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Sport

Records de la Patrouille pulvérisés

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Les records, tant féminin que masculin, de la Patrouille des Glaciers ont été pulvérisés d'une quinzaine de minutes à l'arrivée samedi à Verbier (VS). Une patrouille italienne l'a emporté chez les hommes, une franco-suisse chez les femmes.

Le nouveau record de l'épreuve est de 5h35, 17 minutes de moins que la marque établie en 2010. Chez les femmes, la française Laetitia Roux est parvenue à battre son propre record en 7h15, 12 minutes de mieux que sa performance de 2014 réalisée avec d'autres partenaires.

Commandant de l'épreuve, Max Comtesse termine son mandat à la tête de l'épreuve sur une note radieuse. "La météo nous a aidés sur toute la ligne", a-t-il déclaré à la télévision régionale valaisanne Canal 9 à l'issue de l'épreuve.

Des moments de doute

La précédente édition il y a deux ans avait été synonyme de déception pour le commandant de la course. Il avait dû annuler la deuxième partie de l'épreuve, la plus prestigieuse qui voit les meilleurs spécialistes de ski alpinisme s'affronter.

Et cette année, il y a eu des moments de doute, a-t-il expliqué. La préparation du parcours a été perturbée par des épisodes de foehn assez violent dans les Alpes. "Il a fallu être extrêmement prudent lors de toute la préparation".

La chaleur des derniers jours a aussi agi comme une épée de Damoclès, augmentant le risque d'avalanches. Les départs de vendredi ont d'ailleurs tous été donnés avec une heure d'avance sur le programme pour profiter des températures nocturnes.

Record dans l'air

Le record était dans l'air. Vendredi déjà, Florent Troillet, recordman de l'épreuve, avait estimé que les conditions étaient idéales pour fixer une nouvelle marque. Il ne s'est pas trompé puisque les deux records ont été battus. Chez les hommes, les trois premières patrouilles font mieux que le précédent record.

Chez les femmes, Laetitia Roux avait à coeur de rééditer son exploit de 2014. "Ce n'était pas l'objectif principal de ma saison, mais c'était un des objectifs", a-t-elle dit. Cette épreuve qui arrive en toute fin de saison occupe une place particulière dans le coeur de la sportive française. "C'est une course qui me fait vibrer".

Nouveau commandant

La prochaine Patrouille des Glaciers doit se dérouler dans deux ans. Max Comtesse cède sa place au Fribourgeois Daniel Jolliet. Prévu de longue date, ce passage de témoin fait partie des réalités militaires, précise Max Comtesse qui peut quitter sa place avec le sourire.

Au total, près de 1600 patrouilles de trois coureurs ont participé à l'édition 2018. Une moitié des concurrents ont pris le départ dans la nuit de mardi à mercredi, l'autre moitié dans la nuit de vendredi à samedi. Ils ont effectué 53 kilomètres et 8000 mètres de dénivelé pour rallier Zermatt à Verbier sur le grand parcours, ou la moitié sur la petite épreuve entre Arolla et Verbier.

(Source ATS - Photo : ©KEYSTONE/EPA KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

1 commentaire

1 commentaire

  1. yumekajiya

    25 avril 2018 à 13 h 25 min

    Elle fait quoi, si son compagnon de patrouille mange chaque jour un sandwich au porc frais (à lail) ou au jambon, dans la voiture de patrouille ? Elle fait une plainte au syndicat ?, en déontologie, ? Elle demande dêtre accompagnée seulement par des policiers qui ne mangent jamais de porc ? Elle lui enseigne que ça déplaît à Allah ? Et sil veut arrêter manger au restaurant Ma BELLE TRUIE, elle reste dans la voiture ? cialis cheap

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Sport

Contre-la-montre: une course technologique et des casques atypiques

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Jonas Vingegaard et son nouveau casque lors du chrono de Tirreno - Adriatico. (© KEYSTONE/EPA ANSA/ROBERTO BETTINI)

Il faut remonter à 1952 pour retrouver un Tour de Romandie sans chorno. Ce rendez-vous incontournable de la boucle romande fait l'objet d'une course technologique qui passionne et interroge.

C'est l'équipe Visma qui a relancé les débats au début du mois de mars à l'occasion du contre-la-montre de Tirreno-Adriatico. La formation néerlandaise a affublé ses coureurs d'un imposant casque profilé et aérodynamique qui a passablement fait jaser au sein du peloton.

"Je ne dis pas que ces casques de contre-la-montre sont horribles, je dis juste que c'est un bon moment pour arrêter le cyclisme" avait alors écrit sur X le vétéran belge Thomas De Gendt (Lotto). Cette nouvelle trouvaille technologique n'avait toutefois pas permis à Jonas Vingegaard (9e à 22'') de battre Juan Ayuso (UAE) lors de ce chrono initial, ce dernier roulant avec un casque profilé plus traditionnel.

"Ils jouent avec les règles"

"Ils jouent avec les règles. C'est clair qu'il ne faudrait pas qu'ils viennent avec des casques d'un mètre de long dans le futur, mais l'UCI est là pour mettre des barrières", estime Yannis Voisard. Des limites pour l'instant fixées à 45 cm en longueur et 21 cm en hauteur, selon le règlement de l'organisation internationale.

Le Jurassien de l'équipe Tudor, qui vise une belle place au classement général de ce Tour de Romandie, apprécie pour sa part l'épreuve solitaire et le progrès technologique qui l'accompagne. "Nous développons beaucoup cela avec l'équipe depuis deux ans. Nous faisons notamment des tests en soufflerie à Silverstone, en Angleterre. C'est vraiment des minuscules détails qui font la différence en aérodynamisme et cela me plaît d'être très pointilleux", explique-t-il.

Si les casques de la Visma ont fait tant parler, c'est surtout pour leur apparence particulière. Mais certains membres du peloton, comme Adam Yates, ne se soucient guère de ces considérations esthétiques. "Au tour des Emirats en 2022 j'en avais porté un similaire et tout le monde s'était moqué de moi", se souvient le Britannique, qui courait à l'époque sous les couleurs d'Ineos.

"Mais si cela permet d'aller plus vite, tout le monde s'en fiche de ce à quoi tu ressembles. Je pense que n'importe quel coureur accepterait de porter un casque bizarre si cela permet de gagner 20 secondes sur un contre-la-montre", assure Adam Yates.

Le physique primera toujours

Yannis Voisard rappelle toutefois que les jambes du rouleur feront toujours la différence. "Vous avez beau équiper le meilleur des amateurs avec une technologie de pointe, il ne battera jamais un pur spécialiste. Le physique fera toujours la différence. Cela dit, l'impact du matériel et de la technologie est très important, on le voit", analyse le cycliste de 25 ans.

Encore faut-il trouver les bons ajustements, ce qui n'est pas chose aisée. "Ce qui est assez dingue, c'est que c'est propre à la morphologie de chaque coureur" ajoute Yannis Voisard. "Un casque qui permet à quelqu'un d'aller plus vite n'aura pas la même efficacité sur un autre athlète."

A voir si ces équipements dernier cri seront de sortie entre Palézieux et Oron-la-Ville, où défileront un par un les coureurs du Tour de Romandie vendredi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Patrick Rahmen: "Ne pas être écrasé par le poids de l'histoire"

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Patrick Rahmen: l'entraîneur qui peut offrir un premier trophée au FC Winterthour depuis 107 ans. (© KEYSTONE/MANUEL GEISSER)

107 ans d’attente ! Le FC Winterthour est à deux victoires de remporter un premier trophée depuis son troisième et dernier titre de Champion de Suisse obtenu en 1917.

Ce dimanche, le FC Winterthour accueille le Servette FC en demi-finale de la Coupe de Suisse. Sous la férule de Patrick Rahmen, les Zurichois sont en passe de réussir une saison de rêve. La qualification pour le Championship Group en Super League a accompagné, en effet, ce magnifique parcours en Coupe de Suisse.

"J’ai compris au fil des semaines que cette saison pouvait vraiment nous sourire, reconnaît Patrick Rahmen. Mais à aucun moment, nous avons pensé obtenir de tels résultats." Pressenti pour diriger les Young Boys dès cet été, Patrick Rahmen explique que le "secret" de la réussite réside "dans un style offensif qui est vraiment la marque de fabrique de l’équipe".

"Nous avons toutefois mis un certain temps pour trouver le bon équilibre sur le plan défensif, poursuit le successeur de Bruno Berner. Il y a aussi un esprit d’équipe que nous avons su cultiver. Les joueurs témoignent d’une très grande solidarité. Ils savent aussi rester les pieds sur terre. Ils ne se sont pas enflammés devant ces résultats que nous n’attendions sans doute pas."

Limogé du FC Bâle, "son club", Patrick Rahmen a su rebondir avec une expérience que l’on peut qualifier de réussie à la tête de l’équipe de Suisse M21 qu’il a menée en quart de finale de l’Euro 2023. Mais avant même la phase finale de cet Euro, il avait accepté l’offre du FC Winterthour. "Ce club coche à mes yeux toutes les cases : la recherche d’un jeu offensif, des valeurs sur lesquelles on ne transige pas et un soutien populaire vraiment très marqué, dit-il. Je n’ai pas hésité très longtemps pour être convaincu par ce projet."

Il lui reste maintenant à bien négocier le virage de cette demi-finale devant un adversaire contre lequel le FC Winterthour n’a pas perdu cette saison (1 victoire et 2 nuls). "Nous avons prouvé cette saison que nous pouvons regarder les Servettiens les yeux dans les yeux. Dans cette demi-finale, je veux que mes joueurs se lâchent, qu’ils jouent avec l’élan qui les porte depuis des semaines. Qu’ils se nourrissent des encouragements d’un public fantastique. Je veux croire qu’ils ne surjoueront pas, qu’ils ne seront pas écrasés par le poids de l’histoire."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Coupe de Suisse : Servette défie Winterthour en demi-finales

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Takuma Nishimura et les Servettiens ont mordu la poussière fin mars à Winterthour en championnat. Qu'en sera-t-il dimanche en Coupe? (© KEYSTONE/Michael Buholzer/archives).

Les Servettiens défier les "Lions" de Winterthour en demi-finales de la Coupe de Suisse dimanche (16h30); les joueurs de René Weiler espèrent se qualifier pour la finale pour la première fois depuis 23 ans face à un adversaire qu'ils n'ont encore jamais battu cette saison en championnat.

Le sprint final est lancé et la fin de saison s’annonce passionnante pour Servette. Les joueurs de René Weiler sont actuellement troisièmes du championnat. Ils sont, qui plus est, qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de Suisse avec un duel dimanche (16h30) face à Winterthour. Ils ont donc beaucoup d'ambitions avant d'aborder ces six matches.
Ecoutez le capitaine genevois Jeremy Frick.

 

 

Après avoir mis fini à une série de quatre défaites, René Weiler et ses joueurs espèrent retrouver le même allant qui leur avait permis de se qualifier pour les 8e de finales de la Conference League (© KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi/archives).

Si on regarde la dynamique actuelle, on peut dire que Winterthour part favori. Jeremy Frick

Pour la troisième fois ces quatre dernières saisons: après 20-21 face à Saint-Gall (0-1) et après 22-23 face au FC Lugano (2-2 a.p. 4-5 pen), ils vont tenter d’accéder à la finale. Dimanche à Winterthour, ils devront éliminer des Lions (Die Löwen, en allemand) de Winterthour, adversaires qu’ils n’ont encore jamais battu au cours du présent championnat (2-2 en septembre à la Praille, 3-3 en janvier, puis 0-1 fin mars à la Schützenwiese). On retrouve le dernier rempart du SFC...

 

 

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Genève

"Mondialito", le terrain de foot itinérant qui anime les quartiers

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Le terrain sera monté les mercredis et quelques samedis dans quelques quartier de la Ville. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

A Genève, un terrain de foot itinérant s'apprête à animer différents quartiers de la ville de Genève pendant 1 mois. Mondialito, c'est le nom du projet porté par l'ancien défenseur de la Nati Johan Djourou, financé par la ville de Genève et présenté mercredi.

Financé par la Ville de Genève, le projet prévoit l’installation d’un terrain de football mobile qui va ainsi se déplacer dans les quartiers des mercredis et des samedis jusqu’au 19 juin 2024. La place de la Navigation aux Pâquis, la place Simon-Goulart à Saint-Gervais, la Promenade de l'Europe aux Charmilles et la place des Grottes seront ainsi animées par une activité qui rassemble. A l'origine de Mondialito, l'ancien défenseur de la Nati et d'Arsenal, Johann Djourou.

Plus que juste un terrain de foot en pleine ville, Mondialito veut aussi créer une animation. L'exemple de mercredi est parlant, sur le terrain des jeunes qui se donnent à fond. Autour du terrain, des passants et des badauds qui s'arrêtent pour regarder avec plaisir. Une satisfaction pour Marie Barbey-Chappuis, conseillère administative de la ville de Genève en charge de l'Aménagement public et des Sports.

 

Le jeu de notre enfance

Ce terrain de football itinérant a aussi comme ambition d'occuper positivement l'espace public. Explications avec Marie Barbey-Chappuis.

 

Quant au nom "Mondialito", il est simplement tiré d'un jeu souvent pratiqué par les jeunes sur les terrains de foot: "le Mondial". Un nom qui résonne donc particulièrement pour l'initiateur du projet Johan Djourou.

 

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Basketball

Un nouveau miracle pour Nyon

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Laure Margot, en blanc, a inscrit le lancer-franc qui a envoyé Nyon en prolongation.(© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI).

Rien n'est encore fait dans la finale des play-off. Contre toute attente, Nyon a obtenu le droit de disputer un cinquième match décisif ce dimanche à Fribourg face au grandissime favori Elfic.

Après leur victoire au buzzer dimanche, les Vaudoises ont égalisé dans la série à la faveur d'un succès 66-63 arraché en prolongation. Cette nouvelle victoire face à une équipe que l'on croyait tout simplement invincible tient encore du miracle.

Les Fribourgeoises ont, en effet, mené de 12 points (53-41) alors qu’il ne restait plus que 4’36’’ à jouer dans le temps réglementaire. Emmenées par la remarquable Ana Carolina Costa Rodriguez qui a inscrit 31 points, les Nyonnaises devaient signer un partiel de 12-0 pour entretenir ce rêve fou de remporter le championnat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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