Rejoignez-nous

Suisse Romande

La Ville de Lausanne veut rendre encore plus accessible la culture

Publié

,

le

L'Arsenic, l'Orchestre de Chambre de Lausanne (photo), la Collection de l'Art Brut et les Bibliothèques de la Ville de Lausanne vont mener une réflexion sur leurs processus internes et sur la place de la participation culturelle au sein de leur structure (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Ville de Lausanne veut favoriser l'accès aux lieux de culture pour toute la population. Son objectif est d'encourager les publics les plus diversifiés à s'approprier la riche offre culturelle de la capitale vaudoise. Pour ce faire, la Municipalité se dote d'une feuille de route "culture" pour la législature 2021-2026.

"La politique d'accès à la culture de la Ville de Lausanne pour cette législature ambitionne d'élargir l'accès à l'offre culturelle, d'aller à la rencontre du public et d'ouvrir les institutions culturelles, de favoriser la diversité, d'encourager l'innovation culturelle, de rapprocher projets amateurs et professionnels ouencore d'investir de nouveaux territoires culturels", indique jeudi la Ville dans un communiqué.

Parmi les premières mesures, un projet-pilote sur trois ans a été lancé pour accueillir dans les bibliothèques, aux concerts, au théâtre et au musée des publics qui ne les fréquentent pas encore. L'Arsenic, l'Orchestre de Chambre de Lausanne, la Collection de l'Art Brut et les Bibliothèques de la Ville de Lausanne y participent.

Promouvoir une offre gratuite

Ils mèneront une réflexion sur leurs processus internes et sur la place de la participation culturelle au sein de leur structure. Puis leurs actions concrètes se déploieront jusqu'à fin 2024. Les quatre institutions bénéficieront d'un soutien et d'un accompagnement de la Ville, explique-t-elle.

Un appel à projets intitulé "Participation culturelle" est parallèlement lancé. Il vise à soutenir l'inventivité des acteurs culturels professionnels lausannois en termes de diversité et de participation culturelle. Les projets culturels sélectionnés devront être conçus avec des associations ou groupes non usagers de la vie culturelle et permettre d'explorer de nouvelles démarches et de nouveaux formats, d'impliquer ou de sensibiliser de nouveaux publics.

Cette politique d'accès à la culture verra d'autres actions se concrétiser, à travers la politique tarifaire, la refonte de la "Carte Cultissime", la promotion de l'offre culturelle gratuite ou encore l'élaboration d'un "kiosque culturel", future plateforme de l'offre culturelle lausannoise, annonce encore la Municipalité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Lausanne: le poste de police du Flon rouvre après onze mois

Publié

le

Le quartier du Flon à Lausanne retrouve son poste de police, qui accueille notamment les dépôts de plainte (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Fermé temporairement depuis près de onze mois en raison des travaux du futur tramway sur la rue de Genève, le poste de police du Flon à Lausanne ouvre à nouveau ses portes dès jeudi. Prévu notamment pour accueillir les dépôts de plainte, ce poste fait partie du dispositif d'accueil au public et vise à renforcer le lien de proximité avec la population.

Dans le même temps, la police municipale indique mercredi dans un communiqué que l'Office de recherches, de notifications et des objets trouvés déménage, lui, à l'Hôtel de police dès vendredi. Il se situait jusqu'ici à la rue du Petit-Chêne, proche de la gare de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

L'avenir papier de la FAO est en jeu au parlement

Publié

le

Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont pas procédé à un basculement numérique de leur Feuille des avis officiels (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'avenir en format papier de la Feuille des avis officiels (FAO) se joue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat souhaiterait basculer en version numérique, une majorité de députés aimerait garder ou du moins prolonger d'ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel en papier, qui paraît deux fois par semaine.

Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été mis en discussion mardi au parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n'a été prise.

Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l'exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celle-ci propose de garder la version papier encore quatre ans jusqu'au 31 décembre 2028 et de lancer d'ici là un appel d'offres pour une version papier indépendante (entreprise privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l'Etat.

Une motion en arrière-garde

Ces modifications ont, dans l'ensemble, été bien accueillies, mais d'autres solutions pourraient être envisagées. Ce d'autant plus qu'une motion interparti du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d'Etat de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu'à fin 2030.

Ce texte n'a pas été discuté mardi, en accord avec le motionnaire, car la tenue d'un deuxième débat immédiat sur l'EMPD n'a pas remporté la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra prochainement.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu'une version numérique de la FAO permettrait des économies de près d'un million de francs par année, assurerait un accès gratuit au site et coûterait aussi moins cher pour les communes. La ministre s'est dite favorable à une aide étatique au démarrage d'une future publication papier privée.

Dans l'hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d'une édition papier de la FAO, alors que d'autres ont estimé dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, surtout à droite (PLR, UDC, Vert'libéraux). A gauche les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénum pourrait sans doute amener de nouveaux amendements.

Plateforme du SECO

Pour le Canton de Vaud, il s'agirait de rejoindre la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu'il met à disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze avec Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.

Pour les différentes autorités qui publient dans la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d'informer plus rapidement la population puisqu'il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût unique pour la mise en oeuvre du projet à hauteur d'environ 130'000 francs, imputé au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l'Etat.

Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont par ailleurs pas procédé à un basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n'est pas en libre accès. Actuellement, c'est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui a le mandat de prestation pour la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Lausanne: mieux accompagner les élèves vers le monde professionnel

Publié

le

La Ville de Lausanne souhaite mieux accompagner les jeunes vers le monde professionnel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ROLAND WEIHRAUCH)

La Ville de Lausanne veut mieux guider les jeunes et leurs parents lors de l'étape cruciale entre l'école et le monde professionnel. Elle lance la campagne "Après l'école, on fait quoi ?" en partenariat avec Lausanne Région, le Conseil des jeunes de Lausanne et Unisanté.

Déployée sur deux ans, cette nouvelle campagne s'adresse aux élèves lausannois de 10e et de 11e en voies prégymnasiale (VP) et générale (VG). Elle a été conçue pour toucher au mieux son public cible: "Une jeune est à la tête de la campagne et nous avons mis plus de temps pour la déployer afin de la faire germer et mûrir", a expliqué le chef du Service quartiers, jeunesse et familles, Simone Horat, mardi devant la presse.

Cette campagne vise à épauler les jeunes lors d'une période de transition particulièrement stressante: "Le choix de voies professionnelles ou d'écoles supérieures, c'est surtout une responsabilité, c'est un choix qui doit faire sens et qui est peu expérimenté", a indiqué Olivier Dezuari, directeur de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère.

"A un âge où tout change"

Ce moment clé "demande une connaissance de soi qui est énorme, surtout à un âge où tout change. En plus, les chemins ne sont pas les mêmes pour tout le monde", a ajouté Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Le programme "Moi, Mon réseau, Mon futur", crée par Lausanne Région en 2019 pour aider les élèves à identifier leurs compétences personnelles et sociales et à comprendre l'importance de leur réseau, a touché plus de 5000 élèves au niveau régional. Pour la nouvelle campagne "Après l'école, on fait quoi?", 61 classes seront touchées en 2025, ce qui représente plus de 1263 élèves.

L'intérêt de la Ville de Lausanne est grand dans cette campagne: "Les jeunes lausannois sont moins nombreux à s'orienter vers des voies professionnelles, notamment parce que les professions de service sont moins visibles dans les zones urbaines", a relevé David Payot, municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers.

Un guide inspiré d'un plan de métro

L'outil-phare de cette campagne consiste en un guide envoyé à tous les élèves de 10e et 11e années et à leurs parents. Comprenant six thématiques, il a été conçu avec des jeunes ayant précédemment vécu cette période de transition. Ce dépliant s'inspire d'un plan de métro et doit permettre d'explorer les différentes options scolaires et professionnelles.

Parmi les autres projets à venir figurent la production d'une capsule vidéo, une sensibilisation dans les classes, des soirées parents "clés en main", une étude de terrain menée par le Groupe de recherche sur la santé des adolescents d'Unisanté, ainsi que l'installation d'un présentoir sur roulettes avec 190 cartes métier.

Une campagne de ce type représente un coût compris entre 150'000 et 200'000 francs. Une partie du financement est assurée par la Ville, tandis que le reste est couvert par des levées de fonds. Des partenaires tels que Lausanne Région contribuent également en proposant des prestations sur le terrain, notamment avec les ateliers "Moi, Mon réseau, Mon futur" dans les classes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Municipalité de Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand se représente

Publié

le

Le PLR Pierre-Antoine Hildbrand vise un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne. (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le PLR Pierre-Antoine Hilbrand briguera un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. En charge de l'économie et de la sécurité, il souhaite "poursuivre son service à la communauté".

Dans une interview publiée mardi par 24 heures, le PLR déclare aimer "toujours autant cette ville" où il siège depuis 2016. Son autre raison pour se déclarer maintenant est de "permettre au PLR d’organiser la désignation de ses candidats et candidates dans les délais adéquats".

En vue des élections, Pierre-Antoine Hildbrand et son parti vont s'engager "sur deux sujets particulièrement importants. D’une part, le métro M3 pour lequel il faudra obtenir le financement du Canton. C’est déterminant pour Lausanne. D’autre part, la défense de la classe moyenne, en retrouvant un équilibre entre les gens qui travaillent et ceux qui sont assistés", souligne l'élu.

M. Hildbrand, 48 ans, est actuellement l'unique municipal de droite de l'Exécutif lausannois. Selon le PLR, "la plus grande difficulté est de rester collégial lorsque l’électorat de centre droit souhaiterait une rupture visible de la collégialité". Et de souligner que ses "objectifs comme directeur de la Sécurité et de l’Economie" ne lui "semblent pas marqués par une inféodation à la majorité".

Alors que les prochaines élections communales vaudoises sont programmées en mars 2026, la socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont d'ores et déjà annoncé leur départ. Depuis plusieurs années, l'Exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

Deux nouveaux parlementaires ont prêté serment, dont Stéphane Balet

Publié

le

Le conseiller communal socialiste d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet retrouve le Grand Conseil vaudois après deux ans et demi de parenthèse (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Deux nouveaux députés ont fait leur entrée mardi au Grand Conseil vaudois. Le socialiste yverdonnois Stéphane Balet, 57 ans, retrouve son siège, perdu lors des dernières élections. Il succède à son camarade Cédric Roten. Le vice-président des Verts vaudois et conseiller communal de Mies, Jean-Valentin de Saussure, 24 ans, remplace, lui, son collègue de parti Pierre Wahlen.

Les deux députés, élus en remplacement de leurs collègues démissionnaires, ont été assermentés en début d'après-midi par le président du Parlement Jean-François Thuillard. Cédric Roten et Pierre Wahlen ont annoncé leur départ en décembre, le premier parce qu'il prend la direction de l'Ecole technique des métiers de Lausanne (ETML), le second pour se concentrer sur ses activités à la Municipalité de Nyon (environnement et services industriels).

Le conseiller communal d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet avait été élu une première fois en 2017 au Grand Conseil. Il n'avait de justesse pas été réélu cinq ans après, mais figurait donc comme premier des viennent-ensuite.

Jean-Valentin de Saussure avait, lui aussi, échoué à quelques voix près son élection au parlement cantonal. Le jeune politicien est par ailleurs l'assistant parlementaire à Berne de la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Verte/VD). Il devient le deuxième plus jeune député du Grand Conseil derrière Oleg Gafner, lui aussi du parti écologiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

PolitiqueIl y a 5 minutes

Viola Amherd quitte le Conseil fédéral

La ministre de la défense Viola Amherd a annoncé mercredi sa démission. La Valaisanne a été élue en décembre 2018....

CultureIl y a 25 minutes

"Conclave" et "Emilia Perez" en tête des nominations aux Bafta

Le thriller papal "Conclave" et la comédie musicale du français Jacques Audiard "Emilia Perez" sont...

PolitiqueIl y a 30 minutes

Les Suissesses pourraient être plus nombreuses à faire l'armée

Pour garantir les ressources de l'armée et de la protection civile sur le long terme,...

EconomieIl y a 2 heures

BlackRock dépasse les attentes, marquant une année record

L'américain BlackRock, premier gestionnaire d'actifs au monde, a de nouveau dépassé les attentes au quatrième...

InternationalIl y a 2 heures

Deuxième année de récession d'affilée pour l'Allemagne en 2024

L'économie allemande s'est de nouveau contractée en 2024, une deuxième année de récession d'affilée liée...

PolitiqueIl y a 2 heures

La date de la votation fédérale du 18 mai passe à la trappe

Il n'y aura pas de votations au niveau fédéral le 18 mai prochain, a décidé...

InternationalIl y a 3 heures

Le "contre-la-montre" de Shiffrin et Vlhova

Mikaela Shiffrin et Petra Vlhova livrent un vrai contre-la-montre. L'Américaine et la Slovaque espèrent toujours...

CultureIl y a 3 heures

Gérard Depardieu, mis en examen, conteste des éléments de l'enquête

L'acteur Gérard Depardieu, contre qui un procès pour viols est requis, conteste jeudi devant la...

MobilitéIl y a 3 heures

Espace Schengen: lutte aussi en Suisse contre l'entrée illégale de passagers aériens

La Suisse doit participer à la lutte contre l'entrée dans l'espace Schengen de passagers aériens...

SuisseIl y a 4 heures

Stadler Rail met fin aux mesures de chômage partiel

Le constructeur ferroviaire Stadler Rail a mis fin aux mesures de chômage partiel qui concernaient...