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Economie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

Swiss Re perçoit aussi une augmentation des risques

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Parmi les moteurs de la demande, Swiss Re cite l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses (archives). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Swiss Re entrevoit une augmentation, non chiffrée, de la demande en couverture de réassurance, face aux risques croissants posés par les catastrophes naturelles, l'instabilité macroéconomique et les tensions politiques.

"Les risques se sont accrus et la demande a augmenté", a souligné Urs Baertschi, directeur général de l'activité réassurance dommages et accidents du groupe zurichois, cité lundi dans un communiqué. La réassurance reste donc "un choix naturel" pour les assureurs afin "de se protéger de pertes excessives", a-t-il ajouté.

Parmi les moteurs de la demande se trouvent l'augmentation de la valorisation immobilière, l'urbanisation et la hausse des coûts induite par l'inflation, mais aussi des catastrophes naturelles plus nombreuses. L'année 2023 a ainsi été la quatrième année consécutive à enregistrer des coûts des dommages assurés supérieurs à 100 milliards de dollars au niveau mondial.

Et 2024 ne devrait pas échapper à cette tendance, avec des coûts des dommages assurés à 60 milliards de dollars rien qu'au premier semestre, un montant supérieur à 62% à la moyenne sur dix ans, a averti le numéro deux mondial de la réassurance.

Des domaines particuliers, notamment dans l'ingénierie et le cyberespace, enregistrent aussi une demande croissante, respectivement tirée par les énergies renouvelables et les attaques de pirates informatiques.

Aux Etats-Unis, la tendance aux procès en dédommagement pèse sur la branche. En 2023, des tribunaux américains ont ainsi octroyé des dédommagements supérieurs à 100 millions de dollars dans 27 cas, a souligné Swiss Re en marge de la réunion annuelle du secteur à Monte Carlo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Jordan: avoir une place financière importante engendre des risques

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Thomas Jordan présidente la Banque nationale suisse depuis 2012 (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le président sortant de la Banque nationale suisse (BNS) est favorable au maintien d'une place financière internationale de premier plan en Suisse. Mais pour cela, avertit-il, il faut accepter le risque des banques d'importance systémique et actives au niveau mondial.

Le défi consiste à définir pour UBS un paquet global de corrections réduisant les risques et permettant à la banque de travailler avec succès depuis la Suisse, déclare Thomas Jordan dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung. Il faut améliorer les possibilités de liquidation et procéder à des adaptations au niveau du capital, ajoute-t-il, soulignant que la BNS soutient les mesures proposées par le Conseil fédéral.

Il faut également empêcher un changement fondamental de système, comme la reprise de la surveillance des banques par la BNS, relève le président de la banque centrale, pour qui, il est important que la BNS reste indépendante. "Si la Banque nationale suisse était responsable de la surveillance des banques, cela augmenterait le risque de politisation et de perte d'indépendance, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives à long terme sur la politique monétaire".

"Moyens non conventionnels"

Comme exemple, il cite le passé récent, avec une inflation relativement faible en Suisse, qui a justement montré à quel point "une politique monétaire indépendante est précieuse".

Thomas Jordan se retire à la fin du mois de septembre après avoir dirigé la banque centrale suisse pendant douze ans. Il travaille pour la BNS depuis plus de 27 ans. "Dans l'histoire, il n'y a pas eu d'autre période pendant laquelle la BNS a été contrainte de mener une politique monétaire avec des moyens non conventionnels aussi longtemps", constate-t-il.

Son successeur sera l'actuel vice-président de la BNS, Martin Schlegel.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les réassureurs se portent bien, après plusieurs années difficiles

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Les périls dits secondaires, comme la grêle, ont été de plus en plus présents (archives). (© KEYSTONE/SAMUEL GOLAY)

Le secteur de la réassurance se porte bien. Après plusieurs années difficiles, les réassureurs, réunis à Monaco pour leurs "Rendez-vous de septembre", ont su rétablir des conditions tarifaires et contractuelles plus favorables avec leurs clients assureurs en 2023.

La tendance semble se poursuivre en 2024. Les réassureurs, comme Munich Re ou Swiss Re, permettent d'écrêter les risques portés par les assureurs. Moyennant finance, ils s'engagent à relayer leurs clients assureurs en prenant à leur charge une partie des dommages, s'ils surviennent.

Les acteurs de ce secteur, un marché évalué en 2023 à 364 milliards d'euros, se réunissent à partir de samedi et jusqu'à mercredi à Monaco - comme chaque année -, où ils commencent les négociations annuelles avec leurs clients assureurs.

"Nous avons restauré des conditions pour que le marché de la réassurance fonctionne bien, de manière pérenne", en étant plus fermes "sur les tarifs, sur les conditions contractuelles, sur les structures", a expliqué cette semaine le président de l'Association des professionnels de la réassurance en France (Apref), Benoît Hugonin.

Les réassureurs ont connu des rendements des capitaux propres volatils et dégradés, entre 2017 et 2022, par une série de catastrophes naturelles, où les périls dits secondaires, c'est-à-dire d'intensité moyenne comme la grêle ou les incendies de forêts, ont été de plus en plus présents.

Hausses de prix

À partir de 2023, la réassurance a réagi en durcissant ses seuils d'intervention et en augmentant ses prix dans ses contrats actualisés chaque année, pour rétablir sa rentabilité. Parallèlement, des réassureurs se sont désengagés des catastrophes naturelles secondaires pour se concentrer sur les catastrophes primaires: tremblement de terre ou ouragans.

Un rééquilibrage assumé par les réassureurs mais qui a considérablement rogné les marges de la plupart des compagnies d'assurance. Celles-ci n'ont pas manqué de le souligner lors de leurs résultats 2023.

Il n'y a "pas de raison de penser qu'il y aurait un changement d'approche pour les renouvellements 2025", a ajouté M. Hugonin, pour qui "quand on est réassureur, on n'est pas au même endroit sur la chaîne de gestion des risques".

Pic de tarification passé

A la faveur de ces évolutions, l'agence de notation S&P Global a maintenu sa perspective "stable" pour le secteur de la réassurance. Ce secteur "se porte bien, on a un niveau de rentabilité (...) satisfaisant. On a des perspectives de résultats qui, de notre point de vue, restent favorables", explique Marc-Philippe Juilliard, son directeur assurances, estimant que cette tendance ne pourra toutefois se poursuivre.

"Lors des derniers renouvellements courant 2024, on n'assiste plus à une hausse généralisée de la tarification en réassurance, mais plutôt à des évolutions segmentées, y compris (...) à des baisses" de tarification concernant des contrats qui "n'ont pas été affectés par une sinistralité significative dans la période récente", ajoute-t-il.

Pour l'agence de notation Fitch Ratings, "la rentabilité devrait rester très forte par rapport aux normes historiques en 2025". Dans un rapport, elle estime que "compte tenu de l'abondance de capitaux dans le secteur", "les réassureurs sont bien placés" pour pouvoir baisser les prix, "même si les coûts des sinistres continuent d'augmenter et que les pertes dues aux catastrophes deviennent plus importantes en raison du changement climatique".

Les catastrophes naturelles ne sont cependant pas le seul défi que le secteur aura à relever dans les années qui viennent. Les réassureurs savent ainsi qu'ils devront compter sur l'augmentation potentiellement exponentielle du risque cyber et ils s'interrogent sur comment définir et assurer ce risque nouveau dans leurs contrats. "C'est un domaine où chaque sinistre amène son lot de nouveautés", souligne M. Juilliard.

Par ailleurs, "l'environnement sociopolitique des dernières années conduit à des pertes assurantielles majeures liées aux émeutes dans le monde", indique M. Hugonin citant par exemple le mouvement Black lives matters aux Etats-Unis ou les gilets jaunes et l'insurrection en Nouvelle-Calédonie en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Helvetia alourdi par le coût des sinistres au 1er semestre

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Les intempéries du mois de juin - comme ici dans les Grisons - ont pesé sur les comptes de l'assureur Helvetia (archives). (© KEYSTONE/TI-PRESS/Alessandro Crinari)

L'assureur Helvetia a vu sa rentabilité nette quasiment faire du surplace lors des six premiers mois de l'année, notamment pénalisé par les nombreuses intempéries. La direction va revoir sa stratégie financière qui sera présentée début décembre.

Au premier semestre, le groupe st-gallois a enregistré un volume d'affaires en hausse de 3,6% sur un an - ou +4,7% hors effets de changes - à 6,93 milliards de francs, a-t-il annoncé jeudi dans un communiqué.

Les affaires non-vie, principal moteur de croissance, ont dégagé des primes en hausse de 4,9% à 4,4 milliards de francs, tandis que les activités d'assurance-vie ont vu leurs primes augmenter de 3,0% à 2,4 milliards.

Le bénéfice net s'est inscrit à 258,6 millions de francs, quasiment autant que les 257,8 millions enregistrés au premier semestre 2023.

"Une charge de sinistre nette plus élevée due à des catastrophes naturelles, en particulier en Suisse, a eu un impact sur le résultat", a souligné la société. Les inondations et intempéries qui ont touché la Suisse en juin ont pesé, ainsi qu'un "important" sinistre en France. Le ratio combiné, qui mesure le rapport entre le coût des sinistres et les primes encaissées, s'est du coup dégradé de 1,4 point à 95,4%.

Dans le cadre de sa stratégie "20.25", Helvetia s'est jusqu'à présent fixé l'objectif de réaliser une croissance sélective, en mettant l'accent sur des domaines rentables et efficaces en termes de capital. L'assureur a déjà atteint son objectif d'économiser 100 millions de francs par an.

Helvetia vise en outre sur la période 2021 à 2025 un ratio combiné de 92% à 94%, tandis que le volume d'affaires lié aux commissions doit augmenter à plus de 450 millions de francs par an. Quant au rendement des fonds propres, l'entreprise cible une fourchette de 11% à 14% et veut augmenter ou du moins maintenir son dividende. Sur l'ensemble de la période, les reversements doivent atteindre 1,65 milliard de francs.

La direction soumet actuellement cette stratégie "à une révision" qui sera présentée le 12 décembre lors de la journée des investisseurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Recul généralisé des loyers en juillet

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Le tassement des loyers s'est vérifié dans toutes les régions, notamment dans le grand Zurich (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

L'été s'est révélé propice aux locataires, à en croire l'indice Swiss Real Estate Offer. Les prix proposés ont reculé dans toutes les régions de Suisse en juillet. La tendance est inverse pour les appartements en propriété.

Les personnes à la recherche d'un appartement en location peuvent s'attendre à une baisse moyenne des prix de 2,2% au niveau national, indique jeudi Immoscout, qui publie son indice avec le prestataire de services immobiliers Cifi. En glissement annuel, une hausse est cependant constatée, de 0,9%.

Le tassement des loyers est vérifié dans toutes les régions, mais surtout au Tessin (-3,7 %), en Suisse centrale et dans le grand Zurich (-3,2% tous deux). La région lémanique, qui affiche une baisse de 2,0%, est dans la moyenne nationale, tandis que le recul est moindre en Suisse orientale (-1,6%), dans le Mittelland (-0,9%) et en Suisse du Nord-Ouest (-0,5%).

Selon les auteurs de l'étude, le risque de hausse généralisée des loyers est écarté "pour l'instant". Aucune baisse n'est cependant à attendre au moins jusqu'au printemps 2025.

Le marché de l'immobilier à l'achat a évolué de manière disparate. Les prix proposés pour des maisons individuelles ont reculé de 1,1% en juillet, alors qu'une augmentation de 0,6% est constatée pour les appartements. "Pour de nombreux acheteurs potentiels, une maison individuelle reste encore difficile à assumer malgré ce nouveau recul", affirme Martin Waeber, responsable immobilier chez SMG Swiss Marketplace Group, propriétaire d'Immoscout.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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