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Suisse

La Coupe Davis doit se réinventer

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La magie de la Coupe Davis opère toujours, à l'ITF d'en profiter (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Vice-président et trésorier de la Fédération Internationale (ITF), René Stammbach a été l'un des hommes qui a milité pour le changement de format de la Coupe Davis.

Malgré la rupture de contrat entre l'IITF et le groupe Kosmos, celui qui est également le président de Swiss Tennis ne regrette rien.

"Nous avons organisé 36 rencontres de Coupe Davis le week-end dernier. Je n'ai eu que des retours positifs, se félicite René Stammbach. Sur le plan financier, 6 millions de dollars étaient redistribués aux fédérations et le prize money pour les joueurs s'élevait à 6,8 millions de dollars avant la réforme de 2018. Aujourd'hui, nous versons 10 millions aux fédérations et 16 millions aux joueurs."

Selon René Stammbach, ces montants seront toujours de mise pour 2023 malgré le retrait de Kosmos. "Des assurances ont été finalisées pour couvrir le prize money de 2023, précise-t-il. Quant à celui de 2022, il sera réglé ces prochaines semaines. Les joueurs qui n'ont pas encore touché leur argent vont être indemnisés."

Se "réinventer" en 2024

René Stammbach est toutefois pleinement conscient que la Coupe Davis devra se "réinventer" dès l'année prochaine pour faire face au retrait du groupe Kosmos de Gerard Piqué qui s'était engagé pour un contrat de... 25 ans chiffré à 3 milliards de dollars. "L'ITF se penchera sur cette question au mois de mars. Nous devons chercher des solutions", lâche-t-il.

Le président de Swiss Tennis n'ignore pas que les tournois du Grand Chelem souhaitent redonner à la Coupe Davis son lustre d'antan. "J'ai pris connaissance des critiques émises par Gilles Moretton, le président de la Fédération française. Mais quelles sont les propositions avancées par les tournois du Grand Chelem ? Je ne vois rien venir !"

L'engouement suscité par les "qualifiers" du week-end dernier - on a notamment joué à guichets fermés à Trèves pour la rencontre Allemagne-Suisse - a rappelé combien le public pouvait apprécier ces rencontres à domicile qui ont toujours fait beaucoup pour la promotion du tennis.

"L'idéal serait de jouer les huitièmes et les quarts de finale sur un match +sec+ comme on le faisait jusqu'en 2018 et d'organiser ensuite un Final 4", plaide pour sa part Marc Rosset. Finaliste de la Coupe Davis en 1992 lors d'une campagne mémorable, le Genevois veut croire que l'épreuve qu'il chérit a encore un avenir.

Victime du Big Three

"La Coupe Davis a été en quelque sorte la victime des fabuleux succès du Big Three. Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic l'ont jouée au début de leur carrière avant de courir derrière le record des titres du Grand Chelem", note Marc Rosset.

"On peut comprendre que la Coupe Davis, qu'ils ont tous les trois gagnée, n'était plus un objectif premier pour eux. Mais aujourd'hui, nous n'avons plus de joueurs capables de remporter 20 titres du Grand Chelem. Pour un Stefanos Tstsipas, un Carlos Alcaraz, un Alexander Zverev, un Roger Auger-Aliassime, un Jannik Sinner, la Coupe Davis est un must. J'en suis persuadé", glisse-t-il.

A Trèves en sa qualité de consultant pour la RTS, le Genevois a pu constater que la magie de la Coupe Davis opère toujours pour l'équipe de Suisse. A 37 ans bien passés, Stan Wawrinka s'est battu comme un lion pour lui donner le point de la victoire. Transcendé par l'événement, Marc-Andrea Hüsler a sorti le match de sa vie pour battre Alexander Zverev. Quant à Dominic Stricker, il avait des étoiles plein les yeux après son double avec Stan Wawrinka malgré l'amertume de la défaite.

"Croyez-moi, jouer une rencontre de Coupe Davis dans un stade à guichets fermés au côté d'un triple vainqueur en Grand Chelem fut une expérience extraordinaire. J'en redemande", lançait le Bernois. René Stammbach a sans doute reçu le message de celui qui est aujourd'hui le plus grand espoir de sa fédération. Il n'a franchement pas le droit de le décevoir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

La chute sans fin du FC Bâle

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Le capitaine bâlois Fabian Frei tente de remonter ses troupes.... (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Trois matches pour trois défaites: le bilan cette saison du FC Bâle face aux promus est affligeant. Comme si la descente aux enfers des Rhénans ne se terminera jamais.

Après le Lausanne-Sport et Yverdon, le Stade Lausanne-Ouchy a signé un succès amplement mérité face au FC Bâle (3-0). Au Parc St-Jacques, le SLO a raflé la mise grâce à deux frappes imparables d’Alban Ajdini (21e) et d’Elies Mahmoud (68e) avant que Mergim Qarri ne signe le 3-0 dans le temps additionnel pour donner à cette victoire des allures de triomphe. Et pour ne pas accabler les Bâlois, on taira le penalty raté à la 95e de Florian Danho

La formation d’Anthony Braizat a, ainsi, cueilli sa deuxième victoire de l’exercice pour se donner de l’air au classement. Le SLO possède désormais une marge de 3 points sur le FC Bâle, sur les Grasshoppers et sur Lausanne. Même si la route est encore très longue, il convient d’admettre aujourd’hui que le SLO est armé pour sortir victorieux de la lutte contre la relégation.

Quant au FC Bâle, l’avenir apparaît bien sombre. A 10 points désormais d’une place dans le top 6, les Rhénans peuvent redouter le pire dimanche prochain à Berne face aux Young Boys. Les Bernois prendront un malin plaisir de tourmenter une équipe à la dérive et qui n’a pas bénéficié dimanche du choc psychologique espéré après le limogeage jeudi de Timo Schultz.

De retour sur le banc, le directeur sportif Heiko Vogel se retrouve confronté devant un immense chantier. Le souvenir de la récente épopée en Conference League - le FC Bâle avait échoué sur le fil en demi-finale contre la Fiorentina - rend encore plus douloureuse cette chute sans fin.

Zurich seul en tête

La vie est, en revanche, bien plus belle pour le FC Zurich. Seule équipe encore invaincue dans ce championnat, le FCZ s’est imposé 4-1 à Lucerne pour garder la tête du classement avec 2 points d'avance sur les Young Boys qui comptent toutefois un match en moins. Les Zurichois ont ouvert le score grâce à une tête de Nikola Katic avant d’exploiter deux bourdes du gardien Pascal Loretz pour prendre tranquillement le large après la pause.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Le Procès Goldman" mercredi à la Cinémathèque à Lausanne

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Cédric Kahn sera présent mercredi soir à la Cinémathèque suisse (archives). (© Keystone/DPA-Zentralbild/RALF HIRSCHBERGER)

La Cinémathèque suisse projette mercredi à Lausanne "Le Procès Goldman", en présence de son réalisateur Cédric Kahn. Le film, qui sort le même jour dans les salles romandes, revient sur le procès médiatisé de Pierre Goldman, un militant d'extrême gauche devenu braqueur. Cette oeuvre tendue et virtuose a fait ce printemps l'ouverture de la Quinzaine des Cinéastes au Festival de Cannes.

Pierre Goldman, demi-frère aîné du chanteur Jean-Jacques Goldman, a été condamné en première instance à la réclusion à perpétuité pour quatre braquages, dont un ayant entraîné la mort, fin 1969, de deux pharmaciennes. S’il reconnaît les trois premiers cas, il clame son innocence dans le hold-up mortel.

En 1975 s'ouvre son deuxième procès, qui fait l'objet du film de Cédric Kahn. Lors de cette audience, l'accusé devient, en quelques semaines, l’icône de la gauche intellectuelle. Simone Signoret et Régis Debray assistent aux débats, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir le soutiennent. Alors jeune avocat, Georges Kiejman assure sa défense avec brio. Pierre Goldman sera finalement acquitté au bénéfice du doute, puis assassiné en plein Paris en 1979.

Pour son long métrage, sorte de huis clos judiciaire sous tension, Cédric Kahn a cherché à mettre le spectateur dans la position du juré, afin qu'il se forge sa propre opinion. Pas de flashbacks, ni de musique: le film repose essentiellement sur les dialogues. Il sera projeté mercredi soir à la salle Paderevski.

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Suisse

Sanctions contre la Chine: la Suisse ne suit pas l'UE

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Berne ne suit pas les sanctions de l'UE. Le Conseil fédéral s'est décidé après une pesée d'intérêts. (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

La Suisse n'a pas repris certaines sanctions de l'Union européenne contre la Chine, une décision qui date de décembre dernier. Le Conseil fédéral avait toutefois décidé de ne pas la communiquer publiquement.

Le 9 décembre 2022, le Conseil fédéral a décidé, sur la base d'une pesée des intérêts fondée sur différents critères de politique extérieure et juridiques, de ne pas reprendre les sanctions thématiques contre la Chine existant alors, a indiqué dimanche à Keystone-ATS le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR), confirmant un article de la "NZZ am Sonntag".

La décision de décembre 2022 n'a pas été communiquée car diverses questions juridiques concernant une éventuelle reprise ultérieure d'autres sanctions thématiques n'avaient pas encore été résolues. Ces questions n'ont d'ailleurs encore toujours pas été résolues de manière définitive.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

La danse orientale à l'honneur à Lausanne

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La danse orientale tient son festival à Lausanne, avec notamment des démonstrations de derviche tourneur (photo d'illustration). (© KEYSTONE/EPA/ERDEM SAHIN)

Lausanne accueille de vendredi à dimanche une nouvelle édition du Festival international des danses d'Orient. Environ 80 artistes sont attendus au casino de Montbenon pour diverses représentations, mais aussi pour des stages et conférences.

Le clou du festival est programmé samedi avec une soirée de gala, où l'ensemble des artistes se produiront dans une vingtaine de tableaux. Parmi les invités de marque figure notamment la danseuse ukrainienne, Natasha Korotkina, "mondialement connue grâce à ses apparitions dans plusieurs Talent Shows européens", indiquent les organisateurs.

L'événement prône la découverte et réitère sa formule participative. Des initiations sont ainsi prévues, à l'image d'une masterclass de danse Tanoura (derviche tourneur). Des workshops thématiques, techniques et chorégraphiques auront aussi lieu à l'Académie de danses d'Orient de Lausanne, poursuit le communiqué.

Le festival a été lancé en 2010. Après dix éditions à Fribourg et deux ans d'absence due au Covid, il s'était installé l'an dernier à Lausanne. La manifestation vise à célébrer "toutes les richesses des pays du monde oriental: du Maghreb à l'Inde, en passant par le berceau égyptien ou les cultures du Golfe Persique."

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Culture

Karl’s kühne Gassenschau dit au revoir à St-Triphon (VD)

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Karl’s kühne Gassenschau a présenté durant tout l'été son spectacle "Silo 8" dans les carrières de St-Triphon (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Karl’s kühne Gassenschau tire un bilan "très positif" de sa dernière saison dans les carrières de St-Triphon (VD). Près de 75'000 spectateurs ont afflué pour voir une nouvelle version du spectacle "Silo 8". La troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande.

Un centre de données doit voir le jour sur le site de la carrière des Andonces, à St-Triphon. Le projet ayant pris du retard, Karl’s kühne Gassenschau a pu s'y produire cette année encore. Désormais, la troupe ignore quand elle pourra revenir en Suisse romande: "cette question n'a pour le moment pas de réponse", indique-t-elle dimanche.

L'an prochain, une nouvelle pièce intitulée "Reception" sera jouée en Suisse alémanique, dès le mois de juin à Dietikon (ZH). Les travaux d'aménagement pour ce spectacle aquatique sont en cours.

Souvenir lumineux

Dans le Chablais vaudois, la troupe alémanique explique qu'elle gardera "un lumineux souvenir de ces belles soirées" passées sur le site: "au revoir St-Triphon et merci pour tout". Elle tire sa révérence avec "Silo 8", qui aura attiré, résultats alémaniques et romands confondus, plus de 575'000 personnes au total depuis 2006.

Le spectacle, qui mêle poésie et cascades, emmenait le spectateur dans une maison de retraite un peu spéciale où la directrice veut contraindre ses pensionnaires à déposer leurs souvenirs personnels à la réception. Mais cela ne se passe pas comme elle le souhaite et les aînés se rebellent.

A St-Triphon, une cinquantaine de personnes de la région se sont relayées pour prêter main forte à l'équipe de Karl’s kühne Gassenschau, pour le nettoyage, le stationnement ou l'accueil, précise le communiqué. En 2023, 72 représentations ont eu lieu.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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