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Economie

La Fnac prendra pied dans une vingtaine de magasins Manor

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La Fnac a signé avec Manor un partenariat pour déployer 23 espaces de vente supplémentaires dans les grands magasins (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Fnac, qui distribue des produits culturels et électroniques, a signé avec Manor un partenariat pour déployer 23 espaces de vente dans les grands magasins détenus par Maus Frères. La filiale du groupe français vise 110 millions de francs de recettes de plus.

Outre-Sarine, "nous sommes peu connus, hormis à Bâle ou à Zurich, où résident des Romands et des Français", reconnaît Cédric Stassi, directeur général de Fnac Suisse, auprès d'AWP. Après une phase pilote de quatre emplacements en Suisse romande et à cheval entre les deux régions linguistiques, la Fnac compte séduire les Alémaniques et les Italophones. "Nous avons analysé le chiffre d'affaires, la rentabilité, la satisfaction clients et si ces derniers adhéraient à notre concept dans les quatre shop-in-shop de la phase pilote".

La marque compte ouvrir des espaces au sein de 13 autres grands magasins Manor en Suisse alémanique et au Tessin en 2022, notamment à Bâle, Baden, Zurich Letzipark mais aussi Coire, Winterthour, Soleure, Schaffhouse, Lucerne ainsi que Balerna et Lugano.

D'ici la fin de l'année, le déploiement se fera en Suisse romande, avec dix espaces de vente à Genève, Sierre, Vevey, Lausanne, Sion, Marin, Yverdon, Fribourg, Delémont et La Chaux-de-Fonds. Le partenariat reposera sur 27 emplacements au total.

Fnac Suisse vise un chiffre d'affaires supplémentaire d'au moins 100 millions d'euros (environ 110 millions de francs) par an, "sans impact significatif sur l'objectif de cash-flow libre du groupe attendu à environ 500 millions d'euros sur la période 2021-2023, en dépit des investissements liés au déploiement du partenariat", selon le communiqué paru mardi.

Le patron compte tripler le nombre d'adhérents, autour de 300'000 actuellement, et "embaucher entre 200 et 300 personnes réparties entre le siège, les enseignes et la logistique", quand l'entreprise compte 350 personnes. Des libraires mais aussi des spécialistes pour le développement du site internet sont recherchés.

L'entrepôt logistique de Satigny est "en train d'évoluer techniquement pour faire face à la gestion des flux qui sera plus importante", nécessitant des embauches. Des services comme la livraison payante à J+1 sont aussi en développement, "car on va de plus en plus vers la livraison rapide." Le nombre de fournisseurs devrait également être étendu.

Retour en magasin

La filiale du groupe français veut miser sur la clientèle de l'enseigne de Maus Frères, qui se déplace "dans des magasins de centre-ville, très bien situés" et "profiter de ce flux". Malgré la difficulté du commerce de détail, des centre-villes moins fréquentés en raison du télétravail, mais aussi les difficultés rencontrées par Manor qui a dû procéder à des licenciements l'an passé, Cédric Stassi se dit confiant.

"Tous les commerces ont souffert, mais les consommateurs reviennent en magasin et se font plaisir, après avoir consommé autrement pendant la crise". Cela se voit notamment dans les paniers d'achat concernant la télévision, le son mais aussi les jeux de société et les jouets. Les espaces de vente permettront aussi à "Manor de conquérir de nouveaux clients".

L'assortiment sera adapté aux goûts locaux, les Alémaniques étant davantage portés sur les produits techniques. "A Bienne, ce sont les mangas qui marchent très fort." Les clients pourront trouver des livres, "car la BD et le manga sont un de nos points forts" ainsi que du multimédia et du petit électroménager.

L'enseigne mise sur la complémentarité avec la vente en ligne, qui amène "des clients en magasin, à la recherche de conseils, notre point fort. L'inverse est vrai aussi. Les clients viennent se renseigner en magasin et passent leurs commandes en ligne."

Un site internet dédié à la clientèle alémanique sera lancé, en particulier pour les livres et la billetterie. La Fnac sera aussi présente au sein de la place de marché en ligne lancée récemment par Manor.

Les deux enseignes travaillent également "à une coopération étroite en ce qui concerne l'approvisionnement en marchandises" pour les magasins où la Fnac ne disposera pas d'espace dédié.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

La BNS a dégagé 58,8 milliards de francs de gains au 1er trimestre

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La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères de la BNS, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

La BNS a dégagé entre janvier et fin mars un bénéfice net de 58,8 milliards de francs, après avoir bouclé 2023 sur une perte de 3,2 milliards. L'institut d'émission avait aussi entamé 2023 sur un gain de 27 milliards, avant de glisser dans le rouge.

La performance de ce début d'année a été alimentée essentiellement par les positions en monnaies étrangères, dont le résultat a atteint 52,4 milliards de francs. Le stock d'or a généré une plus-value de 8,9 milliards, tandis que les positions en francs ont accusé une perte de 2,4 milliards, énumère jeudi la Banque nationale suisse (BNS).

Les économistes d'UBS évoquaient cette semaine un bénéfice trimestriel de 50 à 60 milliards de francs, alimenté notamment par des effets de devises estimés entre 35 et 40 milliards. La performance du portefeuille d'actions devait représenter un gain de 15 milliards et celle du dépôt d'or de 8 milliards. Les experts du mastodonte bancaire aux trois clés prévenaient toutefois aussi que l'explosion du bénéfice sur les trois premiers mois de l'année pourrait bien n'être qu'un feu de paille.

La délicate question des reversements des bénéfices de la BNS aux collectivités publiques helvétiques ne se posera que sur la fin de l'exercice, compte-tenu de la forte volatilité des résultats d'un trimestre à l'autre. Il faudra pour un retour de cette manne que l'institution boucle l'année sur des excédents de plus de 65 milliards, de manière à pouvoir au préalable combler les déficits accumulés ces deux dernières années et renflouer la provision pour les réserves monétaires.

Le montant de la dotation pour lesdites réserves sera déterminé en fin d'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La fusion de CS et UBS en Suisse aura lieu avant fin septembre

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Sergio Ermotti, directeur général d'UBS, devant l'assemblée générale du groupe à Bâle ce mercredi. (archive) (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

L'intégration de l'entité helvétique de Credit Suisse dans la structure d'UBS en Suisse devrait se conclure avant la fin du 3e trimestre, estime Sergio Ermotti, directeur général du géant aux trois clés.

Des mesures de restructuration et d'optimisation importantes seront encore nécessaires avant que la grande banque puisse profiter des avantages de la fusion, a-t-il fait savoir. L'année 2024 se dessine comme décisive dans l'atteinte des objectifs d'UBS, déclare Sergio Ermotti, selon le texte de son discours à l'assemblée générale du groupe à Bâle. Mais l'intégration du Credit Suisse au groupe bancaire est "un marathon, non pas un sprint", a-t-il souligné.

Ainsi, si la fusion des deux banques suisses devrait avoir lieu "avant la fin du troisième trimestre", UBS devra "peut-être sacrifier une partie de la rentabilité et de la croissance déclarées à court terme", a-t-il averti. Toutefois, "nous sommes convaincus que cela renforcera la qualité et la stabilité de notre potentiel de revenus à long terme", a ajouté le patron de l'UBS.

Parmi les principales priorités pour le premier semestre de cette année, figurent la fusion et le transfert des activités américaines en une seule société holding intermédiaire, détaille Sergio Ermotti. "L'achèvement de ces fusions d'entités juridiques nous permettra de réaliser des avantages en termes de coûts, de capital et de financement", affirme-t-il. Elles constituent également une condition préalable à la première vague de migration des comptes.

A partir du deuxième semestre 2024, UBS pourra alors progressivement mettre hors service les anciennes plates-formes de Credit Suisse. "Ce processus se poursuivra jusqu'en 2025, avant que nous ne nous rapprochions de notre état cible en 2026", indique le CEO.

Dans son discours, Sergio Ermotti critique l'argument selon lequel l'UBS disposerait d'une garantie implicite de l'Etat, le qualifiant de "factuellement inexact". Le responsable fait référence au capital absorbant les pertes de l'UBS, qui s'élève au total à environ 200 milliards de dollars. "Les risques d'UBS sont supportés par les actionnaires, et par les détenteurs d'instruments AT1 et d'obligations TLAC absorbant les pertes, pas par les contribuables", selon lui.

En outre, les coûts de financement sont structurellement bien plus élevés pour la banque aux trois clés que pour les banques bénéficiant d'une garantie de l'Etat, a-t-il soutenu. De même, les notations que l'UBS obtient des agences de notation sont plus basses que celles des banques qui bénéficient d'une garantie implicite ou explicite de l'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Groupe Syz augmente son bénéfice net en 2023

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Le groupe bancaire Syz entend consolider sa base de clientèle en 2024 et diversifier ses activités (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le groupe bancaire Syz a fait progresser son bénéfice net en 2023. La direction souligne une "évolution significative" de ses principales entités, en dépit d'un contexte macroéconomique complexe.

Le groupe genevois a enregistré un bénéfice net en hausse de 16% à 7,5 millions de francs sur un an, indique un communiqué diffusé mercredi. La masse sous gestion - composé de Banque Syz, Syz Capital et Syz Asset management - est restée stable à 23,1 milliards.

En termes de capitalisation, Groupe Syz présentait fin décembre un ratio de fonds propres durs (CET1) de 28,3%, en recul de 1,4 point de pourcentage. Concernant les différentes entités, le chiffre d'affaires de Banque Syz s'est établi à 110,2 millions, soit 1% de plus qu'en 2022. Le bénéfice net a de son côté fortement avancé de 51% à 13,7 millions.

Pour 2024, le groupe bancaire familial se dit concentré sur sa stabilité et sa vision stratégique en continuant à "consolider notre base de clientèle, approfondir notre expertise sur les marchés clés, tout en innovant et en diversifiant l'ensemble de nos activités".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Resolve maintient le cap de la croissance

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La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance (illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

La fintech genevoise Resolve a augmenté en 2023 son volume de prêts hypothécaires sous gestion, a-t-elle indiqué mardi dans un communiqué. En 2024, la société spécialisée dans le financement hypothécaire entend poursuivre sur le chemin de la croissance.

A la fin de l'année dernière, le volume hypothécaire sous gestion s'élevait à environ 882 millions de francs. D'ici fin 2024, le volume total devrait encore augmenter de 35% pour atteindre 1,2 milliard. Cette dynamique sera également soutenue par l'évolution du premier trimestre, précise-t-on dans le communiqué.

Fondée en 2018, Resolve conseille les acquéreurs et les propriétaires de biens immobiliers sur le financement et la commercialisation de propriétés. L'entreprise compte actuellement 44 collaborateurs et huit succursales en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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L'AVS et l'AI ont bouclé sur des résultats positifs en 2023

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L'AVS a bouclé 2023 sur des résultats positifs (image d'illustration). (© KEYSTONE/GORAN BASIC)

L'AVS et l'AI ont bouclé l'année 2023 sur des résultats de répartition positifs, tout comme le régime des APG. Ce malgré la grande instabilité des marchés financiers, note mardi l'organisme Compenswiss.

L'AVS termine l'exercice 2023 sur un résultat de répartition positif de 1,2 milliard de francs. Malgré la hausse des charges par rapport à l'année précédente, les produits de l'AVS, également en augmentation, ont dépassé les charges en 2023, écrit Compenswiss dans un communiqué. Le résultat d'exploitation s'élève à 2,9 milliards.

Le résultat de répartition de l'AI, à 50 millions de francs, est positif pour la deuxième fois consécutive depuis la fin du financement complémentaire de l'AI en 2018, poursuit Compenswiss. Le résultat d'exploitation se monte à 206 millions, ce qui ne permet encore aucune réduction de la dette de l'AI envers l'AVS.

Du côté des APG, le résultat de répartition est aussi dans le vert, à 173 millions. Le résultat d'exploitation est de 246 millions.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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