 milliard de tonnes d'équivalent CO2 d'émissions en 2019, contre les 455 millions de tonnes calculés par le groupe.

Totalenergies avait lui dénoncé "une méthodologie pour le moins douteuse".

"Défaut de précisions"

Lors d'une audience le 29 février uniquement consacrée à des questions de procédure, l'association avait plaidé la nullité de cette assignation, à deux titres. D'un part, au motif qu'elle était imprécise dans ses termes et d'autre part parce qu'elle constituait à ses yeux une "procédure-bâillon" destinée à entraver sa liberté d'expression en s'appuyant sur le droit boursier plutôt que d'emprunter la voie habituelle des poursuites en diffamation.

Totalenergies avait alors reproché à Greenpeace de vouloir couper court à cette action judiciaire pour "échapper au débat de fond sur la fausseté des informations qu'elle a diffusées".

En tant que société cotée, "on ne peut pas laisser dire n'importe quoi (...) puisque cela revient à tromper directement des investisseurs", avait argué la compagnie.

Dans son ordonnance consultée par l'AFP, le juge a estimé que "le défaut de précisions cause nécessairement grief" aux parties assignées, "qui, ne disposant pas d'une liste précise et exhaustive des informations prétendument fausses ou trompeuses" dénoncées par Totalenergies, "ne peuvent se défendre utilement sur le fond".

En revanche, le juge ne considère pas l'action judiciaire de Totalenergies comme une "procédure abusive", un point ardemment défendu par Greenpeace pour faire reconnaître l'assignation de Totalenergies comme une "procédure-bâillon".

"Dans une phase purement procédurale", le juge "a considéré que l'action engagée par Totalenergies contre Greenpeace et Factor-X n'était pas abusive sans pour autant être recevable en l'état puisque les termes de l'assignation ne seraient pas suffisamment précis", a sobrement commenté le groupe dans son communiqué.

Le juge a condamné Totalenergies à payer à Greenpeace et Factor-X la somme de 15'000 euros au titre des frais de justice. Il a 15 jours pour faire appel à compter de la signification de la décision.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Sport

Le TAS rejette le recours du Servette FC

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Takuma Nishimura demeurera la seule recrue officielle du SFC dans le mercato hivernal (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le Tribunal arbitral du sport a rejeté le recours du Servette FC concernant la décision prise fin février par la Commission des transferts de la Swiss Football League.

Celle-ci n'avait pas accordé de dérogation aux Grenat pour radier deux joueurs supplémentaires hors délai et pouvoir aligner ainsi deux nouvelles recrues.

Servette avait déposé un appel urgent auprès du TAS afin d'obliger la SFL à radier Boubacar Fofana et Chris Bedia du contingent genevois, ou à accorder au club une dérogation afin d'inscrire Bassirou Ndiaye et Omar Rekik dans son effectif officiel. Parmi les recrues hivernales, seul le Japonais Takuma Nishimura Takuma Nishimura a intégré le cadre servettien en bonne et due forme.

Une procédure accélérée a été menée par le TAS, dont le siège se situe à Lausanne, et les parties ont été entendues le 22 mars au cours d'une audience. Le Tribunal arbitral sportif souligne dans son communiqué que "les motifs de la sentence arbitrale seront notifiés aux parties à une date ultérieure."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Axpo étudie une prolongation d'exploitation de Beznau après 2030

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Axpo étudie une exploitation de la centrale de Beznau au-delà de 2030 (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le groupe électrique Axpo examine la possibilité d'exploiter la centrale nucléaire de Beznau au-delà de 2030. L'objectif est de renforcer la sécurité d'approvisionnement en électricité de la Suisse.

Compte tenu des conséquences potentiellement dramatiques de pannes de courant de grande ampleur et de longue durée, la sécurité d'approvisionnement revêt une importance capitale, communique jeudi Axpo. Il n'existe pas de limitation de durée de vie des centrales nucléaires en Suisse. Elles peuvent être exploitées tant qu'elles sont sûres, précise le groupe.

Réacteurs inaugurés en 1969 et 1971

La durée d'exploitation de la centrale nucléaire de Beznau, à Döttingen (AG), est prévue pendant 60 ans au total, mais la faisabilité d'une exploitation au-delà de cette période est actuellement à l'étude. Selon Axpo, l'aspect de la sécurité est primordial. L'examen devrait durer environ un an.

Le bloc de réacteur Beznau 1 a été couplé au réseau en 1969 et le bloc 2 en 1971. La centrale produit environ six térawattheures par an, l'équivalent de la consommation de 1,3 million de ménages de quatre personnes.

Cuves, personnel, fournisseurs, combustibles

La faisabilité d'une prolongation de l'exploitation des deux réacteurs dépend de plusieurs facteurs pris sous la loupe au cours de l'examen à venir, écrit Axpo. Parmi eux, on compte l'intégrité d'éléments centraux comme la cuve sous pression de chaque réacteur ainsi que la disponibilité en personnel, en fournisseurs et en éléments combustibles.

Le groupe énergétique va aussi évaluer le montant des investissements nécessaires dans la sécurité du site au-delà d'une durée de vie de 60 ans. Il a déjà investi 2,5 milliards de francs dans la mise à niveau et la modernisation des installations.

En 2011, l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a constaté que des améliorations seraient nécessaires à la centrale de Beznau pour une exploitation allant jusqu'à 60 ans. En 2017, l'IFSN constatait, dans un rapport de 400 pages, que la centrale avait réalisé diverses mises à niveau de très grande ampleur dans le passé, lui permettant de garantir un très bon niveau de sécurité.

Centrale vétuste et peu sûre, selon la SES

Les plans d'Axpo pour une prolongation de l'exploitation de Beznau suscitent le rejet au sein de la Fondation suisse de l'énergie (SES). Cette dernière les juge "inutiles et dangereux pour la Suisse". "L'absence de transparence et les déficits de sécurité à la centrale nucléaire" de Beznau sont montrés du doigt depuis des années, dénonce la SES.

Selon elle, le site de Beznau est vétuste et très éloigné du standard des nouvelles centrales nucléaires. Un approvisionnement décentralisé en énergie est plus sûr que le risque considérable engendré par des vieux réacteurs dont les éléments combustibles sont fournis par la Russie, souligne la SES.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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