Impressionnant durant une grande partie du match, les Servettiens sont venus à bout du FC Bâle (2-0) près de trois semaines après leur victoire sur les Young Boys. Le résultat d'un travail minutieux mené à bien conjointement par les dirigeants, le staff technique et les responsables des transferts.
Servette a trouvé son second souffle après un passage difficile qui a duré plus de deux mois (aucune victoire du 25 août au 2 novembre). Après avoir récupéré la plus grande partie des joueurs absents pour blessure, Alain Geiger et ses assistants ont pu aligner pour la troisième fois de suite un onze de départ de première valeur. Le résultat ne s'est pas fait attendre : trois matches, neuf points et surtout deux victoires à domicile sur les deux grands favoris du championnat: les Young Boys et le FC Bâle. Contrairement aux matches précédents, le mentor valaisan de la Praille a eu un banc bien plus fourni en attaquants que les semaines précédentes. Conséquence : les néo-promus ont terminé le match comme ils l'avaient commencé : pied au plancher. Deux buts sont venus récompenser les immenses efforts déployés pour être à la hauteur de l’événement. Les 10'420 spectateurs sont repartis ravis d'avoir vu un match parmi les plus spectaculaires du championnat. Un match de très haut niveau digne d'un choc au sommet.
Un excellent résultat, mais pas un exploit aux yeux du gardien genevois Jeremy Frick.
Entre le début de match tonitruant et vingt dernières minutes menées tambour battant, les joueurs d'Alain Geiger ont logiquement connu quelques difficultés au plus fort de la pression bâloise quand Wütrich, puis Kyei ont dû suppléer leur gardien, battu, en sauvant sur la ligne. Un passage difficile subi sans dommage, mais qui ne doit rien à la chance selon le coach grenat...
Au-delà des mérites d'un onze grenat à l’abnégation exemplaire, il faut relever ceux des responsables servettiens, restés fidèles à leurs principes. Ceux-ci ont évité de remettre en question l’encadrement de l’équipe durant la période de sept matches sans victoire. Mais cette politique est le résultat d'une collaboration efficace entre les dirigeants, la cellule de recrutement et le staff technique.
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