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Le KOF table sur une reprise du tourisme suisse cet été

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Selon le KOF, la clientèle locale devrait répondre cet été à l'appel de la branche, comme en 2020, tandis que les voyageurs internationaux risquent toujours d'être peu nombreux. (archives) (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les touristes suisses seront davantage enclins à passer leurs vacances d'été en Suisse qu'avant la crise pandémique, selon les prévisions du KOF. Mais la venue des voyageurs des autres continents ne retrouvera pas ses niveaux d'avant-crise avant 2023.

"Avec la campagne de vaccination lancée en début d'année, on peut s'attendre à une amélioration progressive de la situation dans le secteur du tourisme", a estimé mardi le centre d'études conjoncturelles KOF. Les locaux répondront cet été à l'appel des professionnels, comme en 2020, tandis que les voyageurs internationaux resteront peu nombreux. Quant au tourisme d'affaires, un "bon nombre de rendez-vous" devraient continuer "à se dérouler virtuellement".

Le KOF s'attend donc à ce que les zones urbaines continuent de pâtir de la désertion des touristes, au profit des régions alpines et d'autres régions qui "accueilleront rapidement les touristes de Suisse et des pays voisins pour retrouver les niveaux d'avant la crise". Le nombre de nuitées des touristes suisses sera légèrement supérieur au niveau d'avant la crise, alors que le nombre de nuitées des Européens ne retrouvera son niveau d'avant la crise qu'en 2022. Le nombre de nuitées des voyageurs longue distance restera en berne jusqu'en 2023 inclus.

Au cours de la prochaine saison hivernale, "l'offre ne sera pratiquement pas restreinte", mais le nombre de visiteurs étrangers restera probablement inférieur à celui d'avant la pandémie.

Le KOF a aussi élaboré un scénario plus noir, au vu des incertitudes liées à l'évolution de la pandémie. Au cas où les locaux renonceraient à voyager en dehors de leurs frontières, "les nuitées suisses seraient encore nettement plus supérieures au niveau d'avant la crise". En revanche, la reprise de la demande étrangère serait reportée aux années suivantes.

En 2019, la valeur ajoutée générée par le tourisme représentait 2,7% de la valeur ajoutée économique totale du pays. "Si ce chiffre peut paraître faible d'un point de vue macroéconomique, le tourisme contribue néanmoins de manière importante à l'emploi et à la création de valeur dans de nombreuses régions de Suisse", souligne le KOF. Les analystes notent aussi que grâce aux aides étatiques, "l'industrie touristique est restée largement intacte", permettant la reprise lorsque la demande reprendra.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Parc solaire: Anniviers présente son projet à 20-25 millions

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Le site permettrait de produire de 10 à 12 GGw d'électricité par année, dont la moitié d'octobre à mars. Il ne perturberait nullement les activités déjà présentes (image d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La commune d'Anniviers (VS) a choisi un secteur situé près du télésiège des Grands Plans à Grimentz pour son projet de parc solaire. Situé à 2450 m d'altitude, le périmètre jouit d'un ensoleillement favorable.

"La commune souhaite participer à l'approvisionnement en électricité du pays en s'associant aux mesures urgentes de la nouvelle loi sur l'énergie", écrit-elle mercredi, en marge d'une séance d'information à la population sur son projet de parc solaire.

Le territoire communal, gorgé de soleil en altitude, est "particulièrement propice à la production d'électricité photovoltaïque", relèvent les autorités.

Compatible avec le ski et le bétail

Après avoir évalué dix sites potentiellement intéressants, le Conseil municipal - en collaboration avec le comité du consortage, les remontées mécaniques de Grimentz-Zinal et les entreprises Oiken et Alpiq - a porté son choix sur un secteur situé sur les terres de l'alpage du Marais.

Ce site d'environ 130'000 mètres carrés est situé en dehors des zones protégées et bénéficie d'un excellent ensoleillement. L'installation ne perturberait nullement les activités déjà présentes dans la zone, à savoir les exploitations de l'alpage et du domaine skiable, précise la commune.

Le site permettrait de produire de 10 à 12 GWh d'électricité par année, dont la moitié d'octobre à mars. Les panneaux seraient montés sur des cadres, portés par des mâts à deux mètres du sol, de quoi permettre au bétail de continuer à paître.

L'installation serait démantelée à la fin de sa durée de vie (30 ou 60 ans), et le sol remis dans son état originel.

20 à 25 millions

Le projet est devisé entre 20 et 25 millions de francs, dont le 60% serait couvert par les subventions fédérales. Il est porté par différents partenaires locaux. L'actionnariat sera à 60% en mains valaisannes par le biais de la commune, d'Oiken et des remontées mécaniques de Grimentz-Zinal. Le solde sera détenu par Alpiq.

Pour finaliser le dossier, le comité de pilotage doit encore procéder à plusieurs études complémentaires, notamment.

Si le consortage et l'Assemblée primaire donnent leur feu vert, la mise en service pourra être faite en 2026.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Hausse de la production de Grande Dixence SA

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L’année 2022 a été caractérisée par des apports en eau exceptionnels pour la Grande Dixence (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

La société hydro-électrique Grande Dixence SA a produit l'an dernier 2142 gigawattheures (GWh). C'est 39 GWh de plus qu'en 2021. L'année 2022 a été caractérisée par des apports en eau "exceptionnels", indique mercredi l'entreprise dans un communiqué.

Les températures et l'ensoleillement élevés de l'été ont entraîné une fonte glaciaire particulièrement importante. Au total, 604,5 millions de mètres cubes d'eau ont été amenés dans le lac des Dix. Il s'agit du deuxième résultat le plus élevé depuis la mise en service du barrage. Sur ce total, 58% ont été amenés par pompage.

Par rapport à la moyenne des dix dernières années, la production est en baisse de 5%. Ce recul s'explique notamment par le fait que certains volumes d'eau ont été réservés pour remédier à une éventuelle pénurie d'électricité au début 2023, explique Grande Dixence SA.

La société "a pu compter sur la flexibilité et la bonne performance de l'usine de Bieudron pour turbiner ces eaux". Après plus de six ans de travaux, les centrales de Fionnay et de Nendaz ont été partiellement remises en service au début de cette année.

Pour 2022, les actionnaires ont payé 162,5 millions de francs de charges, soit 7,59 centimes par kWh. Les collectivités publiques ont touché 45,8 millions sous forme de redevances hydrauliques ou d'impôts divers.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Conseil d'Etat fait une offre concrète - Syndicats très déçus

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Cinq ministres du gouvernement vaudois sont venus défendre leurs propositions faites mercredi aux syndicats de la fonction publique. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre des discussions sur les salaires de la fonction publique vaudoise, le Conseil d'Etat propose une enveloppe globale de 47 millions de francs pour 2024, dont 15 millions pour "la vie chère". Insuffisant, pour les syndicats qui appellent à manifester mardi.

Une délégation de cinq ministres a reçu mercredi après-midi à Lausanne les représentants de trois syndicats durant environ deux heures. C'était leur deuxième rencontre après celle du 23 février. Les 47 millions mis sur la table, dont 32 millions pérennes, représentent une enveloppe supplémentaire englobant des mesures salariales pour le public et le parapublic ainsi que des mesures de renforcement structurel dans le secteur social et scolaire.

"C'est une approche globale, une valeur ajoutée et un engagement fort", a déclaré devant les médias la présidente du gouvernement Christelle Luisier à l'issue de la rencontre. Elle était entourée de ses collègues Nuria Gorrite (ressources humaines), Rebecca Ruiz (santé), Valérie Dittli (finances) et Frédéric Borloz (écoles).

Mobilisation historique le 28 mars

Les syndicats ont au contraire parlé d'un "échec par rapport à ce qu'ils espéraient" et se sont retirés des discussions. "Insuffisant. Pas à la hauteur", ont-ils résumé, se montrant "très déçus". Le mouvement de contestation va donc se poursuivre avec une sixième journée de grève et de manifestation mardi prochain. Elle a été formellement approuvée en soirée lors d'une assemblée générale.

Dans le détail, l'assemblée appelle à une semaine d'actions du 27 au 31 mars et à une journée de mobilisation mardi, "historique par sa force et son ampleur". Mais elle ne ferme pas la porte aux discussions, et a chargé les organisations du personnel d'élaborer et de transmettre dans les meilleurs délais au Conseil d'Etat une contre-proposition qui permette une "mise à jour" de leurs revendications initiales.

Le Conseil d'Etat a dit pour sa part ne pas vouloir revenir sur sa proposition et demeurer ouvert au dialogue, regrettant toutefois l'attitude des syndicats. Mme Luisier a bien souligné que ces mesures concernent 2024 et que le gouvernement ne reviendra pas sur l'indexation des salaires 2023 au renchérissement du coût de la vie. Aucune nouvelle date de négociation n'a été agendée à ce stade.

Supplément hors indexation 2024

Les 47 millions de francs visent concrètement "à la fois les salaires et l'amélioration des conditions de travail afin d'assurer la délivrance de prestations de qualité notamment dans plusieurs secteurs public et parapublic", indique le Conseil d'Etat.

Ils comprennent 15 millions de revalorisations salariales pour le secteur social parapublic (environ 300 francs de plus par mois par exemple pour une assistante sociale) et 5 millions pour le secteur sanitaire parapublic (environ 170 francs de plus par mois pour une infirmière).

Au titre d'un supplément salarial pour la "vie chère", le Conseil d'Etat prévoit 15 millions de francs pour la fonction publique et le secteur parapublic. Ce montant est indépendant de l'indexation 2024 et non soumis à la caisse de pension, a précisé Mme Gorrite.

Les modalités d'octroi devront encore être négociées. Cela pourrait correspondre entre 0,3 et 0,5% d'augmentation mensuelle si l'attribution est linéaire", a-t-elle évalué.

"Pas un geste fort"

C'est notamment ce volet qui insatisfait le plus les syndicats. "Cela représente une prime moyenne d'environ 15 francs par mois. Ce n'est pas suffisant, ce n'est pas un geste fort", a dit à Keystone-ATS David Jeanquartier de la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).

Toujours sur les 47 millions, douze millions sont, eux, affectés à des mesures de renforcement structurel dans le secteur public. Cela touche l'encadrement scolaire dans le contexte de l'école inclusive (10 mio), la prise en charge et la prévention de la santé mentale des jeunes (0,8 mio) et la création de postes supplémentaires protection des mineurs (1,2 mio).

L'Etat dégagera aussi des moyens supplémentaires pour mener différentes actions de prévention des risques psychosociaux, la lutte contre le harcèlement, ainsi que la création d'un dispositif de protection des lanceurs d'alerte.

Des mois de grogne

Cette deuxième rencontre s'est tenue dans le contexte d'un mouvement de contestation de la fonction publique et du secteur parapublic qui demandent depuis plusieurs mois une pleine indexation à leurs salaires au renchérissement du coût de la vie.

A l'origine de la mobilisation, le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la fédération syndicale SUD et la FSF Vaud jugent insuffisant le taux d'indexation des salaires de 1,4% dès le 1er janvier 2023, annoncé le 8 décembre dernier par le Conseil d'Etat.

Ils réclament une indexation correspondant au moins à la hausse de l'indice suisse des prix à la consommation entre octobre 2021 et octobre 2022 (+3%). La prime unique de 0,8% du salaire octroyée par l'Etat de Vaud aux salariés de classes 1 à 10 en janvier 2023 ne satisfait pas non plus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trafic ferroviaire perturbé entre Genève et Lausanne

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Les trains n'ont plus circulé entre Genève et Lausanne mercredi après-midi (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le trafic ferroviaire a été fortement perturbé entre Genève et Lausanne pendant plus de deux heures mercredi après-midi. Il a été interrompu sur la ligne dès 16h00 environ. Les CFF ont annoncé sa reprise progressive dès 18h30.

Les trains ont circulé à une vitesse réduite sur une seule des deux voies à partir de 17h05, ont annoncé les CFF sur Twitter. Le trafic régional circulait avec des retards, tandis que celui des grandes lignes a été très perturbé. Les CFF s'attendaient à des retards résiduels en début de soirée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Garantie publique pour UBS-CS: l'UDC pose ses conditions

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Le président du groupe UDC Thomas Aeschi et son groupe ne sont pas prêts à accepter sans broncher le soutien public aux grandes banques. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le groupe UDC exige que la garantie publique de 109 milliards de francs accordée pour la "fusion" d'UBS et Credit suisse soit soumise à l'aval du Parlement. Le parti soumet en outre son soutien à trois conditions, dont la prise de mesures pour garantir la concurrence.

"Sans conditions claires, il ne doit pas y avoir des milliards d'argent public pour les grandes banques", exige mercredi l'UDC au terme d'une séance extraordinaire de son groupe parlementaire.

Le Conseil fédéral doit s'engager devant le Parlement, demande l'UDC, à améliorer la réglementation sur le "too big to fail", qui a failli en l'espèce. Si cela ne devait pas être possible, les banques concernées devraient s'engager à vendre leurs activités à l'étranger ou à cesser des pans importants de leurs affaires.

Le Conseil fédéral doit examiner les agissements, la responsabilité et en particulier les bonus des responsables de Credit Suisse (conseil d'administration et direction) et dire comment ceux-ci peuvent être amenés à rendre des comptes et reverser leurs primes injustifiées.

Le groupe UDC ne soutiendra la garantie publique que si ces conditions sont remplies, prévient-il. Il appelle aussi de ses voeux la tenue d'une session extraordinaire des Chambres fédérales sur le sujet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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