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Economie

Les cadres misent sur un salaire plus gros et un nouveau travail

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Les spécialistes en cybersécurité figurent parmi les profils les plus recherchés et peuvent tabler sur des hausses de salaire significatives. (archives) (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

Un cadre sur deux envisage de changer d'emploi en Suisse cette année, selon la nouvelle étude sur les rémunérations du cabinet Robert Walters. Et ils se montrent plus attentifs à leur fiche de paie.

Certaines professions très recherchées, notamment dans la technologie, pourront facilement faire jouer la concurrence.

Si la culture d'entreprise et des conditions de travail flexibles restent les principaux critères de satisfaction des cadres, ces derniers sont plus exigeants en termes de salaire. La rémunération est désormais le 3ème point de satisfaction au travail pour les cadres suisses, contre le 6ème auparavant, selon la nouvelle étude du cabinet Robert Walters publiée lundi.

Ainsi 36% des cadres s'attendent à une augmentation significative en 2022, soit 13 points de plus qu'en 2021, quand 56% d'entre eux pensent obtenir un bonus. Dans "ce contexte d'inflation et de guerre des talents", "les entreprises devront trouver un juste équilibre entre les prétentions salariales des cadres et la prudence dont elles doivent faire preuve dans un contexte encore incertain", a commenté Christian Atkinson, directeur de Robert Walters Suisse.

Plus de 70% des cadres se disent confiants quant aux opportunités du marché de l'emploi dans leur domaine d'activité. Un sur deux envisage même de changer d'emploi cette année. Une immense majorité d'entreprises se disent "préoccupées quant à la rétention de leurs collaborateurs" et s'inquiètent de la pénurie de compétences et de talents.

Cybersécurité recherchée

Dans ce contexte, certains métiers peuvent rêver de fiches de paie plus conséquentes, en particulier dans le secteur technologique. Les spécialistes en cybersécurité peuvent tabler sur les hausses de salaire les plus significatives (+17%), alors que les attaques informatiques se multiplient dans le pays.

Les connaisseurs de l'informatique en nuage "pourront prétendre à des augmentations jusqu'à +8%" et jusqu'à 7% pour ceux spécialisés en données (data engineer, data analytics consultant,...). Dans le domaine de la finance, les spécialistes des taxes pourront aspirer à une revalorisation jusqu'à +6%.

L'enquête a été réalisée auprès de près de 400 cadres et entreprises interrogés en ligne en septembre et octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Pictet: départ de l'associé senior Renaud de Planta

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Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le groupe bancaire Pictet a annoncé mardi le départ de Renaud de Planta du collège des associés au 30 juin 2024 après 26 ans de services en tant qu'associé et cinq comme associé senior.

Le banquier genevois, qui fêtera ses 60 ans cette année, a rejoint Pictet en 1998 comme associé et en est devenu associé senior en 2019, rapporte un communiqué qui souligne le travail de M. de Planta dans le développement de la gestion d'actifs de la banque.

Il poursuivra ses activités en intégrant l'organe de contrôle du Groupe et le conseil d'administration de Banque Pictet & Cie SA le 1er janvier 2025 sous réserve de l'approbation des autorités réglementaires. Cette annonce intervient suite à sa récente nomination au Conseil de banque de la Banque nationale suisse (BNS), précise la publication.

Marc Pictet lui succèdera en tant qu'associé senior le 1er juillet 2024. Au sein du groupe depuis 2001 et nommé associé en 2011, il codirige notamment Pictet Wealth Management, l'unité de gestion de fortune du groupe.

Avec bientôt 219 ans d'histoire, Pictet est actuellement dirigé par huit associés, à la fois propriétaires et gérants, et compte plus de 5300 collaborateurs dans 30 bureaux à travers le monde.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les loyers ont bondi de 30% en Suisse en près de 20 ans

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Parallèlement à la hausse des prix du logement, les salaires nominaux n'ont toutefois augmenté que de 24% entre 2000 et 2021, alors que le coût de la vie a progressé de 8% sur la même période (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les prix du logement ont bondi en Suisse en un peu plus de vingt ans. Selon une étude du cabinet de conseils Cifi, ils se sont envolés entre 2000 et 2021 de 94% pour les appartements en propriété (PPE), de 80% pour les maisons individuelles et de 30% pour les loyers.

Réalisée par CIFI et l'Université de Berne sur mandat de l'Office fédéral du logement (OFL) et des planificateurs cantonaux de l'espace métropolitain de Zurich, soit les cantons d'Argovie, de Lucerne, de Saint-Gall, de Schaffhouse, de Schwytz, de Thurgovie, de Zoug et de Zurich, l'étude dévoilée mardi a évalué pas moins de 600'000 transactions immobilières et plus d'un million de loyers. Des chercheurs de l'Institut de technologie du Massachussetts (MIT) ont également participé à l'analyse.

Parallèlement à la hausse des prix du logement, les salaires nominaux n'ont toutefois augmenté que de 24% entre 2000 et 2021, selon l'étude. Le coût de la vie a pour sa part progressé de 8% sur la même période. Les auteurs mettent aussi en exergue de fortes disparités selon les lieux, le prix moyen d'une propriété dans une commune parmi les 20% des communes les plus chères étant supérieur de 70% à celui affiché dans 20% des communes les moins chères.

Selon l'étude, la cherté du logement reflète des revenus élevés, ces derniers entraînant une demande accrue de surface habitable. En Suisse, la surface habitable moyenne par personne est ainsi passée de 44 mètres carrés (m2) en 2000, à 46 m2 en 2020.

Imposition et revenus comme facteurs des hausses

Dans les communes où le revenu par habitant est important, les coûts pour se loger sont eux aussi systématiquement élevés. Ils le sont aussi dans les communes où la proportion d'actifs dans la classe de salaire la plus haute (revenu annuel supérieur à 75'000 francs) est plus importante que dans celles dans lesquelles elle est faible.

Les différences de niveau d'imposition se reflètent également dans les coûts du logement, la demande en la matière étant plus forte dans une commune où les impôts sont bas. Cet effet est encore renforcé par la progressivité de la fiscalité, d'une part parce que les habitants de communes où cette dernière est faible sont disposés à payer davantage pour se loger, avec pour corollaire une poussée vers le haut des prix. D'autre part, les communes où la fiscalité est faible comptent aussi une part plus élevée de personnes disposant de bons revenus, ce qui fait encore augmenter les coûts du logement.

Outre la prospérité, la démographie ne reste pas non plus sans effet sur le coût du logement. Ce dernier augmente ainsi lorsque la population croît plus vite que l'offre. Cette dynamique explique à elle seule 50% de la variance des coûts du logement en Suisse entre 1982 et 2013. L'immigration contribue aussi à faire grimper les prix des immeubles d'habitation et des PPE.

Le vieillissement de la population suisse influence aussi les coûts du logement. Les ménages âgés et les personnes qui ont récemment vécu le décès d'un proche estiment plus fréquemment occuper un logement trop grand pour leurs besoins. Ces personnes n'ont pas pour autant d'intention significativement plus marquée de déménager que d'autres. Lié à une consommation de surface habitable par habitant plus élevée, le vieillissement pourrait être une source de hausse des coûts du logement, mais les résultats des études à ce sujet manquent de clarté, selon l'analyse de Cifi.

Côté offre, la baisse des taux d'intérêt entraîne une baisse des loyers et une hausse des prix. Le niveau des taux d'intérêt joue un rôle important dans le choix des ménages suisses d'acquérir ou de louer leur logement. Les données recueillies dans le cadre de l'étude ne permettent pas de corroborer la thèse laquelle "des taux d'intérêt bas et le manque de possibilités de placements entraînent des coûts de logement excessifs".

Selon les auteurs, il convient plutôt de distinguer les coûts récurrents, à savoir le loyer ou les charges d'un propriétaire, des prix de l'immobilier. Des taux d'intérêt bas provoquent une hausse du prix des objets en propriété, mais font baisser les loyers et les charges récurrentes d'un propriétaire.

D'autres facteurs, tels que la disponibilité de terrains à bâtir, le taux de propriétaires ou encore la distance à un centre urbain influencent également les prix du logement. Selon l'étude, la demande accrue dans les villes et les agglomérations urbaines, la croissance démographique, l'augmentation des revenus, la raréfaction de l'offre et des constructions plus chères et de meilleure qualité influencent l'évolution des prix des logements en propriété à 66% et celle des loyers à 71%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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MSC reprend la moitié des parts de l'italien Italo

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Le groupe maritime genevois MSC reprend la moitié des parts de la principale compagnie ferroviaire privée à grande vitesse Italo (archives). (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

Le groupe maritime genevois MSC reprend la moitié des parts de la principale compagnie ferroviaire privée à grande vitesse Italo. Un contrat contraignant a été conclu entre MSC et Global Infrastructure Partners, l'actuel actionnaire principal, ont annoncé lundi les deux sociétés.

Fondée en 2012, l'entreprise italienne exploite 51 trains et transporte environ 20 millions de clients par an. Italo est l'une des plus grandes compagnies ferroviaires en mains privées en Europe. Les autorités compétentes doivent encore donner le feu vert à cette transaction.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BNS a vendu massivement des devises au deuxième trimestre

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L'institut d'émission a inauguré sa politique de vente de devises mi-2022 pour contrer l'inflation. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La Banque nationale suisse (BNS) a continué de se délester de devises au deuxième trimestre, accélérant même le rythme par rapport aux partiels précédents.

Entre avril et juin, elle a ainsi vendu pour 40,3 milliards de francs de devises, selon ses statistiques périodiques publiées vendredi.

La BNS avait cédé pour 32,2 milliards de devises entre janvier et mars et pour 27,3 milliards entre octobre et décembre 2022.

L'institut d'émission avait inauguré sa politique de vente mi-2022. Auparavant, elle achetait en effet massivement des devises dans l'optique de brider l'appréciation du franc.

Le garant de la stabilité des prix tend depuis mi-2022 à céder ses devises étrangères de manière à renforcer le franc et contrer ainsi les pressions inflationnistes importées, après avoir pendant des années cherché à limiter l'appréciation de la monnaie nationale pour ne pas handicaper les exportations. La BNS avait acheté pour 21,1 milliards de devises en 2021 et même pour 110 milliards en 2020.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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UBS: bénéfice de deux milliards pour Credit Suisse au 1er semestre

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Credit Suisse,rachetée par UBS, a enregistré un bénéfice grâce à l'annulation des emprunts AT1 par la Finma. (Archives) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse, désormais intégrée au sein d'UBS, a dégagé sur les six premiers mois de l'année un bénéfice net attribuable aux actionnaires de 2,21 milliards de francs, grâce à un effet unique.

La performance doit toutefois beaucoup à l'amortissement intégral en mars des obligations AT1 par l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), qui a généré à lui seul un gain de 14,11 milliards de francs, indique le fleuron bancaire helvétique déchu dans un communiqué vendredi.

Ce bénéfice extraordinaire a toutefois été rogné par l'inscription d'un écart d'acquisition de 2,35 milliards, la constitution de provisions pour litige à hauteur de 1,48 milliard, des ajustements de valorisations pour 2,20 milliards ou encore une dépréciation de 1,84 milliard sur des logiciels développés à l'interne.

L'établissement souligne que sa comptabilité étant tenue en francs suisses, des variations existent avec ses résultats publiés par son nouveau propriétaire, qui tient la sienne en dollars.

Le rapport rappelle en outre qu'UBS a constitué une division de défaisance, comprenant une part non négligeable des activités de Credit Suisse dans la banque d'affaires ainsi que dans la gestion de fortune et d'actifs.

Les actifs pondérés au risque de l'unité de défaisance étaient estimés au 30 juin à environ 55 milliards de dollars, dont 3 milliards en provenance d'UBS, qui doivent être réduits de moitié à l'horizon 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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