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Economie

L'action Credit Suisse refranchit brièvement le cap des 3 francs

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Malgré son rebond du jour, l'action Credit Suisse affiche toujours un plongeon d'environ deux tiers par rapport à son cours au début de l'année. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

L'action Credit Suisse continuait d'avoir les faveurs de la cote vendredi, après avoir déjà terminé en tête du SMI des valeurs vedettes la veille, repassant brièvement la marque symbolique de 3 francs sous laquelle elle était tombée mardi.

La banque aux deux voiles a présenté les premiers résultats du deuxième volet de sa gigantesque augmentation de capital, qui a renfloué comme attendu sa trésorerie de 2,24 milliards de francs.

A 09h45, la nominative Credit Suisse s'enrobait de 1,6% à 2,99 francs, après être remontée à 3,052 francs dans les premiers échanges, ce qui lui valait la première position d'un SMI en recul de 0,17%. La performance du titre est toutefois à relativiser, le cours affichant toujours un plongeon de deux tiers depuis le début de l'année.

En plus de l'augmentation de capital, qui devrait permettre à Credit Suisse de renforcer son ratio de fonds propres durs (CET1) de près de 140 points de base (pb), la banque a réalisé des progrès dans la négociation de la vente d'une partie substantielle de ses activités de titrisation (SPG) à l'américain Apollo, dont la finalisation est attendue au 1er trimestre 2023, relève Christian Schmidiger, de la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Dans son commentaire, l'analyste souligne par ailleurs que les mesures d'économie introduites par la banque le 8 décembre devraient permettre de réaliser en 2023 près de 80% des économies visées de 1,2 milliard de francs. Toutefois, en raison des risques liés à la restructuration et des incertitudes autour des sorties de capitaux, il maintient sa recommandation de pondération au marché.

Succès relatif

Mirabaud souligne pour sa part que 98,2% des actions nouvellement émises ont trouvé preneur, et qu'avec le premier volet de l'augmentation de capital, qui avait permis de lever 1,76 milliard fin novembre, grâce notamment à la contribution de Saudi National Bank (SNB), désormais actionnaire à hauteur de 9,9% , Credit Suisse est parvenu aux 4 milliards initialement visés avec l'opération.

Dans un billet vitriolé, le portail d'information financières Inside Paradeplatz (IP) met quant à lui le doigt sur les plus de 16 millions de titres qui n'ont pas été souscrits, malgré un prix d'émission plus qu'alléchant de 2,52 francs l'unité, rappelant qu'il y a six mois à peine, l'action Credit Suisse s'échangeait à près de 6,50 francs.

Et de signaler que selon les données officielles de l'opérateur boursier SIX, des nouvelles actions ont été rachetées à hauteur de 738'000 francs par des membres du conseil d'administration et de 489'000 francs par des dirigeants exécutifs. Alors que les hauts responsables de la banque gagnent "plusieurs millions" par année, ils n'ont même pas participé à hauteur de 50'000 francs - 44'500 francs en moyenne, a calculé IP - à l'opération.

Le site se souvient toutefois qu'en août, le président Axel Lehmann s'était porté acquéreur d'un paquet d'actions Credit Suisse pour un million de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Culture

Documents juridiques liés aux Beatles vendus près de 11'000 euros

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Les documents juridiques qui évoquent notamment certains litiges entre les Beatles ont été vendus aux enchères. (© KEYSTONE/EPA/DAWSONS HANDOUT)

Des documents juridiques liés aux Beatles, qui avaient été oubliés dans un placard depuis les années 1970, ont été vendus près de 11'000 euros, a annoncé jeudi la maison de vente britannique Dawsons.

Principalement des copies de procès-verbaux des réunions d'un conseiller du groupe mythique et des assignations en justice, ils ont été acquis par un acheteur anonyme moyennant la somme de 9000 livres (10'900 euros).

Alors que les divergences créatives, la pression de la célébrité et la femme de John Lennon, Yoko Ono, ont été blâmées pour la rupture des "Fab Four", ces documents mettent en lumière les nombreuses batailles judiciaires qui ont pesé sur la vie du groupe.

Parmi elles, celle lancée par Paul McCartney contre la décision des autres membres d'engager Allen Klein comme manager, après la mort de Brian Epstein.

La question des redevances musicales et cinématographiques ainsi que l'incapacité de Klein à produire des comptes annuels pour l'administration fiscale sont aussi au coeur des questions qui ont déchiré le groupe, comme en attestent ces documents.

Le groupe avait annoncé sa rupture en 1970 même si le processus légal de séparation n'avait été finalisé qu'en 1974.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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La Banque centrale européenne a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025 (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse.

L'institut de Francfort a en parallèle signalé qu'il va sortir du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie" mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bon augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euro s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BCE abaisse ses taux et anticipe une politique moins restrictive

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L'institut de Francfort amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises (archives). (© KEYSTONE/EPA DPA/BORIS ROESSLER)

La Banque centrale européenne a abaissé ses taux directeurs de 0,25 point jeudi, en réponse à une inflation proche de son objectif et une prévision de croissance revue en baisse. Elle a aussi signalé sa sortie du cadre restrictif de sa politique monétaire.

Cette nouvelle baisse de 0,25 point de pourcentage fait passer à 3,0% le taux de dépôt, qui sert de référence pour les conditions de crédit dans l'économie. Le processus de désinflation "est en bonne voie", mais s'accompagne d'"une reprise économique plus lente" qu'anticipé en septembre, estiment dans un communiqué les 25 membres du Conseil des gouverneurs de la BCE présidé par Christine Lagarde.

Avec cette troisième baisse d'affilée du loyer de l'argent, et la quatrième depuis juin, la BCE amplifie le tournant pris pour abaisser les coûts d'emprunt des ménages et entreprises. Ce cycle succède à une période de resserrement monétaire drastique pour faire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

C'est le scénario attendu par la majorité des observateurs qui a prévalu, les gardiens de l'euro renonçant à une baisse plus audacieuse des taux, de 0,5 point de pourcentage, face à la dégradation de la croissance et la baisse rapide de l'inflation. Les nouvelles projections économiques publiées jeudi par la BCE ont appuyé les décisions du jour: l'institut a abaissé ses prévisions de croissance pour 2024 à 2026 et d'inflation pour 2024 et 2025.

Si le calendrier de baisses de taux supplémentaires reste incertain, la BCE a néanmoins abandonné un passage clé de son communiqué sur ses décisions qui indiquait jusqu'alors que les taux devaient rester "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif. A la place, il est indiqué qu'"avec le temps, l'atténuation progressive des effets de la politique monétaire restrictive devrait soutenir un redressement de la demande intérieure".

La reprise anticipée devrait s'appuyer "essentiellement sur la hausse des salaires réels", de bonne augure pour la consommation des ménages, et sur "l'augmentation des investissements des entreprises", selon la BCE.

Crises politiques

Avant la BCE, la Banque nationale suisse (BNS) a de son côté créé la surprise en réduisant son taux directeur d'un demi-point de pourcentage pour le ramener à 0,50%, faisant valoir que "l'incertitude concernant les perspectives économiques s'est accrue durant ces derniers mois", selon un communiqué. La discussion entre gardiens de l'euros s'est déroulée avec en toile de fond les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant - probablement jeudi en soirée - la nomination d'un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,1% du produit intérieur brut (PIB). Si la crise politique devait perdurer en France et ses conditions d'emprunt se dégrader trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

Mme Lagarde, ancienne locataire de Bercy, devrait être questionnée à ce sujet lors d'une conférence de presse débutant à 15h45. L'Allemagne est aussi en pleine période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires. Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en glissement annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

La BCE se prépare à une nouvelle baisse des taux

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Christine Lagarde, présidente de la BCE. (archive) (© KEYSTONE/AP/Michael Probst)

La Banque centrale européenne devrait abaisser à nouveau ses taux directeurs jeudi, mais l'ampleur de la réduction fait débat alors que l'économie ralentit et que les turbulences politiques en France et en Allemagne suscitent des inquiétudes.

Avec une inflation qui se rapproche de ce que souhaite la BCE, 2%, et une croissance qui ne décolle pas, "toutes les raisons" plaident pour une nouvelle baisse des taux en décembre, a déclaré le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau.

Il a été rejoint par d'autres responsables monétaires en zone euro. La décision sera annoncée à la mi-journée à l'issue d'une réunion de l'instance dirigeante l'institution monétaire à Francfort.

Malgré une légère hausse à 2,3% sur un an en novembre, l'inflation dans la zone euro reste bien inférieure à la prévision de 2,6% pour le quatrième trimestre établie par la BCE.

Le scénario le plus probable est celui d'une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, comme les précédentes, ramenant le taux de dépôt, qui fait référence, à 3%.

Mais une baisse de 0,5 point pourrait être envisagée si les nouvelles projections économiques de l'institution monétaire, qui sont publiées jeudi, montrent "une forte dégradation de la croissance et une baisse rapide de l'inflation", estime Eric Dor, directeur des études économiques à l'IESEG.

Si elle se concrétise, la quatrième baisse des taux par la BCE depuis juin amplifiera le tournant pris après une période de resserrement monétaire face à l'inflation élevée, liée à la guerre en Ukraine et la reprise post-Covid.

Crises politiques

Les turbulences politiques qui traversent deux principales économies de la zone euro, l'Allemagne et la France, sont également susceptibles de freiner la croissance.

En attendant un successeur au poste de Premier ministre après la chute du gouvernement Barnier, la France, économiquement fragilisée, est pour le moment sans budget pour 2025, avec un déficit public dérapant cette année à 6,2% du PIB.

Le ministre allemand des Finances, Jörg Kukies, s'est toutefois montré rassurant, soulignant la réaction "très calme" des marchés.

Si les conditions d'emprunt de la France se dégradaient trop, la BCE pourrait agir symboliquement via son Instrument de protection de la transmission, par des rachats de dette sur le marché, pour prévenir toute contagion à d'autres pays.

L'Allemagne est aussi en plein période d'incertitude. Outre la crise industrielle qu'elle traverse, elle se dirige vers des élections anticipées en février, après l'effondrement de la coalition du chancelier social-démocrate Olaf Scholz en octobre.

Un retard dans la formation du futur gouvernement à Berlin compliquerait encore la reprise de la première économie européenne, fragilisée par un ralentissement industriel qui dure depuis deux ans et qui affecte déjà ses partenaires.

Le retour imminent de Donald Trump à la Maison-Blanche inquiète par ailleurs, avec la mise en place d'une politique protectionniste qui pourrait freiner les exportations et donc la croissance de la zone euro.

Nouvelle communication

Aux États-Unis, l'inflation s'est accélérée en novembre, à 2,7% en rythme annuel, alimentant les craintes de voir la courbe rester sur cette trajectoire. De quoi compliquer la tâche de la Banque centrale américaine (Fed) qui se réunit la semaine prochaine.

La présidente de la BCE Christine Lagarde devrait quant à elle expliquer jeudi "que les récentes données renforcent la confiance dans le fait que l'inflation se dirigera vers l'objectif de 2% de manière durable", s'attend Holger Schmieding, économiste chez Berenberg.

L'incertitude élevée a conduit depuis des mois la BCE à fixer son cap en se basant sur les données et réunion par réunion.

Cependant, avec la normalisation de l'inflation, sa communication pourrait redevenir plus "prospective", selon le gouverneur de la Banque de France.

Ce qui signifie qu'au lieu de dire que les taux resteront "restrictifs aussi longtemps que nécessaire" pour ramener l'inflation à l'objectif, une formulation plus souple dans le communiqué de décisions du jour "ouvrirait la voie à de nouvelles baisses l'année prochaine", selon HSBC.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Helvetia dévoile sa nouvelle stratégie

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Helvetia a présenté, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, les contours de sa nouvelle stratégie. (archive) (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur st-gallois Helvetia a présenté jeudi, lors de sa journée dédiée aux investisseurs, les contours de sa nouvelle stratégie, ciblant notamment une meilleure efficacité opérationnelle avec le regroupement de ses activités en Espagne.

D'ici la fin du premier cycle de trois ans, fin 2027, le groupe veut faire progresser son efficacité opérationnelle de plus de 200 millions de francs et améliorer le ratio combiné, à 95,4% au premier semestre, d'environ 2 points de pourcentage, a-t-il détaillé dans un communiqué.

Pour atteindre cet objectif, l'assureur veut notamment regrouper ses unités espagnoles Helvetia Seguros et Caser. Juan Estello, directeur des activités ibériques, assurera également le rôle de patron de Caser dès le début de l'année prochaine. Iñigo Soto Garcia-Junco reste quant à lui à la tête de Helvetia Seguros.

"L'intégration prévue des activités en Espagne permettra de dégager des synergies et de continuer à améliorer les services à la clientèle", a souligné Helvetia.

Début novembre, Helvetia avait indiqué s'attendre pour ses filiales espagnoles Helvetia Seguros et Caser à des coûts de dommages de plusieurs millions d'euros suite aux inondations dévastatrices dans la péninsule ibérique, notamment dans la région de Valence, soulignant toutefois qu'il est encore trop tôt pour faire des estimations précises.

Le groupe a considérablement étendu ses activités dans la région il y a environ quatre ans avec le rachat de l'assureur espagnol Caser. Dans la province de Valence, la part de marché d'Helvetia Seguros et Caser dans les affaires non-vie était d'environ 3% fin 2023, selon l'assureur.

Pour la firme st-galloise, l'Espagne est devenue le second marché en ordre d'importance, derrière la Suisse.

Plus de 1 milliard de dividendes

L'entreprise a également dévoilé de nouveaux objectifs financiers pour la période de 2025 à 2027, avec un rendement des capitaux propres sous-jacents de 13-16%. Le taux de croissance annuel sous-jacent du bénéfice ajusté par action doit se situer autour de 9-11% et le groupe prévoit de verser des dividendes d'un total supérieur à 1,2 milliard de francs sur la période. Le reversement par action sera toujours au moins égal à celui de l'exercice précédent.

Helvetia visait jusqu'à présent, sur la période 2021 à 2025, un ratio combiné de 92% à 94%, tandis que le volume d'affaires lié aux commissions devait augmenter à plus de 450 millions de francs par an. Quant au rendement des fonds propres, l'entreprise ciblait une fourchette de 11% à 14% et voulait augmenter ou du moins maintenir son dividende. Sur l'ensemble de la période, les reversements doivent atteindre 1,65 milliard.

Pour 2024, Helvetia prévoit des bénéfices sous-jacents d'environ 520 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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