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Hockey

Les Romands peuvent-ils battre les deux Z?

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Jan Cadieux espère bien mener le GSHC jusqu'en finale (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les demi-finales des play-off commencent jeudi avec le duel entre Bienne et Zurich, alors que Genève affronte Zoug dès vendredi.

Pour battre les deux finalistes de l'an dernier, Genevois et Seelandais devront être cliniques.

Va-t-on assister à une répétition de la finale de l'année dernière entre le champion en titre Zoug et les Zurich Lions? Genève-Servette et Bienne vont tout mettre en oeuvre pour éviter que cela se produise.

Mais la mission des deux premiers de la saison régulière ne s'annonce pas facile. Les Aigles ont ainsi le redoutable honneur de jouer contre Zoug, double champion en titre. Les Genevois ont éliminé Lugano en six parties, tandis que la troupe de Dan Tangnes a également écarté Rapperswil en six rencontres.

Pour Jan Cadieux et ses hommes, Zoug représente un Everest. Et si l'on entend s'attaquer à la plus haute montagne du monde, il vaut mieux être bien préparé. En quatre parties de saison régulière, les deux organisations en sont à deux victoires chacune. Mais les play-off sont un autre animal qu'il convient de respecter.

Battre le monstre Genoni

A Genève, on a beaucoup parlé de l'importance des étrangers et du power-play. Or, si les Grenat ont pu écarter Lugano, c'est en raison d'un très bon travail de Robert Mayer devant le filet et de l'apport des joueurs suisses comme Tanner Richard, Simon Le Coultre, Roger Karrer ou encore Marc-Antoine Pouliot.

Finaliste en 2008, 2010 et 2021, le GSHC aimerait bien à nouveau goûter aux délices d'un ultime duel pour le titre, mais Zoug se pose en gros écueil. Moyens jusqu'au début du mois de février, les Taureaux de Suisse centrale ont opéré un virage à 180 degrés.

Quelconque une bonne partie de la saison, Leonardo Genoni redevient le monstre qu'il est lorsque ça compte. Fort de ses sept titres de champion, Leo fait de nouveau peur. Et cette formation zougoise peut compter sur des joueurs de play-off comme Fabrice Herzog, Dario Simion ou le revenant Justin Abdelkader. Machine bien huilée avec un power-play tournant à 30,77% et un box-play à 90,91%, bien coachée, cet EVZ représente un sacré défi. A Genève, le jeu de puissance est passé de 28,14 à 14,29% depuis le début des play-off.

Soutien à Törmänen

Entre Bienne et Zurich, on s'attend à une belle revanche de l'an dernier. Au stade des quarts de finale, les Zurichois avaient éliminé les Seelandais 4-3 alors que ces derniers avaient mené 3-2 dans la série.

Bienne donne l'impression d'avoir franchi un cap en dominant Berne en quarts, mais Zurich est un d'un tout autre calibre. Avec Marc Crawford à la bande, les Lions possèdent un coach qui sait comment cela se passe en play-off. Face à un très bon Davos, Zurich n'a pas fait traîner les choses pour l'emporter 4-1.

A Bienne, l'annonce d'une nouvelle tumeur cancéreuse détectée chez Antti Törmänen plonge tout le club dans la tristesse. Mais le coach finlandais continuera d'évoluer derrière le banc bernois. Le staff d'entraîneurs recevra en outre le soutien du directeur sportif Martin Steinegger.

Duel de gardiens

Si les Biennois en sont là maintenant, c'est aussi parce qu'ils ont la chance de pouvoir compter sur Harri Säteri dans les buts. Le dernier rempart finlandais impressionne depuis son arrivée en Suisse l'été passé. En six rencontres de play-off, Säteri affiche un pourcentage d'arrêts de 94,2%.

Malgré les absences de certains cadres comme Damien Brunner, qui pourrait revenir pendant la série, Bienne a toujours su faire face. Et là aussi, même si Toni Rajala a inscrit quatre buts, des joueurs comme Hofer ou Künzle peuvent se distinguer. Quant à la défense, des joueurs comme Beat Forster, Robin Grossmann et Noah Schneeberger possèdent une belle expérience des séries.

Mais attention parce que si Säteri en impose, que dire de Simon Hrubec? Le gardien tchèque des Lions en est à 95,9% d'arrêts. Auteur de parades déterminantes, Hrubec stabilise une défense qui fait déjà partie du haut du panier avec des routiniers comme Lehtonen, Kukan, Marti, Weber et Geering.

Et en attaque, on a le sentiment que Zurich en a sous le pied. Que les Andrighetto, Texier, Lammikko, Wallmark et autres Azevedo peuvent décider à tout moment du sort d'un match. Tout cela sans oublier les soldats Chris Baltisberger et Willy Riedi. Non, Zurich est décidément une belle machine de hockey...comme Zoug.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Défaites pour les clubs lémaniques

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Kevin Pasche a réalisé un bon match mais Lausanne s'est incliné (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne et Genève ont commencé la Champions League par une défaite. A Malley, les hommes de Geoff Ward ont été battus 2-1 ap par Ocelari Trinec.

Lausanne aurait mérité mieux, mais une pénalité bête de Tim Bozon a offert aux Tchèques un jeu de puissance en prolongation et à 4 contre 3, les champions d'Extraliga ont su prendre le point supplémentaire à la 61e par Kurovsky.

Ce sont pourtant les Vaudois qui ont ouvert le score en faisant payer aux Tchèques leur indiscipline. A la toute fin du tiers médian, Antti Suomela a pu servir magnifiquement Théo Rochette lors d'un power-play et le jeune attaquant vaudois n'a pas manqué la cible, même s'il a eu un peu de chance.

A la 42e, l'ancien Lausannois Libor Hudacek avait égalisé. Lausanne se rend dimanche à Bremerhaven pour son second match.

Dans le nord de l'Allemagne justement, c'est là que Genève-Servette a remis son titre en jeu. Les Aigles se sont inclinés 3-2 alors qu'ils menaient rapidement 2-0.

Tanner Richard (2e) et Simon Le Coultre (8e) avaient parfaitement lancé la machine. Mais en début de troisième période, les joueurs de Jan Cadieux ont encaissé deux buts en 84 secondes et les Allemands ont su gérer la pression mise par les champions d'Europe en titre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Trois clubs romands et les ZSC Lions face à l'élite européenne

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Jan Cadieux et ses joueurs rêvent de faire à nouveau briller Genève-Servette sur la scène européenne. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

L'édition 2024/25 de la Champions Hockey League démarre ce jeudi soir.

Parmi les quatre clubs suisses engagés, trois sont romands: le détenteur du trophée Genève-Servette, Fribourg-Gottéron et le Lausanne HC. Les ZSC Lions complètent la représentation helvétique.

Comme la saison dernière, 24 équipes sont réunies en un seul groupe. Chaque formation dispute six matches, trois à domicile et trois à l'extérieur. Les 16 équipes les mieux classées se qualifient ensuite pour les 8es de finale. Cette deuxième phase débutera le 12 novembre.

Genève-Servette en voyage

Lauréat de la dernière édition, Genève-Servette remet son titre en jeu, remporté le 20 février dernier contre les Suédois de Skelleftea. Un succès qui permet à la Suisse d'aligner une équipe supplémentaire sur la scène continentale. Roger Karrer et ses coéquipiers entameront la compétition par un déplacement au nord de l'Allemagne, vendredi, pour y affronter Brehmerhaven. Moins de 48 heures plus tard, les hommes de Jan Cadieux évolueront à Lahti (FIN).

Le Lausanne HC jouera son premier match, à domicile. Vendredi soir, les protégés de Geoff Ward passeront un premier test contre les Tchèques de Trinec. Le déplacement à Brehmerhaven, dimanche, aura tout d'un match piège.

Troisième club romand en lice, Fribourg Gottéron entamera son périple, en douceur, en accueillant les Britanniques des Sheffield Steelers, ce jeudi soir, avant de jouer samedi, en Norvège contre Storhamar Hamar, champion national en titre.

Les ZSC Lions dans le grand nord

Les performances des ZSC Lions, derniers vainqueurs de la précédente édition de la Champions Hockey League en 2009, seront également scrutées. Le champion suisse débutera son aventure européenne jeudi par un match à l'extérieur contre Storhamar. Samedi, il se rendra chez Ilves Tampere en Finlande pour son premier véritable test de la saison.

La plus grande concurrence qui menace le quatuor suisse est celle des équipes suédoises et finlandaises, les deux pays nordiques ayant été vainqueurs à huit reprises de la CHL, avant le triomphe de Genève-Servette (six succès suédois, deux finlandais).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Lausanne: de la sérénité à la pérennité

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Le LHC et son président Jean-Luc Rochat se veulent prudents à l'heure d'évoquer leurs objectifs (© KEYSTONE/PIERRE ALBOUY)

Battu par Zurich au 7e match de la première finale de son histoire, Lausanne ne veut pas brûler les étapes. Le club vaudois vise le top 6 en 2024/25 et entend s'établir dans la continuité.

"C'est l'an II de la reconstruction." Par ces mots lâchés mardi en conférence de presse d'avant-saison, le CEO du LHC Chris Wolf a souhaité rappeler que l'heure n'était pas à la fanfaronnade dans les travées de Malley.

Déçus d'avoir manqué le titre mais ravis d'avoir pu vivre de pareils instants, les Lions repartent à l'abordage avec humilité. "On est redescendu de la montagne et nous allons essayer de confirmer les bonnes intentions", image ainsi le directeur général vaudois.

Mais le LHC a tout de même retiré quelques bénéfices de sa superbe saison passée. Le nombre d'abonnés a pris l'ascenseur (+ 50% !) et s'établit aujourd'hui à 6200 avec un secteur debout complet. Les prix sont restés les mêmes avec les play-off inclus, alors que 370'000 spectateurs sont venus la saison dernière. Le club a ainsi augmenté sa présence sur les réseaux sociaux, et se réjouit de compter 614 PME au sein de son réseau.

S'établir sur la durée

Sur le plan sportif, le directeur technique John Fust a lui aussi évoqué une confirmation: "L'objectif est d'atteindre les play-off, le top 6, mais aussi de s'établir sur la durée. Nous avons défini trois pôles: poursuivre la reconstruction, former les jeunes et conserver une identité lausannoise."

En prolongeant Kevin Pasche et Aurélien Marti, le club joint le geste à la parole. La prolongation de Jason Fuchs, arrivé en 2021, est aussi un signe encourageant. Les retours des anciens juniors Nathan Vouardoux et Iñaki Baragano (en 2025) participent aussi à cette volonté affichée de "produire local".

Toujours aussi serein, l'entraîneur Geoff Ward a rappelé quelques principes de base: "Nous ne devons pas être complaisants en nous souvenant de ce qui s'est passé la saison dernière. La préparation se passe bien et il s'agit de ne pas oublier une chose: on ne peut pas gagner un championnat aujourd'hui, mais on peut le perdre."

Un nouveau président

Cette conférence de presse fut également l'occasion de découvrir le nouveau président, Jean-Luc Rochat, qui succède à Patrick de Preux. A 59 ans, ce fan du club depuis 45 ans se définit comme un supporter qui devient président. "On ne refuse pas cette fonction", a-t-il tout de suite précisé.

Actif dans le monde de la finance, notamment pour Credit Suisse entre 2008 et 2016, ce Lausannois pur sucre est un administrateur de sociétés confirmé. Le LHC n'est aujourd'hui plus un simple club sportif, mais une PME d'une centaine d'employés environ. En plus de la SA, Jean-Luc Rochat s'occupera également de l'Académie, de LHC Gourmet et du LHC Group.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hockey sur glace

Genève-Servette: "Un titre à défendre et un autre à regagner !"

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Le GSHC de Jan Cadieux affiche de hautes ambitions (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Nous avons un titre à défendre et un autre à regagner !": Philippe Baechler n'a pas froid aux yeux. Le président du Genève-Servette HC vise tout simplement le doublé. Un GSHC ambitieux et qui se donne les moyens, notamment sur le plan administratif et une évolution constante des recettes.

Philippe BaechlerPrésident du GSHC

Champion de Suisse en 2023 et vainqueur de la Ligue des Champions en 2024, le club genevois s'estime paré pour jouer sur les deux tableaux. "Nous avons l'effectif pour y parvenir", assure le directeur sportif Marc Gautschi. Avec sa légion étrangère imposante emmenée par Sami Vatanen - et sans doute renforcée par le transfuge d'Ambri-Piotta Michael Spacek, Genève-Servette en impose vraiment.

"Cette saison, la qualification directe pour les play-off est un impératif", glisse Philippe Baechler, comme pour évacuer les fantômes de l'hiver dernier et cette élimination au premier tour des play-in contre Bienne scellée au soir du 9 mars déjà.

"Le club n'avait encore jamais gagné"

Philippe Baechler, Marc Gautschi et l'entraîneur Jan Cadieux sont parfaitement conscients de n'avoir pas fait tout juste la saison dernière malgré la conquête de la Ligue des Champions. "Nous n'avons pas su gérer les lendemains de notre victoire en finale des play-off. Le club n'avait encore jamais gagné avant cette saison 2022/2023, souffle Marc Gautschi. Nous ne sommes pas mis en route au mois d'août. Et nous n'avons pas été en mesure de rattraper les points perdus lors de nos premiers matches."

Cette saison, l'entame s'annonce également "délicate" avec les huit premiers matches à disputer à l'extérieur en raison des travaux de rénovation de la patinoire des Vernets. "L'énergie de nos fans va nous manquer", regrette Jan Cadieux. L'entraîneur trouve toutefois un avantage dans cette délocalisation forcée avec un programme limité à deux rencontres par semaine. "Nous serons en mesure de mieux gérer les efforts", remarque-t-il.

Surtout, l'entraîneur du club depuis novembre 2021 a tiré les leçons de l'échec de l'an passé, notamment sur la gestion mentale.

Jan CadieuxEntraîneur du GSHC

La saison dernière, c'est bien le déficit de fraîcheur mentale qui a coupé les ailes des Grenat en championnat. "Cette saison 2023/2024 nous a enseigné bien des leçons, affirme l'entraîneur. Aujourd'hui, je suis à la tête d'un groupe qui a faim. A nous de regarder match après match, shift après shift pour revenir en mode guerrier."

Une saison qui débutera sans Noah Rod, blessé à l'épaule, dont le retour n'est pas prévu avant 2025. Dans l'intervalle, c'est Roger Karrer qui a été nommé capitaine par le coaching staff.

Le mors aux dents

Pour Jan Cadieux, l'objectif d'un top 4 que le club a officiellement établi n'a rien de déraisonnable. "Il n'y a aucune forme d'arrogance de se dévoiler ainsi, lâche Jan Cadieux. Tout simplement, nous croyons en nous. Sur un plan personnel, la pression est bien là. Elle ne me fait pas peur. Bien au contraire. J'aime me remettre en question tous les jours." Jan Cadieux attaque vraiment sa saison III à la tête du Genève-Servette HC le mors aux dents.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le défenseur Roger Karrer nommé capitaine ad intérim du GSHC

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Le numéro 25 des Aigles endosse une nouvelle responsabilité avec ce poste de capitaine ad intérim (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

Le Genève-Servette Hockey Club s'est présenté à la presse mardi matin à l'entame d'une saison 2024-2025 qui sera celle du rachat après l'échec (en championnat) de l'exercice 2023-2024. En l'absence de Noah Rod, dont la blessure l'éloignera de la glace jusqu'au début de l'année 2025 au moins, c'est Roger Karrer qui portera le "C" de capitaine.

Un choix qui s'est porté sur le défenseur deux fois champion de Suisse (en 2018 avec Zurich et en 2023 avec Genève) après un processus de sélection durant lequel plusieurs joueurs ont été entendus.

Jan CadieuxEntraîneur du GSHC

Roger Karrer, 27 ans et premier buteur des playoffs victorieux de 2023, est arrivé au club en 2019, et endosse donc de nouvelles responsabilités au sein du vestiaire.

Roger KarrerCapitaine ad intérim du GSHC

Né dans le canton de Zurich et formé en partie aux ZSC Lions, Roger Karrer s'est revendiqué comme "le plus Genevois des Zurichois". Ce poste de capitaine ad intérim renforce encore plus cette idée.

Roger KarrerCapitaine ad intérim du GSHC

Son contrat a été prolongé cet été jusqu'en 2028, lui qui portait jusqu'à présent le "A" d'assistant sur le maillot. Il reconnaît volontiers que le projet sportif colle totalement à son style de jeu et au type de joueur qu'il est.

Roger KarrerCapitaine ad intérim du GSHC

 

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