Rejoignez-nous

Actualité

Grande rétrospective consacrée au Belge Léon Spilliaert

Publié

,

le

La mer est l'un des sujets de prédilection de l'artiste belge Léon Spilliaert. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La Fondation de l’Hermitage à Lausanne consacre une grande rétrospective à Léon Spilliaert. Dès vendredi et jusqu'au 29 mai, l'exposition "Avec la mer du Nord" réunit une centaine d'oeuvres de l'un des artistes belges les plus importants du début du XXe siècle.

Léon Spilliaert, né à Ostende en 1881 et décédé à Bruxelles en 1946, n'est pas un inconnu à L'Hermitage. A deux reprises, la Fondation a déjà présenté ses oeuvres, six dans l'exposition consacrée à la Belgique dévoilée en 2007 et une lors de celle sur le thème de l'ombre en 2019, a rappelé mercredi la directrice de la Fondation de l'Hermitage, Sylvie Wuhrmann, lors d'une visite de presse.

Toute la carrière de l'artiste

"La fascination que suscite l'oeuvre mystérieuse, un peu inquiétante et très originale de l'artiste, nous l'explorons maintenant dans cette exposition monographique. Avec 103 oeuvres, provenant de 54 collections différentes, notre projet se démarque par son ampleur" a-t-elle poursuivi.

Réalisée presque exclusivement sur papier, l'oeuvre de Spilliaert est souvent réduite à ses premières années, marquées par le noir, l'encre de Chine. Elle est cependant d'une grande diversité. "Nous en explorons toutes les facettes et redonnons de la place à la couleur", a souligné Mme Wuhrmann.

"Une vingtaine d'oeuvres sont d'ailleurs présentées au public pour la première fois", a complété Anne Adriaens-Pannier, grande spécialiste de l'artiste et commissaire de l'exposition.

Effets de lumière

Autodidacte, formé au contact de la littérature de son temps et persuadé de son destin d'artiste élu, "Léon Spilliaert est né dans une famille bourgeoise d'Ostende, station balnéaire très en vogue au milieu du XIXe siècle", a-t-elle raconté.

De santé fragile, doté d'un caractère introverti et rêveur, ce fils d'un parfumeur remplit ses cahiers d'écoliers de dessins étranges et réinvente le monde de manière singulière. Il arpente la digue, sensible aux effets de lumière qu'il retranscrira dans ses paysages marins.

Brièvement passé par l'académie de Bruges au tournant du siècle, l'artiste développe rapidement son propre style, nourri de ses lectures (Maurice Maeterlinck, Emile Verhaeren, Arthur Schopenhauer et Friedrich Nietzsche). Il est marqué par les ½uvres de James Ensor, Edvard Munch, Odilon Redon, les nabis ou encore Fernand Khnopff, relève Anne Adriaens-Pannier.

Encre de Chine

Mélangeant les techniques graphiques, l'Ostendais tisse des liens avec le symbolisme et l'expressionnisme contemporains. Il semble annoncer, dans ses paysages les plus radicaux, simplifiés à l'extrême, l'abstraction géométrique et le minimalisme. Mais "dès le début, il cherche sa propre vision de l'art", décrit la commissaire.

Jusqu'à la Première Guerre mondiale, Spilliaert utilise avant tout le lavis d'encre de Chine, l'aquarelle, le pastel et le crayon de couleur. Il déploie son talent dans des paysages d'une sobriété confinant à l'abstraction: le ciel, la mer, le contour de la digue vibrant d'une lumière sourde.

Les rares personnages peuplant ces rivages mélancoliques sont le plus souvent des femmes: une demi-mondaine au regard distant, une femme de pêcheur guettant le retour des navires, exprimant un profond sentiment d'isolement.

Autoportraits prisés

Les représentations humaines culminent avec les autoportraits particulièrement saisissants de l'artiste, "très prisés et recherchés", note l'historienne de l'art. Spilliaert y questionne autant son statut que la limite entre reflet et réalité.

Dans ses natures mortes, d'étranges flacons disposés devant un miroir et d'inquiétantes poupées se muent en compagnons silencieux de l'artiste. Pour Sylvie Wuhrmann, ces pièces sont d'une extrême modernité, mais aussi profondément enracinées dans la grande tradition flamande. "On ne peut s'empêcher de penser à Rembrandt", observe-t-elle.

Marines flamboyantes

Après 1920, Spilliaert utilise intensément l'aquarelle et la gouache. Il crée des marines flamboyantes et extrêmement lyriques, qui tendent à l'abstraction pour certaines. "C'est le point d'orgue de l'exposition", a lancé Anne Adriaens-Pannier.

Dans les années 1930 et 1940, l'artiste revient sur un sujet de jeunesse - les arbres - à l'occasion de longues promenades en forêt. Dans ces ½uvres dont se dégage un sentiment de paix mêlé à de l'étrangeté et une pointe d'inquiétude, l'artiste offre des images atemporelles de la nature, fascinantes par leur composition virtuose et leur simplicité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Football

Bernois et Tessinois attendent la finale de Coupe avec impatience

Publié

le

Fumigènes, chants et applaudissement ont ponctué la marche des supporters bernois. (© KEYSTONE/Alessandro della Valle)

Environ 30'000 fans de football bernois et tessinois attendent avec impatience la finale de la Coupe de Suisse dimanche à Berne. Les supporters des Young Boys de Berne ont pris possession du centre-ville dès le matin.

Sous un ciel bleu et des températures estivales, ils se sont mis dans l'ambiance du match sur la Bärenplatz, dans le centre de la ville fédérale. Vers midi, jusqu'à 10'000 fans d'YB ont ensuite participé à la marche des supporters en direction du stade du Wankdorf, dans une ambiance pacifique, a constaté un journaliste de Keystone-ATS. Celle-ci a été ponctuée de fumigènes, de chants et d'applaudissements.

Les supporters du FC Lugano ont pour leur part renoncé à défiler cette année. Six trains spéciaux en provenance du Tessin se sont arrêtés directement à la gare du Wankdorf. L'année dernière, les Tessinois avaient marché depuis Ostermundigen jusqu'au stade.

Le match, qui débutera à 14h00, affichera complet, avec 31'500 places vendues. Les deux clubs ont bénéficié d'un contingent de 13'000 billets. Lugano n'en a toutefois vendu que 11'616. Les autres billets ont été mis en vente par différents canaux ou ont atterri chez des sponsors et des fonctionnaires de la fédération.

Lugano avait remporté la coupe l'an dernier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Culture

Le Festival du Film Oriental de Genève sous le signe du rêve

Publié

le

L'affiche du Festival International du Film Oriental de Genève rend hommage aux femmes iraniennes. (© Fifog)

La 18e édition du Festival du Film Oriental de Genève (FIFOG) se déroule du 12 au 18 juin 2023. Placée sous le signe du rêve, cette nouvelle cuvée présente 43 films, tous genres confondus.

Dans le détail, 15 longs-métrages, 25 courts-métrages et 3 documentaires seront projetés. Les réalisateurs, parmi lesquels 17 femmes, proviennent de 26 pays d’Orient et d’Occident. Parmi les films en compétition, "Le voyage de Youssef" de Joud Said (Syrie) "La dernière Reine" de Damien Ounouri et Adila Bendimerad (Algérie) ou "Amerikatsi" de Michael A. Goorjian (Arménie).

Plus d’une vingtaine d’invités viendront partager leur travail et leurs émotions avec les festivaliers, parmi lesquels l’association Femme Vie Liberté - Zan Zendegui Azadi Suisse le 14 juin. L'affiche du festival rend par ailleurs hommage aux femmes iraniennes qui se battent tous les jours pour réaliser leur rêve de liberté.

Les projections auront lieu au Crowned Eagle, aux Cinémas du Grütli et à Fonction: Cinéma.

www.fifog.com

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Football

Les Young Boys sur leurs gardes

Publié

le

Fabian Rieder veut réussir ses adieux avant de partir en Allemagne. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le nouveau champion contre le détenteur du trophée: l'affiche de la finale de la Coupe de Suisse qui déroulera ce dimanche au Wankdorf avec un coup d'envoi à 14h00 est riche de promesses.

Les Young Boys viseront leur troisième doublé, alors que le FC Lugano entend devenir la première équipe à conserver sa Coupe de Suisse depuis le FC Bâle en 2008. Rassurées quant à leur avenir européen avec une participation certaine à une phase de poules - la Ligue Europa pour YB et la Conference League pour Lugano - les deux équipes pourront se livrer sans aucune arrière-pensée.

Sur leur pelouse artificielle fétiche du Wankdorf, les Young Boys s'efforceront d'emballer très vite le match pour ne laisser aucune ouverture à des Luganais qui excellent dans l'art de faire déjouer l'adversaire.

"On s'est très vite remis dedans"

Cinq semaines après avoir remporté un championnat qu'ils ont survolé, les Young Boys n'ont pas commis l'erreur de 2018 dans l'approche de cette finale. Il y a cinq ans, l'équipe était apparue un brin démobilisée après la conquête du titre.

"Le doublé a toujours été le grand objectif de notre saison", rappelle Kastriot Imeri, auteur d'un but magnifique lundi contre Winterthour. "Il y a eu bien sûr un relâchement après l'officialisation de notre titre. Mais on s'est très vite remis dedans." Les Bernois seront toutefois privés de deux des grands artisans du succès en demi-finale face au FC Bâle (4-2) avec les blessures du gardien Anthony Racioppi et du buteur Cedric Itten.

L'incroyable profondeur de son banc offre toutefois à Raphaël Wicky la possibilité de faire face à ce double forfait. Mais l'entraîneur valaisan prévient que rien ne sera acquis contre une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses dix-neuf derniers matches. "J'ai un immense respect pour Lugano", confesse-t-il.

Raphaël Wicky sait qu'une finale de Coupe impose ses propres règles. Le côté émotionnel de la rencontre sera encore plus prononcé dans la mesure où elle sera la dernière sous les couleurs bernoises de Cédric Zesiger et de Fabian Rieder. Le défenseur a signé à Wolfsburg alors que le demi s'apprête lui aussi à partir en Bundesliga. Nul doute que les deux hommes, sans doute le duo maître des Young Boys cette saison, ne voudront pas manquer leurs adieux.

Un Lugano qui a du coffre

Porté par ses 10'000 tifosi, le FC Lugano ne partira toutefois pas battu d'avance. L'an dernier, la formation de Mattia Croci-Torti avait réussi une démonstration tactique en finale pour terrasser 4-1 le Saint-Gall de Peter Zeidler. Le 15 avril en demi-finale, l'ouverture du score des Servettiens n'avait pas altéré la sérénité d'une équipe parfaitement équilibrée et qui n'accuse pas vraiment un point faible. Cette équipe a vraiment du coffre.

Ce printemps, elle tire aussi sa force de la verve de Renato Steffen. L'ancien joueur des... Young Boys n'arrête pas de marquer et de délivrer des passes décisives, notamment lundi au Letzigrund face au FC Zurich avec son but de la victoire à la 90e minute. Comme si son triplé historique à Novi Sad contre le Bélarus avec l'équipe de Suisse le 25 mars dernier lui avait donné des ailes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Swisscom renonce à des hausses de tarif pour la clientèle privée

Publié

le

Selon Christoph Aeschlimann, l'inflation a entraîné en 2023 des coûts supplémentaires de 50 millions de francs pour Swisscom (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Swisscom renonce à augmenter les prix des abonnements pour la clientèle privée jusqu'à la fin 2024, assure son directeur Christoph Aeschlimann. "Nous analyserons la situation dans le courant de l'année prochaine et nous déterminerons ce qu'il adviendra après 2024".

La hausse de la TVA prévue pour le début 2024 ne sera également pas répercutée sur les clients privés, ajoute M. Aeschlimann dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. Le moratoire sur les prix s'applique aux offres actuelles de Blue Mobile, aux abonnements Internet, TV et au réseau fixe ainsi qu'à toutes les marques secondaires et tierces et aux clients disposant de produits du service universel, ajoute-t-il.

Des adaptations isolées, comme par exemple pour les services supplémentaires ou les bouquets de télévision dans le domaine du sport, sont toutefois possibles, souligne le patron de Swisscom. La nouvelle clause des conditions générales adaptées, qui permet à l'opérateur téléphonique d'adapter unilatéralement les prix en raison du renchérissement, ne concerne en outre que les clients ayant une durée contractuelle minimale.

Selon M. Aeschlimann, l'inflation a entraîné en 2023 des coûts supplémentaires de 50 millions de francs pour Swisscom. "Les moteurs de cette hausse sont les salaires, les tarifs de l'énergie et les prix d'achat des terminaux et des matériaux".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

La Suisse pas très active pour protéger le climat, selon un expert

Publié

le

La Suisse est en retard sur l'UE en matière de réduction des émissions de CO2, estime Reto Knutti (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'absence de centrales à charbon en Suisse ne fait pas du pays un modèle pour la baisse des émissions de CO2, indique le climatologue Reto Knutti. "En matière de protection du climat, la Suisse a nettement moins entrepris que de nombreux autres pays".

Elle se trouve même derrière l'Union européenne (UE), ajoute-t-il dans un entretien diffusé dimanche par la SonntagsZeitung. "Au cours des 30 dernières années, nous avons réduit le CO2 d'environ 20%. Pour arriver à zéro en à peine 30 ans, il faut aller quatre fois plus vite".

"Regardez la Chine ou les Etats-Unis. Les deux ont reconnu depuis longtemps que le tournant énergétique est un gain économique", relève le scientifique, soulignant que la Chine deviendra probablement neutre en CO2 plus rapidement que la Suisse.

Selon le professeur de physique climatique à l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), il ne faut pas parler uniquement des coûts en matière de protection du climat, mais aussi des avantages. "C'est comme si un patient en phase terminale refusait un médicament parce qu'il pourrait avoir des effets secondaires".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture