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Economie

Le stockage de l'énergie ralentit la transformation du système

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Il faut viser une "société tournesol" qui oriente ses besoins en énergie en fonction de la course du soleil, selon cette recherche de l'Empa. (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

Construire des infrastructures pour stocker l'énergie ralentit la transition énergétique, selon une étude de l'Empa. Cela réduit du même coup la probabilité de maîtriser la crise climatique.

Limiter le réchauffement de la planète à 1,5 degré nécessite une transformation aussi rapide que possible du système énergétique. Dans les divers scénarios envisagés, le stockage joue un rôle important - des batteries aux carburants synthétiques issus de sources renouvelables en passant par les centrales de pompage-turbinage.

Si on les construit et les exploite en plus de l'infrastructure solaire sur les toits et les façades, les besoins en énergie pour la transition augmentent, a indiqué jeudi le Laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche (Empa) dans un communiqué.

Plus on construit de réservoirs, plus la transformation du système est longue et plus les émissions totales de gaz à effet de serre sont élevées, en fonction naturellement des technologies utilisées et des progrès technologiques.

Si nous voulions conserver nos habitudes actuelles, il faudrait stocker environ 60% de la production d'énergie solaire mondiale et les réservoirs devraient être suffisamment grands pour fournir l'ensemble des besoins énergétiques de la planète pendant environ trois semaines. Même avec des hypothèses extrêmement optimistes, il y a au moins 50% de chances que l'objectif de 1,5 degré soit dépassé dans ce scénario, ont calculé les scientifiques.

Réduire le besoin de stockage

Le besoin de stockage peut toutefois être considérablement réduit par des mesures techniques. Par exemple, l'électrification du chauffage des bâtiments et les commandes intelligentes des appareils permettent de flexibiliser l'évolution des besoins sans devoir modifier le comportement énergétique. Un tel scénario pourrait déjà réduire de moitié environ le stockage.

Pour l'objectif de 1,5 degré, cela signifierait que dans le meilleur des cas, il ne sera dépassé qu'avec une probabilité de 14%, et ce en utilisant surtout des centrales de pompage-turbinage efficaces et à haut rendement.

En revanche, si l'on stockait beaucoup d'énergie dans des carburants synthétiques au niveau technique actuel avec un faible rendement, l'objectif ne serait guère atteignable. A titre de comparaison, une économie énergétique qui n'a pratiquement pas besoin de stockage pourrait réduire la probabilité de dépasser les 1,5 degré à 3%.

"Société tournesol"

Conclusion: moins il y aura de stockage, plus vite on pourra se passer des énergies fossiles. Pour l'Empa, il faut s'éloigner d'un système énergétique basé sur la demande, dans lequel chacun peut utiliser l'énergie quand il le souhaite et aller vers un système énergétique qui s'oriente en fonction de la course du soleil.

L'idée de la "société tournesol" est la suivante: les consommateurs tels que l'industrie, les transports, les ménages et les institutions publiques concentrent, dans la mesure du possible, leurs activités à forte consommation d'énergie vers midi et en été. Elles sont réduites au minimum la nuit et en hiver.

Il s'agirait de promouvoir des isolations efficaces des bâtiments plutôt que des chauffages dont l'impact est particulièrement négatif en hiver. Ou passer à des moyens de transport tels que les trolleybus, qui ne nécessitent pas de stockage.

De simples changements de comportement peuvent également apporter une contribution, par exemple en faisant fonctionner la machine à laver à l'heure du déjeuner. Mise en ½uvre de manière cohérente, la méthode aurait le potentiel de minimiser nettement les risques climatiques et d'accélérer considérablement la transformation du système énergétique, selon les scientifiques.

Cette étude baptisée "Sunflower Society" (société tournesol) a été financée par le Fonds national suisse (FNS) dans le cadre du Programme national de recherche (PNR) 73 "Economie durable".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Fitch confirme la note AAA de la Suisse, perspective stable

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L'agence de notation américaine Fitch Ratings a attribué la meilleure note à la Suisse (archives). (© KEYSTONE/EPA/JUSTIN LANE)

L'agence de notation américaine Fitch continue d'attribuer la meilleure note à la Suisse. L'agence souligne en outre la forte position de créancier net de la Suisse ainsi que le statut de monnaie de réserve du franc suisse.

La note de défaut de l'émetteur pour les dettes à long terme en devises (Foreign-Currency Issuer Default Rating, IDR) de la Suisse a été confirmée à AAA avec une perspective stable, indique Fitch dans un communiqué.

Cette note reflète "une économie à forte valeur ajoutée avec des indicateurs de revenu et de gouvernance supérieurs au niveau médian des pays notés", précise l'agence. La stabilité macroéconomique du pays est soutenue par des politiques économiques et financières prudentes et la dette publique est la plus faible parmi les pays notés AAA.

Croissance de 1,2%

Fitch s'attend à ce que la croissance économique de la Suisse atteigne 1,2% cette année. Les événements sportifs et une consommation stable - soutenue par un faible taux d'inflation - devraient y contribuer.

L'agence de notation s'attend pour 2025 à une croissance du PIB de 1,7% grâce à l'augmentation des investissements nationaux. Les perspectives de croissance sont donc stables.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le bénéfice de la banque Gonet & Cie bondit de près de moitié

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A Genève, la banque privée Gonet & Cie a vu son bénéfice bondir de moitié en 2023 (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le bénéfice net de la banque privée genevoise Gonet & Cie s'est envolé de 48,5% à 7,5 millions de francs en 2023. L'établissement a profité, comme la plupart des banques en Suisse, de la hausse de taux qui a permis de doper les recettes tirées des opérations d'intérêts.

En termes de volumes, la masse sous gestion a pris 4,5% à 5,26 milliards de francs, selon les indications du rapport annuel. La collecte d'argent s'est révélée moins fructueuse qu'en 2022, les entrées nettes ayant atteint 374,7 millions contre 857 millions précédemment.

Les recettes du groupe, désormais contrôlé par Arab Bank (Switzerland), ont fortement augmenté. Les revenus de commissions demeurent le pilier principal de l'établissement, à 38,2 millions de francs (+3,6%). Le résultat net des opérations d'intérêts a été plus que doublé (+149%) à 20,3 millions, principalement grâce au relèvement des taux par la Banque nationale suisse (BNS).

La hausse modérée des charges n'a que peu freiné la progression du résultat opérationnel, gonflé de deux tiers à 8,4 millions de francs. Le rapport entre les dépenses et les recettes a été amélioré de 14 points de pourcentage à 74%. Le rapport ne contient aucune prévision chiffrée pour l'exercice 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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SGS a souffert de la vigueur du franc au 1er trimestre

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Entre janvier et fin mars, les revenus de SGS ont crû de 7,1% en termes organiques à 1,58 milliard de francs., mais exprimés en francs, ils ont fléchi de 2,1% (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

SGS a livré un premier trimestre de bonne facture en 2024. Sous la houlette de sa nouvelle patronne, Géraldine Picaud, le géant genevois de l'inspection et de la certification se relance dans les acquisitions destinées à agrémenter sa croissance organique.

Celle-ci s'est montée entre janvier et fin mars à 7,1%, pour des recettes 1,58 milliard de francs. Des effets de change à hauteur de 8,6% ont toutefois contrarié le phénomène et le chiffre d'affaires s'est au final tassé de 2,1% en comparaison annuelle, indique le compte-rendu diffusé vendredi.

Entrée officiellement en fonctions fin mars, Géraldine Picaud redémarre le processus de fusions-acquisitions du groupe de la place des Alpes avec la conclusion d'un accord de rachat sur le spécialiste nord-carolinien de l'industrie sans-fil Arclight Wireless au 1er mai. Le montant de la transaction ne figure pas dans le rapport trimestriel.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La BCV versera 248 millions de dividendes à l'Etat de Vaud

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La BCV versera 370 millions de francs de dividende cette année, dont 248 millions pour l'Etat de Vaud (photo d'illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Réunie jeudi à Lausanne, l'assemblée générale de la Banque cantonale vaudoise (BCV) a accepté tous les points à l'ordre du jour. Elle a notamment voté une hausse de 50 centimes à 4,30 francs par action de dividende. Au total, le groupe distribuera ainsi 370 millions de francs, dont 248 millions au Canton de Vaud, actionnaire à hauteur de 67%.

L'assemblée a réuni 535 actionnaires, représentant 79% du capital. Ceux-ci ont "approuvé les comptes de l'exercice 2023 du Groupe BCV, qui se soldent par un bénéfice net de 469 millions de francs", écrit la BCV dans son communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La Banque CIC (Suisse) a enregistré un meilleur bénéfice annuel

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La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes, dont Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La Banque CIC (Suisse), émanation helvétique de la filiale du groupe français Crédit Mutuel, a vu son bénéfice croître de plus de moitié à 40,7 millions de francs l'an dernier. Elle emploie 450 personnes dans neuf villes du pays.

Le produit d'exploitation s'est rétracté de 2,6% à 185,6 millions, malgré "une hausse notable du résultat brut des opérations d'intérêt" de presque 28% à 149 millions, selon l'établissement bâlois, a annoncé l'établissement bancaire jeudi. Le résultat des opérations de commissions et des prestations de services s'est établi à 43,4 millions (+1,9%).

Les prêts hypothécaires ont crû de 2,5% à 7,3 milliards de francs, tandis que les créances à la clientèle sont en hausse de 0,9% à 2,5 milliards. Les fonds propres totaux ont augmenté de 3,5% à 849 millions et le ratio de fonds propres globaux s'est établi à 14,6%. Le total du bilan a reculé de 2,4% à 12,7 milliards.

La Banque CIC (Suisse) emploie 450 personnes dans neuf villes du pays. En Suisse romande, elle est présente à Genève, Fribourg Lausanne, Neuchâtel et Sion.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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