Rejoignez-nous

Santé

Coronavirus: aucun cas positif en Suisse

Publié

,

le

Courtesy Alissa Eckert, MS; Dan Higgins, MAM Centers for Disease Control and Prevention (CDC)

Aucun cas positif n'a été rapporté en Suisse malgré une centaine d'analyses effectuées rapporte le centre de référence aux Hôpitaux universitaires de Genève. A ce jour, 130 tests ont déjà été effectué à Genève.

Les cinq Suisses traités en France

L'avion transportant cinq Suisses évacués de la région chinoise touchée par le coronavirus a atterri en France dimanche. Une vingtaine de passagers sont toutefois restés sur le tarmac pour vérifier si des "symptômes" qu'ils présentent sont liés au virus.

L'avion ramenant 254 personnes au total depuis Wuhan, a atterri peu après 14h30 à la base aérienne française d'Istres-Le Tubé, près de Marseille. Parmi ces passagers, 36 présentaient des symptômes à leur arrivée à Istres, a détaillé la ministre française de la Santé Agnès Buzyn au cours d'une conférence de presse.

Seize d'entre eux sont déjà repartis dans leur pays mais "une vingtaine" de ressortissants français et non-européens "sont restés sur le tarmac" à Istres. Ceux-ci "sont sous la surveillance des médecins militaires le temps d'avoir un test" dont les résultats sont attendus "dans la soirée, a expliqué la ministre.

En fonction du résultat, ils seront soit hospitalisés si le test est positif", ou ils rejoindront un des deux lieux de quarantaine choisis par les autorités pour accueillir les rapatriés dans les Bouches-du-Rhône.

Trente nationalités

Des passagers de trente nationalités différentes, notamment des citoyens suisses, français, belges et autrichiens se trouvaient à bord de l'A380 de la compagnie Hi Fly Malta, qui a posé ses roues sur le tarmac français à 14h30, selon le site flightradar24.

"Les pays concernés, pour une bonne partie d'entre eux, vont nous permettre d'assurer un bord à bord permettant le retour de ces personnes dans les pays d'origine", a déclaré le ministre des Affaires étrangères français Jean-ves Le Drian, sans fournir plus de précisions techniques sur les lieux où se feraient ces transferts.

Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a confirmé dans un communiqué que cinq citoyens suisses et leurs trois plus proches parents chinois ont pu quitter Wuhan sur un vol opéré par le gouvernement français. Deux passagers ont décidé, peu avant le départ, de rester sur place.

Le G7 va se concerter

Les pays du G7 vont se concerter pour apporter une réponse face au nouveau coronavirus, a annoncé le ministre allemand de la Santé après un entretien téléphonique à ce sujet avec son homologue américain. "Cela ne sert à rien si un pays prend des mesures tout seul", a déclaré Jens Spahn, soulignant que cela s'ajoutait à la coordination européenne déjà en cours.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et son allié russe vont tenir une réunion technique mardi et mercredi à Vienne pour analyser la baisse des cours du brut en lien avec l'épidémie, a indiqué dimanche à l'AFP une source proche de l'organisation.

Le chef de la diplomatie française a salué quant à lui une coopération "remarquable" avec les autorités chinoises. "Tous les Français qui ont demandé à être rapatriés le sont", a-t-il dit, précisant que le rapatriement du personnel diplomatique français n'était pas à l'ordre du jour.

Premier décès hors de Chine

A Paris, une réunion interministérielle devait avoir lieu dimanche soir autour du Premier ministre au sujet du coronavirus, au sujet duquel l'inquiétude a été relancée après l'annonce d'un premier décès hors de Chine, aux Philippines.

En Chine, la métropole de Wenzhou, à 800 km de Wuhan, a rejoint la liste des villes confinées et un nombre croissant de pays ferment leurs frontières aux personnes en provenance de Chine.

Selon un dernier décompte dimanche, le nombre de morts s'élevait à 304 en Chine, dont 45 décès durant les dernières 24 heures. Le nombre d'infections confirmées a grimpé à près de 14'500, dépassant largement celui atteint durant l'épidémie de Sras. Ce coronavirus avait tué 774 personnes majoritairement en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Décès du prix Nobel d'économie Daniel Kahneman à 90 ans

Publié

le

Daniel Kahneman (en haut à droite) a reçu le prix Nobel d'économie en 2022 (archives). (© KEYSTONE/EPA PRESSENS BILD/PONTUS LUNDAHL)

Le prix Nobel d'économie israélo-américain Daniel Kahneman est mort à l'âge de 90 ans, a confirmé mercredi l'université Princeton où il continuait d'enseigner. Il était conu pour avoir introduit des théories de psychologie dans les sciences économiques.

Psychologue de formation, Daniel Kahneman, auteur du livre à succès "Système 1/ Système 2: Les deux vitesses de la pensée", a intégré à l'analyse économique les acquis de la recherche dans sa branche d'origine, influençant considérablement la discipline. Il fut récompensé pour ses travaux par le prix Nobel d'économie en 2002.

Prenant en compte le fait que l'homme n'était pas l'animal rationnel et égoïste que l'on croyait, dans ses prises de décisions, M. Kahneman a montré comment la décision des individus pouvait systématiquement s'écarter des prédictions de la théorie économique traditionnelle, introduisant une "variable d'irrationalité" dans les calculs.

Ses travaux ont inspiré une nouvelle génération de chercheurs en économie et en finance. "De nombreux domaines des sciences sociales ne sont tout simplement plus les mêmes grâce à lui. Il nous manquera beaucoup", a déclaré son collègue Eldar Shafir, professeur de psychologie à l'université de Princeton, dans un communiqué de presse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

la journée finit bien

Ce médicament pour maigrir est illégal

Publié

le

Archive (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Swissmedic a mis en garde mardi contre le "Lemon Bottle", une solution injectable pour maigrir promue sur les réseaux sociaux. Le médicament, dont aucun effet médical n'a été scientifiquement prouvé, n'a pas obtenu d'autorisation de mise sur le marché en Suisse.

 

 

Cela signifie qu'il n'est pas commercialisable et ne doit pas être utilisé, précise l'autorité helvétique d'autorisation et de surveillance des produits thérapeutiques dans un communiqué. Le "Lemon Bottle" représente un risque potentiel pour la santé, poursuit-elle.

Swissmedic range le "Lemon Bottle" dans la catégorie des médicaments en raison de sa composition et de son mode d'administration par injection sous-cutanée. Le produit est promu sur les réseaux sociaux et internet pour ses effets de réduction des dépôts graisseux au niveau du visage et de certaines parties du corps.

Composition aléatoire

Swissmedic a analysé des échantillons de cette substance injectée dans le tissu adipeux provenant de différentes sources. L'autorité de surveillance a constaté que les déclarations des ingrédients varient sensiblement d'un échantillon à l'autre et sont mensongères.

L'emballage indique que la préparation contient principalement de la bromélaïne, de la lécithine et de la riboflavine, en plus d'une série d’ingrédients naturels. Or, lors les tests effectués, Swissmedic a constaté que la composition ne correspondait pas à la déclaration, certains échantillons ne contenant aucun des ingrédients indiqués sur l'emballage.

La qualité des ingrédients de la préparation n'étant pas contrôlée, l'utilisation du "Lemon Bottle" peut représenter des risques pour la santé, met encore en garde Swissmedic. L'institut rappelle que tout produit injectable sous la peau, à l'instar du "Lemon Bottle", rentre dans la catégorie des médicaments soumis à autorisation et ne peut pas être commercialisé en tant que produit cosmétique.

Avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Environnement

Le cacao dépasse 10'000 dollars la tonne, un nouveau record

Publié

le

L'envolée inlassable des prix du cacao s'explique par une combinaison de facteurs, notamment par le manque de cacao venant d'Afrique de l'Ouest. (archives) (© KEYSTONE/AP/SUNDAY ALAMBA)

A quelques jours de Pâques, le prix du cacao a atteint de nouveaux records, dépassant mardi les 10'000 dollars la tonne, avant de légèrement redescendre, propulsé par les pénuries d'approvisionnement en raison de mauvaises récoltes dans les pays producteurs.

Le contrat de cacao le plus échangé à New York pour livraison en mai s'échangeait vers 16H00 GMT (17H00 HEC) à 9767 dollars, après avoir déjà franchi la barre des 10'000 dollars (un peu plus de 9000 francs) la tonne en début de séance européenne.

"Une tonne de cacao coûte désormais plus cher qu'une tonne de cuivre", souligne Kathleen Brooks, analyste chez XBT.

Les prix du cacao ont enclenché leur hausse en 2023, poussés par les craintes de déficit de l'offre, mais ont accéléré leur envolée vertigineuse en janvier 2024.

La demande toujours forte cumulée à l'importante réduction de l'offre venant d'Afrique de l'Ouest, principale région productrice de cacao dans le monde, ont propulsé les prix à leurs plus hauts historiques dès 2023. Depuis, les cours ne cessent de battre records sur records.

Le contrat le plus échangé à New York a ainsi déjà vu son prix plus que doubler, s'envolant de 135% cette année.

A Londres également, le cacao a pris 144% depuis janvier, poussant jusqu'à un nouveau record historique mardi de 8.682 livres sterling la tonne.

Mauvaises récoltes

Cette envolée inlassable des prix s'explique par une combinaison de facteurs, notamment par le manque de cacao venant d'Afrique de l'Ouest.

La Côte d'Ivoire et le Ghana sont de loin les principaux producteurs mondiaux de fèves de cacao. A eux deux, ils ont fourni près de 60% de la production totale pour la récolte de 2022/23, selon les estimations de l'Organisation internationale du cacao (ICCO).

"L'année dernière, ces pays ont connu des conditions météorologiques difficiles, notamment une chaleur intense, qui a eu un impact négatif sur la production", explique Ole Hansen, analyste pour Saxobank.

A cela s'est ajouté le phénomène climatique El Niño, qui "a provoqué de fortes pluies en décembre, ce qui a endommagé les cultures et favorisé la propagation de la maladie des cabosses noires", affirme John Plassard, analyste chez Mirabaud.

Enfin, "l'escalade des coûts des pesticides et des engrais a imposé des contraintes financières aux agriculteurs, qui ont eu du mal à se procurer ces éléments essentiels à l'entretien des cultures", ajoute Ole Hansen.

Maladies et conditions météorologiques difficiles ont ainsi grandement réduit les rendements, mettant la chaîne d'approvisionnement à rude épreuve.

Et le chocolat?

S'il faut en général "entre 6 et 12 mois pour que de telles hausses de prix se reflètent dans les prix de détail des produits", Ole Hansen estime que "les consommateurs devraient s'attendre à une augmentation" du prix du chocolat.

"Le chocolat est le nouveau produit de luxe, (...) et nous nous attendons à ce que les prix des friandises sucrées augmentent en réponse à cette hausse massive des prix", abonde Kathleen Brooks.

Début mars déjà, le chocolatier suisse Lindt & Sprüngli avait averti que ses prix allaient de nouveau augmenter en 2024 et 2025, après avoir été relevés de 10,1% en moyenne en 2023.

Selon Susannah Streeter, de Hargreaves Lansdown, "les consommateurs ont déjà montré quelques signes d'une tendance à se tourner vers des alternatives moins chères", c'est-à-dire des produits chocolatés plus bas de gamme, ou simplement d'acheter moins en quantité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

International

Maladies cardiaques: Novo Nordisk achète l'allemand Cardior

Publié

le

Première capitalisation européenne et moteur de l'économie danoise, Novo Nordisk est porté par la vente des traitements contre le diabète et l'obésité. (Mads Claus Rasmussen/Ritzau Scanpix via AP) (© KEYSTONE/AP Ritzau Scanpix Foto/MADS CLAUS RASMUSSEN)

Le laboratoire danois Novo Nordisk, spécialiste des traitements antidiabétique et anti-obésité, a annoncé lundi le rachat de l'allemand Cardior, pour un montant atteignant 1,25 milliard d'euros. Cardior est spécialisé dans le traitement par ARN de maladies cardiaques.

"En accueillant Cardior au sein de Novo Nordisk, nous allons renforcer notre portefeuille de projets dans le domaine des maladies cardiovasculaires, où nous avons déjà des programmes en cours à tous les stades du développement clinique", a déclaré Martin Holst Lange, vice-président exécutif chargé du développement chez Novo Nordisk, cité dans un communiqué. L'accord inclut en particulier la molécule principale développée par Cardior, baptisée CDR132L, actuellement en phase 2 de développement clinique pour le traitement de l'insuffisance cardiaque, selon le communiqué.

Cette molécule doit permettre de "bloquer sélectivement les niveaux anormaux de la molécule de microARN miR-132, ce qui pourrait conduire à une amélioration durable de la fonction cardiaque". Selon les deux groupes, l'insuffisance cardiaque touche plus de 65 millions de personnes dans le monde. L'acquisition devrait être finalisée au deuxième trimestre 2024.

Première capitalisation européenne et moteur de l'économie danoise, Novo Nordisk est porté par la vente des traitements contre le diabète et l'obésité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Santé

Démarrage en fanfare pour Galderma à la Bourse suisse

Publié

le

La nominative ouvrait à 61 francs, alors que le cours d'émission était fixé à 53 francs par action (archives). (© KEYSTONE/ALEXANDRA WEY)

Le spécialiste des soins dermatologiques Galderma fait une entrée remarquée à la Bourse suisse (IPO). Sur le coup des 09h00, la nominative s'échangeait à 61 francs, dans un marché SPI en hausse de 0,84%. Le prix d'émission a été fixé la veille à 53 francs par action.

Rachetée à Nestlé en 2019 par le spécialiste suédois du capital-investissement EQT pour 10 milliards de dollars, Galderma avait annoncé en novembre 2021 son intention d'être coté à la bourse suisse, un projet plusieurs fois reporté en raison d'incertitudes sur les marchés financiers.

Les actions sont négociées sous le symbole GALD. L'IPO comprend l'émission d'un maximum de 40,5 millions de nouvelles actions. Une deuxième tranche plafonnée à 276'909 titres existants a également été proposée aux investisseurs, couplée à une option de surallocation de 6,1 millions de nominatives existantes et limitée à 15% de l'offre de base.

Le flottant de Galderma - soit les titres dont ne disposera pas l'actuel propriétaire suédois EQT - pourrait se situer entre 20,8 et 22,1% du capital-actions. La capitalisation théorique du laboratoire devrait se situer autour de 12,6 milliards sur la base du prix d'émission.

L'an dernier, la société a réalisé un chiffre d'affaires net de 4,082 milliards de dollars. Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissement (Ebitda) de base s'est inscrit à 942 millions de dollars, à la faveur d'une marge afférente de 23,1%.

Parmi ses marques connues du grand public figurent les crèmes solaires Daylong, ainsi que les gammes de soins pour la peau Excipial et Cetaphil.

La dernière entrée en Bourse en Suisse remonte à avril 2021, avec la cotation de la société biotechnologique Polypeptide. L'IPO de Galderma est l'une des plus importantes en Europe depuis deux ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture