Rejoignez-nous

Suisse

Discours aux quatre coins de la Suisse et en Indonésie

Publié

,

le

Le 1er Août permet aux Sept Sages de rencontrer la population aux quatre coins du pays (ici Alain Berset lundi soir à Aegerten BE). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Suisse célèbre ce mardi sa fête nationale. Les conseillers fédéraux prononceront leurs discours aux quatre coins du pays - et jusqu'en Indonésie pour le chef de la diplomatie Ignazio Cassis. Au total, onze allocutions sont prévues pour les membres du gouvernement.

A moins de trois mois des élections fédérales, les orateurs auront à coeur de rappeler ce qui fait la cohésion de la Suisse au 1er Août. C'est la ministre de justice et police Elisabeth Baume-Schneider qui s'exprimera cette année sur la prairie du Grütli, après avoir participé dans la matinée à un brunch à la ferme à Muotathal (SZ).

Guy Parmelin débutera lui aussi sa journée à la ferme, au Lac Noir (FR), avant de prendre la parole à Cully (VD). Le président de la Confédération Alain Berset se rendra quant à lui à Domdidier (FR) puis dans la soirée à Lausanne.

Quant au ministre de l'énergie Albert Rösti, il enchaînera trois discours, d'abord au musée miniature en plein air Swissminiatur à Melide (TI), puis dans les communes soleuroises d'Härkingen et Lüterswil-Gächliwil. La grande argentière fédérale Karin Keller-Sutter fêtera elle le 1er Août à Rapperswil-Jona (SG).

Les festivités ont déjà débuté lundi, avec des interventions d'Alain Berset, d'Ignazio Cassis et de la ministre de la défense Viola Amherd. Stabilité et nécessité de l'engagement étaient au coeur de leurs discours.

Portes ouvertes au Palais fédéral

Au total, quelque 260 exploitations de toute la Suisse ouvrent leurs portes pour le traditionnel brunch et invitent la population à venir prendre le petit-déjeuner sur leur domaine. Cette année aura un goût sans doute particulier, puisque cela fait 30 ans que l'Union suisse des paysans a lancé ce rendez-vous pour découvrir les produits locaux de l'agriculture helvétique.

Comme chaque année, le Palais fédéral ouvrira aussi ses portes à Berne, de 08h30 à 16h30. La présidente du Conseil des Etats, Brigitte Häberli-Koller, et le président du Conseil national, Martin Candinas, répondront aux questions du public. Et des guides expliqueront le fonctionnement du Parlement.

Cette année, les visiteurs pourront en outre découvrir le film "Session - Quatre photographes de Magnum Photos au Palais du Parlement". Ce projet a été réalisé à l’occasion du 175e anniversaire de la Constitution fédérale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Deux tiers des enfants bénéficient d'un accueil extrafamilial

Publié

le

Les parents suisses confient souvent leurs enfants à des crèches et des structures d'accueil parascolaire (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Près des deux tiers (62%) des enfants de moins de 13 ans bénéficient d'un accueil extrafamilial en Suisse. Les parents s'appuient principalement sur les crèches et les structures d'accueil parascolaire (36%) ainsi que sur les grands-parents (28%).

En 2022, les parents se sont le plus souvent tournés vers les crèches (37%) et les grands-parents (35%) pour s'occuper de leurs enfants de moins de 4 ans, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Les enfants de 4 à 12 ans ont quant à eux fréquenté avant tout les crèches et les structures d'accueil parascolaire, comme les écoles à horaire continu ou les garderies (36%). Un quart des enfants dans cette tranche d'âge étaient gardés par leurs grands-parents (24%).

La proportion d'enfants confiés à une garde extrafamiliale augmente avec le revenu du ménage: en 2022, elle était deux fois plus élevée (80%) dans la classe de revenus la plus haute que dans la classe la plus basse (41%).

En outre, 60% des enfants des ménages les plus aisés fréquentaient une crèche ou une structure d'accueil parascolaire. Dans les ménages les moins bien lotis, la proportion s'élevait à 24% (1er quintile) et 29% (2e quintile).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

L'Université de Berne se défend contre les reproches des occupants

Publié

le

Les occupants accusent l'Université de Berne de parti-pris pro-israélien, des reproches contestés par la haute école. (© KEYSTONE/JULIEN GRINDAT)

L'occupation de l'Université de Berne par des étudiants pro-palestiniens s'est poursuivie lundi. Selon les occupants, une centaine de personnes s'est jointe au mouvement entamé dimanche soir. La Haute école rejette les reproches qui lui sont faits.

Les étudiants rassemblés dans le bâtiment d'Uni Tobler reprochent à la direction de l'université d'adopter une position unilatérale pro-israélienne dans le conflit au Proche-Orient. Ils exigent que la haute école coupe ses liens avec les universités de l'Etat hébreu.

Des accusations rejetées par l'alma mater bernoise. Les universités ne sont pas des acteurs politiques, a déclaré un porte-parole à Keystone-ATS. L'Uni de Berne a des accords avec deux universités israéliennes pour des échanges d'étudiants. Il n'y a pas de collaboration plus importante en matière de recherche.

Comme c'est courant dans le monde scientifique, il existe une coopération entre des chercheurs bernois et israéliens dans des grands projets internationaux, par exemple dans le cadre du Cern à Genève, a-t-il ajouté. Il y a aussi des publications communes dans les domaines de la recherche biomédicale ou clinique, en biologie, dans les sciences de la terre ou dans les sciences historiques.

Contre une instrumentalisation

Le porte-parole a rappelé que les hautes écoles ont pour mission de fournir des prestations académiques dans le domaine de la recherche et de l'enseignement. Le maintien du discours académique est d'une importance capitale.

"Les hautes écoles ne peuvent pas tolérer l'exclusion de personnes ou d'institutions qui font partie de la communauté académique", a-t-il souligné. Selon lui, une instrumentalisation des universités n'est pas une condition à un dialogue constructif.

Une soixantaine de militants ont commencé à occuper dimanche soir le restaurant et certaines salles de l'université de Berne. Ils ont appelé au dialogue et affirmé qu'ils ne voulaient pas perturber le fonctionnement de la haute école.

La direction de l'alma mater n'a jusqu'ici pas indiqué si elle laisserait faire les occupants. Elle observe attentivement la situation, a précisé le porte-parole. L'université veut garantir pleinement l'enseignement et prendra, si nécessaire, "les mesures qui s'imposent".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Le climat de consommation est demeuré stable en avril

Publié

le

Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge. (archive) (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

L'appréciation des perspectives économiques et de la situation financière actuelle et à venir par la population suisse n'a guère évolué en avril, ni sur un an, ni sur un mois.

L'indice du climat de consommation concocté par le Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) s'est en effet inscrit à -38,1 points pendant le mois sous revue, contre -38,0 points en mars et -37,7 en avril 2023, témoignant d'une prudence persistante.

La stagnation est attribuable à un jeu à somme nulle des divers composantes de l'indice. Si les craintes pour la situation économique à venir s'estompent quelque peu, les sous-indices pour la situation financière présente et future s'enfoncent dans le rouge.

Les économistes fédéraux constatent néanmoins lundi une amorce de redressement du côté de la propension des Helvètes à procéder à des acquisitions d'envergure.

Publié sur une cadence mensuelle et non plus trimestrielle depuis février dernier, le sondage du mois d'avril repose sur les réponses de 3062 personnes aux questions du Seco.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

Les caisses de pension accusent des rendements négatifs en avril

Publié

le

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés chez UBS accusent des rendements négatifs en avril. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les caisses de pension dont les avoirs sont déposés auprès d'UBS ont enregistré le mois dernier une performance moyenne de -0,95% après déduction des frais, selon l'étude mensuel du numéro un bancaire suisse publiée lundi.

Depuis le début de l'année, le rendement est de 3,06% et le rendement annualisé depuis la publication du baromètre en 2006 est de 3,08%, selon l'étude de la banque aux trois clés se basant sur quelque 100 caisses de pensions.

Le mois dernier, l'écart de performance de tous les instituts de prévoyance était de 1,76 point de pourcentage. Le meilleur résultat (-0,20%) a été obtenu par une caisse de pension de taille moyenne totalisant une fortune sous gestion comprise entre 300 millions et un milliard de francs. Le plus mauvais résultat (-1,96%) a été réalisé par une petite caisse de pension avec une fortune sous gestion de moins de 300 millions.

L'écart de performance le plus petit (1,51 point de pourcentage) a été enregistré parmi les grandes caisses de pension, avec un total d'actifs sous gestion de plus d'un milliard.

Au cours du mois d'avril, toutes les classes d'actifs ont connu une performance mitigée. Mesurées en francs, les actions suisses (-2,52%) ont accusé la plus forte baisse, suivies par les actions mondiales (-1,26%). Les obligations cotées s'inscrivait également en négatif, à -0,24% pour celles en francs et à -0,59% pour celles en devises étrangères.

Dans leur analyse, les experts d'UBS observent que "le deuxième trimestre a commencé de manière instable pour les investisseurs. Non seulement les incertitudes géopolitiques ont fait leur réapparition, mais aussi les craintes que les taux d'intérêt américains puissent rester élevés plus longtemps."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Culture

La victoire de Nemo profite à l'Eurovision, selon les médias

Publié

le

La presse suisse s'est montrée impressionnée par l'affirmation de soi que Nemo a transmis avec assurance et sincérité. (© KEYSTONE/AP/Jessica Gow)

Les commentateurs des médias en Suisse et à l'étranger ont accueilli le triomphe de Nemo à l'Eurovision avec beaucoup de respect. La consécration de l'artiste de 24 ans est peut-être la meilleure chose qui pouvait arriver pour relancer le concours de l'Eurovision.

Nemo "a rappelé à l'Europe, à la planète, que la sincérité et l'humilité mêlées au talent conduisent à ces sommets que seuls des êtres d'exception savent atteindre", commente Le Journal du Jura, basé à Bienne, la ville d'origine de l'artiste non binaire.

"La victoire de Nemo n'est pas anodine", écrit Le Temps, soulignant une forme d'audace de l'artiste dans l'affirmation de soi. "Nemo n'est pas un Ignazio Cassis de la musique, il ne cherche pas à agir dans le monde sans aucun goût ni aucune forme d'aspérité; il raconte les cheminements d'une minorité, avec franchise", peut-on lire.

"Nemo a fait voler en éclats le complexe helvétique", abondent les médias ESH, mentionnant des précédentes propositions suisses "trop polies, trop sages". "Tout en restant parfaitement fidèle à qui iel est, humble, sincère et vrai, Nemo a montré qu'on peut sortir du cadre sans le casser pour autant", précisent-ils.

Défendre une identité de genre différente n'a rien d'une sinécure, soulignent le 24 Heures et la Tribune de Genève. "A Malmö, en plus d'une chanson de qualité, "The Code", Nemo a bousculé des décennies de caractères formatés", écrivent les deux titres lémaniques.

"Caisse de résonance des conflits"

Pour le Tages-Anzeiger, le concours de l'Eurovision s'est transformé en une caisse de résonance des crises et conflits, suscitant bien des polémiques. "Mais c'est finalement la personne de coeur Nemo qui a donné le signal le plus fort et, espérons-le, le plus durable."

Le média en ligne Watson rappelle que la controverse autour de la candidate israélienne a dominé à Malmö et a peut-être aidé la Suisse. Au milieu de ce tohu-bohu, le public et les jurys ont simplement voulu voir quelque chose de bien gagner". Nemo a fait du super boulot - "Maximum Respect".

Pour Blick.ch, Nemo a offert la "folie Eurovision" à Malmö. Et la Neue Zürcher Zeitung, revenant sur les manifestations anti-israéliennes, rappelle que le concours musical n'a jamais été apolitique.

"La classe musicale"

Pour la Weltwoche, Nemo a gagné de manière méritée. "Bien que l'événement organisé à Malmö, en Suède, ait largement fait penser à un mélange de fête costumée, de freak show et de 'stresstest' pour les oreilles, c'est la classe musicale qui s'est finalement imposée."

L'Eurovision, avec ses "costumes absurdes" et ses "moments loufoques", semble étrangement fédérer les publics à l'heure de la fragmentation des réseaux sociaux, remarque La Liberté.

A l'étranger aussi, les médias ont commenté la performance suisse. Le New York Times écrit que les protestations en amont de l'Eurovision ont finalement cédé la place au spectacle. La chanson de Nemo a été saluée par le célèbre journal comme "un morceau accrocheur".

Le journal espagnol El Mundo n'a pas tari d'éloges: "Avec une Masterclass en chant et en acrobatie de cirque", Nemo a "conquis" toute l'Europe. Pour la "Frankfurter Allgemeine Zeitung", "Nemo s'est surpassé". "Ni elle ni lui, mais simplement Nemo". Pour le journal italien "La Repubblica", la chanson "The Code" était une "ode à la liberté des genres".

Dans une édition du concours chargé politiquement, "c'est finalement le seul pays prétendument neutre qui a gagné", écrit la Süddeutsche Zeitung, "avec une prestation empreinte d'un très grand sens de l'équilibre".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture