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Suisse

L'approvisionnement en eau, un défi en Suisse aussi

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L'approvisionnement en eau est assuré en Suisse pour le moment, mais pourrait devenir un sujet sensible dans les régions exposées à la sécheresse (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les derniers orages ont vite fait oublier les quelques jours de canicule de juin. Malgré des précipitations parfois abondantes, les niveaux des nappes phréatiques affichent globalement une tendance à la baisse. Confédération et cantons ont pris les devants.

Les habitants du Gibloux (FR) peuvent en témoigner. La semaine dernière, leur commune les a invités à limiter leur consommation d'eau au strict nécessaire. Concrètement, il est interdit d'arroser sa pelouse, remplir sa piscine ou laver la voiture. La mesure était toujours en vigueur vendredi malgré les récentes pluies et le rafraîchissement de l'air.

"Nous ne sommes pas en état d'urgence", tient à préciser la secrétaire générale de la commune Brigitte Cottet. Il s'agit bien plus d'une sensibilisation de la population à sa consommation d’eau. Elle reconnaît toutefois le caractère exceptionnel de l'avis, la commune de Gibloux disposant en principe de larges ressources d’or bleu.

Domaine sensible

Aujourd'hui, les sources couvrent à nouveau la consommation des habitants, rassure-t-elle. Reste que toutes les communes sont avisées des conflits à venir sur la gestion de l'eau avec le réchauffement climatique et l’augmentation démographique.

Le tarissement des sols et l'assèchement des sources en période critique se font ressentir et nécessitent de trouver rapidement des solutions pour garantir l'approvisionnement, relève le syndic Fabien Schafer.

Et là, le sujet devient très vite sensible, car il peut, pour certaines communes, impliquer une régionalisation de la gestion de cette ressource vitale, poser la question de son prix, remettre en question l'autonomie des communes, questionner sur la propriété de l'eau, énumère-t-il.

Nappes phréatiques bien remplies

La problématique est bien réelle à l'échelle suisse. Le Plateau et le Tessin sont principalement exposés aux périodes de sécheresse. Sur le dernier relevé des eaux souterraines de Météosuisse daté de mercredi, Savigny (VD), Lucens (VD), Cormoret (BE) ou Giubiasco (TI) figuraient encore sur la liste des endroits où les eaux souterraines sont à un niveau bas.

Mais à l'échelle suisse, les nappes phréatiques sont actuellement encore bien remplies et l'approvisionnement en eau potable est assuré, indique l’Office fédéral de l'environnement et du paysage (OFEV). "Les dernières précipitations ont fait remonter temporairement et localement le niveau des eaux souterraines. Les niveaux sont normaux, parfois bas, mais la tendance est à la baisse", ajoute l'office.

Se préparer aux graves pénuries

Au vu des défis à venir, la Confédération a adapté il y a deux ans l'ordonnance ad hoc pour parer à une situation de pénurie grave. Les cantons, chargés de surveiller l'approvisionnement en eau potable, sont invités à coopérer entre eux et de manière suprarégionale.

Outre un inventaire électronique des ressources disponibles en eau et des cartes numérisées à mettre à jour périodiquement, ils doivent être en mesure d'intensifier à court terme les analyses de qualité de l'eau potable. Les exploitants d'installation d'adduction sont priés d'élaborer un plan en cas de crise.

Quatre litres par jour

Quant aux quantités minimales d'eau à assurer en cas de pénurie grave, les autorités partent du principe que la population assure elle-même son approvisionnement durant les trois premiers jours. Concrètement, il faudrait toujours avoir un six pack d'eau (9 litres) en réserve à la maison.

A partir du quatrième jour, les communes doivent assurer au moins 4 litres par personne et par jour. Les autorités doivent également veiller à ce que les quantités d’eau supplémentaires pour l’hygiène et la cuisine soient disponibles. Une personne a besoin de 5 à 10 litres d'eau à des fin d’hygiène en plus des 4 litres de base. En temps normal, un Suisse consomme près de 200 litres par jour.

Les quantités à fournir pour les hôpitaux, EMS, écoles, prisons, exploitations agricoles et entreprises produisant des biens vitaux sont à définir par chaque canton. On compte par exemple que pour les services d'obstétrique, il faut au moins 100 litres d’eau par naissance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Savoir-faire horloger au coeur d'un nouveau projet au Locle

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L'horlogerie et les métiers du temps sont au coeur des compétences industrielles neuchâteloises. (© KEYSTONE/LEO DUPERREX)

Le canton de Neuchâtel valorise son savoir-faire industriel en lançant son nouveau centre dédié aux métiers d'art et de l'horlogerie. Baptisé "Les métiers du temps - Time Arts" (MTTA), il sera installé au Locle en 2028 et favorisera la mise en réseau des compétences.

Sur une surface de 5000 m2, le MTTA prendra place dans le futur bâtiment qui abritera aussi la Haute Ecole Arc ingénierie du Locle, "sur le terreau historique de la montre", ont annoncé mercredi à Neuchâtel les responsables de Microcity, le pôle d'innovation du canton.

L'objectif de ce projet est de soutenir et de pérenniser l'écosystème des PME horlogères et des métiers d'art de la région neuchâteloise. Les entreprises concernées, PME ou microsociétés, seront regroupées sous un même temps: de quoi mieux répondre à leurs besoins, préserver l'héritage du savoir-faire et renforcer la collaboration ainsi que la relève.

Ce complexe veut se positionner comme "infrastructure de recherche d'importance nationale" et affirmer le leadership régional dans les métiers concernés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Mort d'une recrue: un cas "très grave pour moi", dit Viola Amherd

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La présidente de la Confédération s'exprimait en marge de la séance extra-muros du Conseil fédéral à Aarau. (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La mort d'une recrue de l'armée, mardi à Bremgarten (AG), est "aussi un cas très grave pour moi personnellement", a déclaré Viola Amherd mercredi aux médias réunis à Aarau pour la séance extra-muros du Conseil fédéral. Ses pensées vont à la famille de la victime.

C'est un cas "tragique", a déploré la présidente de la Confédération. "Mes premières pensées sont allées naturellement aux camarades et à la famille", a déclaré la ministre de la défense lors du point de presse. "Ce type d'accident est très, très grave pour l'entourage et pour les responsables de l'armée."

"On essaie toujours d'améliorer les mesures de sécurité. Et malgré tout, quelque chose peut arriver", a observé la ministre. La victime âgée de 22 ans a été blessée mortellement par une balle dans la tête, lors d'un tir déclenché accidentellement dans un véhicule militaire. Elle est décédée à l'hôpital. Une enquête de la justice militaire est en cours.

Le Conseil fédéral siège mercredi à Aarau, dans une salle du bâtiment du parlement argovien. Il s'agit de sa 19e séance extra-muros.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Santé

Les ventes de Kuros s'envolent

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Grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux, Kuros a vu ses ventes bondir au premier trimestre. (archive) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

La société de biotechnologie Kuros Biosciences a plus que doublé son chiffre d'affaires sur les trois premiers mois de l'année, a indiqué mercredi le groupe zurichois dans un communiqué. Et ce grâce à son produit phare Magnetos, un substitut osseux.

Les ventes directes de Magnetos ont bondi de 155% à 13,9 millions de francs au premier trimestre, selon le communiqué. Les ventes totales générées par les dispositifs médicaux se sont envolées de 75% par rapport à la même période de l'année dernière pour atteindre 13,9 millions également.

Kuros Biosciences a également annoncé un Ebitda de 3,9 millions de francs - l'année précédente, le résultat opérationnel avant intérêts et amortissements était de 0,5 million. La société estime ses liquidités à 13,7 millions à fin mars 2024 après 14,2 millions à fin 2023.

"Nous sommes extrêmement satisfaits de l'évolution du premier trimestre", a déclaré le directeur général Chris Fair. Magnetos a dépassé ses objectifs pour le premier trimestre de l'année.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Santé

Roche toujours en décroissance au 1er trimestre

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Roche a souffert du franc fort et de la concurrence des génériques au premier partiel. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le mastodonte du médicament et du diagnostic Roche a encore souffert sur les trois premiers mois de l'année de l'évaporation des dernières recettes de la franchise Covid-19. La force du franc et la concurrence des génériques et biosimilaires ont aussi pesé.

Le chiffre d'affaires s'est ainsi affaissé de 6,0% à 14,40 milliards de francs, en recul de 6% sur un an. Apuré des effets de changes, la multinationale rhénane se calcule une croissance de 2% et reconduit sa feuille de route pour l'ensemble de l'exercice. Hors effet Covid-19, cette même croissance aurait atteint 7%.

L'essentiel de la disparition des dernières recettes réalisées dans la franchise Covid-19 aura été comptabilisé sur les trois premiers mois de l'année et la direction laisse augurer une embellie dès le deuxième partiel.

Le manque à gagner attribué aux génériques et biosimilaires s'est élevé à environ 400 millions et doit toujours atteindre 1,6 milliard sur l'ensemble de l'exercice.

Par division, la contribution du c½ur de métier Pharma s'est amenuisée de 5,9% à 10,92 milliards et celle de Diagnostics de 6,4% à 3,48 milliards, détaille le compte-rendu diffusé mercredi. Les ventes de tests Covid-19 ont été divisées par trois à quelque 100 millions.

L'évolution des recettes chiffonne les attentes des analystes consultés par AWP. Les ventes de médicaments étaient en moyenne attendues à 14,55 milliards et celles des dispositifs de dépistage à 3,56 milliards.

Devant poser les fondations d'une nouvelle normalité après les années Covid-19, l'exercice en cours doit toujours marquer le retour d'une croissance hors effets de change devisée à 5%. L'excédent opérationnel doit suivre une courbe similaire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Le peuple dirait "oui" aux initiatives pour réduire les primes

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Les deux initiatives qui visent à lutter contre la charge croissante des primes d'assurance-maladie, soumises au peuple le 9 juin, seraient acceptées selon le premier sondage de Tamedia/20 Minuten (image symbolique). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les Suisses diraient "oui" à l'initiative d'allègement des primes de même qu'à celle pour un frein aux coûts soumises au peuple le 9 juin, selon un sondage. Près de deux tiers des Helvètes approuveraient également la loi sur l'énergie.

C'est ce que montre le premier sondage de Tamedia/20 Minuten publié mercredi. La part relativement élevée de personnes ayant répondu "plutôt oui" pour les deux initiatives relatives aux primes montre que la formation de l'opinion n'est pas encore terminée, précisent les auteurs.

L'initiative du PS, qui veut plafonner les primes à 10% du revenu disponible, dispose actuellement de 60% d'opinions favorables contre 36% d'avis défavorables. L'initiative du Centre, qui prévoit un frein aux coûts de la santé, serait quant à elle acceptée à 54%. La loi sur l'énergie récolterait une forte approbation (65%) tandis que le dernier objet soumis au peuple, l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique", serait rejetée (51%).

Ce sondage a été réalisé en collaboration avec l'institut Leewas. 12'395 personnes de toute la Suisse y ont pris part les 17 et 18 avril. La marge d'erreur est de 1,5 point de pourcentage.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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