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Suisse

L'initiative "Service citoyen" balayée à plus de 84%

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Archives (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Suisses et les Suissesses ont massivement refusé dimanche l'initiative populaire "Pour une Suisse qui s'engage". La plupart des partis et plusieurs organisations ont exprimé leur soulagement après ce "non" clair. Mais, pour les initiants, la lutte n'est pas terminée.

Les Suisses ont rejeté l'initiative à 84,1%. Tous les cantons ont largement balayé l'initiative. Les villes et les campagnes ont voté d'une seule voix.

Le Valais a dit "non" à 87,4%. Le canton de Vaud suit par 87%. Le Jura a refusé l'initiative par 85,6% et Neuchâtel par 84,9%. Le "non" l'emporte également à Genève par 84,1% et à Fribourg par 83,2%. Le Tessin a aussi rejeté le texte par 86,5%.

Les cantons de Berne (83,8%) et de Zurich (81,2%) ont nettement balayé l'initiative. Dans les autres cantons d'Outre-Sarine, l'ampleur du "non" est similaire. Seul Bâle-Ville n'a pas atteint les 80% de non (79,7%).

L'initiative Service citoyen enregistre le deuxième plus mauvais résultat de ces vingt dernières années, juste après l'initiative "Remplacer la TVA par une taxe sur l'énergie". Le texte des Vert'libéraux avait été rejeté par 92% des Suisses en 2015.

Au total, le "oui" a obtenu 379'595 voix, contre 2'014'638 pour le "non". Le taux de participation est de 42,94%.

Aussi les femmes

L'initiative voulait que tous les jeunes, y compris les femmes, effectuent un service au bénéfice de la collectivité et de l'environnement: au sein de l'armée, du service civil, de la protection civile ou d'un autre service de milice, notamment dans la prévention des catastrophes, l'assistance ou la sécurité alimentaire.

Les initiants voulaient donc étendre l'obligation de servir, actuellement limitée à l'armée, à la protection civile et au service civil, tout en préservant les effectifs de l'armée. Une taxe était prévue pour les personnes qui n'accomplissaient aucun service.

Mais les milieux de défense de l'armée et ceux luttant pour l'égalité entre femmes et hommes se sont finalement retrouvés ensemble dans le camp des opposants.

"Le peuple ne veut pas d'expérience socio-politique sur l'armée", a expliqué à Keystone-ATS le président de l'Association des sociétés militaires suisses (ASM) Stefan Holenstein, satisfait du résultat.

De son côté, l'UDC a analysé ce refus comme un soutien de la population à l'armée. Le service citoyen aurait affaibli le service de milice, a-t-elle estimé dans un communiqué.

"Non féministe"

"La Suisse n'est pas prête à contraindre davantage de personnes à s'engager dans un service obligatoire militarisé sous couvert d'égalité", ont écrit les Vert-e-s, évoquant un "non féministe".

Egalement satisfait du résultat, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) y voit l'opposition de la population "à la militarisation forcée de notre société". Car malgré le "vernis féministe" qui lui a été donné, le service citoyen aurait engendré un renforcement de l'armée, avance-t-il.

L'ampleur du non a surpris, même dans le camp des opposants. Stefan Holenstein, par exemple, s'attendait certes à un net refus, mais il l'imginait entre 66% et 70%.

Egalement questionné par Keystone-ATS, le conseiller national Sidney Kamerzin (Centre/VS) tire deux enseignements de ce résultat. "C'est un signal très fort pour que les effectifs de notre armée soit garantis. On ne veut pas de choix à la carte pour nos jeunes". Pour lui, "cela montre aussi qu'un engagement obligatoire des femmes n'est pas souhaité. Il faut y aller progressivement, et pas de manière aussi directe que le proposait le texte".

Débat "loin d'être clos"

Dans les rangs vert'libéraux, c'est la déception qui prédomine. Mais au vu de la situation géopolitique mondiale tendue, "la question de l'implication des femmes ressurgira tôt ou tard. Le débat est loin d'être clos", estime le conseiller national Beat Flach.

Le "non" du peuple n'est pas un refus de l'engagement des citoyens, a réagi le ministre de la Défense Martin Pfister devant les médias. "La population suisse dit oui à l'engagement volontaire auprès des pompiers, des associations ou de la politique de milice."

"La Suisse vit de cet engagement. Mais il doit rester libre et ne pas devenir un devoir", a-t-il poursuivi. Et de rappeler que son département travaille déjà pour stabiliser les effectifs de l'armée, notamment en proposant une journée d'information obligatoire pour les femmes.

Avec Keystone-ATS

Santé

LVMH nomme une nouvelle directrice générale chez Bulgari

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Bulgari compte des sites à Saignelégier, au Sentier et à Neuchâtel (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Le numéro un mondial du luxe LVMH a annoncé la nomination de Laura Burdese au poste de directrice générale de la marque de joaillerie italienne Bulgari, et dont les montres sont fabriquées en Suisse, à compter du 1er juillet 2026.

Laura Burdese, 54 ans, qui était directrice générale adjointe depuis juillet 2024, succède à Jean-Christophe Babin, qui demeure président du conseil d'administration de Bulgari "tout en continuant d'exercer ses fonctions de PDG des hôtels Bulgari et président de la fondation Bulgari", selon un communiqué paru jeudi.

Laura Burdese rapportera à Stéphane Bianchi, directeur général adjoint de LVMH et patron de la division Montres et Joaillerie.

"Je suis très fier de cette transition fluide", se félicite Stéphane Bianchi, cité dans le communiqué. "Au cours de ces trois dernières années, Laura et Jean-Christophe ont travaillé, main dans la main, pour orchestrer l'élévation de l'emblématique maison Bulgari", a-t-il salué.

Laura Burdese a rejoint LVMH en 2016 en tant que patronne de la marque italienne de parfums Aqua di Parma avant de rejoindre Bulgari en 2022 au poste de vice-présidente marketing et communication, puis directrice générale adjointe.

Avant LVMH, elle a travaillé chez Beiersdof, L'Oréal et Swatch.

Sur les neuf premiers mois de 2025, la section Montres et Joaillerie de LVMH (Bulgari, Tiffany, Tag Heuer, Chaumet...) a réalisé un chiffre d'affaires en baisse de 2%, à 7,4 milliards d'euros (6,9 milliards de francs).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Suisse

Hausse de moitié du nombre de faillites à fin novembre

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Le nombre de faillites augmente en novembre (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les procédures de faillites ont connu un coup d'accélérateur entre le début de l'année et la fin novembre. Certains cantons romands ont même durement été touchés. Dans le même, temps, la croissance du nombre de créations d'entreprises est restée limitée.

De janvier à novembre, 8343 entreprises ont mis la clé sous la porte, soit une progression de 50%, selon le cabinet Dun & Bradstreet jeudi. Le Valais et le Jura ont particulièrement souffert des faillites, avec des envolées respectives de 124% et 118%, quand le canton de Neuchâtel, le canton de Fribourg et le Tessin ont oscillé autour de 50%. A Genève, l'augmentation atteint 38%, devant le canton de Vaud (+30%).

Parmi les branches, celle de l'informatique (+73%), des services aux entreprises (+71%) ainsi que les holdings et les sociétés d'investissement (+70%) ont été les plus secouées. A l'inverse, l'industrie du bois et du meuble (+23%), les entreprises artisanales (+33%) et l'hôtellerie-restauration (+45%) ont enregistré les poussées les moins fortes.

Selon le cabinet, cette forte augmentation a des raisons conjoncturelles, mais c'est surtout la révision de la loi sur les poursuites pour dettes et la faillite, entrée en vigueur au 1er janvier 2025, qui a joué un rôle important.

Au cours de la même période, le nombre de créations d'entreprises a augmenté de 5% à 50'213 sociétés. A Genève, la croissance se situe à 10%, devant le Jura (+7%) et le Valais (+6%). Fribourg (+4%), Berne et Neuchâtel (+1%) se sont inscrits dans la zone positive, quand le canton de Vaud et le Tessin ont décliné de 1%.

Les gents et gestionnaires immobiliers ont été les plus nombreux à fonder leur entreprise en Suisse (+23%), devant les prestataires informatiques (+18%) mais aussi les holdings et les sociétés d'investissement (+17%). La logistique (-1%), les services à la personne (-3%), l'hôtellerie-restauration (-4%) et surtout le commerce de détail (-9%) ont peiné.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Pas de commission d'enquête parlementaire sur Ruag

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Le Contrôle fédéral des finances avait montré des manquements très graves au sein de Ruag (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le scandale Ruag ne devrait pas être passé au crible par une commission d'enquête parlementaire (CEP). Le National a rejeté deux initiatives du PS et des Vert-e-s déposées suite à la publication du rapport du Contrôle fédéral des finances sur Ruag.

La gauche aurait souhaité une enquête sur les importants dysfonctionnements au sein de Ruag, sur les problèmes liés à l’acquisition d’armement et sur les structures de conduite, de contrôle et de surveillance au sein du Département fédéral de la défense (DDPS).

Ruag MRO a été épinglé fin février dans des rapports publiés par le Contrôle fédéral des finances. Ils montrent des manquements très graves. Plus de deux dizaines de cas de fraude présumée avec de gros dommages financiers sont mentionnés.

"Lorsqu'on tolère de tels déficits, nous ne faisons pas du bien à notre sécurité", a déclaré Samuel Bendahan (PS/VD), qui n'a pas manqué d'énumérer les scandales qui ont traversé la Défense ces dernières années.

Des problèmes existent effectivement, a répondu le camp bourgeois. Mais des travaux sont déjà en cours. Les commissions de gestion évaluent actuellement la situation et doivent rendre un rapport au printemps 2026, a déclaré Benjamin Roduit (Centre/VS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Le National insiste sur une autorisation facilitée des pesticides

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Le National veut accélérer l'homologation des pesticides (image d'illustration). (© KEYSTONE/ARNO BALZARINI)

Les nouveaux produits phytosanitaires doivent être homologués rapidement de manière rigoureuse. Malgré l'entrée en vigueur d'une ordonnance en ce sens, le Conseil national veut aller plus loin. Les pesticides homologués en Europe doivent aussi l'être en Suisse.

Au grand dam de la gauche et du PVL, le National a adopté jeudi par 121 voix contre 73 une initiative en ce sens. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Aujourd'hui, entre 600 et 700 demandes d'homologation sont pendantes. "La situation est intolérable", a avancé mercredi Olivier Feller (PLR/VD) au nom de la commission.

Pour Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le système d'homologation doit être plus rapide. La Suisse doit directement reprendre les décisions de l'UE. Elle peut toutefois adapter les autorisations de produits phytosanitaires aux prescriptions d'utilisation suisses. Cela afin que les produits déjà homologués puissent être vendus sans délai en Suisse. "Une appréciation de l'administration fédérale sera toutefois nécessaire", a rappelé M. Feller. "Rien n'est automatique."

La gauche a critiqué un projet qui vise à autoriser plus de toxicité. Franziska Ryser (Vert-e-s/ZH) a plaidé pour attendre une décision sur les "bilatérales III". Cette voie contient un accord sur la sécurité de l'alimentation. Et cela procure à la Suisse un accès à toutes les informations et les examens réalisés par les autres pays.

Plusieurs orateurs de gauche ont rappelé que le Conseil fédéral a déjà pris les devants. Depuis le 1er décembre, les produits phytosanitaires déjà homologués dans un pays voisin sont soumis à une procédure simplifiée en Suisse. Ainsi, les décisions de l'UE sont automatiquement reprises dans notre pays. Il est possible d'homologuer des produits phytosanitaires des produits déjà acceptés dans les pays limitrophes, a souligné la ministre de la santé Elisabeth Baume-Schneider.

Le PS, les Vert-e-s et le PVL n'ont eu aucune chance de restreindre le projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accélérer l'extension et la transformation du réseau électrique

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Le projet veut donner la priorité aux lignes à haute tension aériennes (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les extensions et transformations du réseau électrique doivent pouvoir être réalisées plus facilement. Le National a adopté jeudi un projet du Conseil fédéral visant à accélérer les procédures d'autorisation en lui ajoutant quelques modifications.

Plusieurs orateurs ont souligné la nécessité de ce projet pour la transition énergétique. Produire davantage d'électricité ne suffit pas si après l'on ne peut pas la distribuer, a relevé Jon Pult (PS/GR).

Le projet prévoit donc des mesures pour accélérer les procédures, notamment de donner la préférence aux lignes aériennes. Les lignes aériennes peuvent être réalisées plus rapidement, coûtent moins cher que les lignes souterraines de même que leur entretien et ont une durée de vie plus importante, a expliqué Priska Wismer (C/LU).

Le ministre de l'environnement Albert Rösti a rappelé que le Conseil fédéral avait renoncé à ce principe suite aux retours très négatifs après la consultation, en vain.

Les lignes à haute tension existantes sur le tracé actuel ou à proximité immédiate pourront en outre être remplacées sans passer par une procédure de plan sectoriel. Cela sera aussi le cas pour la construction de lignes à très haute tension le long des routes nationales et des lignes de chemin de fer, a décidé le National.

Sauf exceptions, les intérêts de l'approvisionnement en énergie sûr et économique primeront sur ceux de protection et d’aménagement du territoire.

Le dossier passe au Conseil des Etats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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