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Economie

Les récoltes en Suisse ont souffert en 2021 de la météo extrême

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La saison des fruits d’été est littéralement "tombée à l'eau" en 2021, Les récoltes d'abricots ne correspondent qu’à 35% de la moyenne sur cinq ans (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La météo extrême de l'année 2021 n'a pas épargné les récoltes en Suisse, historiquement basses pour certains produits agricoles. Les pruneaux et les abricots ont particulièrement souffert tandis que la récolte de miel s'est réduite au quart de l'année précédente.

Des gels tardifs, des précipitations abondantes avec à la clé des inondations et des tempêtes de grêle ont durement touché les récoltes dans de nombreuses régions, déplore jeudi l'agence d'information agricole romande (AGIR). L’automne a tout de même quelque peu sauvé la situation.

"La saison des fruits d’été est littéralement tombée à l'eau", selon le rapport du Service alémanique d'information agricole LID transmis par AGIR. Avec 1300 tonnes, les rendements pour les pruneaux ne correspondent qu’à 40% de la moyenne sur cinq ans. Pour les abricots, ils s'élèvent à 2200 tonnes, soit 35% de cette moyenne.

Les baies s’en sont mieux sorties, notamment parce qu’une grande partie d’entre elles sont cultivées sous tunnel. Les intempéries ont cependant aussi endommagé des installations entières, et les dégâts se chiffrent en dizaines de millions de francs, selon le rapport.

Le mauvais temps a aussi touché la production animale. Après une récolte record l’an passé - jusqu’à 40 kilos de miel par colonie dans certains cantons -, celle de cette année a chuté de 75% à 7,2 kilos de miel en moyenne par colonie. Le prix de vente du miel a aussi décollé en raison de la rareté de ce produit.

Salades importées

Selon les variétés, les pommes ont mieux résisté au mauvais temps. Avec 120'000 tonnes de pommes de table, les récoltes se situent presque au même niveau que 2020 mais celles de pommes à cidre ont été extrêmement faibles. Au total, 3800 tonnes de poires à cidre et 42'250 tonnes de pommes à cidre ont été livrées et transformées dans les cidreries suisses, ce qui ne représente même pas la moitié de la récolte de l’an passé.

Les cultures maraîchères ont aussi connu une saison difficile en raison des intempéries de l'été. Si en temps normal, il n'est pas nécessaire d'importer des salades en été pour couvrir la demande, cette année, environ la moitié de la marchandise a temporairement fait défaut en juillet et en août.

Les cultures sous serre ont quant à elles ressenti le manque de soleil. Pour les légumes de garde tels que les carottes ou les oignons, la perte est estimée entre 25 et 30%. Si la situation s’est un peu améliorée en automne, la branche restera touchée jusqu'à l'an prochain et il faudra recourir plus largement aux importations, prévoit l'Union maraîchère suisse, citée dans le rapport.

30% de céréales panifiables en moins

La grêle et les inondations ont porté un coup dur aux pommes de terre: la récolte est d’environ 30% inférieure à la moyenne sur cinq ans et même réduite de moitié pour les patates bio. Les récoltes de betteraves ont été faibles, mais tout de même meilleures que ce qui était redouté, davantage épargnées cette année par les maladies.

L'année 2021 aura aussi connu de maigres récoltes de céréales. Toutes les cultures ont subi des pertes. A environ 304'000 tonnes, la récolte de céréales panifiables est inférieure d'un tiers à celle de l’an passé. Celle de colza ne permet pas de couvrir la demande, pas seulement à cause de la météo mais aussi des ravageurs.

Dans la vigne, la situation diffère d’un canton à l’autre. En Valais, le secteur évalue la récolte à la moitié d’une année normale. Dans le canton de Vaud, elle est de 16% inférieure à 2020 et juste légèrement inférieure à la moyenne dans les Grisons. La qualité des vins devrait toutefois être très bonne, grâce à la météo clémente durant l'automne.

La forêt en revanche aura apprécié les abondantes précipitations de l'année écoulée. Celles-ci lui ont permis de se remettre un peu de deux étés extrêmement secs en 2018 et 2019, qui avait favorisé la pullulation du bostryche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Barclays pâtit d'une forte concurrence sur l'immobilier début 2024

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Le bénéfice net part du groupe de Barclays s'est réduit à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul des revenus et inflation des coûts (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

La banque britannique Barclays a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe en baisse de 13% au premier trimestre, ses marges pâtissant d'une forte concurrence dans les prêts immobiliers et les dépôts au Royaume-Uni.

Le bénéfice net part du groupe ressort à 1,6 milliard de livres (1,8 milliard de francs), entre recul de ses revenus et inflation des coûts.

Les revenus du groupe sont en baisse de 4%, à 7 milliards de livres, mais la baisse est plus marquée pour sa branche britannique (-7%).

Les dépenses d'exploitation du groupe ont dans le même temps augmenté de 2% à 4,2 milliards de livres, traduisant notamment un nouveau prélèvement de la Banque d'Angleterre sur les entreprises du secteur.

Barclays, qui cherche à réduire ses coûts et avait notamment supprimé 5.000 postes dans le monde l'an dernier, avant d'annoncer en février une nouvelle structure de groupe, reste "concentrée sur la mise en oeuvre" de son plan, a assuré le directeur général C. S. Venkatakrishnan, cité dans le communiqué.

Toujours dans le cadre de sa restructuration, Barclays avait annoncé mercredi l'intention de céder un portefeuille de prêts immobiliers italiens qui "devrait générer une perte avant impôts d'environ 225 millions de livres" sur l'année, avait prévenu la banque.

Le groupe avait aussi annoncé début février le rachat au géant britannique des supermarchés Tesco de ses opérations bancaires de détail pour un versement initial de quelque 600 millions de livres, dans le but de "compléter" son activité au Royaume-Uni.

Barclays avait publié en février un bénéfice annuel 2023 plombé par ses coûts de restructuration, ce qui ne l'avait pas empêchée de faire de généreuses distributions à ses actionnaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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