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Economie

Année 2022 chargée pour la Finma avec UBS et Credit Suisse

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La Finma a clôturé l'année dernière 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Finma a ouvert l'année dernière davantage d'investigations et de procédures au niveau de l'application du droit dans un contexte de risques accrus, procédant au total à 850 "clarifications", soit 87 de plus qu'en 2021.

Au final, l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) a clôturé 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant, ressort-il de son rapport annuel publié mardi.

Le gendarme des marchés financiers a reporté la conférence de presse initialement agendée ce jour en raison des travaux liés à la reprise forcée de Credit Suisse par UBS annoncée le 19 mars dernier.

Le nombre d'investigations menées et de procédures clôturées a augmenté de plus de 10% par rapport à 2021, ajoute la Finma.

Dans la surveillance des grandes banques, la Finma s'est en particulier concentrée sur les pertes accusées en lien avec le Family Office américain Archegos Capital Management. La procédure d'"enforcement" ouverte à l'encontre de Credit Suisse se poursuit actuellement, rappelle la Finma.

Concernant UBS dans ce même dossier, un audit externe a confirmé les "grosses faiblesses" apparues dans la gestion et le contrôle du risque, UBS ayant délibérément conclu une relation d'affaires avec un client non transparent à la réputation douteuse, potentiellement enclin à courir des risques accrus".

Surveillance du risque accrue

En février, la Finma a aussi tancé Credit Suisse quant à sa relation d'affaires avec le financier Lex Greensill et ses sociétés. Le régulateur avait alors souligné que le numéro deux bancaire helvétique a "gravement manqué à ses obligations prudentielles en matière de gestion des risques et d'organisation adéquate". Il avait ordonné plusieurs mesures correctives, en plus des initiatives déjà prises par la banque.

La Finma avait alors également fait part de l'ouverture de quatre procédures d'"enforcement" à l'encontre d'anciens hauts responsables de la banque aux deux voiles, dont elle n'a toutefois pas révélé l'identité.

De manière plus générale, la Finma a particulièrement concentré son activité de surveillance des risques l'an dernier sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur la place financière. L'autorité a ainsi analysé le potentiel de pertes sur l'ensemble du marché, ainsi que les risques spécifiques à la branche. Elle a effectué des contrôles sur place auprès de différentes banques, notamment pour vérifier si elles étaient en mesure, sur le plan organisationnel, de respecter les dispositions en matière de sanctions, et a intensifié sa surveillance dans ce contexte auprès d'une bonne douzaine de banques.

Sur l'année sous revue, la Finma a encore pu compter sur l'action du public pour mener à bien sa mission, le régulateur ayant reçu pas moins de 6264 questions de ce dernier, dont 945 portant sur l'assujettissement d'acteurs du secteur financier. Il a aussi recueilli pas moins de 1528 signalements d'activités exercées sans droit et répondu à 2559 interrogations quant à des établissements autorisés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Les vapoteuses seront soumises à l'imposition

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Les cigarettes électroniques seront soumises à l'impôt (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/FABIAN STRAUCH)

Les vapoteuses n'échapperont pas à l'impôt. Le Conseil national a adopté jeudi par 119 voix contre 42 ce projet gouvernemental. La facture sera moins élevée que pour les cigarettes traditionnelles. La gauche a échoué à introduire un modèle d’imposition plus sévère.

La révision est sous toit. Le groupe des Vert-e-s s'est massivement abstenu lors du vote final, qui a totalisé 30 abstentions.

Les e-cigarettes seront séparées en deux catégories: les réutilisables et les jetables. Pour les premières, seuls les liquides contenant de la nicotine seront soumis à l'impôt sur le tabac. Le taux d'imposition sera faible, à 20 centimes par millilitre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le Conseil des Etats approuve une CEP sur Credit Suisse

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La commission d'enquête parlementaire (CEP) devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a approuvé jeudi par 37 voix contre 5 une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la débâcle de Credit Suisse. La commission devra faire la lumière sur les circonstances ayant mené au rachat par UBS.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des données opérationnelles de la Confédération également volées

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La société bernoise Xplain, qui fournit des logiciels aux autorités, a été victime d'une attaque informatique. Après avoir crypté les données volées et réclamé une rançon à l'entreprise, les auteurs ont publié une partie des données sur le darknet. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/Z1020/_MARTIN SCHUTT)

L'attaque par rançongiciel contre l'entreprise bernoise Xplain a bien abouti au vol de données opérationnelles de l'administration. Dans un premier temps, Fedpol et les douanes avaient uniquement évoqué des informations captées dans la correspondance avec des clients.

"Contrairement aux premières constatations, des données opérationnelles pourraient également être touchées", a indiqué jeudi dans un communiqué le Centre national pour la cybersécurité (NCSC).

"L'administration fédérale part toutefois du principe que ses systèmes ne sont pas directement accessibles via les systèmes de Xplain", précise le communiqué, ajoutant que des analyses approfondies sont en cours. L'entreprise a signalé le cas au NCSC et déposé plainte auprès de la police cantonale bernoise.

Basée à Interlaken (BE), la société Xplain fournit des logiciels aux autorités. Après avoir crypté les données volées et réclamé une rançon à l'entreprise, les pirates informatiques ont publié une partie des données sur le darknet. Selon le Temps, qui a évoqué l'affaire samedi dernier, l'attaque est l'oeuvre du groupe Play, le même qui a récemment visé les entreprises de presse CH Media et NZZ.

Xplain compte "diverses unités" de l'administration fédérale parmi ses clients, relève le NCSC dans son communiqué, sans plus de précisions. Une porte-parole a précisé à Keystone-ATS que cette affaire n'avait rien à voir avec l'attaque dont était victime jeudi le site internet du Parlement.

Attaques relativisées

Samedi dernier, l'Office fédéral de la police (Fedpol) et l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) avaient confirmé à Keystone-ATS la divulgation des données.

Fedpol avait alors indiqué que les projets de l'Office n'étaient pas concernés par l'attaque. "Xplain n'a pas accès aux données productives de fedpol, mais dispose de données de simulation anonymisées à des fins de test".

L'OFDF avait également relativisé la portée de l'attaque: "les données de l'office lui-même ne sont pas concernées", avait assuré une porte-parole, ajoutant que seules des données volées dans la correspondance avec les clients étaient concernées. L'armée, qui recourt également au prestataire Xplain, avait exclu une fuite de données de ses propres systèmes.

Selon le Temps, des polices cantonales travaillent également avec Xplain, qui emploie environ 80 collaborateurs et dispose de bureaux en Suisse, Espagne et Allemagne. Sur son site, l'entreprise présente plusieurs entreprises de référence, allant de l'Office fédéral de la justice aux CFF en passant par l'Hôpital universitaire de Bâle, ou encore le ministère public du canton d'Argovie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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La "boule blanche" de La Dôle remplacée cet été

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La société Skyguide va remplacer cet été le dôme radar de la Dôle. La durée prévue des travaux est de dix semaines (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La "boule blanche" de La Dôle, à Chéserex (VD), doit être remplacée après plus de 20 ans. Le radôme sera en travaux pendant environ dix semaines lors de son remplacement cet été.

Le dôme radar blanc, appelé radôme, protège contre les intempéries l'antenne radar du service de navigation aérienne suisse Skyguide. La boule existante sera déconstruite avant qu'un radôme flambant neuf, de même taille et couleur, ne vienne remplacer l'ancien, annonce Skyguide jeudi dans un communiqué.

Comme leur durée dépend aussi des conditions météorologiques, la période définitive des travaux n'est pas encore déterminée de manière précise. Toutefois près de trois mois vont être nécessaires, estime Skyguide.

"Cet échange de radôme à La Dôle représente un véritable exploit technique de la part de nos collègues et techniciens, ainsi que des entreprises partenaires", souligne Anne Barraud, cheffe de projet pour le renouvellement du radôme de La Dôle chez Skyguide, citée dans un communiqué. Et de préciser que les préparatifs de ce grand projet ont débuté il y a 18 mois déjà.

Les installations radar voisines fourniront les données de vol nécessaires aux contrôleurs aériens pendant toute la phase des travaux afin que le contrôle aérien soit continuellement assuré lors du chantier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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