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Suisse

Un comité contre l'initiative pour un service citoyen

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L'initiative pour un service citoyen avait été en octobre 2023 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'initiative populaire pour un service citoyen est une "expérimentation" dangereuse, selon un comité réunissant des membres de tout l'échiquier politique. Le texte, en votation le 30 novembre, causera des dommages à l'armée, à l'économie et renforcera les inégalités.

L’initiative service citoyen demande que toute personne de nationalité suisse effectue un service au bénéfice de la collectivité et de l'environnement, et non plus seulement les jeunes hommes. L'engagement pourrait être effectué au sein de l'armée, du service civil, de la protection civile ou d'un autre service de milice. Les personnes qui n'accomplissent pas de service devront s'acquitter d'une taxe.

L'impact de l'initiative sur la société civile serait intolérable, estime le conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS), cité dans le communiqué. En diluant l'obligation de servir, le texte compliquerait en plus encore le recrutement d'un nombre suffisant de militaires et de personnels de la protection civile.

Pour le PS, il est inacceptable d'obliger les femmes à effectuer davantage de travail non rémunéré, car elles fournissent déjà aujourd'hui la majeure partie du travail de "care". Les Vert-e-s critiquent eux la restriction de la liberté individuelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les Suisses et Suissesses ont et veulent moins d'enfants

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Au cours des dernières années, ce sont les naissances de troisième enfant qui ont le plus diminué (image d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2024, le nombre moyen d'enfants par femme en Suisse était de 1,29. Il s'agit du niveau le plus bas depuis le début des relevés, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Le désir d'enfants est aussi en baisse.

La part des 20-29 ans qui ne veulent pas d'enfants est passée de 6% en 2013 à 17% en 2023. Chez les 30-39 ans, ce taux est passé de 9% à 16%. L'OFS relève toutefois dans son communiqué que le désir d'avoir deux enfants reste le plus répandu.

De nombreux facteurs influencent la décision d'avoir un enfant. Toutefois, le partage des tâches domestiques et la répartition de la garde entre les parents ont considérablement gagné en importance au cours des dernières années, relève l'OFS.

Entre 2019 et 2024, ce sont les naissances de troisième enfant qui ont le plus baissé (-13,6%). Les premières et deuxièmes naissances ont reculé respectivement de 8,5% et 9%. Les Suissesses ont des enfants toujours plus tard.

Au cours des dix dernières années, la fécondité des femmes de 35 à 39 ans a été supérieure à celle des femmes de 25 à 29 ans. En 2024, l'âge moyen des mères à la première naissance était de 31,3 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Roche revendique des succès cliniques contre la sclérose en plaques

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Le géant pharmaceutique rhénan mène de front plusieurs programmes cliniques avancés sur nouveau traitement pour l'heure expérimental contre les deux formes de la sclérose en plaques. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La multinationale pharmaceutique Roche assure avoir observé une concrétisation du critère primaire établi pour le premier des deux programmes cliniques avancés sur le médicament fénébrutinib, développé contre la sclérose en plaques, baptisé Fenhance 2.

L'administration de la substance sur au moins 96 semaines a permis de réduire de manière sensible le taux annualisé de récidive de la maladie par rapport à un traitement au tériflunomide.

Le fénébrutinib a par ailleurs démontré une non-infériorité à l'Ocrevus (ocrélizumab) de Roche en matière de ralentissement de la forme primaire-progressive de la maladie dans le cadre du programme Fentrepid, indique un communiqué diffusé lundi.

Sans s'aventurer à ce stade sur le terrain des données quantifiées, Roche promet de détailler les résultats de ces programmes de recherche à l'occasion de prochains congrès médicaux, une fois disponibles les conclusions du volet Fenhance 1 d'ici à la fin de l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

"La Suisse ne pourra pas se passer" du nucléaire, selon le Groupe E

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Le directeur général du Groupe E, Alain Sapin, ne voit pas comment la Suisse va pouvoir éviter un retour au nucléaire (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

La Suisse ne pourra pas se passer de centrales nucléaires, estime le directeur général du Groupe E. Selon lui, le recours croissant aux énergies renouvelables, couplé à l’abandon de l’énergie nucléaire, constitue un risque en matière d’approvisionnement énergétique.

"Nous allons vers une augmentation des risques. Je précise que je ne suis pas contre les énergies renouvelables, bien au contraire, cela fait des années que Groupe E les encourage. Mais il faudra impérativement disposer de centrales de réserve conventionnelles qui pourraient être démarrées en cas de besoin", soutient Alain Sapin dans un entretien accordé vendredi à La Liberté, en marge d'une conférence à Guin.

M. Sapin a expliqué à son auditoire de vendredi qu'il va falloir construire, ces 25 prochaines années, environ 80% des infrastructures nécessaires à l'approvisionnement énergétique du pays.

A la question de savoir comment cela allait se passer, il a répondu: "si on veut éviter les émissions de CO2, je ne pense pas qu'on pourra se passer de centrales nucléaires, même si cela ne fera pas plaisir à tout le monde. Nous avons des contrats avec la France, mais nous ne pouvons pas compter éternellement sur les autres. Il serait envisageable aussi d'avoir deux ou trois centrales à gaz pour passer l'hiver."

"Un virage politique"

Pour lui, il appartient désormais au monde politique d'opérer des choix. "En 2010, nous avions un projet nucléaire en sous-participation, mais tout s'est arrêté après Fukushima. Nous avons aussi déposé un projet de centrale à gaz de 400 mégawatts à Cornaux en 20122, rappelle-t-il.

"Depuis 2007, nous essayons de faire de l'éolien à Fribourg sans y parvenir. Ce n'est pas moi qui refuse tous ces projets. Il faudra probablement un virage politique assez sec, je ne sais pas si cela est possible en Suisse", ajoute M. Sapin.

Et de conclure en suggérant: "Je suis libéral de nature, mais peut-être pourrait-on nationaliser un peu le secteur énergétique, comme on l'a fait pour les autoroutes et les voies ferrées".

Dimanche, dans les colonnes de la NZZ am Sonntag, le ministre de l'Énergie, Albert Rösti, avait de nouveau mis en garde contre un risque de pénurie d'électricité en Suisse. "On ne peut pas se passer de l'énergie nucléaire", avait-il déclaré.

Le conseiller fédéral avait précisé ne pas souhaiter cette option, mais estimer que le développement de l'énergie hydraulique, solaire et éolienne progressait trop lentement. "Si, de manière inattendue, la filière éolienne décolle, que de nombreuses centrales hydroélectriques sont construites et que davantage de centrales solaires alpines voient le jour, je serai le premier à renoncer au nucléaire", a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La politique à la traîne en matière de stockage d'énergie

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Les barrages constituent depuis des décennies l’un des principaux moyens de stockage d’énergie en Suisse (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Il existe plusieurs solutions techniques pour le stockage saisonnier de l'énergie. Mais la Suisse manque de lignes directrices claires pour les développer à grande échelle, selon un rapport des Académies suisses des sciences publié lundi.

Le stockage saisonnier de l'énergie est essentiel pour la transition énergétique, selon les Académies. Ces technologies, qui permettent de stocker l'énergie produite en été pendant plusieurs mois et de l'utiliser en hiver, devraient permettre de combler le déficit hivernal.

Dans le système énergétique actuel, les combustibles fossiles tels que le gaz naturel et le mazout jouent le rôle de stockage saisonnier dans les secteurs du chauffage et de la mobilité. Dans le secteur de l'électricité, ce sont principalement les centrales hydroélectriques à accumulation et, certaines années, les importations étrangères qui compensent les fluctuations saisonnières.

Consommation en hiver

Aujourd'hui déjà, la consommation d'électricité est légèrement plus élevée en hiver qu'en été. Cela s'explique principalement par des besoins de chauffage plus importants, l'éclairage et, en partie, les besoins industriels. Avec la progression de l'électrification, c'est-à-dire le remplacement des énergies fossiles par l'électricité dans les secteurs du chauffage et de la mobilité, cette différence va encore s'accentuer à l'avenir.

Dans le même temps, la sortie du nucléaire entraîne la disparition d'un important fournisseur d'électricité en hiver. Les besoins supplémentaires en production d'électricité qui en résultent devraient être compensés principalement par le développement du photovoltaïque. Cependant, celui-ci produit nettement plus d'énergie en été qu'en hiver.

Selon le rapport, l'ampleur du déficit hivernal est difficile à estimer. Dans les scénarios énergétiques pour 2050, celui-ci se situe entre 20 et 35 térawattheures, en fonction des possibilités d'importation et du développement des énergies renouvelables.

Nombreuses possibilités techniques

C'est donc la quantité d'énergie supplémentaire qui devrait être fournie ou stockée en hiver pour couvrir les besoins. Selon les auteurs du rapport, il existe de nombreuses solutions de stockage techniquement abouties.

Les accumulateurs de chaleur sont particulièrement prometteurs. Ils sont techniquement très avancés, relativement peu coûteux et peuvent non seulement transférer l'énergie entre l'été et l'hiver, mais aussi contribuer au refroidissement en été.

Selon les Académies, les accumulateurs chimiques, qui transforment l'électricité excédentaire en hydrogène, en méthane ou en carburant synthétique, offrent également une possibilité de stockage saisonnier.

Problèmes

Reste que les capacités de stockage saisonnier sont encore limitées en Suisse, notent les auteurs. C'est lié aux incertitudes économiques et aux obstacles réglementaires.

Le stockage saisonnier profite de fortes différences de prix saisonnières. Comme l'évolution des prix est incertaine, les risques liés à l'investissement sont grands. Afin de renforcer la compétitivité des solutions alternatives de stockage, le prix des énergies fossiles faciles à stocker devrait être fixé de manière appropriée, par exemple par le biais du prix du CO2.

Des questions en suspens concernant l'aménagement du territoire compliquent actuellement le développement des accumulateurs de chaleur. Des incertitudes réglementaires doivent également être clarifiées en ce qui concerne l'utilisation de l'hydrogène afin d'encourager les investissements et d'accroître la sécurité de la planification.

Il est également nécessaire, selon les chercheurs, de clarifier les accords internationaux. L’accord sur l’électricité avec l’UE aura un impact majeur sur la nature et la quantité nécessaire de stockage saisonnier. La décision relative à l’accord sur l’électricité influencera sans doute aussi l’issue d’autres accords par exemple sur l'hydrogène et le biométhane.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les jeunes revendiquent 11 mesures pour changer la politique suisse

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Cette année, les thèmes abordés étaient la santé sexuelle, la gouvernance numérique, le suicide assisté, la libre circulation des personnes, l'égalité des chances, la politique éducative, la neutralité et la place financière suisse. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La 34e Session fédérale des Jeunes s'est achevée dimanche à Berne. Les 200 participants âgés de 14 à 21 ans ont adopté onze revendications, qui ont été remises à la présidente du Conseil national Maja Riniker.

Lors des débats en plénière dimanche, des jeunes de toutes les régions linguistiques se sont succédé à la tribune du Conseil national pour défendre leurs revendications, selon un communiqué diffusé dimanche soir. Ils réclament notamment des mesures visant la gratuité des préservatifs et des dépistages pour les moins de 25 ans.

Les jeunes se sont également exprimés pour renforcer l'attractivité de la formation professionnelle par des mesures sur les vacances, la surcharge de travail ou la santé mentale. Ils souhaitent également harmoniser la protection de la jeunesse dans l'espace numérique.

Nombreuses thématiques

Mais les parlementaires en herbe ne se sont pas contentés de thèmes visant spécifiquement les jeunes. Plusieurs groupes de travail se sont par exemple penché sur des questions économiques, telles que la place financière suisse.

Sur cette thématique, la Session des Jeunes a - en décalage par rapport au projet de loi du Conseil fédéral - revendiqué un seuil minimum de fonds propre de 75% pour les filiales des banques à l'étranger. A cela s’ajoute la thématique de la libre circulation des personnes, par rapport à laquelle les jeunes demandent un meilleur contrôle des droits des travailleurs.

Depuis jeudi, les participants ont pu se familiariser avec certains thèmes complexes et pu profiter de la présence d'experts pour leur poser des questions ciblées. Vendredi, des parlementaires ont aidé les groupes à peaufiner leurs revendications et arguments. Le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a ouvert la séance plénière samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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