Les prestations sociales ont baissé de 2% en 2022 par rapport à l'année précédente, restant cependant 6,7% au-dessus du niveau pré-Covid. Un record historique avait été enregistré en 2020 durant la pandémie de coronavirus.
Les dépenses de la Confédération liées aux prestations sociales ont atteint près de 208 milliards de francs en 2022, soit une baisse de 4,2 milliards (-2%) par rapport à 2021, indique l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un décompte global définitif publié lundi. Ce chiffre représente 23,2% du PIB.
Cette baisse est principalement due à deux facteurs distincts. D'une part, la reprise économique post-Covid a entraîné une diminution de 7,4 milliards des aides chômage. De l'autre, la hausse générale des prix a réduit la valeur réelle des prestations sociales versées aux ménages, explique l'OFS dans un communiqué.
Cette tendance générale est également observée dans le reste de l'Europe. Par contre, alors que les aides liées à la santé ont diminué dans la plupart des pays européens, elles ont augmenté de 3,2% en Suisse, à 2,1 milliards de francs.
L'OFS explique cette hausse par des dépenses plus élevées dans le cadre de l'assurance-maladie obligatoire et plus d'absence maladie au travail. Les prestations relatives au dépistage et à la vaccination ont, elle, diminué pour quasiment retrouver le niveau pré-pandémique.
Concernant les prestations distribuées pour le logement et l'intégration des personnes les plus défavorisées, y compris les réfugiés d'Ukraine et d'ailleurs, elles ont bondi dans de nombreux pays de l'Europe de l'Est et du Sud. En Suisse, l'augmentation est plus modeste avec +4,3% pour l'aide au logement et +10,5% pour contrer l'exclusion sociale. Les dépenses dans ces domaines ne représentent cependant qu'une part marginale (3,5%) des prestations sociales globales, selon l'OFS.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats