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Economie

Forte croissance pour Geberit au 1er trimestre

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Les prix des matières premières, dont une forte hausse est attendue au deuxième semestre, devraient peser sur les marges de Geberit en raison d'une base de comparaison faible (archives). (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

L'équipementier des salles de bains Geberit a connu une évolution très favorable au premier trimestre, générant une forte croissance et améliorant nettement ses résultats. La perspective pour l'exercice 2021 dans son ensemble reste floue.

Entre janvier et mars, le chiffre d'affaires a bondi de 14% sur un an à 910 millions de francs, indique Geberit mardi. Ajusté des effets de change, positifs à hauteur de 9 millions, la croissance a atteint 13%. Dans son communiqué, l'entreprise revendique la plus forte progression trimestrielle de ces dix dernières années.

Qualifiées d'exceptionnelles, les ventes ont été portées notamment par la tendance de travaux dans les logements, la constitution de stocks chez les clients, mais également par un effet de base très favorable, le 1er trimestre 2020 ayant été affecté par l'éclatement de la pandémie de Covid-19, tout particulièrement en Chine.

Ajustée des effets de devises, la croissance s'est élevée à 11,8% en Europe, 43,8% dans la région Moyen-Orient et Afrique, 40,8% dans la zone Extrême-Orient et Pacifique et 6,7% pour les Etats-Unis.

Par division, Bathroom Systems a vu ses recettes bondir de 16,9%, une progression plus forte que celles de Installation and Flushing Systems (+13,1%) et de Piping Systems (+8,8%).

Matières premières plus chères

Le résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) s'est inscrit à 315 millions de francs, ce qui représente une hausse de 21,1%. La marge afférente a été améliorée de 2 points de pourcentage à 34,6%. Le bénéfice net trimestriel s'est envolé de 26,7% à 233 millions.

La hausse des volumes s'est répercutée favorablement sur la rentabilité, améliorée également grâce à des efforts au niveau des coûts ainsi que des hausses de tarifs, précise le communiqué. L'augmentation des prix des matières premières n'a pas eu d'impact significatif sur les résultats, assure Geberit.

Tous les indicateurs dépassent les prévisions les plus optimistes des analystes interrogés par AWP.

Le flux de trésorerie libre s'est enrobé de 21,1% à 315 millions de francs.

La direction ne fournit toujours pas de perspective chiffrée pour 2021, estimant que pas grand-chose n'a changé depuis le dernier point de situation en mars. Les prix des matières premières, dont une forte hausse est attendue au deuxième semestre, devraient peser sur les marges en raison d'une base de comparaison faible.

Le groupe saint-gallois demeure convaincu qu'il ressortira renforcé de cette crise.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La Banque d'Angleterre laisse ses taux inchangés

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Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière. (EPA/NEIL HALL) (© KEYSTONE/EPA/NEIL HALL)

La Banque d'Angleterre (BoE) a laissé jeudi son taux directeur inchangé à 5%, mettant en pause un cycle de baisse entamé en août, à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine qui a choisi mercredi de raboter ses taux d'un demi-point.

Si les pressions inflationnistes continuent de s'apaiser, "nous devrions être en mesure de réduire les taux graduellement au fil du temps", a indiqué le gouverneur de la BoE, Andrew Bailey dans une déclaration jointe à la décision.

Mais si l'inflation ralentit, elle est encore tenace. "Il est vital (qu'elle) reste basse, nous devons donc être attentifs à ne pas baisser (les taux) trop rapidement ou trop amplement", a-t-il ajouté.

Après avoir abaissé en août son taux directeur pour la première fois depuis 2020 et le début de la pandémie, le Comité de politique monétaire (MPC) de la BoE l'a cette fois maintenu à son niveau actuel de 5%, à une large majorité de huit voix contre une.

Cette décision s'inscrit à rebours de la Réserve fédérale (Fed) américaine, qui a choisi mercredi de frapper un grand coup avec une réduction d'un demi-point, après la baisse d'un quart de point de la Banque centrale européenne (BCE) la semaine dernière.

Gravitant à proximité de la cible de 2% visée par la BoE, l'inflation britannique s'est maintenue en août à 2,2% sur un an, en ligne avec les attentes des économistes, d'après des chiffres publiés mercredi.

Dans le détail, l'inflation sous-jacente, qui exclut les produits aux prix les plus volatils comme l'énergie et l'alimentation, a cependant quelque peu accéléré.

Dans les "minutes" de sa décision, l'institution monétaire souligne également que l'inflation en août dans le secteur des services demeure "élevée".

La BoE s'attend toujours à ce que l'inflation remonte légèrement aux environs de 2,5% d'ici la fin de l'année au Royaume-Uni, car les prix de l'énergie ne ralentissent plus aussi vite qu'ils l'ont fait l'année dernière.

Bien qu'elle mette en avant une "approche graduelle qui consiste à défaire les restrictions" pesant sur sa politique monétaire, elle rappelle également la nécessité que celle-ci "demeure restrictive pour suffisamment longtemps afin de dissiper les risques inflationnistes".

La banque centrale britannique a aussi revu légèrement à la baisse jeudi ses estimations de la croissance dans le pays, à 0,6% au deuxième trimestre (contre 0,7% lors de son rapport d'août), et 0,3% au troisième trimestre (là où elle prévoyait 0,4%).

Nouvelle coupe en novembre?

A ce stade, l'hypothèse d'une nouvelle baisse en novembre est largement privilégiée par les acteurs du marché, notamment car cette réunion coïncidera avec la publication d'un rapport de politique monétaire, moment que la BoE privilégie pour présenter des modifications de son taux.

Afin de combattre la hausse des prix, qui avait atteint environ 11% à son pic fin 2022 au Royaume-Uni, la BoE avait progressivement remonté son taux directeur. Celui-ci était ensuite resté perché pendant un an à 5,25%, son plus haut niveau depuis la crise financière de 2008, avant une baisse en août.

Dans la foulée de l'annonce de la décision jeudi, vers 11H10 GMT, la livre avait accéléré sa hausse et progressait de 0,71% à 1,3308 dollar.

De son côté, la Banque de Norvège a conservé son taux inchangé jeudi, à 4,5%, en ligne avec les prévisions du marché.

Les analystes s'attendent à un verdict similaire de la Banque du Japon (BoJ) vendredi, après une hausse en juillet.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La baisse des taux a redynamisé le marché des villas en Suisse

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Les alentours de Zurich demeurent, avec ceux de la cité de Calvin, les zones où les villas se vendent le plus rapidement (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le marché helvétique des maisons individuelles a connu entre juillet 2023 et fin juin de cette année une nette hausse des annonces de ventes.

La durée de parution desdites annonces a progressé dans des proportions bien plus modestes, signe d'un intérêt intact pour ce type de biens, attisé qui plus est par la baisse des taux d'intérêts hypothécaires.

Les près de 75'000 villas proposées à l'achat représentent une augmentation de plus d'un tiers sur un an, quand la durée de parution des annonces n'a été prolongée que de 13%, selon une étude semestrielle menée conjointement par le portail immobilier ImmoScout24, l'association alémanique des propriétaires fonciers Hauseigentümerverband Schweiz, ainsi le Swiss Real Estate Institute de la Haute école d'économie de Zurich et de la tout aussi zurichoise association immobilière Schweizerischer Verband der Immobilienwirtschaft (Svit).

Les propriétaires de maisons individuelles attendaient que la précédente hausse des taux d'intérêt s'atténue avant de vendre, expliquent les auteurs du rapport.

Si la durée de parution des annonces a enflé de près d'un cinquième dans la région de Zurich, les alentours de la Cité de Zwingli demeurent avec ceux de celle de Calvin les zones où les villas se vendent le plus rapidement. Genève enregistre même un raccourcissement de 12%. A l'inverse, les propriétaires au Tessin ont dû faire preuve de plus de patience.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Divorce entre la Fédération française de rugby et Le Coq sportif

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La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux olympiques de Paris. (archives) (© KEYSTONE/EPA AAP/JULIAN SMITH)

La Fédération française de rugby a assigné en justice son ancien équipementier Le Coq sportif, lui réclamant 5,3 millions d'euros (près de 5 millions de francs) d'impayés, a déclaré mercredi à l'AFP le président de la FFR, Florian Grill.

La marque française, en difficulté financière, était l'équipementier de la FFR depuis 2018, et vient d'être remplacée par Adidas. Le Coq sportif équipait également la délégation française cet été aux Jeux de Paris.

La société de participation vaudoise Airesis détient une participation de 78% dans Le Coq sportif, selon le dernier rapport annuel.

"Ils nous doivent 5,3 millions d'euros au titre de contrat de sponsoring, de royalties non réglées, d'intérêts de retard", a expliqué Florian Grill.

Les représentants de la société sont convoqués le 27 septembre devant le Tribunal de Commerce de Paris.

"On a fait plusieurs plans d'apurement de la dette du Coq sportif", a ajouté le patron de la FFR. "Aucun de ces plans n'a été respecté et on arrive à un moment où on les assigne en liquidation judiciaire. S'ils veulent sortir de la liquidation judiciaire, qu'ils nous règlent."

"Quand on est arrivés à la fédération (en juin 2023, NDLR), on était déjà à plus de 4,6 millions d'impayés", a-t-il détaillé.

Comptant parmi les fournisseurs de la FFR depuis les années 1930, Le Coq sportif a notamment orné le maillot du XV de France de 1977 à 1986, avec deux Grand chelems à la clé (1977, 1981). A ensuite débuté une longue période de disette pour la marque française, qui a failli disparaître dans les années 1990 avant d'être rachetée en 2005 par la holding suisse Airesis.

"Joyau industriel" en quête de rebond

Ecarté au profit de l'allemand Adidas (1986-1998), puis Nike (1999-2011) et de nouveau Adidas (2012-2018), Le Coq sportif est redevenu équipementier de la FFR en 2018, sous la présidence du prédécesseur de Florian Grill, Bernard Laporte.

Sur l'exercice 2023, le chiffre d'affaires de la marque française a fondu de 20 millions d'euros à 121,442 millions d'euros, associé à une perte de plus de 28,25 millions d'euros que la maison-mère, Airesis, a imputé à un repositionnement dans le secteur des chaussures.

Airesis a affiché pour sa part une perte de 36 millions de francs en 2023.

"On a eu beaucoup de peine avec la chaussure les trois dernières années, ce qui a engendré des difficultés, des résultats un peu négatifs", a reconnu mercredi sur BFM Business Marc-Henri Beausire, le PDG du Coq sportif.

En mai, la firme de Romilly-sur-Seine (Aube) a bénéficié d'un prêt de 2,9 millions d'euros du Comité d'organisation des Jeux olympiques de Paris 2024 pour "l'approvisionnement des équipements sportifs" pour la compétition, avait indiqué sa maison-mère dans un rapport financier révélé par le quotidien L'Equipe.

"Aujourd'hui, toutes ces catégories fonctionnent extrêmement bien", a ajouté le dirigeant suisse, expliquant sur BFM Business avoir une croissance sur le textile de 20 à 30% depuis les Jeux. "Qu'on attend même plus forte en 2025".

"Ils peuvent avoir vendu pas mal de choses, qu'ils reviennent vers nous", assène de son côté le président de la FFR, candidat à sa réélection lors du prochain scrutin pour la présidence de la Fédération le 19 octobre prochain, face à l'ancien international Didier Codorniou.

Dans une lettre au président de la FFR et à la totalité des membres du comité directeur de la Fédération, consultée par l'AFP, 16 membres de ce comité, opposés à Florian Grill, ont critiqué le choix d'assigner Le Coq sportif en justice.

Les signataires dénoncent notamment un "risque aussi infime soit-il de précipiter des centaines de familles de salariés dans la précarité en liquidant une société française exemplaire à bien des égards comme Le Coq sportif", qualifiant LCS de "joyau de notre patrimoine industriel".

"On fait ça pour préserver les emplois de la FFR et les clubs aussi", a répondu Florian Grill, défendant un acte de "saine gestion" dans une situation financière difficile pour la fédération.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Commerzbank: Berlin évalue les options pour la part de l'Etat

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Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande. (archives) (© KEYSTONE/DPA/FRANK RUMPENHORST)

Berlin n'a pas encore décidé si la participation de l'Etat allemand dans Commerzbank devait encore baisser, après la vente d'un premier lot d'actions à la banque italienne Unicredit, qui lorgne désormais un rachat de la deuxième banque allemande.

"Le gouvernement fédéral est actuellement en train d'analyser la situation, afin de prendre en temps voulu des décisions sur la suite", a déclaré mercredi une porte-parole du ministère allemand des Finances, interrogée sur les intentions de l'Etat allemand, premier actionnaire de l'établissement bancaire.

L'Etat allemand a vendu mardi dernier 53 millions d'actions de Commerzbank, soit 4,5% du capital du groupe. C'est la première étape de son désengagement du capital de la deuxième banque allemande, après l'avoir sauvée de la faillite dans les années 2000 en injectant quelque 18 milliards d'euros.

La participation publique est ainsi passée de 16,5% à 12%. Berlin avait laissé entendre qu'un second paquet d'actions pourrait être cédé.

Arrivée surprise

Unicredit, deuxième groupe bancaire italien, a dans le même temps fait une entrée surprise au capital de Commerzbank en s'emparant du paquet cédé par l'Etat et en achetant d'autres actions sur le marché. Ces achats ont fait grimper sa participation à 9,2% dans Commerzbank.

Depuis, le patron d'Unicredit, Andrea Orcel, a fait la promotion des avantages d'une éventuelle fusion entre son groupe et Commerzbank.

De leur côté, les responsables politiques allemands jouent la prudence, en ne se prononçant pas publiquement sur le scénario qu'ils soutiennent.

L'Etat allemand serait inspiré de "conserver" ses titres Commerzbank, l'important étant "de réfléchir calmement à ce qui est sur la table et à la manière d'y réagir", a plaidé mardi soir à Berlin la directrice financière de Commerzbank, Bettina Orlopp, selon des propos confirmés à l'AFP par la banque.

"Nous avons d'abord besoin de calme, car nous avons tous été très surpris", a-t-elle ajouté, en allusion à l'incursion inattendue d'Unicredit dans le capital de la banque.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Les loyers ont marqué une pause dans leur escalade en août

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L'indice des loyers Homegate s'est érodé de 0,8 point sur un mois et s'établit à 127,9% en août (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le prix des nouveaux beaux locatifs en Suisse s'est quelque peu assagi au mois d'août, pour retomber à son niveau d'avril dernier. Sur un an, le renchérissement demeure toutefois non négligeable.

L'indice des loyers Homegate calculé par la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB) s'est ainsi érodé de 0,8 point sur un mois et s'établit à 127,9%. Sur un an, cet indicateur affiche une progression de 4,2%.

Parmi les rares exceptions à l'accalmie aoutienne, les cantons des Grisons (+1,3% sur un mois) et de Zoug (+0,3%) sont aussi ceux connaissant les plus vives hausses sur un an, de plus de 11% dans les deux cas. Les plus fortes baisses par rapport à juillet ont été observées au Tessin (-1,7%), à Obwald (-1,3%), ainsi que dans les cantons de Neuchâtel et du Jura (-1,2%).

La plupart des centres urbains aussi ont profité d'une embellie, à l'exception notable de Zurich (+0,7%). Les baisses sont restées anecdotiques à Genève ou Lausanne (-0,1%), plus marquées à Berne et Saint-Gall (-1,2%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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