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Le non-échange des anciens billets de banque profite aux autorités

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La Confédération et les cantons touchent de l'argent grâce aux anciens billets de banque de la sixième série de 1976 qui n'ont pas encore été échangés (archives). (© KEYSTONE/MARTIN RUETSCHI)

Les anciens billets de banque suisses non échangés, d'une valeur de près d'un milliard de francs à fin avril, rapportent. Dans ce contexte, la Confédération et les cantons reçoivent plus de 700 millions de francs de la part de la Banque nationale suisse (BNS).

Cela concerne les billets de banque de la sixième série ayant été rappelés le 1er mai 2000, a indiqué vendredi la BNS dans un communiqué. Selon la loi, après 25 ans à compter du rappel d'une série de billets de banque, la contre-valeur des billets qui n'ont pas été échangés est distribuée selon une clé de répartition.

Pour cette sixième série, la valeur des anciens billets s'élève à 989,6 millions de francs. Les 90%, d'un montant de 890,6 millions, reviennent au Fonds suisse de secours pour dommages non assurables causés par des forces naturelles (fondssuisse), à la Confédération et aux cantons. Les 10% restants, soit 99 millions, sont conservés par la BNS, au cas où d'anciens billets seraient encore échangés à l'avenir.

Dans le détail, fondssuisse touche 178,1 millions, soit un cinquième des 90%. Le reste des 90% revient pour un tiers à la Confédération (237,5 millions) et pour deux tiers aux cantons (475 millions).

Ce calcul a été effectué le 30 avril passé et le versement aux bénéficiaires aura lieu ce mois. Les anciens billets de banque peuvent continuer à être échangés auprès de la BNS, à leur valeur nominale et sans limitation dans le temps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Corruption: la Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte

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La Suisse doit mieux protéger les lanceurs d'alerte, demande l'OCDE. (photo prétexte) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La Suisse doit absolument renforcer sa contribution à la lutte contre la corruption. Comme l'OCDE lui demande depuis 20 ans, elle doit mieux protéger les lanceurs d'alerte et augmenter le plafond des amendes aux entreprises coupables.

Après une visite de suivi à Berne, le Groupe de travail de l’OCDE sur la corruption reconnaît le rôle actif de la Suisse dans la poursuite des cas de corruption transnationale, notamment grâce à l’engagement du MPC et des autorités cantonales. Mais il souligne l’importance pour la Suisse d’adopter deux réformes législatives essentielles.

Il s'agit de mettre en place un cadre juridique pour la protection des lanceurs d’alerte dans le secteur privé et d'augmenter le plafond des amendes applicables aux entreprises reconnues coupables de corruption d’agents publics étrangers. "Ces mises en oeuvre que nous demandons depuis 20 ans à Berne sont cruciales dans la lutte contre la corruption", a déclaré mardi devant la presse Kathlin Roussel, présidente du groupe de travail éponyme de l'OCDE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Bientôt des frais de paiement par cartes plus transparents?

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Archives (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le Parlement exige plus de transparence dans les frais dont les commerçants doivent s'acquitter pour les paiements sans espèces. Le National a adopté mardi, par 160 voix contre 21, une motion du Conseil des Etats en ce sens. Le PLR était opposé au texte, tout comme le Conseil fédéral.

La motion, émanant de la commission de l'économie du Conseil des Etats, demande une réglementation sur la transparence des frais dont s'acquittent les commerçants lors des paiements sans espèces dans le modèle quadripartite (commerçant, acquéreur, émetteur de la carte et titulaire de la carte). Il est actuellement difficile pour les petits commerces de savoir comment se composent ces frais, qui sont fixés par les fournisseurs de services de paiement.

Il s'agit de créer un instrument efficace permettant aussi aux PME de choisir l'offre la plus avantageuse pour elles, en toute connaissance de la situation du marché. Au nom de la commission, Emmanuel Amoos (PS/VS) a souligné "une préoccupation grandissante face à l'opacité des frais". Le co-rapporteur Philipp Matthias Bregy (Centre/VS) a donc plaidé pour plus de transparence et de clarté.

Selon une étude réalisée par l'Université de Saint-Gall, 67% des commerçantes et commerçants interrogés ont du mal à comprendre comment se composent les montants des frais dont ils doivent s'acquitter, a relevé M. Bregy. Dans le même temps, ils ont vu leurs frais liés aux paiements sans espèces augmenter, a complété M. Amoos.

Ces frais élevés ont des conséquences sur la hausse des prix pour les consommateurs, ou alors les petits commerçants refusent simplement tout paiement par carte, a souligné M. Bregy. Une plus grande transparence en la matière pourrait renforcer la concurrence, limiter l'influence des fournisseurs occupant une position dominante sur le marché et conduire à une baisse durable des coûts.

Pas d'ingérence étatique

Le PLR, soutenu par quelques élus UDC, était opposé au texte. Andri Silberschmidt (PLR/ZH) a refusé que le législateur s'immisce dans les affaires des entreprises. La transparence est importante en matière de coûts finaux, mais pas pour tous les détails de ces coûts. Il était aussi contre toute bureaucratie supplémentaire.

Le Conseil fédéral demandait lui de transformer la motion en mandat d'examen. Il faut d'abord examiner s'il existe des lacunes et où elles se situent, a estimé le ministre de l'économie Guy Parmelin.

Le gouvernement estimait que le cadre légal en vigueur est suffisant. Et de rappeler que la Commission de la concurrence (Comco) et le Surveillant des prix sont déjà intervenus sur ce marché à plusieurs reprises. En vain.

Avec Keystone-ATS

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Economie

Eboulement de Blatten: 320 millions de francs de dégâts

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La plupart du temps, les assurés ont subi un dommage total occasionné soit directement par l’éboulement, soit par les inondations qui ont suivi (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'éboulement survenu le 28 mai à Blatten (VS) a provoqué pour 320 milions de francs de dégâts, selon une estimation du Pool suisse pour les dommages naturels. La majeure partie des dégâts (260 millions) porte sur des dégâts aux bâtiments et aux biens meubles.

La plupart du temps, les assurés ont subi un dommage total occasionné soit directement par l’éboulement, soit par les inondations qui ont suivi, indique mardi l'Association suisse d'assurance (ASA) dans un communiqué.

Les 60 millions de francs restants viennent compenser des pertes d’exploitation et rembourser des véhicules à moteur. Ces prestations sont dues au titre d’assurances complémentaires et ne relèvent pas de l’assurance obligatoire en cas de dommages causés par les forces de la nature; elles ne peuvent donc pas être compensées par le Pool pour les dommages naturels, souligne l'ASA.

Selon elle, les premiers versements ont déjà été effectués. Les assureurs privés ont promis une aide "diligente et sans formalités administratives" à la population sinistrée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Piratage massif chez Adecco: un procès hors normes débute à Lyon

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L'indélicatesse d'un ancien stagiaire d'Adecco avait notamment permis à un réseau de cybercriminels de ponctionner les comptes de dizaines de milliers d'intérimaires. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Plus de 72'000 victimes et des millions d'euros envolés: un procès hors norme s'est ouvert lundi à Lyon, où de jeunes hackeurs et de petits escrocs sont jugés pour un piratage massif des données d'Adecco et de multiples arnaques en ligne.

Quatorze prévenus, du simple stagiaire au petit génie de l'informatique, doivent notamment répondre d'"escroquerie en bande organisée" et encourent jusqu'à dix ans de prison. Cinq d'entre eux ne se sont pas présentés devant le tribunal correctionnel.

Timothée Lhomond, 22 ans, considéré comme le cerveau du groupe, est le seul placé en détention provisoire. "J'ai envie de tourner la page, j'étais immature quand j'ai commis ces faits", déclare depuis le box le jeune homme à l'air timide, vêtu d'un simple T-shirt blanc et d'un jean.

"Je suis en train de grandir au milieu de criminels", poursuit-il, en demandant sa remise en liberté.

Evoquant un "risque évident de fuite" et des menaces sur des témoins, la procureure Amélie Djaoudo demande au tribunal de rejeter cette requête, obtenant gain de cause.

Dans la salle d'audience, mais aussi dans deux amphithéâtres universitaires voisins où les débats sont retransmis en direct et sur une webradio, des dizaines d'avocats écoutent ces premiers échanges.

Particuliers, banques, compagnies d'assurance et jusqu'à la Caisse des dépôts et consignation (CDC): plus de 2400 victimes se sont en effet constituées parties civiles dans ce dossier tentaculaire.

"Trop tard"

"C'est une escroquerie hors normes commise (...) par des escrocs très organisés", souligne Xavier Vahramian, avocat de la branche française du géant suisse de l'emploi par intérim Adecco, avant de s'installer aux côtés de ses confrères.

La branche française du groupe, basée à Villeurbanne, près de Lyon, a déposé plainte en novembre 2022 après avoir réalisé que sa base de données avait été siphonnée.

"Adecco est une des victimes" et il n'y a pas eu de "faille de sécurité", assure Me Vahramian. L'affaire a débuté parce qu'un "salarié, d'abord stagiaire mais CDD au moment du vol des données, avait des codes pour faire son travail" et les a vendus à des cybercriminels.

En juin 2022, ce jeune homme, alors âgé de 19 ans et alternant dans une agence du Doubs a livré son mot de passe et son identifiant à un interlocuteur sur le darkweb, en échange d'une promesse de 15'000 euros qu'il ne touchera jamais.

"Il s'est rendu compte trop tard de l'ampleur de ce qu'il a fait", selon son avocate Me Carine Monzat. "Et maintenant il va falloir indemniser" les victimes qui réclament déjà plus de 6 millions d'euros, dit-elle.

Avec ses données, les hackeurs ont en effet multiplié les prélèvements, de 49,85 euros, juste sous le seuil des autorisations préalables, sur les comptes de 32'649 intérimaires, soit un préjudice de 1,6 million d'euros.

Ils ont aussi utilisé les données personnelles des intérimaires pour créer de faux documents et monter des escroqueries en ligne.

"Nos Russes à nous"

L'enquête montre vite que les pirates n'en sont pas à leur coup d'essai. Fausses demandes de subventions dans le cadre du dispositif MaPrimeRénov, Chèques vacances, Pass Culture, assurance-vie... ils ont multiplié les arnaques bien avant de s'en prendre à Adecco. Même la Caisse des dépôts a payé plus de 1,9 million d'euros à de fausses sociétés de formation professionnelle montées par ce réseau.

Autour de lui, Timothée Lhomond, qui a débuté ses méfaits dès ses 17 ans, a constitué une bande hétéroclite, avec cinq ou six très jeunes hackeurs jamais condamnés, et des délinquants au casier judiciaire chargé.

D'après les enquêteurs, il dispose de "capacités intellectuelles élevées", mais est mû par "une escalade addictive" à "la recherches de failles" informatiques.

"Cette bande, ce sont nos Russes à nous", relève à l'AFP Me Mouna Taoufik, avocate d'un couple de victimes, dont une employée d'Adecco: "C'est une des premières fois que des données sont volées en France et revendue sur le darknet. D'habitude, les escrocs sur internet en France achètent des bases de données sur le darknet où les Russes sont les maîtres absolus".

Le procès doit durer deux semaines.

Deux complices présumés, mineurs ont moment des faits, seront jugés de leur côté devant le tribunal pour enfants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Poste: prix plus élevés, chiffre d'affaires en hausse

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Fin 2024, la Suisse comptait encore 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier. (© KEYSTONE/TI-PRESS/PABLO GIANINAZZI)

La Poste a enregistré l'un des plus forts taux de croissance de son chiffre d'affaires l'an dernier, principalement grâce à l'augmentation des prix. En revanche, les volumes de lettres, de journaux et de magazines envoyés ont continué de baisser.

Le chiffre d'affaires total s'est élevé à environ 4,3 milliards de francs en 2024, soit 3,6% de plus que l'année précédente, a indiqué lundi la Commission fédérale de la poste (PostCom) dans son rapport annuel. Pour la première fois depuis deux ans, l'entreprise a donc enregistré une hausse de son chiffre d'affaires. Cependant, ce chiffre reste en deçà du record atteint en 2021, année marquée par la pandémie.

Les augmentations de prix dans tous les segments de produits en sont responsables, car dans le même temps, les quantités expédiées ont globalement diminué de 4,6% pour atteindre environ 2,6 milliards d'envois. Seuls les envois de courriers, express et colis ont connu une croissance modérée. Les quantités de lettres, journaux et magazines expédiés ont continué à diminuer.

Fin 2024, la Suisse comptait 765 offices de poste et 1230 agences postales. Le nombre de points d'accès desservis a donc encore diminué de 11 l'an dernier.

Toujours moins de lettres

Porté par la forte demande dans le segment des colis, le chiffre d'affaires du secteur a augmenté en moyenne de 0,8% par an depuis 2020, indique le rapport. Sur la même période, les volumes ont reculé en moyenne de 4% par an.

Le chiffre d'affaires total du marché des lettres s'est élevé à 1,5 milliard de francs en 2024, pour un volume de 1,6 milliard d'envois. Par rapport à l'année précédente, cela représente une hausse de 2,8%, selon PostCom. Cette augmentation s'explique principalement par les hausses tarifaires, puisque le nombre de lettres acheminées a baissé de 6,4% sur la même période. La tendance à la baisse des années précédentes s'est légèrement accentuée pour les lettres nationales.

Tant pour les lettres que pour les colis, la Poste a rempli les exigences réglementaires de Postcom. Pour les lettres, plus de 97% des livraisons ont respecté les délais d'acheminement, et pour les colis, plus de 96%. Concernant les journaux en abonnement, la Poste a atteint un taux annuel de 97,8% pour l'ensemble de la Suisse.

Remplacement par un service à domicile

Fin 2024, la Suisse comptait encore 765 offices de poste et 1230 agences postales. La Poste dispose au total d'un réseau de 1995 points d'accès desservis. Onze points d'accès ont été supprimés.

En revanche, le nombre de zones bénéficiant d'un service à domicile est passé à 1911 à la fin de l'année 2024, ce qui correspond à une augmentation de 13 zones par rapport à l'année précédente, selon la Commission fédérale de la poste. Cette augmentation est le résultat de la fermeture d'agences postales, le service de remplacement ayant été mis en place comme solution de remplacement.

Le nombre de ménages en Suisse bénéficiant d'un service à domicile a également augmenté pour atteindre 517'286 unités, ce qui correspond à 11,2% de tous les ménages du pays.

Le taux d'accessibilité de la Poste a dépassé la valeur cible de 90% dans tous les cantons. Au niveau national, le taux d'accessibilité annuel a atteint 96,7%. Comme l'année précédente, le taux d'accessibilité le plus élevé a été enregistré dans les cantons de Bâle-Ville, Genève et Zurich, et le plus bas dans ceux de Fribourg, Berne et Uri.

Le financement autonome du service de base de la Poste est garanti à moyen terme. A plus long terme, l'entreprise ne pourra le garantir que si elle reste en mesure de conserver sa rentabilité. La Suisse ne pourra pas éviter à l'avenir un débat de fond sur l'adaptation du service de base et de son financement aux nouvelles conditions, écrit PostCom.

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