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Réunion à l'OMS sur le coronavirus 2019-nCoV

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Les autorités sanitaires chinoises font désormais état de neuf décès du au nouveau coronavirus (archives). (©KEYSTONE/EPA/hy MS)

L'Organisation Mondiale de la Santé se réunit ce mercredi soir, pour  déterminer si le coronavirus 2019-nCoV représente "une urgence de santé publique de portée internationale.

Le bilan du nouveau coronavirus s'est encore alourdi mercredi en Chine. Les autorités ont fait état de neuf morts et averti que le virus pourrait "muter" et se propager plus facilement.

Un précédent bilan communiqué la veille faisait état de six morts. Ce virus, qui se transmet par les voies respiratoires, "pourrait muter et se propager plus facilement", a averti lors d'une conférence de presse le vice-ministre de la commission nationale de la Santé, Li Bin. Il a précisé que le virus avait été diagnostiqué auprès de 440 patients, alourdissant un précédent décompte d'environ 300 cas.

De nombreuses régions du pays sont touchées, y compris des mégapoles comme Shanghai et Pékin. Les autorités redoutent que le virus puisse se propager à la faveur des longs congés du Nouvel an chinois, qui commencent vendredi, et donnent lieu chaque année à des centaines de millions de voyages en car, en train ou en avion dans l'ensemble du pays.

Relayant un appel du président Xi Jinping à "enrayer" l'épidémie, M. Li a annoncé des mesures de prévention telles que ventilation et désinfection dans les aéroports, les gares et les centres commerciaux. Des détecteurs de température pourront également être installés dans les sites très fréquentés, a-t-il annoncé.

L'OMS en conclave

Alors que des cas ont été confirmés ailleurs en Asie et même aux Etats-Unis, un comité ad hoc de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunit mercredi à Genève à partir de 19h00 pour déterminer s'il convient de déclarer une "urgence de santé publique de portée internationale".

L'OMS n'a jusqu'ici utilisé ce terme que pour de rares cas d'épidémies nécessitant une réaction internationale vigoureuse, dont la grippe porcine H1N1 en 2009, le virus Zika en 2016 et la fièvre Ebola, qui a ravagé une partie de l'Afrique de l'Ouest de 2014 à 2016 et la RDC depuis 2018.

Le virus a été repéré en décembre à Wuhan, mégapole de 11 millions d'habitants dans le centre du pays, chez des gens travaillant dans un marché de gros de fruits de mer et de poissons, et dont on ignore encore l'origine exacte ou la période d'incubation.

Depuis, des cas ont été rapportés ailleurs en Asie (Japon, Corée du Sud, Thaïlande, Taïwan), et nombre de pays ayant des liaisons aériennes directes ou indirectes avec Wuhan ont renforcé les contrôles des passagers à l'arrivée, puisant dans leur expérience de l'épidémie du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère) en 2002-2003, un virus de la même famille.

Premier cas suspect aux Etats-Unis

Mardi, une première personne contaminée par le coronavirus a été hospitalisée par précaution aux Etats-Unis. C'est un homme d'une trentaine d'années, originaire de Wuhan et résidant près de Seattle, dans le nord-ouest du pays. Il est arrivé le 15 janvier sans fièvre à l'aéroport de Seattle, et a lui-même contacté les services de santé locaux dimanche après avoir constaté des symptômes.

Il a été hospitalisé par précaution et va bien, mais restera à l'isolement pendant encore au moins 48 heures, selon les autorités locales.

"Nous nous attendons à d'autres cas aux Etats-Unis et dans le monde", a prévenu Nancy Messonnier, responsable des Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) américains. Le risque pour les Américains reste cependant "faible à ce stade", a-t-elle dit.

Australie, Russie, Népal, Singapour, Malaisie, Vietnam, Bangladesh et Inde ont renforcé les contrôles depuis quelques jours. A l'aéroport de Moscou Cheremetievo, le plus grand de Russie, la température des passagers venus de Chine est contrôlée dans les avions par caméras thermiques.

Contagion entre humains

La souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, une famille comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme (comme un rhume) mais aussi d'autres plus graves comme le Sras.

Zhong Nanshan, un scientifique chinois de la Commission nationale de la santé, a déclaré lundi que la transmission par contagion entre personnes était "avérée". C'était la première fois qu'une telle affirmation était faite publiquement.

Etant donné le petit nombre de contagions d'humain à humain rapporté, le potentiel de transmission dans les pays développés "devrait être faible", a commenté Paul Hunter, professeur de protection sanitaire à l'université d'East Anglia, via l'organisation Science Media Centre, mais à condition que les procédures de contrôle soient appliquées rigoureusement.

Sur 8096 cas, le virus du Sras avait fait 774 morts dans le monde, dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong, selon l'OMS. L'organisation internationale avait à l'époque vivement critiqué Pékin pour avoir tardé à donner l'alerte et tenté de dissimuler l'ampleur de l'épidémie.

Source / ATS

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International

Deux suspects d'agression contre un proche de Navalny arrêtés

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Leonid Volkov, ici en 2018, avait été attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius. (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Le président lituanien a annoncé vendredi que deux personnes soupçonnées d'avoir agressé Leonid Volkov, un proche allié du défunt opposant russe Alexeï Navalny, en mars dernier à Vilnius, ont été arrêtées en Pologne.

Attaqué le 12 mars à coups de marteau devant son domicile à Vilnius, M. Volkov, âgé de 43 ans et ex-bras droit de l'opposant russe mort en prison Alexeï Navalny, avait dû être brièvement hospitalisé.

Les services de renseignement lituaniens, qui ont rapidement évoqué une attaque probablement "organisée par la Russie", ont ensuite soupçonné qu'elle avait été perpétrée par quelqu'un recruté au niveau local.

Expulsion prévue

"Deux personnes soupçonnées d'avoir agressé le chef de l'opposition russe Leonid Volkov sont détenues en Pologne", a déclaré vendredi le président lituanien Gitanas Nauseda à la presse.

Le chef de l'État a ajouté que les détenus, dont l'identité n'a pas été révélée, allaient être expulsés vers la Lituanie, mais sans autres détails.

M. Nauseda a indiqué qu'il avait discuté de cette affaire avec son homologue polonais Andrzej Duda et a remercié Varsovie pour son "excellent travail".

Leonid Volkov "heureux"

Leonid Volkov s'est aussitôt déclaré "heureux" de cette annonce. "Je ne connais pas encore d'autres détails, mais je peux dire que j'ai vu avec quelle énergie et quelle persévérance la police lituanienne a travaillé sur cette affaire au cours du mois dernier, et je suis très heureux que ce travail ait porté ses fruits", a écrit l'opposant russe sur le réseau Telegram.

"Nous connaîtrons bientôt les détails. J'ai hâte de les connaître!", a-t-il ajouté. Aucun commentaire du côté polonais n'a été disponible dans l'immédiat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Nissan réduit ses prévisions annuelles de bénéfices

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Nissan anticipe désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens (2,17 milliards de francs), contre un objectif précédent de 390 milliards de yens (archives). (© KEYSTONE/EPA/RUNGROJ YONGRIT)

Nissan a abaissé vendredi par surprise ses prévisions de résultats pour son exercice 2023/24 venant de s'achever le 31 mars. Le constructeur automobile japonais invoque le déclin de ses ventes en volume et une hausse des coûts.

Le groupe anticipe désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens (2,17 milliards de francs), contre un objectif précédent de 390 milliards de yens.

Cela reviendrait néanmoins à une hausse toujours très significative par rapport à son exercice précédent (+66,7%).

Nissan a aussi réduit sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de 620 à 530 milliards de yens (+40,5% sur un an), et n'attend plus qu'un chiffre d'affaires de 12.600 milliards de yens, soit 400 milliards de yens de moins par rapport à son précédent objectif.

Son chiffre d'affaires devrait ainsi avoir progressé d'environ 19% sur un an.

Ses ventes en volume sur son exercice écoulé ont atteint 3,44 millions de véhicules, a encore annoncé Nissan, soit moins que son dernier objectif en la matière (3,55 millions d'unités), qu'il avait pourtant abaissé début février à l'occasion des résultats de son troisième trimestre (octobre-décembre).

Nissan souffre notamment en Chine de la concurrence devenue redoutable des constructeurs locaux, qui comme BYD excellent par ailleurs dans les véhicules électriques à des prix très compétitifs.

Le constructeur, allié au français Renault, a aussi raté la vague des véhicules hybrides en Amérique du Nord (sa technologie "e-Power" dans ce domaine n'a pas encore été déployée dans cette zone), ce qui a freiné la croissance de ses ventes dans cette région.

Nissan doit publier ses résultats annuels définitifs le 9 mai.

Fin mars, le groupe s'est fixé des objectifs de moyen terme ambitieux: il compte notamment vendre quelque 4,5 millions de véhicules dans le monde en 2026/27, soit plus d'un million d'unités de plus que sur l'exercice écoulé, tout en améliorant significativement sa rentabilité.

"Nissan adoptera des modes de collaboration plus efficaces avec ses fournisseurs" pour réaliser ce plan, a assuré vendredi le constructeur.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

Les opposants à la vaccination lancent leur campagne sur TikTok

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L'initiative a été lancée durant la pandémie de coronavirus. Elle ne touche pas que la vaccination contre le Covid-19, mais tous les vaccins ou les puces qui seraient implantées dans le corps (archives). (© KEYSTONE/DPA/SVEN HOPPE)

"Mon corps, mon choix!": c'est avec ce slogan que les partisans de l'initiative "Pour la liberté et l'intégrité physique" lancent leur campagne en vue de la votation du 9 juin. Le mouvement Mass-Voll a choisi la plateforme TikTok pour se démarquer.

Au lieu d'une conférence de presse "démodée", Mass-Voll a diffusé une vidéo d'une minute via ce média social. De nombreuses actions, vidéos, flyers et affiches sont prévus, précise jeudi le mouvement dans un communiqué.

"Ton corps n'appartient qu'à toi. L'intégrité physique est un droit humain. Une évidence qui n'est pas encore réalité en Suisse", avancent de jeunes femmes du mouvement dans la vidéo. "En 2024, le droit fondamental à l'autodétermination ne peut plus être remis en discussion."

L'initiative revendique le droit fondamental de pouvoir disposer de soi-même sans qu'il n'en résulte des désavantages professionnels ou sociaux ou qu'une amende ne soit infligée. L'initiative demande que chacun ait la liberté de déterminer lui-même ce qui doit être injecté ou implanté dans son corps.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Sur demande de Pékin, Apple retire les applications WhatsApp et Threads en Chine

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De nombreux sites, applications et réseaux sociaux étrangers sont inaccessibles en Chine sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages (image d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/CHRISTOPH DERNBACH)

Apple a retiré WhatsApp et Threads de sa boutique d'applications en Chine à la demande des autorités, rapporte vendredi l'agence Bloomberg qui cite le groupe américain Meta, propriétaire des deux programmes visés.

La Chine surveille étroitement ses médias et son internet, soumis à une stricte réglementation et une censure des contenus qui présentent la politique de l'Etat sous un mauvais jour ou sont de nature à créer de l'agitation.

De nombreux sites (Google, Youtube...), applications et réseaux sociaux étrangers (X, Instagram, Facebook...) sont ainsi inaccessibles sans outils informatiques comme des réseaux privés virtuels (VPN) permettant de contourner les blocages.

"L'administration chinoise du Cyberespace (CAC) a ordonné le retrait de ces applications en raison de préoccupations en matière de sécurité nationale", a indiqué Apple dans un communiqué, cité par l'agence d'information financière Bloomberg.

"Nous sommes tenus de respecter les lois des pays dans lesquels nous sommes présents, même si nous ne sommes pas d'accord", ajoute le texte. Apple n'avait pas répondu dans l'immédiat à une demande de commentaire de l'AFP.

Indisponibles

La messagerie instantanée WhatsApp et le réseau social Threads, concurrent de X (ex-Twitter), appartiennent toutes deux au groupe américain Meta, qui a renvoyé l'AFP vers Apple pour un commentaire. Sollicités par l'AFP, ni le régulateur chinois de l'Internet (CAC) ni le ministère de l'Industrie et des Technologies, qui supervise également en Chine l'internet, n'ont répondu dans l'immédiat.

Vendredi, WhatsApp et Threads étaient indisponibles sur la version chinoise de l'App Store, la boutique virtuelle d'Apple où se téléchargent les applications. Elles restent cependant téléchargeables sur des App Store situés hors de Chine continentale.

Les produits Apple, de l'iPhone à l'iPad, sont immensément populaires en Chine, l'un des principaux marchés du groupe américain hors des Etats-Unis.

La marque à la pomme s'est toujours abstenue de prendre position sur des sujets sensibles ou de froisser le pouvoir chinois. Son PDG a été plusieurs fois reçu par de hauts responsables, tel un chef d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'armée ukrainienne affirme avoir abattu un bombardier russe

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Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur ukrainien (© KEYSTONE/EPA/STATE EMERGENCY SERVICE HANDOUT)

L'armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir abattu un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M russe, une première. Au moins 8 personnes dont 2 enfants auraient par ailleurs été tuées et 18 blessées dans des frappes russes sur la région de Dnipropetrovsk.

"Pour la première fois, des unités de missiles antiaériens de l'armée de l'air et en coopération avec les services de renseignements de la défense ukrainienne ont détruit un bombardier stratégique à longue portée Tu-22M3, porteur de missiles de croisière X-22", a déclaré le commandant de l'armée de l'air sur Telegram.

Un des quatre membres d'équipage d'un bombardier supersonique russe Tu-22M3 qui s'est écrasé vendredi dans le sud de la Russie est mort, a pour sa part indiqué le gouverneur de la région.

Deux autres membres d'équipage de l'appareil ont été retrouvés vivants, et les secours cherchent toujours le quatrième, a-t-il précisé. On ignore pour l'instant si le bombardier dont parle le gouverneur et qui s'est écrasé dans la région de Stavropol est le même que celui que l'armée ukrainienne a affirmé avoir abattu.

Huit morts

Dans la région de Dnipropetrovsk (centre-est), "plus de dix maisons ont été endommagées" et "six personnes sont mortes, dont des enfants de six et huit ans" dans le district de Synelnykové, a pour sa part indiqué vendredi matin le ministre de l'Intérieur Igor Klymenko sur Telegram. Dans la ville de Dnipro, capitale de la région, deux personnes ont été tuées et seize autres blessés, a-t-il ajouté.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré 22 missiles et 14 drones explosifs sur l'Ukraine pendant ses attaques dans la nuit de jeudi à vendredi. Elle affirme avoir abattu 29 de ces engins.

Sur les dix missiles de croisière et 12 missiles guidés, 15 ont pu être abattus ainsi que tous les drones explosifs "Shahed", a déclaré sur Telegram le commandant de l'armée de l'air ukrainienne, Petro Olechtchouk.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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