La nouvelle présidente du Conseil national Maja Riniker (PLR/AG) a été accueillie mercredi après-midi à Aarau par les autorités argoviennes. Un cortège, une cérémonie officielle et un apéritif partagé avec la population l'y attendaient.
Maja Riniker et ses invités officiels dont le conseiller fédéral Ignazio Cassis sont arrivés à Aarau en train spécial depuis Berne peu avant 14h00. Au cours du cortège qui l'a emmenée de la gare du chef-lieu cantonal à l'église protestante, où s'est tenue la cérémonie officielle, la première citoyenne de Suisse, âgée de 46 ans, a été applaudie par le public sur un fond de fanfare.
Compétences de Maja Riniker saluées
Lors de la cérémonie officielle, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a salué en Maja Riniker "le symbole du dialogue et le respect mutuel". Le président du gouvernement argovien Markus Dieth (Le Centre) a lui aussi rendu hommage à la libérale-radicale: "Tu t'illustres par ta polyvalence, tes connaissances, ta compétence et ton ouverture au monde."
Dans son discours, la politicienne a martelé la devise de son année de présidence: "La cohésion par la diversité". Elle a exprimé sa "profonde émotion" suite à son élection par 170 des 200 membres du Conseil national.
"Un canton de présidentes du National"
Après Christine Egerszegi (PLR), Pascale Bruderer (PS) et Irène Kälin (Vert-e-s), Maja Riniker est la quatrième femme argovienne à présider le Conseil national depuis 2007. La présidente du Grand Conseil argovien, Mirjam Kosch (Vert-e-s) s'est réjouie "qu'une Argovienne, de nouveau si compétente, moderne et stylée, soit amenée à voyager à travers notre pays en tant que première citoyenne".
Egalement présente, l'ancienne parlementaire Pascale Bruderer a constaté que l'Argovie était "un canton de présidentes du Conseil national". Et d'exprimer la fierté que Maja Riniker perpétue cette tradition.
Après la cérémonie, la présidente de la Chambre du peuple et ses invités ont partagé un apéritif avec la population, avant de se rendre en bus spécial à Suhr, la commune de Maja Riniker, pour y terminer la fête.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats