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Suisse

Cinq militaires de carrière renvoyés pour refuser la vaccination

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Les soldats membres du Commandement des forces spéciales (CFS) s'engagent en Suisse et à l'étranger, où ils ont notamment pour mission le sauvetage et le rapatriement de citoyens helvétiques (archives). (© Keystone/TI-PRESS/CARLO REGUZZI)

Cinq soldats membres d'une unité spéciale de l'armée suisse ont été licenciés pour ne pas avoir accepté de se faire vacciner contre le coronavirus. Selon l'armée, ces militaires de carrière ne pouvaient plus assumer pleinement leur contrat de travail.

Ces soldats ont eu droit à plusieurs entretiens avant d'être renvoyés, a précisé samedi à Keystone-ATS le porte-parole de l'armée Daniel Reist, confirmant des informations des journaux Tamedia. En fin de compte, "leurs contrats de travail ont été résiliés pour cause de violation d'obligations légales ou contractuelles importantes", a-t-il ajouté. Le préavis est de six mois.

Les soldats renvoyés étaient membres du Commandement des forces spéciales (CFS). Trois d'entre eux faisaient partie du Détachement spécial de la police militaire (Dét spéc PM) et deux du Détachement de reconnaissance de l'armée (DRA 10), qui compte au total environ 90 militaires professionnels.

Le spectre d'engagement du CFS comprend entre autres la recherche de renseignements, la protection et l'intervention au profit des autorités civiles en Suisse, l'assistance et la protection au profit des autorités civiles à l’étranger ainsi que le sauvetage et le rapatriement de citoyens suisses à l'étranger.

Démission et recours

L'armée avait proposé d'autres postes et missions aux personnes concernées, mais sans succès, selon le porte-parole. Un autre membre du Commandement des forces spéciales a pour sa part démissionné de son plein gré.

Plusieurs autres membres de l'armée s'opposent en revanche à ces licenciements, a encore indiqué Daniel Reist. Ils ont déposé un recours auprès du Tribunal administratif fédéral (TAF).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Retraites Populaires: les assurés profitent d'une bonne année 2023

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Les Retraites Populaires gèrent près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements. (archives) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'année 2023 s'est terminée sur une note positive pour les Retraites Populaires, malgré un environnement difficile. Le spécialiste de la prévoyance et assureur vaudois enregistre de bons résultats.

Ceux-ci lui permettent de consolider son bilan et de redistribuer des excédents aux assurés, indique-t-il dans un communiqué publié jeudi.

Un contexte géopolitique difficile et des marchés financiers agités n'ont pas réussi l'an dernier à plomber les Retraites Populaires, qui inscrivent une performance positive de 4,3% sur leurs placements. Une résultat qui leur permet de consolider leurs réserves et leur degré de couverture. En outre, une participation aux excédents à hauteur de 32 millions de francs a pu être versée aux personnes assurées. Les Retraites Populaires ont également pu verser une allocation unique totale de 3,5 millions aux pensionnés du 2ème pilier. En termes d'encaissements, l'institution a réalisé un montant record de 800 millions.

Pendant l'année écoulée, les Retraites Populaires ont poursuivi leurs rénovations d'immeubles et leurs acquisitions immobilières. Au total, l'institution gère près de 650 immeubles et plus de 15'800 logements.

A noter également qu'au 1er janvier 2024, Eric Niederhauser a pris la succession de Philippe Doffey en tant que directeur général des Retraites Populaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le Tribunal fédéral confirme la prison ferme pour Alain Soral

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Alain Soral est condamné pour des propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) confirme la condamnation d'Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste. Pour des raisons de procédure, sa peine privative de liberté passe de 60 à 40 jours.

Alain Soral, de son vrai nom Alain Bonnet, avait publié en 2021 une vidéo où il s'en prenait à l'auteure d'un article à son sujet. Il taxait la journaliste de "grosse lesbienne" et "militante queer", insinuant que ce dernier terme voulait dire "désaxé".

Pour le TF, ce langage "rabaissant" et outrancier" invite à mépriser la journaliste, en raison notamment de son orientation sexuelle. Il ne fait "aucun doute" qu'il "tend à éveiller et exciter un sentiment de haine".

Tous les éléments constitutifs de l'article 261 bis du code pénal sont réunis, note la Cour qui rappelle que depuis 2020, cette disposition a été étendue aux discriminations liées à l'orientation sexuelle. M. Soral écope de 30 jours-amende pour diffamation et 40 jours de prison pour discrimination et incitation à la haine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Tribunal fédéral confirme la prison ferme pour Alain Soral

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Alain Soral est condamné pour discrimination et incitation à la haine en raison de l'orientation sexuelle (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le Tribunal fédéral (TF) confirme la condamnation d'Alain Soral pour discrimination et incitation à la haine en raison de propos homophobes tenus à l'égard d'une journaliste. Pour des raisons de procédure, sa peine privative de liberté passe de 60 à 40 jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Comptes 2023: des résultats en retrait mais globalement équilibrés

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Comme à leur habitude, les grands argentiers se sont montrés presque partout assez prudents dans leurs prévisions budgétaires (image symbolique). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Les comptes cantonaux 2023 bouclent sur un bénéfice global de plus de 2,2 milliards de francs. Genève empoche plus de la moitié grâce à un résultat exceptionnel. Mais bon nombre de cantons sont juste à l'équilibre, voire légèrement dans le rouge comme Vaud.

A ce jour, 25 cantons ont présenté leurs comptes pour l'année 2023. Treize ont enregistré un déficit. Dix-huit ont terminé au-dessus des prévisions. Genève figure comme exception notable dans le tableau: au lieu d'un déficit de 476 millions de francs budgétisé, le canton a engrangé un bénéfice de près de 1,4 milliard de francs.

Le deuxième plus haut résultat est celui de Zoug avec 461 millions. Côté romand, la performance est plus modeste à l'exception de Genève. Vaud, qui avait anticipé une perte de 230 millions, clôt son exercice sur une perte de 39 millions, premier déficit depuis 2004. Fribourg boucle juste à l'équilibre avec un bonus de peu plus de 200'000 francs.

Gros écarts par rapport aux budgets

Les comptes 2023 du canton du Jura, publiés jeudi, accusent un déficit de 11,8 millions de francs. Le Valais termine sur un plus de 34 millions, en recul toutefois de 22 millions par rapport à 2022. Les résultats de Neuchâtel manquent encore (ils seront publiés le 29 avril). Et Berne, qui prévoyait un excédent de 100'000 francs, clôture l'exercice sur un léger déficit de 13 millions.

Comme à leur habitude, les grands argentiers se sont montrés presque partout assez prudents dans leurs prévisions. Reste que de grandes différences apparaissent entre budgets et résultats. Zurich, qui avait budgétisé un trou de 353 millions, a réduit la perte à 2 millions. Bâle-Ville qui avait tablé sur un gain de 13 millions, termine avec +434 millions.

Des recettes fiscales à la baisse

Au bilan, les 25 cantons ont engrangé pour 2023 des bénéfices cumulés de l'ordre de 2,3 milliards. Une année auparavant, ils se montaient à 3,5 milliards. En 2023, la Banque nationale suisse (BNS) n'a rien versé aux cantons contrairement à 2022 (4 milliards).

"Les chiffres montrent des résultats 2023 en retrait par rapport à ce qui a prévalu depuis 2017. Les cantons n'affichent plus quasi systématiquement des bénéfices substantiels", indique à Keystone-ATS Nils Soguel, professeur de finances publiques à l'Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP).

Cette situation est liée en partie à des recettes fiscales qui ont perdu de leur dynamisme sous l'effet d'un tassement de la croissance économique, poursuit-il. "Mais elle est surtout liée à une hausse des dépenses que les cantons peinent de plus en plus à maîtriser."

Une observation partagée par le grand argentier zurichois Ernst Stocker (UDC), président de la Conférence des directeurs cantonaux des finances (CDF). Aujourd'hui, les exigences augmentent et les coûts en matière de santé vont croître en raison du vieillissement de la population, un domaine essentiellement à la charge des cantons.

Genève, un cas à part

Concernant la situation en Suisse romande, Nils Soguel note que l'Etat de Genève se distingue par une volatilité des recettes beaucoup plus grande que dans les autres cantons. "Le tissu économique genevois est sensiblement plus exposé aux fluctuations internationales, pour le meilleur - ce qui fut le cas en 2023 - comme pour le pire", relève-t-il.

Dans les autres cantons, la dynamique est davantage portée par la consommation intérieure et l'investissement. Or cette dynamique s'est essoufflée en 2023, ajoute le directeur de l'IDHEAP.

A noter toutefois que certains cantons, comme Vaud, Fribourg ou même le Valais, sont parvenus ces dernières années à réduire leur niveau d'endettement beaucoup plus substantiellement que Genève, Jura ou Neuchâtel, rappelle M. Soguel. Ces trois derniers disposent en conséquence d'une marge de man½uvre réduite pour faire face aux enjeux futurs.

2024 s'annonce difficile. La majorité des cantons s'attend à un déficit malgré une reprise économique dynamique. Plusieurs ont d'ores et déjà annoncé des mesures d'économie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les Suisses boivent moins de vin, mais plus local

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La part de marché des vins suisses a augmenté en 2023, malgré une consommation globale en baisse. (Photo d'illustration) (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

En Suisse, la consommation de vin a légèrement baissé en 2023 par rapport à l'année précédente, indique jeudi l'OFAG. Il y a par contre matière à se réjouir pour les producteurs suisses: les vins helvétiques ont gagné du terrain sur ceux provenant de l'étranger.

Les parts de marché du vin suisse ont ainsi atteint 38,6%, une augmentation de 1,6 point de pourcentage par rapport à 2022, précise l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) dans un communiqué. Sur les 236 millions de litres consommés en 2023, les vins étrangers se taillent toutefois toujours la part du lion avec près de 145 millions de litres (-3,1%), contre 91 millions de litres de vins suisses (+3,8%).

Concernant les pays de provenance des vins étrangers, le trio de tête se compose de l'Italie (43%), de la France (22%) et de l'Espagne (18%), selon les chiffres publiés par l'OFAG.

Au niveau suisse, c'est le Valais qui dispose de la plus grande surface viticole (32%), suivi du canton de Vaud (26%), puis de ceux de Genève (9%) et du Tessin (8%).

L'interprofession de la vigne et du vin suisse (IVVS) indique dans un communiqué être satisfaite de la progression de la part des vins suisses. Elle pense que ce résultat est une conséquence du travail effectué dans la promotion des vins indigènes. Ces efforts doivent se poursuivre, écrit-elle cependant, soulignant une "situation économique toujours préoccupante pour le secteur vitivinicole".

En tout, 236 millions de litres ont coulé dans les verres en Suisse en 2023, une légère baisse de 0,5% sur un an. Ce recul est imputable à une baisse de la consommation de vins rouges et de rosés. Rouges et rosés restent cependant en tête des préférences des consommateurs avec près de 151 millions de litres bus, contre 85 millions de litres pour les vins blancs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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