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Suisse

L'armée engage neuf sportifs d'élite en vue des JO de Paris en 2024

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Le contrat de la tireuse Nina Christen, double médaillée aux Jeux olympiques de Tokyo, a été prolongé jusqu'en 2024 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Neuf athlètes ont été nommés militaires contractuels sportifs d'élite en vue des Jeux olympiques 2024 à Paris. Ils sont engagés à l'année par l'armée suisse, perçoivent un salaire correspondant à un 50% et sont couverts par l'assurance militaire.

L'armée suisse a reconduit jusqu'en 2024 les contrats avec la tireuse Nina Christen, double médaillée aux Jeux olympiques de Tokyo, et du lutteur Stefan Reichmuth, qui avait remporté un diplôme olympique à Tokyo, a annoncé vendredi le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et du sport (DDPS).

Sept postes ont été attribués à de nouveaux athlètes: Sascha Lehmann (escalade sportive), Simon Marquart (BMX) et Dimitri Marx (canoë), dont les disciplines sont représentées pour la première fois dans ce cadre, ainsi qu'Angelica Moser (saut à la perche), Roman Röösli (aviron), Joel Roth (VTT) et Max Studer (triathlon). Ces athlètes seront engagés à partir du 1er février 2022.

L'armée comprend au total 18 postes de militaires contractuels sportifs d'élite, neuf pour les sports d'été et neuf pour les sports d'hiver. Cet outil d'encouragement, instauré en 2010, vient compléter l'école de recrue et les cours de répétition pour sportifs d'élite.

Ces places sont attribuées par le centre de compétences Sport de l'armée et Swiss Olympic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les réfugiés en Suisse pour une égalité des droits entre eux

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La conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone (Verts) a eu une oreille attentive aux doléances des réfugiés. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Sur le thème de "Nos voix comptent aussi", 90 réfugiés issus de 13 pays ont débattu des manières de mieux défendre leurs intérêts samedi à Berne lors de la 3e Session des réfugiés. L'égalité des droits pour toutes les personnes concernées a notamment été demandée.

Les réfugiés s'étaient préparés depuis trois mois pour la session, dans le cadre de sept commissions, afin de développer, avec les conseils de spécialistes et de membres du Parlement, des stratégies de lobbying en vue d'interventions politiques, ont indiqué les organisateurs.

Lors de la session, les commissions ont présenté leurs résultats et commenté les stratégies des autres commissions. La conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone (Verts) a apporté son soutien: "Nous, parlementaires fédéraux, avons besoin de vos retours d'expérience et propositions pour améliorer le domaine de l'asile", a-t-elle lancé.

Il s'agissait de mieux sensibiliser la population et les élus suisses aux problèmes spécifiques que rencontrent les réfugiés.

Un parlementaire de la session et réfugié érythréen, Shishai Haile, a pointé, parmi les problèmes actuels, le fait que "les femmes et les réfugiés de plus de 25 ans sont désavantagés dans l'accès aux offres d'éducation et de formation" en Suisse.

"Ukrainiens avantagés"

Originaire de Syrie, Wiam Mohamad a plaidé pour l'égalité des droits entre tous les réfugiés. "Pourquoi les Ukrainiens bénéficient-ils de meilleures conditions que les personnes originaires d'autres régions en guerre?", a-t-il demandé.

Plusieurs victoires ont été obtenues depuis la première session, en 2021. Les personnes déboutées peuvent désormais terminer un apprentissage qu'elles auraient commencé, un Parlement des réfugiés a été lancé en Argovie et un "dialogue régulier" est mené avec le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM). Mais les parlementaires veulent poursuivre leurs objectifs.

Les thèmes prioritaires de leur agenda sont l'éducation et l'intégration, le statut F, la situation des déboutés, l'accompagnement psychologique et le traitement équitable des enfants, indépendamment de leur statut de séjour.

Le rendez-vous était organisé par NCBI (National Coalition Building Institute) Suisse. Il est soutenu par le HCR Suisse et Liechtenstein, l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés (OSAR), l'Observatoire suisse du droit d'asile et des étrangers (ODAE), le secteur OeME-Migration des Eglises réformées Berne Jura-Soleure, l'Association érythréenne des médias, ainsi que d'autres organisations d'intégration et de migration.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Laetitia Casta sera sur scène au Théâtre de Carouge cet automne

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Laetitia Casta partagera l'affiche avec Roschdy Zem pour l'adaptation d'"Une journée particulière" à Carouge (archives). (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Le Théâtre de Carouge (GE) a dévoilé samedi sa programmation pour la saison 2023-2024. Treize spectacles sont à l'affiche, dont une adaptation du film d'Ettore Scola "Une journée particulière" dans lequel l'actrice française Laetitia Casta incarnera le rôle principal.

Mise en scène par Lilo Baur, la pièce raconte l'histoire de deux solitudes: celle de la "gardienne du foyer", épouse et bonne mère, Antonietta, incarnée par Laetitia Casta, et du chroniqueur radio Gabriele, homme cultivé et homosexuel, joué par l'acteur franco-marocain Roschdy Zem.

La distribution a demandé une réflexion particulière avec Lilo Baur lors de la conception du spectacle puisque "dans le film, c'est Sophia Loren et Marcello Mastroianni qui se donnaient la réplique", a souligné Jean Liermier, directeur du Théâtre de Carouge. Il présentait la nouvelle saison samedi en fin de matinée devant une salle comble.

Antonietta et Gabriele se rencontrent dans le contexte particulier d'une journée sous le régime fasciste de Benito Mussolini et marquée par la visite d'Adolf Hitler à Rome en 1938. De là, leurs existences s'en retrouveront bouleversées. A voir du 3 au 22 octobre. Une projection spéciale du film d'Ettore Scola est en outre prévue le 5 octobre au Cinéma Bio, en présence de la dramaturge Valérie Six, coproductrice du spectacle.

Adaptation de Nicolas Bouvier

Un autre point fort de cette saison qui "trépigne de vie" sera l'adaptation sur scène du roman "L'Usage du Monde" de l'écrivain genevois Nicolas Bouvier. Ce voyage en terres inconnues à bord d'une Fiat Topolino, qui se déploie comme une quête initiatique, c'est le comédien franco-genevois Samuel Labarthe qui le relate.

La pièce mise en scène par Catherine Schaub tiendra l'affiche du 29 novembre au 26 janvier. "C'était un juste retour aux racines", s'est enthousiasmé Jean Liermier, rappelant les années carougeoises de l'écrivain avec son ami, l'illustrateur Poussin.

En arrière-plan, sur l'écran, le public découvrait un étonnant mobile avec un pneu de la fameuse voiture, un accordéon et une théière - chaque pièce de cette saison a son mobile-machine, composé d'éléments des spectacles et qui tient lieu d'affiche.

Donner du sens à l'existence

Du 1er au 16 mars, le public de l'institution carougeoise pourra découvrir également un "vaudeville soviétique". Une pièce "à l'humour loufoque, qui permet de résister", a relevé Jean Liermier. Ecrite en 1928, interdite avant même d'avoir été jouée par le pouvoir stalinien en 1932, "Le Suicidé" est une pièce au comique féroce, à la résonance très actuelle.

Pour son metteur en scène, Jean Bellorini, elle dépeint la nécessité de donner un sens à son existence dans un monde où la réalité fait place au cauchemar.

La saison de l'institution carougeoise, qui fait la part belle aux créations, s'achèvera sur une proposition de Jean Liermier intitulée "Zoo Story". Elle met en lumière un étonnant raconteur d'histoires, original, drôle et inquiétant à la fois. Il y sera question d'un chien, d'une concierge, d'honneur et de territoire.

La pièce sillonnera la Suisse romande à bord du camion théâtre, un projet initié en 2016 pour se rapprocher de ses spectateurs.

Instant de lecture

Pour la première fois cette année, le théâtre de la Cité sarde propose de passer un instant de lecture avec une personnalité durant la deuxième moitié du mois de novembre. Pour cette première édition, la comédienne suisse Yvette Théraulaz fera découvrir sa lecture d'Alice Rivaz.

Les 135 spectacles de la saison qui s'achève ont attiré 50'819 spectateurs, soit un taux de fréquentation de 98,68% - "c'est un pourcent de moins que la saison précédente, mais, en réalité, comme il y avait plus de fauteuils, nous avons accueilli 7441 spectateurs de plus!", s'est réjoui Jean Liermier, avec sa gouaille et l'humour qui le caractérisent.

Après deux saisons marquées par la pandémie, ainsi que la rénovation du bâtiment de l'institution carougeoise, déplacée temporairement dans une salle éphémère baptisée La Cuisine et vendue à la ville de Nice, "nous avons retrouvé un équilibre financier".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Elisabeth Baume-Schneider veut davantage de visas humanitaires

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Pour Elisabeth Baume-Schneider, "on peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible" en matière de visas humanitaires (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Elisabeth Baume-Schneider souhaite assouplir les conditions d'attribution des visas humanitaires. La nécessité d'avoir un lien avec la Suisse est sans doute un obstacle trop important, a déclaré la conseillère fédérale samedi sur les ondes de la radio alémanique SRF.

La socialiste doit toutefois discuter de la question avec le Conseil fédéral et sonder de manière générale ce qui est possible juridiquement et politiquement dans ce domaine. "On peut peut-être déplacer un peu les frontières du possible", a souligné la Jurassienne.

Les visas humanitaires permettent aux personnes menacées d'entrer légalement en Suisse pour y demander l'asile. Selon le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), les conditions sont que la vie ou l'intégrité physique du requérant soit directement, sérieusement et concrètement menacée. La personne doit également pouvoir se prévaloir d'un lien étroit et actuel avec la Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Thomas Zeltner appelé à reprendre la présidence de la Croix-Rouge

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Le Valaisan Thomas Zeltner (ici à droite, en 2015) a été appelé au chevet de la Croix-Rouge suisse. (© KEYSTONE/LUKAS LEHMANN)

L'ancien directeur de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) Thomas Zeltner a été nommé pour reprendre la présidence de la Croix-Rouge suisse (CRS), secouée par les remous. Il est appelé à succéder à Barbara Schmid-Federer.

Cette dernière a démissionné avec effet immédiat il y a huit jours "pour raisons de santé". Il s'agissait d'un nouveau rebondissement dans la période agitée que traverse l'organisation suite à la mise à l'écart à fin 2022, pour divergences de vues, de l'ancien directeur Markus Mader et du départ de quatre membres du comité directeur. Des observateurs ont fait état d'une lutte de pouvoir à la CRS.

Thomas Zeltner a été nommé par le Conseil de l'organisation en vue de l'élection par l'assemblée des délégués le 24 juin, a annoncé samedi la CRS, confirmant une information de plusieurs médias. Le Valaisan, qui a dirigé l'OFSP pendant 18 ans, préside actuellement l'unité de don du sang de la CRS.

Agé de 75 ans, il doit exercer ses nouvelles fonctions à titre intérimaire, en attendant qu'une solution pour le long terme soit trouvée.

Après son assemblée, le Conseil de la CRS "mènera une large consultation" afin de définir d'ici un an le profil" adéquat pour le futur occupant (ou occupante) des postes de président et de vice-président, ainsi que pour les membres du conseil, a précisé l'organisation à Keystone-ATS.

La CRS a en outre confirmé que l'ex-conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a été officiellement contactée par la commission de recherche du conseil dans le cadre de ce processus.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les femmes en milieu rural, coeur de cible de Swissaid

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La ruralité africaine (ici en Afrique du Sud), coeur de cible de Swissaid (image d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/NIC BOTHMA)

"Quand les femmes ont leur mot à dire, la faim diminue:" sur le thème de ce constat, Swissaid lancera le 14 juin un podcast en cinq volets à l'occasion de la grève féministe. L'organisation, qui fête 75 ans cette année, fait face au nouveau défi du réchauffement.

La Fondation pour la coopération au développement, Swissaid, a récolté l'an dernier 13,3 millions de francs de dons et de contributions à des projets. "Le réchauffement climatique aggrave la crise alimentaire dans le monde", s'inquiète-t-elle samedi dans un communiqué.

"Pour y faire face, l'agroécologie et l'égalité des genres sont des axes essentiels", a expliqué sa responsable médias Delphine Neyaga à Keystone-ATS. "Les femmes paysannes nourrissent la planète, mais sont les premières à souffrir de la faim lorsque l'alimentation vient à manquer" dans les pays en développement. "Notre action dans le monde rural vise à les faire gagner en autonomie."

Le nouveau podcast que Swissaid lancera le 14 juin s'intitulera "En quête de solutions - Cinq facettes de la faim". Il donne la parole à des personnes du terrain. En partenariat avec le Festival cinémas d'Afrique de Lausanne, l'organisation projettera en outre le 28 juin à Lausanne un documentaire d'Idriss Diabaté, "Eloge des mils. L'Héritage africain".

Un puzzle numérique a aussi été préparé à destination des particuliers, entreprises et associations qui permet à chacun de participer à la récolte de dons.

"Aider à s'aider soi-même"

Fondée en 1948 dans une Europe ravagée par la guerre, Swissaid a été l'une des premières ONG a recruter du personnel local dans les pays où elle s'engage, soit des employés qui connaissent la culture du terrain. Elle a inscrit en 1979 sur ses drapeaux sa devise "Aider à s'aider soi-même".

Swissaid est présente actuellement dans neuf pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine via des projets dans l’agroécologie, l'égalité et la résilience climatique, qui lui permettent de soutenir la paysannerie locale, clé de voûte de la sécurité alimentaire. Elle emploie quelque 200 personnes dans les pays concernés ainsi qu'à Berne et à Lausanne.

Parmi les jalons de son existence, Swissaid retient l'année 1996, lors de laquelle elle a aidé 542'000 réfugiés rwandais à rentrer chez eux. En 2022, elle est venue en aide à 100'000 personnes au Niger en leur fournissant des colis d'aide d'urgence et des semences. Cette année, elle met notamment l'accent sur les populations au Tchad frappées par les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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