Rejoignez-nous

Economie

Les Dosto désormais parmi les trains les plus fiables des CFF

Publié

,

le

Un exemplaire du nouveau train à deux étages FV-Dosto prévu pour le trafic grandes lignes en gare de Zurich (archives). (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Lors de leur introduction, les trains à deux étages FV-Dosto ont connu des pannes. Ils font désormais partie des trains les plus fiables des CFF, selon des calculs de l'entreprise, dont se font l'écho la SonntagsZeitung et la Bahnrevue.

Les trains des CFF tombent en panne en moyenne tous les 13'000 kilomètres. Lors de leur premier mois de mise en service en automne 2019, les trains Dosto rencontraient eux des problèmes après quelque 3800 kilomètres.

Par la suite, la fiabilité des nouveaux trains développés par le constructeur ferroviaire Alstom-Bombardier n'a cessé de s'améliorer. En mai dernier, les pannes ne se produisaient plus que tous les 17'000 kilomètres environ. La fiabilité des trains Dosto était donc supérieure à la moyenne. Une porte-parole des CFF a confirmé dimanche ces chiffres à Keystone-ATS.

Outre les dérangements techniques, l'évaluation de la fiabilité tient compte, selon le fabricant des trains, des retards d'exploitation dus à des erreurs de manipulation, à des influences extérieures ou à des comportements inappropriés des passagers. La valeur est appelée distance moyenne entre les incidents ("Mean distance between incidents", MDBI).

Pas de virages plus rapides

L'introduction des trains Dosto, nouvellement développés, a été accompagnée de pannes techniques et de retards massifs. Les CFF avaient alors parlé d'un "accouchement aux forceps" et critiqué en partie le fabricant. Au début, des portes se sont bloquées, le système d'exploitation est parfois tombé en panne et des problèmes sont survenus avec le chauffage et la climatisation. Les passagers se sont en outre plaints des secousses parfois désagréables dans les wagons.

Afin d'améliorer le confort des voyageurs, les CFF ont annoncé début juillet renoncer à rouler plus rapidement dans les virages avec ce train, comme cela était initialement prévu. Les réductions de temps de parcours prévues - cinq minutes entre Lausanne et Berne et deux minutes entre Winterthour (ZH) et St. Margrethen (SG) - ne pourront donc pas être réalisées comme prévu.

Les CFF ont acheté 62 rames à deux étages pour le trafic grandes lignes pour un montant d'environ 1,9 milliard de francs. Les nouveaux trains Dosto constitueront à l'avenir la plus grande flotte des CFF. Avec jusqu'à 1300 places assises sur une longueur allant jusqu'à 400 mètres, ils offrent une capacité accrue.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Toujours pas d'accord sur les salaires de La Poste

Publié

le

Le syndicat Transfair s'inquiète pour le pouvoir d'achat des employés de La Poste, qui subissent l'inflation de plein fouet. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les négociations salariales 2025 entre La Poste et les syndicats ont échoué. La décision revient désormais à une commission de conciliation, indiquent le syndicat Transfair et La Poste mercredi.

L’échec des négociations est très décevant pour Transfair. "Après un accord salarial 2024 correct mais insatisfaisant et obtenu très tardivement, le résultat 2025 est lui aussi retardé. Cela risque de faire tousser le personnel de La Poste", écrit le syndicat.

Même dans le cadre du 175e anniversaire du groupe en 2024, la Poste a manqué l’occasion de se montrer reconnaissante envers son personnel par un geste monétaire, estime Transfair. Or le coût de la vie n'a cessé d'augmenter, ajoute-t-il.

"Il est apparu clairement que les parties ont des visions très différentes de la situation économique", réagit La Poste dans un communiqué. C'est pourquoi les négociations doivent passer par une commission de conciliation, précise-t-elle, tout en promettant une prime unique de 400 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

La SEC poursuit Musk sur le rachat d'actions de Twitter en 2022

Publié

le

Le gendarme financier américain allègue que Musk a acquis des actions de la société à des «prix artificiellement bas», spoliant ainsi les actionnaires. (© KEYSTONE/AP/Matt Rourke)

L'Autorité américaine de régulation des marchés financiers (SEC) a porté plainte mardi contre Elon Musk pour ne pas avoir divulgué "en temps voulu" un rachat d'actions de Twitter en 2022, avant de prendre le contrôle de la plateforme.

"Elon Musk n'a pas déclaré en temps voulu auprès de la SEC (...) son acquisition de plus de 5% des actions ordinaires en circulation de Twitter en mars 2022", a déclaré la SEC dans sa plainte, "ce qui lui a permis de payer un prix artificiellement bas".

Toujours selon le gendarme boursier américain, cette omission aurait permis au patron de Tesla et SpaceX "de ne pas payer au moins 150 millions de dollars pour des actions qu'il a achetées après l'échéance de sa déclaration de propriété effective" de Twitter (devenu X).

La SEC avait déjà déposé plainte en octobre 2024 contre Elon Musk pour l'obliger à témoigner dans le cadre d'une enquête sur l'acquisition de Twitter, l'une des nombreuses procédures judiciaires liées à ce rachat controversé, et avait indiqué que celui-ci ne s'était pas présenté pour une audition dont la date avait déjà été déplacée plusieurs fois.

Une juge fédérale avait alors ordonné au milliardaire de s'expliquer devant la SEC en février 2024. L'avocat d'Elon Musk, Alex Spiro, avait assuré que le témoignage de son client avait déjà été recueilli "à plusieurs reprises dans le cadre de cette enquête malavisée - trop c'est trop".

Les tergiversations et attaques pendant les mois précédant le rachat, ainsi que les décisions du nouveau propriétaire par la suite, ont suscité de nombreuses controverses, et ont entraîné diverses actions en justice, de la part d'investisseurs, d'anciens employés et d'entreprises qui avaient des contrats avec Twitter.

Des actionnaires avaient déjà porté plainte contre Elon Musk, l'accusant d'avoir divulgué trop tard sa prise de participation de 5% dans Twitter, après le délai fixé par la SEC. Contacté par l'AFP, Alex Spiro n'a pas répondu dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Economie

Partners Group termine 2024 sur une note positive

Publié

le

Partners Group a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Pour Partners Group, 2024 aura été un bon cru. Le gestionnaire d'actifs zougois a attiré de nouveaux capitaux l'an dernier et a légèrement augmenté ses actifs sous gestion.

La masse sous gestion du groupe a augmenté de 7% à 152 milliards de dollars au 31 décembre 2024, indique mardi dans un communiqué la société zougoise spécialisée dans le capital-investissement. La demande clientèle a crû, conformément aux prévisions de la direction, à 22 milliards de dollars, en hausse de 22% par rapport à l'année précédente.

Il s'agit de la meilleure année de levée de fonds jamais enregistrée pour le secteur de la gestion de patrimoine privé, selon Partners Group. "Le marché revient lentement à la normale", a commenté David Layton, partenaire et directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.

Les chiffres sont légèrement inférieurs aux attentes des analystes consultés pour élaborer le consensus AWP. Ces derniers tablaient sur une masse sous gestion de 155,6 milliards et une demande de la clientèle de 22,9 milliards.

Nouvel afflux d'argent frais attendu

L'année dernière, 22 milliards ont été investis, contre seulement 13 milliards en 2023. Entre-temps, 18 milliards ont afflué dans les caisses grâce aux ventes et aux sorties de participations, contre 12 milliards l'année précédente. Pour rappel, Partners Group s'est séparée de plusieurs participations ces dernières semaines.

En décembre, le groupe a introduit en Bourse la chaîne de magasins Vishal Mega Mart en Inde et vendu le groupe VSB, acquis en 2020, au géant français Totalénergies. Au niveau des investissements, le gestionnaire d'actifs a pris en novembre une participation dans Bluesea Hotels, une chaîne d'hôtels en Espagne, et, en octobre, il a acquis plusieurs immeubles résidentiels en Italie.

Pour 2025, Partners Group s'attend à un nouvel afflux d'argent frais, avec un total de nouveaux actifs clients de 26 à 31 milliards. Les prévisions sont donc beaucoup plus optimistes qu'elles ne l'étaient récemment. Plusieurs initiatives clés ont été lancées en 2024 pour stimuler la croissance future du groupe.

Partners Group publiera ses résultats annuels détaillés le 11 mars.

Partenariat avec Blackrock

Par ailleurs, le gestionnaire d'actifs n'a communiqué aucun objectif financier concernant sa collaboration avec Blackrock. Les portefeuilles proposés conjointement seraient gérés activement par les deux sociétés et les revenus et les coûts seraient partagés, a déclaré la direction lors d'une conférence téléphonique. Toutefois, aucune directive n'a encore été émise.

Le groupe basé à Zoug a annoncé en septembre qu'il lancerait une nouvelle offre avec son concurrent américain. Une solution d'investissement commune pour les investisseurs privés devrait être "opérationnelle" au cours du premier semestre 2025, selon un rapport intermédiaire sur l'exercice 2024 publié mardi soir.

Parallèlement, Partners Group a confirmé ses prévisions concernant la part des revenus des commissions à la performance d'environ 20% pour l'exercice 2024 écoulé. "Les chiffres au second semestre ont été conformes à ceux du premier semestre", a déclaré le patron David Layton.

Au premier semestre 2024, les commissions à la performance ont représenté 17% des recettes totales. En 2023, ce taux était de 19%, après être tombé à 14% en 2022.

A la clôture de la Bourse suisse, l'action a gagné 0,8% à 1291 francs, dans un SLI en progression de 0,12%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Il y a 10 ans, le choc de l'abolition du taux plancher

Publié

le

L'abolition du taux de change plancher de l'euro par la Banque nationale suisse (BNS) a dix ans. (archive) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'abolition du taux de change plancher de l'euro par la Banque nationale suisse (BNS) célèbrera ses dix ans mercredi. Les experts considèrent désormais cette mesure comme positive pour l'économie helvétique, malgré le choc initial qu'elle a provoqué.

Le 15 janvier 2015 à 10h30, la BNS a supprimé le cours minimum de 1,20 franc pour un euro. Cette décision inattendue a provoqué un séisme sur le marché financier suisse et les exportations. Les associations économiques et les syndicats avaient alors réagi sous le choc, mettant en garde contre une récession après la brusque appréciation du franc.

La décision de la BNS a pris les acteurs économiques de court, même si la plupart pressentaient que le cours plancher introduit en 2011 lors de la crise de l'euro (Grexit) serait difficile à défendre. Les milliards de francs d'achats de devises effectués par la banque centrale helvétique les mois précédents avaient en effet été critiqués.

L'appréciation abrupte du franc après l'abolition a notamment freiné les entreprises industrielles orientées vers l'exportation en 2015 et 2016. Dans l'industrie des machines, de la métallurgie et de l'électronique, des milliers d'emplois ont souffert du "choc du franc", du moins temporairement, selon les économistes.

Cependant, la conjoncture suisse s'est montrée robuste, profitant de la structure diversifiée de son industrie. La pharmaceutique par exemple, qui dépend relativement peu du taux de change en raison de ses produits uniques, a été moins touchée.

Sage décision

"Dix ans après, le monde ne s'est pas effondré", déclare Karsten Junius, économiste en chef pour Safra Sarasin. Contre toute attente, le choc du taux de change n'a pas non plus catapulté la Suisse dans une récession. Après un trimestre d'évolution négative du produit intérieur brut (PIB), le pays a fait preuve d'adaptation en renouant avec la croissance.

Selon Daniel Kalt, économiste en chef du géant bancaire UBS, les entreprises suisses se sont montrées flexibles. De nombreuses sociétés ont dû supporter des pertes pendant des trimestres, voire des années, mais avec le temps, elles ont mieux appris à gérer les fluctuations monétaires. Aussi, les répercussions sur le marché du travail ont été bien moindres que redoutées.

"La décision de la BNS était judicieuse", ajoute M. Junius. Sous la direction de son président de l'époque, Thomas Jordan, l'institut d'émission a eu raison d'agir avant que sa consoeur européenne, la BCE, ne commence à acheter des obligations. "A ce moment-là, il était clair que le taux plancher ne pouvait plus être maintenu. Une sortie plus tardive aurait coûté beaucoup plus cher."

L'économiste en chef de Raiffeisen Suisse, Fredy Hasenmeile, est du même avis. "L'abolition du taux de change minimum a été une mesure très courageuse et correcte. Le bilan parle de lui-même. (...) Un regard sur l'Allemagne montre ce qui se passe lorsqu'une économie n'est plus sollicitée par une monnaie faible."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La propriété cartonne, la location plafonne

Publié

le

Si l'accès à la propriété nécessite toujours plus de moyens, les prix de la location semblent avoir désormais atteint un rupteur. (archive) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les prix de l'immobilier résidentiel ont poursuivi leur inexorable ascension l'an dernier nonobstant un certain essoufflement sur la fin de la période. Les loyers proposés ont par contre calé, au terme de deux ans de forte inflation.

"Grâce à la nette baisse des coûts de financement et aux très bonnes perspectives de poursuite de la baisse des taux d'intérêt, la demande devrait continuer à augmenter au début de la nouvelle année et l'évolution des prix ainsi s'accélérer une fois encore," anticipe Fredy Hasenmaile, chef économiste de la coopérative bancaire saint-galloise Raiffeisen.

Sur les dix dernières années, les prix des maisons individuelles comme ceux des appartements en propriété par étage se sont étoffés de moitié. S'il était toujours vivace à l'échelle nationale en 2024, le phénomène s'est atténué dans les pôles urbains que constituent la région zurichoise (+3%) et surtout l'Arc lémanique (+1%).

Sur le front des locations, l'indice Swiss Real Estate Offer compilé par le Swiss Marketplace Group (SMG) et le cabinet Cifi constate une atténuation de 0,4%, subséquente toutefois d'un renchérissement cumulé de plus de 8% sur les exercices 2022 et 2023.

Les auteurs du rapport constatent en outre un resserrement du vaste éventail des prix proposés par régions, du fait d'un tassement dans les zones les plus chères comme Zurich (-3,1%) ou l'Arc lémanique (-0,8%) et d'une inflation dans les zones plus abordables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

PolitiqueIl y a 23 minutes

La date de la votation fédérale du 18 mai passe à la trappe

Il n'y aura pas de votations au niveau fédéral le 18 mai prochain, a décidé le Conseil fédéral mercredi. Une...

InternationalIl y a 53 minutes

Le "contre-la-montre" de Shiffrin et Vlhova

Mikaela Shiffrin et Petra Vlhova livrent un vrai contre-la-montre. L'Américaine et la Slovaque espèrent toujours...

CultureIl y a 1 heure

Gérard Depardieu, mis en examen, conteste des éléments de l'enquête

L'acteur Gérard Depardieu, contre qui un procès pour viols est requis, conteste jeudi devant la...

MobilitéIl y a 1 heure

Espace Schengen: lutte aussi en Suisse contre l'entrée illégale de passagers aériens

La Suisse doit participer à la lutte contre l'entrée dans l'espace Schengen de passagers aériens...

SuisseIl y a 2 heures

Stadler Rail met fin aux mesures de chômage partiel

Le constructeur ferroviaire Stadler Rail a mis fin aux mesures de chômage partiel qui concernaient...

InternationalIl y a 2 heures

Xiaohongshu, l'app chinoise qui enflamme les TikTokeurs américains

A quelques jours de l'interdiction potentielle aux Etats-Unis du réseau social TikTok, nombre de ses...

PolitiqueIl y a 3 heures

Lausanne: le poste de police du Flon rouvre après onze mois

Fermé temporairement depuis près de onze mois en raison des travaux du futur tramway sur...

EconomieIl y a 3 heures

Toujours pas d'accord sur les salaires de La Poste

Les négociations salariales 2025 entre La Poste et les syndicats ont échoué. La décision revient...

InternationalIl y a 3 heures

Les négociations pour une trêve à Gaza s'accélèrent, selon le Qatar

Les négociateurs réunis à Doha ont poursuivi mercredi leurs discussions, désormais au "stade final" selon...

InternationalIl y a 3 heures

Attaque russe "massive" contre le réseau énergétique ukrainien

La Russie a lancé mercredi près de 120 missiles et drones contre le réseau énergétique...