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Revue de presse de ce dimanche 30 septembre

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La conseillère nationale Viola Amherd (PDC/VS) est considérée comme favorite pour reprendre le siège de Doris Leuthard au sein du gouvernement, affirme Le Matin Dimanche dans son édition du jour (archives). (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La composition du Conseil fédéral après le départ de Doris Leuthard et Johann Schneider-Ammann se taille la part du lion dans la presse dominicale. Voici les titres de ces informations du jour:

Le Matin Dimanche / NZZ am Sonntag / SonntagsBlick / SonntagsZeitung: En décembre, le Parlement doit élire non pas une mais deux nouvelles femmes au Conseil fédéral. C'est ce que les Verts, de nombreux socialistes, des membres des partis du centre et des femmes des partis bourgeois exigent, rapporte la NZZ am Sonntag. Le futur gouvernement serait alors composé de trois femmes et de quatre hommes. "Si nous pouvons choisir entre des candidats à compétences égales, nous choisirons des femmes", a déclaré Jürg Grossen, président des Vert'libéraux. Même son de cloche pour Martin Landolt, chef du PBD.

"Le Conseil fédéral devrait refléter la population, deux femmes c'est trop peu. Il en faudrait au moins trois ou quatre", estime Viola Amherd, vice-présidente du groupe PDC, qui est elle-même considérée comme favorite pour briguer le siège laissé par Doris Leuthard. Dans le SonntagsBlick, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis affirme sa préférence pour l'élection de deux femmes mais ajoute qu'il ne s'agit pas d'une obligation.

Doris Fiala, présidente des Femmes PLR, a répété à plusieurs reprises qu'elle soutenait une double candidature féminine. Elle souligne dans la SonntagsZeitung que la proposition d'un nom unique, dans ce cas celui de la favorite Karin Keller-Sutter, "serait un signe fort". Une meilleure représentation des femmes à l'exécutif du pays trouve aussi des partisans au sein de l'UDC. "Trois femmes, ce serait bien", confie à la NZZ am Sonntag la conseillère nationale vaudoise Alice Glauser.

Si deux femmes sont élues au Conseil fédéral en décembre, alors Karin Keller-Suter (PLR/SG) et Viola Amherd (PDC/VS) sont les favorites, affirme enfin Le Matin Dimanche. A gauche, on loue la fiabilité et le sens de l'Etat de la Saint-Galloise; son flair politique est relevé du côté de l'Union suisse des paysans (USP), le plus important lobby. A l'UDC, le Fribourgeois Jean-François Rime assure déjà voter pour elle, selon l'hebdomadaire. Quant à la Valaisanne Viola Amherd, "ses compétences sont reconnues. (...) C'est l'une des élues les plus influentes du Parlement", estime le conseiller national Mathias Reynard (PS/VS). Elle a le soutien des Verts et celui des entourages des conseillers fédéraux, affirme Le Matin Dimanche. "C'est une femme de parole", explique aussi Jean-Luc Addor (UDC/VS).

Campagne soft pour l'initiative pour l'autodétermination

SonntagsBlick: L'UDC mise sur une campagne soft pour son initiative "pour l'autodétermination". Cette fois, note le SonntagsBlick, il n'y aura pas de mouton blanc qui dégage d'un coup de pattes un mouton noir, pas de minarets qui quadrillent un drapeau suisse, ni de corbeaux menaçants et démesurément grands prêts à croquer le territoire helvète. Cette fois, l'affiche montre une jeune femme blonde tenant un "oui" de sa main gauche. Elle est accompagnée du texte "Oui à la démocratie directe - oui à l'autodétermination", écrit sur fond orange. Rien ne rappelle l'UDC et ses couleurs traditionnelles rouge, blanc, noir - même le logo a disparu. Le message a été délibérément gardé simple parce que la question de l'autodétermination était également assez simple, explique au journal le chef de la campagne, Thomas Matter (UDC/ZH)."Nous voulons un vote objectif". Les citoyens suisses trancheront le 25 novembre. Le Conseil fédéral et le parlement recommandent de rejeter le texte de l'initiative qu'ils jugent "dangereux".

NZZ am Sonntag: Le nombre de demandeurs d'asile est en baisse en Suisse et a atteint le même niveau qu'il y a huit ans. Le Secrétariat d'État aux migrations estime à environ 16'500, le nombre de nouvelles demandes d'asile en Suisse pour l'année 2018, a-t-il détaillé au journal alémanique NZZ am Sonntag. C'est moins que la moitié du total enregistré en 2015, au plus fort de la crise migratoire. Cette année-là, environ 40'000 requêtes avaient été déposées. Cette baisse se reflète également dans le nombre de demandeurs d'asile que la Confédération répartit chaque mois entre les cantons. Face à ce recul, de nombreux cantons et communes ferment actuellement leurs centres d'asile.

Tourisme électoral dans le Jura

Le Matin Dimanche: Le 18 juin 2017, la ville de Moutier a voté pour son transfert du canton de Berne à celui du Jura par 51,7%, soit 137 voix d'écart. Depuis, la question du tourisme électoral a été abordée à plusieurs reprises. Selon Le Matin Dimanche, qui se base sur une liste confidentielle, une soixantaine de personnes se seraient enregistrées puis auraient quitté Moutier entre la fin 2016 et l’automne 2017. Le jour J, quarante d'entre elles auraient voté pour la séparation d'avec Berne et 20 contre, détaille l'hebdomadaire. Pour une bonne moitié, il s’agirait d’étudiants, revenus vivre quelques mois chez leurs parents. Contactés par Le Matin Dimanche, les deux camps affirment de manière anonyme avoir connaissance de ce document. "Si ces jeunes veulent exercer leurs droits où ils ont un attachement fort, c’est légitime. L’important, c’est qu’il n’y ait pas eu de déplacement de masse", souligne Valentin Zuber, porte-parole de Moutier, ville jurassienne.

Source ATS

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Genève

Une marche pour sortir la Suisse de sa léthargie face au climat

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Les marcheuses et les marcheurs avaient enfilé leurs imperméables pour cette première étape qui devait les mener jusqu'à Mies (VD). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les participantes à la Marche Bleue ont entamé samedi, à Genève leur voyage de 21 jours qui doit les mener à Berne. Là, elles remettront aux autorités fédérales une pétition demandant que la Suisse respecte l'accord de Paris sur le climat de 2015.

Face au changement climatique, le temps n'est plus aux palabres, mais à l'action, ont souligné avant le départ les quatre initiatrices de la marche, la professeur d'université Julia Steinberger, l'avocate Irène Wettstein, l'infectiologue Valérie D'Acremont et la directrice du CSP Vaud Bastienne Joerchel.

Laisser le climat dériver aura de graves incidences sur la santé, l'alimentation, la biodiversité. Et les plus vulnérables seront les premiers touchés. Or, aujourd'hui, les Etats sont loin de respecter les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre de l'accord de Paris. La Suisse ne fait pas exception à la règle.

Au lieu d'un réchauffement de 1,5 degré par rapport au début de l'ère industrielle, on s'oriente plutôt vers une hausse des températures de 3,2 degrés, a relevé le conseiller administratif de la Ville de Genève Alfonso Gomez, dans son discours devant les marcheuses. Infléchir la courbe nécessitera des mesures draconiennes.

Journées thématiques

Au cours de leur périple de Genève jusqu'à Berne, les participantes à la Marche Bleue s'entretiendront avec les milieux politiques, économiques et associatifs locaux. Des journées thématiques sont aussi programmées. A Lausanne, on débattra de la mobilité de demain, à Neuchâtel d'agriculture et à Fribourg d'économie.

Au total, les marcheuses, accompagnées de quelques marcheurs, parcourront 224 kilomètres jusqu'à Berne. Au Palais fédéral, elles remettront aux autorités une pétition demandant que la Suisse s'engage dans une politique beaucoup plus ambitieuse de réduction de ses émissions de CO2 générés par les combustibles fossiles.

Samedi, la Marche Bleue a démarré sur la place des Nations, devant l'ONU, pour se rendre à Mies, dans le canton de Vaud. Quelque 500 personnes s'étaient inscrites pour cette première étape. La météo pluvieuse et venteuse en a découragé certaines. Environ 150 participantes sont attendues, en moyenne, lors des autres étapes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Lausanne Jardins retient 31 lauréats pour son édition 2024

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Le jardin des délices métalliques est l'un des projets lauréats pour l'édition 2024 de Lausanne Jardins. (© LJ24)

Les résultats de la prochaine édition de Lausanne Jardins ont été dévoilés samedi. Sur les 121 propositions reçues du monde entier, 31 projets ont été primés. La plupart deviendront des jardins au cours de l'été 2024.

En attendant que les jardins lauréats se concrétisent l'an prochain, les projets sélectionnés et ceux non retenus seront exposés dès lundi et jusqu'au 15 avril dans les serres de l'établissement horticole de la Bourdonnette. Les projets du concours interne du Service des parcs et domaines de la Ville, ainsi que les travaux d'étudiants seront aussi montrés.

Lausanne Jardins est organisé une fois par législature, sa dernière édition remontant à 2019. L'été prochain, et pour la première fois de son histoire, la manifestation se tiendra au bord du Léman. Diverses créations seront installées au parc Bourget, à Vidy, Ouchy ou encore Bellerive.

"Soixante ans après Expo 64, ce site offre l'occasion de réfléchir aux enjeux d'un grand parc d'agglomération et appelle à repenser notre rapport à l’eau, sous toutes ses formes: à la fois risque, ressource et support de cycles métaboliques", soulignent les organisateurs.

Sur le thème "Entre l'eau et nous", le concours a réuni 121 projets venus de Suisse, de Belgique, d'Ecosse, du Maroc, du Canada ou encore de Tchéquie. Un jury, composé d'architectes paysagistes, d'urbanistes, de spécialistes en hydrologie et histoire de l'art, s'est réuni durant deux jours pour délibérer et désigner les lauréats.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le déraillement de deux trains probablement causé par le vent

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Trois wagons d'un train de la compagnie RBS (Regionalverkehr Berne-Soleure) ont déraillé vendredi à Büren zum Hof. (© KEYSTONE/Manuel Lopez)

Les déraillements de trains survenus vendredi à Lüscherz (BE) et à Büren zum Hof (BE) sont probablement dus aux fortes rafales de vent, selon le SESE. Ce genre d'accident n'est pas inédit en Suisse. Cela est arrivé trois autres fois depuis 1996.

Un train appenzellois a été renversé par un vent violent près de Wasserauen (AI) le 19 janvier 2007, a expliqué samedi Christoph Kupper, du Service suisse d'enquête de sécurité (SESE), dans une interview publiée sur le portail en ligne de 20 minutes ainsi qu'à la radio SRF. Il n'y avait pas de passagers, seul le conducteur avait souffert d'un choc et de contusions.

"On y a alors installé un anémomètre, un appareil qui permet justement de mesurer la vitesse ou la pression du vent. Quand il y a trop de vent, les trains n'y circulent plus", a poursuivi le spécialiste. Ainsi, vendredi, le service Railinfo a annoncé que la liaison entre Appenzell et Wasserauen était suspendue entre Weissbad et Wasserauen en raison des vents violents.

M. Kupper, dont l'équipe a régulièrement enquêté sur des accidents de train ces dernières années, a précisé que d'autres déraillements dus à des vents forts ont eu lieu en 1996 dans l'Oberland bernois, touchant un véhicule du Chemin de fer de Wengernalp et blessant quatre touristes, et en 2018 dans le Simmental bernois, sur la ligne entre Montreux et l'Oberland. Huit personnes y avaient été blessées, pour la plupart légèrement.

Angle d'attaque du vent

L'écart normal entre les rails est de 1,4 mètre. Sur les tronçons où les deux trains ont déraillé vendredi, l'écart n'est que d'un mètre. "Cette différence peut tout à fait avoir une influence", a estimé M. Kupper.

Si le fait d'avoir des rails plus étroits peut jouer un rôle, le spécialiste parle surtout de l'angle d'attaque du vent: "Ce qui est décisif, c'est la manière exacte dont le vent frappe le train". Si les wagons pèsent certes des tonnes, ils offrent aussi une grande surface d'attaque. En outre, les fortes rafales de vent sont difficiles à prévoir car elles peuvent être très différentes d'un endroit à un autre.

Le déroulement des deux accidents de vendredi, qui ont fait quinze blessés, sera examiné par le SESE. Dans un premier temps, les données de conduite et météorologiques seront analysées, a expliqué Christoph Kupper. Les deux lignes concernées restaient encore fermées samedi. Des bus de remplacement circulent.

Le spécialiste a encore ajouté qu'aujourd'hui déjà, les entreprises ferroviaires doivent procéder à une évaluation des risques en cas de tempête. Dans de telles situations, une augmentation du risque est un "scénario réaliste".

"Nous avons récemment discuté de cette question avec l'Office fédéral des transports, qui est l'autorité de surveillance. Nous sommes en train d'élaborer les bases." De nouvelles prescriptions pour une interdiction de circuler en cas de fortes rafales de vent sont "à examiner".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Quinze kilomètres de bouchons devant le tunnel du Gothard

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La route qui passe par le Gothard à nouveau prise d'assaut en direction du sud (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

L'exode des vacanciers de Pâques vers le sud a commencé. Les véhicules étaient déjà bloqués samedi matin devant le portail sud du Gothard sur quinze kilomètres à la mi-journée.

Les vacances de Pâques ont commencé samedi dans les cantons de Bâle-Campagne et de Bâle-Ville. Et alors qu'au nord, il y a de la tempête et de la pluie, le soleil règne au Tessin. En conséquence, de nombreux voyageurs se sont dirigés vers le sud dès le samedi précédant Pâques.

Selon le Touring Club suisse (TCS), le bouchon devant le portail nord du Gothard atteignait une longueur de dix kilomètres samedi matin. Cela correspond à un temps d'attente de deux heures et 20 minutes.

L'Office fédéral des routes (OFROU) et le service d'information routière Viasuisse s'attendent à ce que le trafic de voyageurs vers le sud atteigne son apogée à partir de mercredi. Comme, contrairement à l'année dernière, les vacances commencent le week-end de Pâques dans plusieurs cantons ainsi que dans quelques Länder allemands, les bouchons devant le Gothard pourraient atteindre des longueurs records.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

L'architecte suisse Mario Botta continue de bâtir à 80 ans

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Mario Botta sur le chantier de construction de l'observatoire de l'espace et de l'environnement Space Eye dans le parc naturel de Gantrisch près de Berne (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le célèbre architecte tessinois Mario Botta soufflera ses 80 bougies le 1er avril. Infatigable, il continue à travailler sur de nouveaux projets. Ses innombrables ½uvres architecturales sont disséminées dans le monde entier.

"Cela fait déjà soixante ans que j’exerce un métier qui permet de bien vieillir, pour autant que l’on ait une conscience critique. (...) L’architecture est un miroir impitoyable qui se confronte aux problèmes et aux contradictions toujours changeantes de la société", a-t-il dit dans une interview parue récemment dans le quotidien vaudois 24 Heures.

L'homme, né à Mendrisio en 1943, travaille à de grands projets, comme le campus universitaire de Shenyang, en Chine, qui l'occupe depuis plusieurs années. Parmi ses constructions en cours en Suisse, on peut citer l'observatoire Space Eye pour l'espace et l'environnement, situé dans le parc naturel de Gantrisch près de Berne, et qui sera inauguré en septembre prochain.

Une architecture inimitable

Les ½uvres architecturales de Mario Botta, aussi incontournables qu'innombrables, sont disséminées dans le monde entier. De la Scala de Milan au MoMA de San Francisco en passant par le Samsung Museum of Art de Séoul.

Son style fait appel à des formes géométriques pures et à des matériaux tels que l'acier, le verre et le béton, inspirés par l'un de ses maîtres, un autre Suisse, Le Corbusier.

Mario Botta a réalisé un large éventail de bâtiments allant des musées aux écoles en passant par les églises. En Suisse, on trouve sa trace dans tous les cantons, de l'église Mogno dans son Tessin natal au Centre Dürrenmatt à Neuchâtel.

Des ½uvres éphémères

En 2022, deux de ses projets en Suisse ont subi des dommages, "une surprise" pour Botta lui-même, comme l'ont révélé plusieurs médias: le 19 septembre, le restaurant du quatrième étage de la structure Glacier 3000 aux Diablerets (VD) a pris feu et a été détruit, tandis que fin juin, dans le Jura bernois, plusieurs marches de la Tour de Moron à Malleray se sont détachées.

Ces incidents lui ont rappelé le "caractère éphémère de toutes les réalisations humaines. L'architecture est très fragile, beaucoup plus fragile qu'on ne l'imagine".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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