Après deux années extramuros et une année blanche due au Covid-19, la Paternelle est de retour au Théâtre de Beaulieu, à Lausanne, avec "Jack et les haricots enchantés", de vendredi à dimanche. Il s'agit du 127e spectacle de la mutuelle d'assurance pour orphelins.
L'histoire raconte la suite du conte populaire "Jack et le haricot magique", dans lequel un garçon échange une vache contre des graines de légumineuses miraculeuses. Dans ce séquel écrit par la Vaudoise Marilou Rytz, lauréate du Prix du jeune écrivain de langue française 2021, Jack est devenu Papy J et s'est fait enlever par un géant. Pour le retrouver, ses petits-enfants, Jack junior et Melly, se lancent dans une folle aventure peuplée de personnages féériques.
"On verra pousser des haricots, on rencontrera une multitude de petits ogres et on ouvrira des cages étranges, le tout entre danses, chants et dialogues, dans un tourbillon d'enfants de 8 à 20 ans", résume la Paternelle dans un communiqué. Quelque 150 jeunes monteront sur scène. Et 180 bénévoles ont réalisé les costumes et décors, encadré les comédiens et géré la production. Ils ont été accompagnés par neuf professionnels du monde du spectacle.
Cinq représentations sont agendées: une le vendredi, deux le samedi et deux le dimanche. Un total de 8000 spectateurs sont attendus.
Véritable institution
Fondée en 1884, la Paternelle est une mutuelle d'assurance pour les orphelins, sans but lucratif et gérée bénévolement. Elle apporte non seulement un soutien financier aux familles touchées par le deuil, mais aussi un accompagnement social.
Véritable institution dans le canton de Vaud, elle a proposé des spectacles tous les ans depuis 1886, hormis durant les deux guerres mondiales et en 2020. Elle se produit au Théâtre de Beaulieu depuis 1958. En 2019 et en 2021, pendant la rénovation de la salle, elle s'était déplacée dans un chapiteau à Bellerive, dans la capitale vaudoise et au Théâtre du Jorat, à Mézières.
https://www.paternelle.ch/jack-et-les-haricots-enchantes/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats