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Revue de presse de ce dimanche 3 février 2019

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En 2017, 20'816 interdictions de rouler en Suisse ont été prononcées contre des automobilistes détenteurs d’un permis étranger. Dans le détail, 3393 l’ont été à Genève, 2522 sur Vaud, 593 en Valais, 524 à Neuchâtel et 727 à Fribourg (archives). (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Excès de vitesse, arnaques téléphoniques, mystères liés au Röstigraben font partie des sujets abordés par la presse dominicale. Celle-ci s'intéresse aussi aux assurances et aux élections fédérales:

Le Matin Dimanche: Les chauffards étrangers ne sont pas logés à la même enseigne que les Suisses, rapporte le journal dominical. Quand un conducteur helvète perd son permis à l’étranger, il se le voit retirer en Suisse aussi, en vertu de la loi sur la circulation routière de 2013. Berne compte de fait sur les pays environnants pour l'alerter sur les infractions des Helvètes. Mais l'inverse n'est pas forcément vrai. Interrogé par le journal, l’Office fédéral des routes affirme que ce sont les cantons qui transmettent l'information aux pays avec lesquels nous avons un accord. La liste contient la plupart des Etats européens et Taïwan.

Après un tour d'horizon des services des automobiles cantonaux, l'enquête de l'hebdomadaire révèle que les conséquences pour les Fanjo en herbe peuvent être bien différentes suivant le lieu de son infraction. Sur le canton de Vaud, aucune décision n’est transmise à l’international; à Neuchâtel, seules les infractions liées à la prise de substances sont communiquées et Genève ne transmet que les cas français. Les bons élèves se trouvent à Sion et à Fribourg qui affirment tous deux envoyer les interdictions de circuler en Suisse au pays qui figurent sur la fameuse liste. En 2017, 20'816 interdictions de rouler en Suisse ont été prononcées contre des automobilistes détenteurs d’un permis étranger. Dans le détail, 3393 l’ont été à Genève, 2522 sur Vaud, 593 en Valais, 524 à Neuchâtel et 727 à Fribourg.

Le Matin Dimanche: Des malfrats tentent d'arnaquer financièrement requérants d'asile et étrangers vivant en Suisse. Ils se font passer pour l'Administration fédérale des douanes, le Swiss Border Control, le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) ou même l'Office fédéral de la police, écrit Le Matin Dimanche. "Les fraudeurs menacent de leur retirer leur statut de résident ou de les expulser s’ils ne versent pas de l’argent sur un compte", explique à l'hebdomadaire l’Office fédéral de la police (Fedpol). Pour contrer cette arnaque, le SEM a distribué un flyer le 24 janvier dans tous les centres fédéraux pour requérants d’asile ainsi qu’aux offices cantonaux de la migration. "Nous vous prions de ne pas répondre à cette menace. Ces appels n’ont rien à voir avec les autorités suisses de migrations", y note-t-il en quatre langues. Aucun service contacté par Le Matin Dimanche n'a souhaité évaluer l'ampleur du phénomène. Fedpol va toutefois porter plainte, et encourage toutes les personnes touchées à faire de même.

Les primes, deuxième motif d'arriérés de paiement

NZZ am Sonntag: Deux économistes de l'École polytechnique et de l'Université de Zurich ont étudié la relation entre l'appartenance culturelle et la création d'une entreprise. Leurs résultats sont surprenants, écrit la NZZ am Sonntag. Les personnes domiciliées en Suisse alémanique ont fondé environ 20% d'entreprises de plus que celles de Suisse romande. Ce résultat s'applique également aux personnes qui ont déménagé dans l'autre région linguistique, il y a des décennies. Ainsi, même si vous habitez en Suisse romande et que vous avez un prénom français, vous avez 20% de plus de chances de créer une entreprise si votre ville d'origine se trouve du côté germanophone du Röstigraben. Les chercheurs concluent que le contexte culturel joue encore un rôle important au fil des générations.

SonntagsZeitung: Selon le journal dominical, les primes d'assurance-maladie sont aujourd'hui le deuxième motif le plus courant d'arriérés de paiement. C'est ce que montrent les enquêtes menées par l'Office fédéral de la statistique et la faîtière Dettes Conseils Suisse. Selon le secrétaire général de l'association, Sébastien Mercier, les personnes à faibles revenus ainsi qu'une partie de la classe moyenne s'appauvrissent chaque année en raison de l'augmentation des coûts des soins de santé. Environ 6,4 % de la population vit dans un ménage qui n'est pas en mesure de payer les primes d'assurance-maladie à temps au moins une fois. A titre d'exemple: il y a vingt ans, 17% seulement des clients du bureau bernois de conseils en dettes devaient de l'argent à leur caisse maladie. Aujourd'hui, cela concerne plus de la moitié d'entre eux.

SonntagsBlick: Le président de la Fédération des médecins suisses (FMH) Jürg Schlup plaide dans une interview accordée au SonntagsBlick pour "que les enfants ne doivent pas payer de primes d'assurance maladie". Il constate également que des réductions de primes sont nécessaires. Dans cette optique, la FMH se félicite de l'arrêt rendu cette semaine par le Tribunal fédéral, selon lequel les classes moyennes suisses doivent aussi avoir droit à une réduction des primes. Selon le médecin, il faut toutefois que le catalogue des services fournis par les caisses soit revu. Toutes les prestations n'ont pas la même importance pour le bien-être des patients: si quelqu'un souffre de varices qu'il souhaite traiter pour des raisons esthétiques, illustre Jürg Schlup, on peut se demander s'il ne devrait pas le payer de sa poche. Par ailleurs, le président de la FMH s'inquiète du manque de médecins. "A l'heure actuelle, nous en recherchons près de 3000, mais nous n'en avons pas suffisamment formé. Cela nous rend dépendants des contingents étrangers ", souligne-t-il.

Réseaux sociaux convoités durant la campagne

NZZ am Sonntag: Après le succès de l'action du PS devant le Tribunal fédéral contre l'ordonnance du canton de Lucerne sur la réduction des primes, une autre bataille juridique se prépare à Zurich, selon la NZZ am Sonntag. La liste alternative (LR) veut désormais s'assurer que les fonds que la Confédération envoie aux cantons pour les réductions de primes ne servent pas à payer les primes des bénéficiaires de l'aide sociale et des prestations complémentaires.

NZZ am Sonntag: Pour mener à bien leurs campagnes électorales et ravir le plus de sièges aux Conseils national et des États, tous les partis misent sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram et Twitter, rapporte la NZZ am Sonntag. L'UDC, les Vert'Libéraux et les Verts s'appuient également sur les services de messageries traditionnelles et WhatsApp. Le PLR et le PS comptent, eux aussi, sur leurs propres bases de données pour mener leurs campagnes de porte à porte. L'utilisation des instruments numériques dans les campagnes électorales est encore peu réglementée. Les responsables de la protection des données de la Confédération et des cantons ont élaboré une directive à ce sujet, qui n'est selon les experts pas réalisable. Celle-ci stipule que les partis doivent enregistrer les bases de données, qu'ils ont créées pour leurs campagnes électorales, auprès du Préposé fédéral à la protection des données. Pour l'heure, seuls le PLR, le PS et les Verts l'ont fait.

SonntagsBlick: 259 organisations suisses défendent leurs intérêts auprès de l'Union européenne, selon la dernière liste du registre de transparence de l'UE, citée par le SonntagsBlick. La Confédération est ainsi mieux représentée à Bruxelles que la plupart des Etats membres de l'UE. L'Autriche compte 244 organisations, la Pologne 223, le Portugal 191 et la Roumanie 102 institutions. Selon le registre, les 259 entreprises, associations et autres organisations suisses dépensent entre 45 et 60 millions de francs par an pour leurs activités de lobbying à Bruxelles. Outre de grandes entreprises internationales telles que Novartis, Syngenta et Credit Suisse, des organisations suisses telles que l'Ecole polytechnique de Zurich, la faîtière syndicale Travail.Suisse, les CFF, le Fonds national suisse de la recherche scientifique et le Bureau de prévention des accidents font aussi pression sur l'UE.

Source ATS

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International

CIJ: les Etats-Unis s'en prennent à l'UNRWA

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Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Un représentant des USA a fait part mercredi à la CIJ de "sérieux doutes" concernant l'impartialité de l'UNRWA, lors d'audiences sur les obligations d'Israël envers les Palestiniens. Il ainsi relayé les accusations d'Israël, qui n'a pas fourni de preuve sur le sujet.

"L'impartialité de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) suscite de sérieux doutes, du fait d'informations selon lesquelles le Hamas a utilisé les installations de l'UNRWA et que le personnel de l'UNRWA a participé à l'attentat terroriste du 7 octobre contre Israël", a déclaré Josh Simmons, de l'équipe juridique du département d'État américain.

La Cour internationale de Justice (CIJ), située à La Haye (Pays-Bas), a ouvert lundi sa semaine d'audiences plus de 50 jours après l'instauration d'un blocus total sur l'aide entrant dans la bande de Gaza ravagée par la guerre.

Israël, qui ne participe pas à ces audiences, a dénoncé lundi une "persécution systématique" de la CIJ.

Israël n'a pas fourni de preuves

M. Simmons a déclaré aux juges qu'Israël avait "de nombreuses raisons" de mettre en doute l'impartialité de l'UNRWA. "Il est clair qu'Israël n'a aucune obligation d'autoriser l'UNRWA à fournir une assistance humanitaire", a-t-il affirmé.

Israël a promulgué une loi interdisant à l'UNRWA, d'opérer sur le sol israélien, après avoir accusé certains membres du personnel d'avoir participé aux attaques du Hamas le 7 octobre 2023, qui a déclenché le conflit.

Une série d'enquêtes, dont l'une menée par l'ancienne ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, a révélé des "problèmes de neutralité" à l'UNRWA, mais a souligné qu'Israël n'avait pas fourni de preuves de son allégation principale.

Personnel de l'UNRWA maltraité

Philippe Lazzarini, directeur de l'UNRWA, a déclaré mardi que plus de 50 membres de son personnel à Gaza avaient été maltraités et utilisés comme boucliers humains alors qu'ils étaient détenus par l'armée israélienne.

Lors de sa déposition face à la Cour, Diégo Colas, représentant la France, a appelé Israël à lever "sans délai" son blocage de l'aide vers la bande de Gaza".

"L'ensemble des points de passage doivent être ouverts, le travail des acteurs humanitaires doit être facilité, et le personnel doit être protégé conformément aux droits internationaux", a-t-il déclaré. .

Gazaouis privés de nourriture

Israël contrôle tous les flux d'aide internationale, vitale pour les 2,4 millions de Palestiniens de la bande de Gaza frappés par une crise humanitaire sans précédent. Ce pays les a interrompus le 2 mars dernier, quelques jours avant l'effondrement d'un fragile cessez-le-feu après 15 mois de combats incessants.

"L'interdiction totale de l'aide et des fournitures humanitaires décrétée par les autorités israéliennes depuis le 2 mars a des conséquences mortelles pour les civils de Gaza", a déclaré dans un communiqué Claire Nicolet, responsable de la réponse d'urgence de l'ONG Médecins sans Frontières dans la bande de Gaza.

"L'aide utilisée comme arme de guerre"

"Les autorités israéliennes utilisent l'aide non seulement comme une monnaie d'échange, mais aussi comme une arme de guerre et un moyen de punition collective pour plus de 2 millions de personnes vivant dans la bande de Gaza," a-t-elle ajouté.

En décembre, l'Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif "à titre prioritaire et de toute urgence".

Clarifier les obligations d'Israël

La résolution demande à la CIJ de clarifier les obligations d'Israël concernant la présence de l'ONU, de ses agences, d'organisations internationales ou d'États tiers pour "assurer et faciliter l'acheminement sans entrave des fournitures urgentes essentielles à la survie de la population civile palestinienne".

Les avis consultatifs de la CIJ ne sont pas juridiquement contraignants, mais celui-ci devrait accroître la pression diplomatique sur Israël.

En juillet dernier, la CIJ avait aussi rendu un avis consultatif jugeant "illégale" l'occupation israélienne des Territoires palestiniens, exigeant qu'elle cesse dès que possible.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Le Conseil fédéral approuve le Tardoc et les tarifs ambulatoires

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La ministre de la santé a donné son feu vert à la nouvelle structure tarifaire pour l'ambulatoire. Mais des améliorations sont encore nécessaires d'ici fin 2028 (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après plus de vingt ans d'existence, le tarif médical Tarmed sera remplacé. Le Conseil fédéral a donné son feu vert mercredi au Tardoc et aux forfaits ambulatoires. Ils entrent en vigueur le 1er janvier 2026.

Le Tarmed, introduit en 2004, n'a jamais été entièrement révisé. Il est jugé dépassé et doit être remplacé. Les nouvelles structures ne sont pas parfaites, mais c'est important de les lancer maintenant, a estimé le vice-directeur de l'Office fédéral de la santé publique Thomas Christen lors d'une discussion technique.

Leur validité est limitée à fin décembre 2028 afin de permettre aux partenaires d'apporter les ajustements nécessaires, précise le gouvernement. Et de demander des améliorations de deux structures au niveau de l'homogénéité de certains forfaits ambulatoires ou des minutages.

Les partenaires sont déjà parvenus à remplir plusieurs exigences du Conseil fédéral. Ils ont réduit de moitié le nombre de forfaits pour les cabinets. Ils ont également respecté la directive selon laquelle l'augmentation annuelle des coûts totaux ne doit pas dépasser 2,5%.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Un Mondial sans Josi, Suter, Kurashev et peut-être Hischier

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Nico Hischier emmènera-t-il l'équipe de Suisse au Danemark ? La question est ouverte. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Roman Josi, Pius Suter et Philipp Kurashev ne disputeront pas le prochain Championnat du monde. Prévisible, cette nouvelle du forfait des trois joueurs de NHL a été officialisée par Patrick Fischer.

Au cours d'un point presse à Kloten, le sélectionneur a précisé que Roman Josi, qui a été victime d'une commotion cérébrale, "doit prendre le temps pour revenir à 100 %". Pour sa part, Pius Suter ne veut prendre aucun risque avant de finaliser un nouveau contrat en NHL. Enfin Philipp Kurashev a été opéré au poignet la semaine dernière pour guérir d'un mal qui le gênait depuis un certain temps.

Patrick Fischer espère, par ailleurs, la venue de Timo Meier et de Jonas Siegenthaler après l'élimination de New Jersey mardi soir en play-off. L'Appenzellois et le Zurichois ont exprimé le souhait de rejoindre l'équipe nationale. Il ne reste plus qu'à obtenir l'accord de leur club.

Capitaine de New Jersey, Nico Hischier pourrait, en revanche, faire l'impasse sur ce championnat du monde. Au début mars, Patrick Fischer et le joueur ont toutefois évoqué l'idée d'une pause pour aborder la saison 2025/2026, celle des Jeux olympiques et du Championnat du monde en Suisse, dans les meilleures dispositions. "Nico veut toujours jouer", sourit le sélectionneur. Une décision quant à la présence du Valaisan sera prise ces prochains jours.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés

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La Suisse va reprendre le programme de réinstallation de réfugiés vulnérables du HCR (illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La Suisse poursuivra le programme de réinstallation de réfugiés, actuellement suspendu, jusqu'à fin 2027. Le Conseil fédéral en a décidé ainsi mercredi. Un maximum de 400 réfugiés jugés vulnérables sont concernés pour 2026 et 2027.

Les réfugiés accueillis à des fins de réinstallation seront avant tout des personnes particulièrement vulnérables qui fuient les conflits et les persécutions au Proche et au Moyen-Orient et le long de la route de la Méditerranée centrale en direction de l'Europe.

Au vu des retours des cantons, des villes et des communes, le Département fédéral de justice et police envisage dans un premier temps d'accueillir 45 réfugiés durant la deuxième moitié de 2025. Des contingents annuels allant jusqu’à un maximum de 400 personnes sont ensuite prévus pour 2026 et 2027.

La Confédération avait suspendu le programme actuel en 2023, le système suisse de l’asile ayant dû faire face à une forte pression ces trois dernières années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Vaud: une commission adresse 24 observations au gouvernement

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Le fonctionnement de l'Etat de Vaud en 2024 a été passé au peigne fin par la Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

La Commission de gestion (COGES) du Grand Conseil a dévoilé mercredi son habituel rapport annuel sur le fonctionnement de l'Etat de Vaud. Il contient 24 observations, dont plusieurs portent sur un manque de transparence et de transversalité. Ses quinze membres réservent leurs constats et remarques sur l'affaire Dittli et le bouclier fiscal pour l'enquête spécifique du Grand Conseil.

Si la COGES a relevé devant la presse à Lausanne "des échanges globalement satisfaisants avec l'administration", elle constate "dans certains cas des difficultés gênant sa mission, allant d'informations incomplètes à des réponses imprécises, en passant par des omissions ou mécompréhensions, volontaires ou non". Dans ses conclusions, elle réaffirme "la nécessité d'une transparence totale" pour mener à bien sa mission de surveillance.

Il aura fallu attendre le moment des questions des journalistes pour sortir du cadre formel du passage en revue général des sept départements vaudois et revenir sur une année 2024 ébranlée par l'affaire Dittli, le remaniement ministériel et les révélations sur le bouclier fiscal. "On aurait évidemment apprécié que l'information d'un rapport Studer (sur les dysfonctionnements au sein du département des finances, ndlr) remonte à la COGES plutôt que dans la presse", a dit Oriane Sarrasin, la présidente de cette commission.

"Phase compliquée"

Par-delà le rapport 2024, la députée socialiste a reconnu que le Conseil d'Etat avait traversé une "phase compliquée", mais que des décisions avaient été prises, évoquant désormais une "phase de reprise en main". "Nous suivrons le remaniement des départements de très près", a-t-elle assuré.

Son collègue de commission, le vert'libéral Jacques-André Haury est allé un peu plus loin. "La gestion des départements et de l'administration est sans doute temporairement affaiblie", a-t-il affirmé. Certains réajustements et redistributions d'offices ou de services prendront du temps à trouver leur marque, a-t-il expliqué en substance.

Mme Sarrasin a aussi affirmé que la COGES réservait certains constats, remarques, critiques, documents et éventuelles nouvelles preuves ou révélations sur le département des finances (ex-DFA de la ministre centriste Valréie Dittli) à la délégation des commissions de surveillance du Grand Conseil, créée à la suite de la publication du rapport Studer et qui devra produire son propre "rapport spécifique" en complément d'ici la fin de l'année.

La COGES ne voulait pas "doubler" le travail de cette délégation. Sa présidente a rappelé que le périmètre de sa mission doit être encore précisé et qu'il pourrait être élargi, notamment sur les questions du mécanisme du bouclier fiscal. Selon deux experts, le canton de Vaud aurait sous-taxé de riches contribuables durant treize années.

Prison, Plan climat, HEP, préfets ciblés

S'agissant du rapport annuel 2024, plusieurs membres de la COGES ont répondu par la négative à la question posée sur d'éventuelles rétentions d'informations, comme soulevées par le rapport Studer au sein de la Direction de la fiscalité. Ils évoquent tout au plus "un manque de connaissances".

Parmi les observations saillantes, le rapport pointe le chantier de la prison de la Tuilière, plusieurs fois cité et marqué par "des retards, des erreurs de coûts et des problèmes de gestion". Le Plan climat, notamment sa 2e version présentée avec du retard, a aussi été ciblé.

"Eminemment transversal, il souffre d'une gouvernance complexe impliquant plusieurs départements et d'un pilotage politique composite par quatre membres du Conseil d’État", note la COGES. Un des membres, le socialiste Arnaud Bouverat, s'est dit "peu rassuré" par des "problèmes de communication et de coordination mal gérés".

La formation des préfets, acteurs-clés de la coordination avec les communes, suscite également des préoccupations. Actuellement limitée au droit du bail, elle ne couvre pas des compétences essentielles telles que le management ou la gestion des conflits, pourtant centrales à leurs missions, selon la COGES.

Autre souci, la formation dispensée à la Haute école pédagogique (HEP): "inadaptée aux besoins du terrain, elle contribue à fragiliser le personnel et à accroître le besoin en remplacements", s'inquiètent les membres de la commission.

Vote au plénum

Celle-ci relève enfin "l'importance d'une meilleure collaboration entre services et directions, voire entités autonomes et externes, afin de renforcer la cohérence et l'efficacité des actions de l'Etat.

Toutes les observations de la COGES sont contraignantes et le gouvernement devra répondre à chacune d'entre elles d'ici la fin mai. Ses réponses seront ensuite discutées et votées par le Parlement avant la fin juin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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