Paléo a dévoilé sa programmation de l'été. Des Black Eyed Peas en ouverture à Indochine pour le concert de clôture, le festival nyonnais verra défiler les stars du 18 au 23 juillet. Le fondateur Daniel Rossellat et le programmateur Jacques Monnier analysent vos artistes Radio Lac ici.
Parmi elles figure le phénomène Rosalia, l'une des chanteuses les plus en vogue du moment. Les plateaux pop-rock (Placebo, Shaka Ponk, Phoenix, Franz Ferdinand, Sigur Rós) et rap-RnB (Aya Nakamura, Damso, Lomepal, Bigflo & Oli) seront particulièrement riches.
La chanson française s'affichera avec des valeurs sûres (Maxime Le Forestier, Louise Attaque)
et des représentants de la nouvelle génération (Pomme, Pierre de Maere, Adé, Hervé).
Comme à chaque édition, Paléo se déclinera pour tous les styles, du DJ ultra-primé Martin Garrix à l'Orchestre de chambre de Genève en passant par Shaka Ponk pour ce qui devrait être leur dernière tournée. La musique brésilienne, hôte du Village du monde, sera aussi à l'honneur.
Têtes d'affiche
Se succédant mardi sur la scène de l'Usine à gaz, à Nyon, les programmateurs du festival ont survolé leur casting 2023, disant notamment leur "fierté" d'avoir à l'affiche Rosalia, "icône pour toute une génération". Une Espagnole dont la carrière "ne connaît pas de frontière" et s'annonce déjà "légendaire".
Les programmateurs se sont aussi réjouis d'avoir enfin mis la main sur les Black Eyed Peas, cette "machine à tubes" qui figurait "depuis longtemps sur notre radar." Ils ont promis "un show d'une efficacité absolue".
La foule se pressera aussi pour voir Indochine, "plus fort que jamais" malgré ses 40 ans de carrière, ou la "Queen" Aya Nakamura, l'artiste francophone la plus écoutée actuellement dans le monde pour son unique date en Suisse.
Musique électronique en force
"Il y aura du beau monde", a résumé Jacques Monnier, le responsable de la programmation. Il a toutefois souligné que, derrière "les locomotives indispensables pour faire tourner un festival", son équipe avait dégotté plusieurs artistes moins connus mais tout aussi dignes d'intérêt.
La programmation a ainsi été axée vers certaines "niches", notamment en musique électronique. Un genre qui représente désormais le quart de tous les concerts du festival et qui dispose, depuis l'an passé, d'une scène spécialement dédiée. "Belleville a fonctionné l'été dernier au-delà de nos espérances", a rappelé Jacques Monnier au sujet de cette nouvelle scène.
Tous styles confondus, ce sont plus de 120 artistes et groupes qui se produiront, dont 80% n'ont encore jamais joué à Paléo. Une vingtaine d'artistes suisses figurent au programme. Les billets seront mis en vente mercredi 29 mars à midi.
Cinquante ans après
En six jours de festival et 250 concerts, quelque 300'000 personnes sont attendues sur la plaine de l'Asse, théâtre du plus grand open air du pays. Le patron de la manifestation, Daniel Rossellat, a rappelé mardi qu'il venait de fêter les 50 ans de son premier concert organisé à Nyon.
C'était le 12 mars 1973 et le groupe de folk Blue Grass Connection avait lancé l'aventure Paléo. "Nous sommes passés d'un concert d'une cinquantaine de spectateurs à une ville éphémère réunissant 50'000 personnes par soir", a-t-il relevé, se disant "sans nostalgie" mais "fier" du parcours accompli.
Le Tribunal fédéral refuse à l'unanimité que le genre ne soit pas mentionné au registre des naissances et d'état civil. Il a accepté jeudi un recours du Département fédéral de justice et police contre la radiation décidée par la justice argovienne.
Siégeant en audience publique, la 2e Cour de droit civil était appelée pour la première fois à juger d'une telle demande. L'affaire concerne une Argovienne domiciliée à Berlin. Sur présentation d'une attestation médicale, elle a obtenu en 2019 des autorités allemandes le changement de son prénom féminin en un prénom masculin et la suppression de toute mention sous la rubrique genre.
La reconnaissance de ces modifications par les autorités de son canton d'origine s'est heurtée à un refus partiel. Si le changement de prénom a été admis, la radiation du genre a été refusée. En revanche, la Cour suprême argovienne a accepté la seconde demande. Cette décision a été attaquée par le Département fédéral de justice et police (DFJP) qui obtient son annulation devant le Tribunal fédéral.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Une motarde a perdu la vie mercredi en fin d'après-midi à Bussigny (VD). La victime, âgée de 20 ans, a été percutée par un camion dans un giratoire.
"Au moment de repartir, le camion a heurté la moto qui n'avait pas encore redémarré. La conductrice a été déstabilisée et a lourdement chuté sur le sol avant d'être également heurtée par le camion", relate jeudi la police vaudoise dans son communiqué. Les secours ont tenté sur place de ranimer la motocycliste, mais en vain.
Le Ministère public a ouvert une enquête et confié les investigations au personnel de l'unité de circulation de la gendarmerie. Celle-ci lance un appel à témoin pour en savoir davantage sur l'accident.
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Le laboratoire allemand Merck a inauguré mercredi son centre de développement Biotech à Corsier-sur-Vevey (VD). Présentant une surface de 15'700 m2, combinant recherche et production de médicaments biotechnologiques, ce nouveau site va compter quelque 250 employés.
La société pharmaceutique a investi plus de 250 millions de francs pour ce "Biotech Development Center". Il est consacré au développement et à la production de principes actifs pour les études cliniques, indique Merck, déjà présent à Corsier-sur-Vevey. Il sera pleinement opérationnel d'ici la fin de l'année.
Proche en effet du centre de production existant, ce nouveau bâtiment fait de la commune de la Riviera un véritable pôle biotech, selon Merck. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée mercredi matin, en présence notamment de la présidente du conseil d'administration et CEO de Merck, Belén Garijo, et de la présidente du Grand Conseil vaudois Séverine Evéquoz.
Dans le canton depuis près de 40 ans
"Le centre est équipé des solutions numériques les plus avancées et des standards technologiques les plus élevés, notamment en matière de procédés de production en continu, de robotisation et d'automatisation", écrit le groupe. Il est par ailleurs recouvert de 500 m2 de panneaux solaires.
Au cours des douze dernières années, le groupe leader dans le domaine des sciences et de la technologie a investi plus d'un milliard de francs en Suisse, où il est implanté depuis 1929. Il compte environ 2400 collaborateurs sur plusieurs sites.
Egalement présent à Aubonne, Merck est installé dans le canton de Vaud depuis près de 40 ans. Il y emploie plus de 1600 personnes. En mars 2019, le laboratoire avait annoncé le renforcement de son site aubonnois, avec un investissement de 165 millions de francs jusqu'en 2023.
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La Commission suisse pour la loyauté (CSL) épingle la FIFA concernant la Coupe du monde de 2022 au Qatar. En cause: des propos de la faîtière du football, qui prétendait que le Mondial était neutre en carbone. Une décision "historique" se réjouissent les plaignants.
L'an dernier, l'Alliance climatique suisse et quatre associations venant de France, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni ont porté plainte pour concurrence déloyale auprès de la CSL, parlant de "greenwashing". Elles s'étonnaient que la FIFA puisse vanter "Une Coupe du monde neutre en carbone", expliquent mercredi les Avocat.e.s pour le climat.
A leurs yeux, ces allégations sont fallacieuses. Ils expliquent que, dans le calcul de ses émissions de CO2, la FIFA n'a pas tenu compte de l'impact des 500 vols quotidiens permettant aux supporters de venir au Qatar depuis leur hôtel à Dubaï, Riyad ou au Koweit. Et qu'elle n'a que "très peu" pris en compte les émissions générées par la construction de sept stades, notent-ils dans un communiqué.
Impression erronée et fallacieuse
Après une procédure longue et complexe, la CSL annonce mercredi qu'elle "approuve" les plaintes. Elle recommande à la FIFA de renoncer à l'avenir aux allégations contestées "à moins qu'elle ne puisse apporter la preuve de la compensation complète des émissions de CO2".
Pour l'organisme de contrôle de la publicité, la FIFA a "parfois eu recours à des messages formulés en termes absolus et ainsi suscité l'impression erronée et fallacieuse selon laquelle la Coupe du monde aurait déjà atteint la neutralité carbone avant et pendant le tournoi". Alors qu'il s'agissait d'une promesse "dans un avenir indéterminé et pour autant que certaines conditions concrètes soient remplies".
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L'avenir de l'oeuvre d'Etienne Delessert est assuré. L'illustrateur offre finalement au canton de Vaud une centaine d'oeuvres. Sept cents autres seront réparties dans deux institutions aux Etats-Unis. Une exposition est prévue à l'Espace Arlaud à Lausanne en 2025.
A l'origine, l'artiste lausannois, qui réside dans le Connecticut depuis 40 ans, voulait tout donner au Musée Jenish à Vevey. "Il s'est rendu compte que ce legs de 800 oeuvres était trop important pour une seule institution, faute de ressources humaines et de place", a déclaré son ami, le journaliste Jacques Poget, mercredi à Keystone-ATS. Il revenait sur une information diffusée par 24 Heures.
Après avoir examiné différentes solutions, notamment avec le Service des affaires culturelles du canton de Vaud (SERAC), l'artiste a finalement choisi de répartir son ½uvre entre la Suisse et les Etats-Unis. Il remettra au canton une centaine d’½uvres bien choisies, a indiqué Charles Super, en charge de la communication au Département vaudois de la culture.
A savoir, "un ensemble représentatif de sa carrière avec des ½uvres majeures, en particulier celles qui ont des liens avec la Suisse". Elles seront réparties selon les v½ux des responsables du Musée Jenisch, du Musée cantonal des Beaux-Arts, de la Bibliothèque cantonale universitaire et des Archives cantonales.
Prêts américains
Le SERAC est désormais dans l’attente de la liste détaillée de cette proposition de don. Le canton informera M. Delessert de la décision finale des institutions concernées et de la répartition des ½uvres entre celles-ci en fonction de la liste proposée.
En ce qui concerne les 700 autres oeuvres, les dessins des livres pour enfants et les tableaux de l'auteur seront conservés au Norman Rockwell Museum de Stockbrige (Massachussetts). Les dessins politiques et éditoriaux iront à la Library of Congress (Washington DC).
Les oeuvres remises au canton de Vaud seront présentées à l’Espace Arlaud à Lausanne de janvier à mai 2025. Cette exposition sera complétée par des ½uvres prêtées par les deux institutions américaines dépositaires.
Des livres pour enfants au design
Pour mémoire, Etienne Delessert avait approché en début d'année plusieurs musées vaudois pour faire don de la totalité de ses ½uvres. Il était alors question d’environ 2000 pièces, un chiffre revu à la baisse depuis. La proposition avait dû être déclinée faute de place et de moyens pour la conserver.
Le SERAC avait alors offert ses bons offices et proposé diverses solutions de préservation et de valorisation sur sol vaudois, rappelle le canton. M. Delessert était parallèlement en discussion avec des institutions américaines. Divers échanges ont eu lieu avant d'aboutir à la décision actuelle.
Etienne Delessert, 82 ans, s’est fait connaître à Paris et à New York d’abord dans la publicité, les affiches, puis dans l’illustration, les films d’animation et la peinture. Figure du livre pour enfants, père du personnage d'animation Yok Yok, il s’est également fait un nom au niveau international en tant que dessinateur de presse. Il s'est vu décerner le Grand Prix suisse de design début mars.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats