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Suisse

Les jeunes designers suisses à Milan pendant une semaine

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Le studio Niederhauser, basé à Lausanne, est l'un des sept studios que Pro Helvetia a sélectionnés pour la Semaine du design de Milan. C'est à Noémie Niederhauser que l'on doit ces prototypes de tables basses, faites à partir de déchets de céréales, liés à la fabrication de bières. (© Pro Helvetia)

Neuf studios vont représenter le design suisse à Milan, du 6 au 12 juin. Les visiteurs pourront découvrir des objets comme un automate de torréfaction intelligent ou des meubles fabriqués à partir de déchets de brasserie.

Le studio Niederhauser, basé à Lausanne, est l'un des sept studios que Pro Helvetia a sélectionnés pour la Semaine du design de Milan. C'est à Noémie Niederhauser que l'on doit ces tables basses, faites à partir de restes de céréales issus de la fabrication de bières.

Ces déchets, produits en très grandes quantités, sont donnés aux animaux à la campagne, mais pas en ville. Il est aussi possible d'en faire du bioéthanol, "mais pour l'instant, il y a trop de déchets par rapport à la demande". Et les brasseurs doivent payer pour s'en débarrasser.

Circuit court

De fil en aiguille, la jeune femme de 37 ans, formée en design céramique à Vevey et en arts visuels à Londres, a considéré ce matériau comme intéressant. Et s'est demandé comment réinjecter ce produit dans le circuit.

Noémie Niederhauser le sèche, le broie et utilise des liants organiques. Un point important car elle tient à ce que tous les éléments utilisés soient écologiques, a-t-elle dit à Keystone-ATS. Et par pressage, elle arrive ensuite à fabriquer des planches ou des formes avec plus de relief.

Cette préoccupation écologique n'est pas nouvelle pour la designer. Elle développe notamment un packaging (emballage), fait à base de résidus céréaliers et de champignons, en lien avec une coopérative de femmes au Sénégal, qui cultivent des champignons.

Des prototypes à Milan

Tous les projets, présentés à Milan, sont des prototypes. "Une très belle tribune" pour Noémie Niederhauser, qui enseigne en parallèle à l'Ecole d'arts de Berne et au CEPV de Vevey après un passage à l'EPFL auprès des étudiants en architecture.

Avec les tables basses, la designer, qui a aussi monté un espace d'arts à Athènes, aimerait montrer le potentiel de ce matériau. Si Milan tient ses promesses, elle aura peut-être des commandes pour produire des objets en série limitée.

Car l'un des enjeux de ce rendez-vous milanais est bien de mettre en relation les designers suisses émergents avec les marchés internationaux.

Les projets que Pro Helvetia a sélectionnés cette année s'articulent autour de la question "comment les espaces de vie évoluent-ils pour s'adapter à notre société en constante mutation ? " Outre les tables basses de Noémie Niederhauser, les visiteurs pourront découvrir un tabouret à rallonge qui peut être transformé en banc ou encore un paravent en fibre de carbone tissée à la main.

"House of Switzerland"

C'est la quatrième fois que Pro Helvetia organise la participation de jeunes designers à Milan. Et pour la première fois, les institutions qui incarnent le design suisse seront réunies sous un même toit, la "Maison de la Suisse" ("House of Switzerland") à la Casa Degli Artisti (Brera). Le conseiller fédéral Alain Berset sera sur place le 6 juin.

L'ensemble des studios sélectionnés sont: Alexandra Gerber Studio (Londres), Marc Gerber Design (Berne), Renaud Defrancesco Studio (Lausanne), Salienti (Zurich), Shizuka Saito (Genève), Sébastien El Idrissi et Mikafi (Zurich), Studio Eidola (Zurich), Studio Niederhauser (Lausanne) et Vevig (Genève).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Près de 600'000 personnes ont déménagé l'an dernier

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C'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses (archives). (© Keystone/MICHAEL BUHOLZER)

Près de 600'000 personnes ont déménagé en 2023 en Suisse, selon La Poste. Neuf personnes sur dix lui ont communiqué leur nouvelle adresse avant de changer de domicile.

Toutes les tranches d’âge n’affichent pas la même disposition à bouger, relève La Poste. Près de la moitié des personnes qui déménagent ont entre 18 et 49 ans. Et les ménages composés d'une ou deux personnes bougent davantage.

Les motifs sont eux très variés mais c'est souvent un changement de situation familiale ou la recherche d’un bien plus spacieux qui fait déménager les Suisses.

Les déménageurs n'ont généralement pas beaucoup de kilomètres à avaler: 82% des personnes restent dans le même canton ou la même commune. En Suisse romande, Genève, avec un total de 25'146 emménagements et déménagements, Lausanne (22'803), Fribourg (7283), sont les villes qui affichaient le plus de changements.

Enfin, juillet, septembre et octobre sont les mois les plus propices au changement de domicile.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Changement d'heure: Attention aux animaux sauvages sur la route

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Qu'il fasse à nouveau plus sombre le matin dès le début de l'heure d'été a des conséquences pour les animaux sauvages (image symbolique). (© KEYSTONE/EDI ENGELER)

Les animaux sauvages ne font ni attention au trafic automobile, ni au changement d'heure des humains. Avant le passage à l'heure d'été dimanche prochain, la Protection suisse des animaux (PSA) met en garde contre des collisions.

Le risque de collision est plus élevé, car davantage de personnes circuleront à nouveau en voiture dans l'obscurité, prévient la PSA. Elle appelle les automobilistes à réduire leur vitesse et à être encore plus vigilants au volant.

Les animaux sauvages qui sont actifs au crépuscule ou la nuit sont les plus menacés. Les chevreuils, les sangliers et d'autres animaux sont à la recherche de nourriture et traversent les routes sans se soucier des voitures.

Saison des amours

Par ailleurs, le début de la saison des amours apporte des défis supplémentaires. Pendant que les animaux, comme le blaireau ou le putois, se concentrent sur la reproduction, ils font moins attention à la circulation. Les automobilistes doivent donc être particulièrement attentifs au côté droit de la route.

Si, malgré toutes les précautions, un accident avec un animal sauvage se produit, il faut en informer immédiatement la police. Il ne faut en aucun cas s'approcher trop près d'un animal blessé, car cela pourrait l'effrayer et aggraver sa blessure en cas de tentative de fuite ou de défense. Les animaux morts doivent être tirés par les pattes arrière jusqu'au bord de la route.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Personne ne décroche la bonne combinaison à l'Eurodreams

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Proposé en Suisse et dans sept autres pays européens, le jeu Eurodreams offre un gain principal sous forme d'une rente mensuelle de 22'222 francs pour une durée de 30 ans. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Eurodreams jeudi soir. Pour gagner une rente mensuelle de 22'222 francs durant 30 ans, il fallait jouer les six numéros 1, 7, 9, 13, 18 et 37, ainsi que le numéro "dream" 3, a indiqué la Loterie romande.

Eurodreams est proposé dans huit pays européens. En Suisse, le jeu est exploité par la Loterie romande et par Swisslos côté alémanique. Le tirage est effectué les lundis et jeudis soir.

https://jeux.loro.ch/games/eurodreams

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

La rémunération de Sergio Ermotti fait jaser

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Le conseiller aux Etats (AG) et président du PLR Thierry Burkart juge "choquante" la rémunération de Sergio Ermotti. (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les 14,4 millions de francs perçus pour 2023 (salaire fixe et bonus) par le PDG d'UBS Sergio Ermotti choquent certains milieux politiques et économiques. "On devrait se poser des questions pour tout salaire qui dépasse un million", a notamment estimé Pascal Broulis.

Interrogé jeudi dans l'émission Forum de la RTS, le conseiller aux Etats vaudois (PLR) et ancien grand argentier du canton a observé que M. Ermotti n'était pas le propriétaire d'UBS mais bien un salarié, tout patron qu'il soit. A ce titre, quand on gagne plus de 10 millions, il y a de quoi se demander si l'on n'est pas en train de "confisquer de l'argent aux actionnaires", qui sont les propriétaires, a-t-il dit. "Cela me choque", a-t-il ajouté.

Vincent Kaufmann, directeur de la fondation Ethos actionnaire d'UBS, estime que l'argument selon lequel les patrons qui ne gagneraient pas de très importantes sommes d'argent risqueraient de partir aux Etats-Unis ne tient pas vraiment la route. "Citez-moi le nombre de patrons européens qui dirigent de grosses boîtes aux Etats-Unis, il n'y en a pas beaucoup. Nous pourrions avoir des salaires plus décents", a-t-il dit, toujours sur Forum.

"Ce n'est pas aux politiques de fixer des règles, mais il faut encourager les gens à se poser des questions" (sur de telles rétributions), a encore relevé M. Kaufmann.

"Disproportionné et choquant"

Le président du parti libéral-radical (PLR) Thierry Burkart a lui aussi vivement critiqué la rémunération de Sergio Ermotti. Le Tessinois a certes instauré la confiance après la fusion forcée du CS et de l'UBS, admet-il, mais sa rémunération après neuf mois à la tête de l'UBS est "disproportionnée et choquante".

M. Ermotti et d'autres grands patrons devraient reconsidérer leurs salaires "avec humilité", affirme le conseiller aux Etats argovien dans une interview publiée en ligne par les journaux de Tamedia.

Jeudi matin déjà, il avait critiqué les rémunérations élevées du Tessinois sur X (ex-Twitter). "Les excès de certains dirigeants en matière de bonus détruisent la confiance de la population dans l'économie dans son ensemble", estime le président du PLR.

"C'est justement dans les banques, dont les risques commerciaux sont de fait supportés par la population, qu'il faudrait faire preuve de plus de modestie", insiste-t-il. Lors de la reprise du CS par l'UBS, de nombreuses personnes ont aussi perdu leur emploi, souligne l'Argovien.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Quels changements pour le Nutri-Score dès le 1er avril?

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KEYSTONE Source DPA Byline CHRISTOPHE GATEAU

Le Nutri-Score a été réévalué. A partir du 1er avril, certains produits transformés vont changer de catégories. 

Vous avez peut-être pris l’habitude de le consulter avant d'acheter un produit alimentaire.

Le Nutri-Score va changer à partir du 1er avril prochain. Ce système de notation classe la qualité nutritive des aliments avec des lettres, de A à E et avec des couleurs, de vert foncé à rouge.

En clair, il permet d’identifier rapidement si un produit est bon ou pas pour notre santé. L'algorithme de ce Nutri-Score a donc été recalculé et par conséquent, des produits qui contiennent du sucre, du sel ou des édulcorants seront davantage pénalisés. C’est pourquoi le Coca Zéro va passer par exemple de B à D.

Le détails de ces changements avec Tania Lehmann, la directrice de Fourchette Verte Genève:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Des changements qui étaient donc nécessaires car certains produits étaient bien notés, alors qu’ils ne le méritaient pas.

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Si le Nutri-Score peut-être un bon indicateur, il faut continuer à lire la liste des ingrédients des produits transformés et garder une certaine forme de bon sens:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

Les huiles changent aussi de catégories. Par exemple l’huile d'olive ou de colza, réputées pour être bonne pour la santé, vont passer de la catégorie C à B. 

Rappelons que le Nutri-Score est un système européen et n’est pas obligatoire. Et qu’il devrait continuer à évoluer. 

Pour en savoir plus, l'interview de  Tania Lehmann en intégralité est à retrouver ci-dessous:

Tania LehmannDirectrice de Fourchette Verte Genève

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