Rejoignez-nous

Economie

Les prix du pétrole reprennent leur hausse, les 110 dollars en vue

Publié

,

le

Les prix du pétrole repartaient en hausse vendredi avec la poursuite de la guerre en Ukraine, faisant flamber les tarifs à la pompe. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les prix du pétrole poursuivaient leur hausse vendredi. Les deux références de l'or noir, le Brent de la mer du Nord et le WTI américain, se négociaient largement au-dessus des 100 dollars, la barre des 110 dollars étant en vue.

Alors que l'offensive russe en Ukraine se poursuit sans véritable avancée, l'AIE redoute un choc sur l'offre de brut.

Vers 08h00, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 109,34 dollars, en hausse de 2,53%, après avoir bondi la veille au soir de 8,79% à plus de 106 dollars. En l'espace d'une semaine, il s'affiche cependant en repli de 3,43%, mais en hausse de plus de 14% sur un mois et de plus de 68% en variation annuelle.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en avril progressait de son côté de 3,05% à 106,12 dollars, après avoir gagné 8,35% à 102,98 dollars. En l'espace de sept jours, il a fléchi de 3,6%, les hausses mensuelle et annuelle s'inscrivant elles à 14 et 71%, respectivement.

"Les prix du pétrole ont accéléré après que le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a affirmé ne voir aucun signe indiquant que Vladimir Poutine est prêt à arrêter et que les Etats-Unis craignaient que la Chine n'envisage d'aider la Russie", a commenté Edward Moya, analyste senior pour les marchés chez Oanda. "Cette guerre ne semble pas se terminer de sitôt et cela implique probablement que les prix du pétrole pourraient connaître une autre forte hausse", a prédit l'analyste.

Même son de cloche chez Confluence Investment où Bill O'Grady souligne "que les fondamentaux du marché de l'énergie sont vraiment haussiers". "J'ignore combien de pétrole et de gaz les Russes parviennent encore à exporter, mais cela doit commencer à se réduire", a indiqué l'analyste à l'AFP.

"Je guette avec grand intérêt si les Russes sont en train de remplir leurs cuves de stockage et s'ils vont être contraints de couper la production, ce qui nous mènerait vers une réelle pénurie dans la vraie vie", a-t-il prévenu, en relevant que, dans ce cas, un baril à 200 voire 250 dollars ne serait pas hors de portée.

L'invasion russe dicte les prix

L'Ukraine a accusé jeudi la Russie d'avoir bombardé un théâtre à Marioupol dans lequel "plus d'un millier" de civils s'étaient réfugiés. Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a accusé la Russie de "faire semblant de négocier" un cessez-le-feu tout en continuant à "faire parler les armes", tandis que son homologue américain Antony Blinken a estimé que les attaques russes contre des civils en Ukraine constituaient des "crimes de guerre".

"Les attaques en cours en Ukraine et le rejet par le Kremlin des informations faisant état de progrès substantiels dans les pourparlers" ressemblent à "un véritable revers" pour le marché, a aussi estimé Craig Erlam, analyste chez Oanda. "L'invasion russe continue de dicter l'action des prix dans une certaine mesure, étant donné son importance mondiale en termes d'approvisionnement", a jugé Victoria Scholar, analyste chez Interactive investor.

La Russie est le deuxième exportateur mondial de pétrole brut. Les cours de l'or noir étaient également dopés par le rapport mensuel de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui craint un "choc" sur l'offre pétrolière mondiale, à la suite des sanctions contre la Russie prises après son invasion de l'Ukraine.

Cette "évaluation sévère" de l'AIE "a suscité de nouvelles inquiétudes quant à l'offre, ce qui a renforcé la pression à la hausse sur les prix aujourd'hui" (jeudi), a poursuivi Victoria Scholar, l'AIE prévoyant un marché encore plus tendu.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

La Mobilière revend le portail immobilier Flatfox à SMG

Publié

le

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Mobilière s'apprête à revendre sa participation majoritaire dans le portail immobilier Flatfox à SMG Swiss Marketplace Group (SMG). Le montant de la transaction n'a pas été dévoilé.

"Flatfox intègre ainsi l'écosystème immobilier de SMG, qui en prend le contrôle exclusif", écrit le groupe propriétaire entre autres d'Immoscout24 et de Homegate mercredi dans un communiqué.

"Pour les utilisateurs d'ImmoScout24 et de Homegate, le processus de location gagnera ainsi en simplicité et en efficacité", précise SMG.

Pour mémoire, La Mobilière s'était offert Flatfox en avril 2022. Flatfox permet aux particuliers et aux entreprises de publier gratuitement leurs annonces immobilières. Un logiciel dédié au processus locatif en ligne est également mis à disposition des clients professionnels, comme les régies immobilières.

Fondée conjointement en 2021, la société SMG est contrôlée à hauteur de 31% par TX Group, tandis que son concurrent Ringier et l'assureur La Mobilière détiennent chacun 29,5% et General Atlantic 10%. A terme, il est prévu qu'elle entre en Bourse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)

Publié

le

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible. (Archives) (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.

La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."

Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".

"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.

C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.

Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".

Aucun montant n'a été dévoilé.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville

Publié

le

Le directeur général adjoint quitte la banque avec effet immédiat. (Archives) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.

Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.

"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.

Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron

Publié

le

En attendant de trouver un nouveau CEO, Kurt Fuchs va temporairement diriger Postfinance. (Archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.

L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.

Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.

Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Matthias Aellig succédera à Patrick Frost à la tête de Swiss Life

Publié

le

Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026. (KEYSTONE/Gaetan Bally) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Swiss Life va procéder à un changement au plus haut échelon de sa hiérarchie. Le directeur général Patrick Frost va quitter ses fonctions à l'occasion de la prochaine assemblée générale, mi-mai 2024, et sera remplacé par l'actuel directeur financier Matthias Aellig.

Aux commandes du numéro un de l'assurance-vie helvétique depuis juillet 2014, le patron sortant a l'intention d'intégrer son conseil d'administration en 2026.

Son successeur, qui chapeaute les finances du premier propriétaire immobilier du pays depuis mars 2019, après avoir été son directeur du risque pendant neuf ans, sera quant à lui remplacé par Marco Gerussi, actuellement en charge de la transformation financière et de l'informatique, qui rejoindra à ce titre la direction générale du groupe.

"Matthias Aellig fait partie des personnalités de notre entreprise qui, ces dernières années, ont largement contribué à définir la stratégie de l'ensemble du groupe aux côtés de Patrick Frost", a déclaré le président du conseil d'administration Rolf Dörig, cité lundi dans un communiqué. Et de saluer la contribution décisive du sortant au "succès durable de l'entreprise", y compris par gros temps.

Dans la foulée, l'assureur-vie a annoncé le départ à fin juin 2024 du CEO de sa filiale allemande, Jörg Arnold, qui après sept ans en poste a décidé de se retirer, et devrait siéger conseil d'administration de Swiss Life Deutschland Holding en tant que membre non exécutif. Pour lui succéder, le groupe a désigné Dirk von der Crone, qui dans ses nouvelles fonctions intégrera également la direction générale du groupe au 1er juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture