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Suisse

Décès de Martin Heller, ancien directeur artistique d'Expo.02

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Martin Heller s'était fait connaître au plan national en tant que directeur artistique d'Expo.02 (archives). (© Keystone/WALTER BIERI)

Le concepteur et ancien directeur artistique d'Expo.02 Martin Heller est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à Zurich, des suites d'une grave maladie, a indiqué son neveu Andreas Heller à Keystone-ATS. Il aurait fêté son 69e anniversaire lundi prochain.

Martin Heller a acquis une renommée nationale en tant que directeur artistique d'Expo.02 de 1999 à 2003. Depuis, il travaillait comme entrepreneur culturel indépendant sur des projets de politique culturelle, notamment en Allemagne, en Autriche, en France et en Suisse. Il avait quitté son entreprise il y a environ cinq ans.

Martin Heller avait fait sa dernière apparition publique en 2017 avec l'exposition "End of the World - End without End", qu'il a contribué à créer au Musée d'histoire naturelle de Berne. Il avait également accompagné au même moment les célébrations du 500e anniversaire de la Réforme à Zurich.

En 2010, il avait été nommé chef de l'équipe de projet du nouveau château de Berlin. Ce cercle de conseillers devait élaborer un concept permettant de mettre à profit le centre artistique situé dans ce bâtiment en reconstruction.

L'un des points forts de la carrière de M. Heller a été la direction de Linz 2009 - capitale européenne de la culture. L'équipe sous sa houlette a réalisé un total de 220 projets par environ 5000 artistes en provenance de 66 pays.

Il avait auparavant déjà organisé un grand nombre d'expositions en tant que directeur du Museum für Gestaltung (Musée des arts appliqués) de Zurich à partir de 1990 et sept ans plus tard à la tête du musée Bellerive, dans la même ville. Ses domaines de prédilection étaient la communication visuelle, le design, la photographie et la culture populaire.

Auteur, éditeur et conférencier

Parallèlement à ces activités, Martin Heller était l'auteur et l'éditeur d'une série de publications, éclairant des sujets aussi divers que les autoroutes suisses, le photographe Edward Quinn ou le monde de l'art dans la bande dessinée. Il s'est également consacré à l'enseignement en tant que professeur invité à l'école nationale de design de Karlsruhe et comme conférencier aux universités de Berne, Bâle, Saint-Gall et Vienne.

Né à Bâle, il avait d'abord suivi une formation de professeur de dessin après sa maturité, avant d'étudier l'ethnologie, l'histoire de l'art et le folklore européen à Bâle. Martin Heller a vécu à Zurich et Berlin. Il laisse derrière lui une femme et trois filles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les sénateurs jubilent après la décision sur la protection du loup

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Le loup est de plus en plus dans la ligne de mire du Parlement fédéral (archives). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTIAN CHARISIUS)

Après la décision de la Convention de Berne d'affaiblir la protection du loup, le Conseil des Etats veut une mise en oeuvre conséquente dans la gestion des populations de loups en Suisse. Il a accepté deux motions en ce sens.

Plusieurs sénateurs des régions de montagne ont accueilli mardi avec un plaisir non dissimulé la décision du Conseil de l'Europe sur le déclassement de la protection du loup, annoncée au moment même du débat sur le prédateur. L'une des motions demandait précisément au Conseil fédéral de s'activer pour rétrograder le loup d'"espèce de faune strictement protégée" à "espèce de faune protégée" dans la Convention de Berne.

Le texte, accepté par 32 voix contre 11, doit permettre à l'avenir de réguler la population de loups au niveau régional. Selon cette approche, le loup pourrait être chassé dans les régions où la population atteint une certaine valeur seuil, selon des quotas fixés au niveau régional.

La régulation demandée est désormais possible, s'est félicité Beat Rieder (Centre/VS). S'adressant au Conseil fédéral, il a ajouté: "Vous pouvez le faire, vite et de manière efficace, de manière à ce qu'on n'ait plus besoin de parler du loup dans cette chambre", a-t-il déclaré.

Pour les Vert-e-s, le durcissement des conditions de tirs demandé par la droite n'avait plus lieu d'être.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

ABB renforce ses activités dans les joints d'étanchéité

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ABB renforce ses activités dans le domaine des presse-étoupes. (archive) (© KEYSTONE/MELANIE DUCHENE)

ABB renforce ses activités dans le domaine des presse-étoupes. Le géant zurichois de l'électrotechnique a acquis pour un prix non communiqué auprès du fonds Galiena Capital le français Solutions Industry & Building (SIB).

Fondée en 1922 et établie à Boulay-Moselle, à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Metz, l'entreprise fournit des clients dans les secteurs de l'énergie, des transports, de l'industrie et de la construction et s'illustre parmi les principaux fournisseurs français de composants pour l'étanchéité des câbles électriques, précise mardi ABB. SIB était détenue depuis 2019 par le fonds d'investissement français Galiena Capital et a réalisé en 2023 avec sa centaine de collaborateurs un chiffre d'affaires de 27 millions de dollars.

Outre une gamme complète d'équipements d'installation électrique et de systèmes de connexion pour le secteur de la construction, SIB développe, fabrique et vend des presse-étoupes, des raccords et des accessoires haut de gamme en laiton, en acier inoxydable et en plastique pour les industries électrique, ferroviaire, maritime et minière, ainsi que des produits certifiés pour les zones à risque d'explosion comme les applications pétrolières et gazières. L'acquisition permet à ABB d'élargir le portefeuille de solutions de la division Installation Products.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Stadler Rail autonomise ses activités américaines

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Stadler veut profiter de la croissance de ses activités outre-Atlantique (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le fabricant de matériel roulant Stadler Rail a décidé d'autonomiser dès janvier son site de Salt Lake City, dans l'Utah, afin de profiter de l'essor de ses activités aux Etats-Unis, portées par le "Buy America Act".

Le conseil d'administration de l'industriel thurgovien a décidé de détacher le site américain de la division Suisse et d'en faire une division nord-américaine au 1er janvier 2025. L'actuel responsable du pays, Martin Ritter, sera promu directeur de la division et membre de la direction, selon le communiqué paru mardi. Il n'y aura pas de changements pour les employés sur place.

Selon le président du conseil d'administration Peter Spuhler, après que "la présence" de Stadler aux USA "s'est développée de manière très positive ces dernières années", l'entreprise "renforce" le site outre-Atlantique.

Stadler Rail rappelle avoir construit son usine de Salt Lake City en 2016, dans la foulée d'une commande huit trains de type Flirt de la part de la société de transport public texane Trinity Metro au Texas. Le site se conforme à la politique du "Buy America Act", qui stipule que pour les projets financés par l'Etat, au moins 60% de la valeur ajoutée doit être générée aux Etats-Unis.

"Depuis, Stadler a évolué avec succès sur le marché américain, gagné régulièrement de nouveaux contrats et croît continuellement", selon l'entreprise. Fin octobre, elle a d'ailleurs annoncé avoir remporté un appel d'offres pour des tramways à la ville de Salt Lake City. Plus de 500 employés travaillent de l'autre côté de l'Atlantique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Un tiers des salariés ont été harcelés sur leur lieu de travail

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Environ 44% des femmes interrogées disent avoir déjà subi du harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le harcèlement sexuel sur le lieu de travail reste très répandu en Suisse, malgré les mesures de prévention mises en place. Près d'un tiers des salariés ont déjà été confrontés à ce problème.

La différence est toutefois marquée entre les sexes, avec 44% de femmes disant avoir déjà subi du harcèlement sexuel au cours de leur vie professionnelle, contre 17% des hommes, relève mardi une étude du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) et le Secrétariat d’État à l'économie (SECO).

Durant les douze mois précédant l'enquête, les jeunes ont plus souvent été victimes d'incidents et se sont sentis plus souvent harcelés sexuellement que les personnes plus âgées. Les personnes les plus concernées sont celles qui travaillent en contact étroit avec la clientèle, par exemple dans le secteur bancaire, de l'hôtellerie-restauration, ou de la santé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

"Cessez-le-feu", mot romand de l'année - "quoicoubeh" sur le podium

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Le réseau social a impacté les habitudes langagières des ados romands en 2024 en lançant le piège "quoiboubeh". Il s'agit de tenir de propos incompréhensibles pour inciter son prochain à dire "Quoi?" avant de lui répondre "Quoicoubeh", une interjection qui ne signifie rien (photo symbolique). (© KEYSTONE/DPA/HANNES P ALBERT)

"Cessez-le-feu" est le mot romand de l'année 2024 en raison de son omniprésence dans les médias, indique la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW). Il devance "consentement" et l'interjection ludique "quoicoubeh".

Si l'expression "13e rente" partait favorite du palmarès, en raison du plébiscite des Romands lors de la votation fédérale du 3 mars sur l'AVS, elle a finalement échoué au pied du podium. Le jury réuni à Lausanne s'est prononcé à la quasi-unanimité pour "cessez-le-feu", un répit attendu à Gaza, au Liban en Ukraine et ailleurs. Les linguistes ont voulu rappeler ainsi le rôle des bons offices de la Confédération, écrit la ZHAW mardi.

Inventivité du langage oral des jeunes

Au deuxième rang, le terme "consentement" rappelle les violences sexuelles faites aux femmes. Selon le jury, il est temps de reconsidérer, de cette manière, le proverbe "Qui ne dit mot, consent". Ce changement de paradigme est en cours dans notre société.

Troisième, "quoicoubeh" a convaincu par sa fraicheur juvénile. L'interjection sans véritable sens, lancée sur le réseau social Tiktok, a connu un succès aussi brusque qu'éphémère auprès des ados. Ces derniers l'ont utilisé pour piéger leurs camarades lorsqu'ils prononcent le mot "quoi?" en réaction à des propos incompréhensibles.

Le jury rend ainsi hommage à l’inventivité du langage oral chez les jeunes et à leur capacité à enrichir – même de façon éphémère – la langue française.

Outre-Sarine: fraude aux droits populaires

En Suisse alémanique, le mot de l'année est "Unterschriften-Bschiss" (triche dans la récolte de signatures). Cette expression a devancé "divers" (divers, pour souligner la diversité) et "Murgang" (lave torrentielle). En Suisse italienne, "non binario" (non binaire) a devancé "allerta meteo" (alerte météo) et "nomofobia" (de l'anglais "no mobile phobia", peur d'être séparé de son téléphone portable).

Dans les vallées romanches, "segundimorant:a" (résident-e secondaire) l'a emporté, devant "vegliadissem" (néologisme équivalent à "âgisme") et festivitads (festivités).

Pour déterminer les mots de l'année, des scientifiques de la ZHAW analysent la base de données du discours suisse Swiss-AL et établissent, pour chaque langue nationale, les 30 mots qui ont été utilisés plus fréquemment ou de manière nettement différente en 2024 que les années précédentes. Un jury de professionnels choisit ensuite les trois mots les plus marquants dans cette liste, parmi les propositions du public et sur la base de leur propre expérience.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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