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Suisse Romande

Après trois ans d'attente, l'opéra Davel est présenté à Lausanne

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Pour la première fois, un Opéra est consacré à la vie du major Davel (photo d'illustration) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Trois cents ans après sa mort, le major Davel débarque dimanche prochain à l'Opéra de Lausanne. Cette création originale relate le parcours du célèbre patriote vaudois, et plus particulièrement ses derniers jours avant qu'il ne soit décapité à Vidy pour s'être rebellé contre le joug bernois.

Après les livres, peintures, statues et autres pièces de théâtre, c'est la première fois qu'un opéra est consacré à Davel. Il concrétise un vieux rêve du directeur de l'Opéra de Lausanne, Eric Vigié, qui avait confié cette commande à un trio 100% vaudois: Christian Favre (musique), René Zahnd (livret) et Gianni Schneider (mise en scène).

Quatre représentations

Programmé à quatre reprises, le 29 janvier puis les 1er, 3 et 5 février, cet opéra en deux actes constitue l'un des temps forts de "l'année Davel" en terre vaudoise, où plusieurs événements ont été imaginés pour marquer le tricentenaire de la mort du révolutionnaire, le 24 avril 1723.

Initialement toutefois, c'est en 2020 que l'oeuvre aurait dû être présentée, avant que la pandémie ne chamboule tout. Autant dire que l'attente a été longue, à commencer pour Christian Favre, "très excité" à l'idée de faire enfin entendre sa musique.

Interrogé par Keystone-ATS, le compositeur raconte avoir été longtemps obsédé par cet opéra, "habité presque jour et nuit" durant les trois années qu'aura duré la conception de sa partition, remise en septembre 2019. "C'est un travail gigantesque qui ne vous lâche pas. Il m'est parfois arrivé de me lever la nuit pour écrire un passage", se rappelle-t-il.

Oeuvre sombre et lumineuse

Christian Favre reconnaît avoir été "fasciné" par la figure du major Davel, dont il ne connaissait que les grandes lignes biographiques avant de se documenter pour créer son opéra. "Son histoire se confond avec celle de l'humanité, avec celles des femmes et des hommes qui acceptent de mourir pour un idéal. L'histoire de Davel est universelle et intemporelle".

A se plonger avec passion dans la vie de Davel, il dit s'être "attaché et même presque identifié" à son personnage principal, dont il a découvert être né à six kilomètres de distance: Morrens pour le major, Echallens pour le compositeur.

Malgré son issue dramatique, et le fait qu'un cachot tient lieu de décor principal à l'opéra, Christian Favre relève avoir apporté des touches de lumière à son oeuvre. Il mentionne, par exemple, "la gaieté" d'une scène de vendanges à Cully ou la "tendresse" des airs de la mère de Davel.

Le personnage de la Belle Inconnue, qui aurait révélé à Davel son destin, permet aussi au compositeur d'ajouter un halo de "mystère" à son opéra. Sa musique se fait, en revanche, plus "cinglante" quand entre en scène le "méchant" de l'histoire. A savoir Jean-Daniel de Crousaz, le notable lausannois qui a trahi Davel en le dénonçant aux Bernois.

Une première

Pianiste et ancien professeur à la Haute école de musique de Lausanne (HEMU), Christian Favre s'est déjà illustré avec plusieurs compositions, dont un Requiem, qui avait d'ailleurs convaincu Eric Vigié de lui confier la composition de Davel. Mais jamais encore il ne s'était attaqué à un opéra. Il explique l'avoir construit en imaginant plusieurs leitmotivs, en attribuant "des notes caractéristiques" à chacun des personnages, comme cela se fait souvent à l'opéra.

Christian Favre ne s'est toutefois pas inspiré directement d'un compositeur ou d'un opéra pour ses débuts dans l'art lyrique. Il dit s'être laissé guider par sa sensibilité, ainsi que par la masse des oeuvres qu'il a interprétées et étudiées durant sa vie. "Je compose avec trois siècles de musique dans ma tête", affirme-t-il.

Au-delà des quatre représentations lausannoises, on ne sait pas encore ce qu'il adviendra de l'opéra Davel. Des projets avaient été initiés pour le présenter ailleurs, mais tout est tombé à l'eau avec le coronavirus, indique Christian Favre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

L'avenir papier de la FAO est en jeu au parlement

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Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont pas procédé à un basculement numérique de leur Feuille des avis officiels (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'avenir en format papier de la Feuille des avis officiels (FAO) se joue au Grand Conseil. Alors que le Conseil d'Etat souhaiterait basculer en version numérique, une majorité de députés aimerait garder ou du moins prolonger d'ici 2029 ou 2030 le journal institutionnel en papier, qui paraît deux fois par semaine.

Le gouvernement a annoncé fin juin dernier vouloir opter pour une transition numérique et un accès gratuit aux publications de la FAO. Son projet a été mis en discussion mardi au parlement, mais après un premier débat, aucune décision définitive n'a été prise.

Les élus veulent se donner le temps de réfléchir aux amendements de la commission qui a examiné l'exposé des motifs du projet de décret (EMPD). Celle-ci propose de garder la version papier encore quatre ans jusqu'au 31 décembre 2028 et de lancer d'ici là un appel d'offres pour une version papier indépendante (entreprise privée et financée par les abonnements et la publicité), mais avec une aide au démarrage de l'Etat.

Une motion en arrière-garde

Ces modifications ont, dans l'ensemble, été bien accueillies, mais d'autres solutions pourraient être envisagées. Ce d'autant plus qu'une motion interparti du PLR Sergei Aschwanden demande au Conseil d'Etat de revenir sur sa décision et exige ainsi un moratoire sur la version papier jusqu'à fin 2030.

Ce texte n'a pas été discuté mardi, en accord avec le motionnaire, car la tenue d'un deuxième débat immédiat sur l'EMPD n'a pas remporté la majorité des deux tiers des députés. La discussion reprendra prochainement.

La présidente du gouvernement Christelle Luisier a rappelé qu'une version numérique de la FAO permettrait des économies de près d'un million de francs par année, assurerait un accès gratuit au site et coûterait aussi moins cher pour les communes. La ministre s'est dite favorable à une aide étatique au démarrage d'une future publication papier privée.

Dans l'hémicycle, plusieurs parlementaires ont défendu la survie d'une édition papier de la FAO, alors que d'autres ont estimé dans le même temps que le compromis trouvé par la commission était plutôt bon, surtout à droite (PLR, UDC, Vert'libéraux). A gauche les avis étaient plus partagés. Le deuxième débat en plénum pourrait sans doute amener de nouveaux amendements.

Plateforme du SECO

Pour le Canton de Vaud, il s'agirait de rejoindre la plateforme exploitée par la Confédération. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a en effet développé une plateforme qu'il met à disposition des cantons pour publier leurs avis officiels. Dix cantons, bientôt onze avec Nidwald, ont déjà opté pour cette solution, dont, en Suisse romande, le Valais, et plus de soixante communes.

Pour les différentes autorités qui publient dans la FAO, la nouvelle plateforme offre la possibilité d'informer plus rapidement la population puisqu'il sera possible de publier des avis quotidiennement. Cette solution nécessiterait un coût unique pour la mise en oeuvre du projet à hauteur d'environ 130'000 francs, imputé au budget de fonctionnement de la Chancellerie, selon l'Etat.

Aujourd'hui, seuls Vaud et Appenzell Rhodes-Intérieures n'ont par ailleurs pas procédé à un basculement numérique de leur FAO. Certes, une version numérique, hébergée sur un serveur vaudois, existe depuis 2012, mais elle n'est pas en libre accès. Actuellement, c'est Print Conseil Logistique (PCL) à Renens qui a le mandat de prestation pour la FAO.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Lausanne: mieux accompagner les élèves vers le monde professionnel

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La Ville de Lausanne souhaite mieux accompagner les jeunes vers le monde professionnel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/ROLAND WEIHRAUCH)

La Ville de Lausanne veut mieux guider les jeunes et leurs parents lors de l'étape cruciale entre l'école et le monde professionnel. Elle lance la campagne "Après l'école, on fait quoi ?" en partenariat avec Lausanne Région, le Conseil des jeunes de Lausanne et Unisanté.

Déployée sur deux ans, cette nouvelle campagne s'adresse aux élèves lausannois de 10e et de 11e en voies prégymnasiale (VP) et générale (VG). Elle a été conçue pour toucher au mieux son public cible: "Une jeune est à la tête de la campagne et nous avons mis plus de temps pour la déployer afin de la faire germer et mûrir", a expliqué le chef du Service quartiers, jeunesse et familles, Simone Horat, mardi devant la presse.

Cette campagne vise à épauler les jeunes lors d'une période de transition particulièrement stressante: "Le choix de voies professionnelles ou d'écoles supérieures, c'est surtout une responsabilité, c'est un choix qui doit faire sens et qui est peu expérimenté", a indiqué Olivier Dezuari, directeur de l'établissement primaire et secondaire du Belvédère.

"A un âge où tout change"

Ce moment clé "demande une connaissance de soi qui est énorme, surtout à un âge où tout change. En plus, les chemins ne sont pas les mêmes pour tout le monde", a ajouté Helay Fatah, ancienne présidente du Conseil des jeunes et assistante sur ce projet.

Le programme "Moi, Mon réseau, Mon futur", crée par Lausanne Région en 2019 pour aider les élèves à identifier leurs compétences personnelles et sociales et à comprendre l'importance de leur réseau, a touché plus de 5000 élèves au niveau régional. Pour la nouvelle campagne "Après l'école, on fait quoi?", 61 classes seront touchées en 2025, ce qui représente plus de 1263 élèves.

L'intérêt de la Ville de Lausanne est grand dans cette campagne: "Les jeunes lausannois sont moins nombreux à s'orienter vers des voies professionnelles, notamment parce que les professions de service sont moins visibles dans les zones urbaines", a relevé David Payot, municipal en charge de l'enfance, de la jeunesse et des quartiers.

Un guide inspiré d'un plan de métro

L'outil-phare de cette campagne consiste en un guide envoyé à tous les élèves de 10e et 11e années et à leurs parents. Comprenant six thématiques, il a été conçu avec des jeunes ayant précédemment vécu cette période de transition. Ce dépliant s'inspire d'un plan de métro et doit permettre d'explorer les différentes options scolaires et professionnelles.

Parmi les autres projets à venir figurent la production d'une capsule vidéo, une sensibilisation dans les classes, des soirées parents "clés en main", une étude de terrain menée par le Groupe de recherche sur la santé des adolescents d'Unisanté, ainsi que l'installation d'un présentoir sur roulettes avec 190 cartes métier.

Une campagne de ce type représente un coût compris entre 150'000 et 200'000 francs. Une partie du financement est assurée par la Ville, tandis que le reste est couvert par des levées de fonds. Des partenaires tels que Lausanne Région contribuent également en proposant des prestations sur le terrain, notamment avec les ateliers "Moi, Mon réseau, Mon futur" dans les classes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Municipalité de Lausanne: Pierre-Antoine Hildbrand se représente

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Le PLR Pierre-Antoine Hildbrand vise un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne. (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le PLR Pierre-Antoine Hilbrand briguera un troisième mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de 2026. En charge de l'économie et de la sécurité, il souhaite "poursuivre son service à la communauté".

Dans une interview publiée mardi par 24 heures, le PLR déclare aimer "toujours autant cette ville" où il siège depuis 2016. Son autre raison pour se déclarer maintenant est de "permettre au PLR d’organiser la désignation de ses candidats et candidates dans les délais adéquats".

En vue des élections, Pierre-Antoine Hildbrand et son parti vont s'engager "sur deux sujets particulièrement importants. D’une part, le métro M3 pour lequel il faudra obtenir le financement du Canton. C’est déterminant pour Lausanne. D’autre part, la défense de la classe moyenne, en retrouvant un équilibre entre les gens qui travaillent et ceux qui sont assistés", souligne l'élu.

M. Hildbrand, 48 ans, est actuellement l'unique municipal de droite de l'Exécutif lausannois. Selon le PLR, "la plus grande difficulté est de rester collégial lorsque l’électorat de centre droit souhaiterait une rupture visible de la collégialité". Et de souligner que ses "objectifs comme directeur de la Sécurité et de l’Economie" ne lui "semblent pas marqués par une inféodation à la majorité".

Alors que les prochaines élections communales vaudoises sont programmées en mars 2026, la socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont d'ores et déjà annoncé leur départ. Depuis plusieurs années, l'Exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Deux nouveaux parlementaires ont prêté serment, dont Stéphane Balet

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Le conseiller communal socialiste d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet retrouve le Grand Conseil vaudois après deux ans et demi de parenthèse (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Deux nouveaux députés ont fait leur entrée mardi au Grand Conseil vaudois. Le socialiste yverdonnois Stéphane Balet, 57 ans, retrouve son siège, perdu lors des dernières élections. Il succède à son camarade Cédric Roten. Le vice-président des Verts vaudois et conseiller communal de Mies, Jean-Valentin de Saussure, 24 ans, remplace, lui, son collègue de parti Pierre Wahlen.

Les deux députés, élus en remplacement de leurs collègues démissionnaires, ont été assermentés en début d'après-midi par le président du Parlement Jean-François Thuillard. Cédric Roten et Pierre Wahlen ont annoncé leur départ en décembre, le premier parce qu'il prend la direction de l'Ecole technique des métiers de Lausanne (ETML), le second pour se concentrer sur ses activités à la Municipalité de Nyon (environnement et services industriels).

Le conseiller communal d'Yverdon-les-Bains Stéphane Balet avait été élu une première fois en 2017 au Grand Conseil. Il n'avait de justesse pas été réélu cinq ans après, mais figurait donc comme premier des viennent-ensuite.

Jean-Valentin de Saussure avait, lui aussi, échoué à quelques voix près son élection au parlement cantonal. Le jeune politicien est par ailleurs l'assistant parlementaire à Berne de la conseillère nationale Sophie Michaud Gigon (Verte/VD). Il devient le deuxième plus jeune député du Grand Conseil derrière Oleg Gafner, lui aussi du parti écologiste.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La pénurie de logements s'aggrave dans le canton de Vaud

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Malgré la création de nouveaux logements, comme ici aux Plaines-du-Loup sur les hauts de Lausanne, la pénurie de logements reste toujours d'actualité dans le canton de Vaud (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La pénurie de logements dans le canton de Vaud s'aggrave. Elle s'est péjorée avec un taux de vacance qui s'établit désormais à 1,01% en moyenne cantonale sur les trois dernières années, dont 0,96% pour la seule année 2024. Seuls les districts d'Aigle et de la Broye-Vully connaissent un taux de vacance supérieur à 1,5% sur cette période et ne sont donc pas décrétés en pénurie.

Il y a pénurie, au sens de la loi, lorsque le taux global de logements vacants, à l'échelle du district, est durablement inférieur à 1,5%. Ce taux est déterminé en prenant la moyenne, sur les trois dernières années, du taux de logements vacants, rappelle le Canton mardi dans un communiqué.

Outre les districts de Lausanne et Morges qui connaissaient déjà une situation de pénurie dite "prononcée", soit un taux de logements vacants moyen lissé sur les trois dernières années inférieur à 1%, trois districts connaissent désormais aussi cette situation. Il s'agit de ceux du Gros-de-Vaud, de Lavaux-Oron et de l'Ouest lausannois, pécise l'Etat de Vaud.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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