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Recul du recours à l'aide sociale en Suisse en 2018

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En comparaison annuelle, le risque de dépendance à l'aide sociale a le plus baissé chez les personnes de 18 à 35 ans et chez les ressortissants étrangers (archives). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

En 2018, 272'700 personnes ont reçu une prestation de l'aide sociale économique en Suisse, contre un peu plus de 278'000 l'année précédente. C'est la première fois depuis 2008 que l'on observe un recul du nombre de personnes soutenues, mais aussi du taux.

Le taux d'aide sociale en Suisse, soit le nombre de bénéficiaires par rapport à la population résidente du pays, s'est en effet établi à 3,2%, contre 3,3% en 2017, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS). Un recul a aussi été recensé au niveau des cantons.

La moitié d'entre eux a en effet enregistré une baisse du taux d'aide sociale. Seulement trois (Jura, Valais et Glaris) ont vu ce taux augmenter légèrement. Les cantons urbains ont toujours des taux supérieurs à la moyenne par rapport aux cantons ruraux.

Le risque de dépendance est supérieur à la moyenne nationale chez les mineurs, les personnes divorcées et celles de nationalité étrangère. Le taux d'aide sociale de ces catégories se monte respectivement à 5,2%, 5,5% et 6,1%.

En comparaison annuelle, le risque de dépendance à l'aide sociale a le plus baissé chez les personnes de 18 à 35 ans et chez les ressortissants étrangers, constate l'OFS.

Plus d'un quart des dossiers clos

En 2017, 49'300 dossiers d'aide sociale sur les 175'200 pour lesquels une prestation a été perçue pendant l'année ont pu être clôturés. Le taux de sortie de l'aide sociale s'est donc établi à 28,1% au niveau national. En ne considérant que les dossiers clos suite à la reprise d’une activité ou à l'amélioration de la situation d’activité, le taux de sortie atteint 7,8%.

Selon la composition des dossiers, des écarts importants peuvent être constatés entre les taux de sortie grâce à l'amélioration de la situation d'activité. Les couples ayant un enfant (12,9%) ou deux enfants (13,1%) sont les plus à même de sortir de l'aide sociale, deux personnes adultes pouvant potentiellement réaliser un revenu professionnel.

Les personnes vivant seules (6,4%) et les familles monoparentales (7,4%) présentent des taux plus faibles. La tranche d'âge des 26 à 35 est la plus à même de sortir de l'aide sociale, avec un taux de 10,6%, contre 3,7% chez les 56 à 64 ans. Ces derniers ont en effet de moins bonnes chances sur le marché du travail.

Sans formation professionnelle, le taux de sortie est de 5,4%. Il augmente à 9,7% avec un diplôme du degré secondaire II et à 11,1% avec un diplôme d'une haute école.

Baisse des demandes d'asile

Le nombre total de bénéficiaires (aide sociale économique et aide sociale dans le domaine de l'asile et des réfugiés) a baissé entre 2016 et 2018, passant de 342'700 à 337'500. Le nombre de prestataires dans le domaine de l'asile est passé de 35'800 en 2016 à 18'200 en 2018, une évolution liée à la baisse des nouvelles demandes d'asile.

En revanche, le nombre de bénéficiaires de l'aide sociale vivant en Suisse en tant que réfugiés ayant obtenu l'asile a augmenté de 21'900 personnes en 2016 à 31'900 en 2018. Pour les personnes admises à titre provisoire, ce chiffre est passé de 22'800 à 31'800.

Les ressortissants suisses ou les étrangers disposant d'un titre de séjour représentent près des trois quarts des bénéficiaires. Le dernier quart est composé de personnes relevant du domaine de l'asile ou des réfugiés.

Le défi de l'intégration

Le taux d'aide sociale des personnes relevant du domaine de l'asile atteignait 89.6% en 2018 (contre 90,4% en 2017) et celui des réfugiés 85,1% (contre 86,3% en 2017). Parmi les réfugiés percevant une prestation de l'aide sociale, 23% exercent une activité professionnelle, 16,9% suivent une formation et 5,2% prennent part à un programme d’insertion professionnelle ou d’occupation.

Ces taux élevés reflètent le cadre légal et soulignent l'ampleur des défis de l'intégration professionnelle des réfugiés et des personnes admises à titre provisoire, note l'OFS. L'acquisition de connaissances linguistiques, les qualifications professionnelles, un bon état de santé et une intégration sociale et culturelle minimale sont souvent des conditions préalables à une sortie de l’aide sociale.

Source: KEYSTONE-ATS

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Economie

Année 2022 chargée pour la Finma avec UBS et Credit Suisse

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La Finma a clôturé l'année dernière 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant. (archives) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Finma a ouvert l'année dernière davantage d'investigations et de procédures au niveau de l'application du droit dans un contexte de risques accrus, procédant au total à 850 "clarifications", soit 87 de plus qu'en 2021.

Au final, l'Autorité de surveillance des marchés financiers (Finma) a clôturé 39 procédures dites d'"enforcement" à l'encontre de sociétés et de personnes physiques, contre 34 un an auparavant, ressort-il de son rapport annuel publié mardi.

Le gendarme des marchés financiers a reporté la conférence de presse initialement agendée ce jour en raison des travaux liés à la reprise forcée de Credit Suisse par UBS annoncée le 19 mars dernier.

Le nombre d'investigations menées et de procédures clôturées a augmenté de plus de 10% par rapport à 2021, ajoute la Finma.

Dans la surveillance des grandes banques, la Finma s'est en particulier concentrée sur les pertes accusées en lien avec le Family Office américain Archegos Capital Management. La procédure d'"enforcement" ouverte à l'encontre de Credit Suisse se poursuit actuellement, rappelle la Finma.

Concernant UBS dans ce même dossier, un audit externe a confirmé les "grosses faiblesses" apparues dans la gestion et le contrôle du risque, UBS ayant délibérément conclu une relation d'affaires avec un client non transparent à la réputation douteuse, potentiellement enclin à courir des risques accrus".

Surveillance du risque accrue

En février, la Finma a aussi tancé Credit Suisse quant à sa relation d'affaires avec le financier Lex Greensill et ses sociétés. Le régulateur avait alors souligné que le numéro deux bancaire helvétique a "gravement manqué à ses obligations prudentielles en matière de gestion des risques et d'organisation adéquate". Il avait ordonné plusieurs mesures correctives, en plus des initiatives déjà prises par la banque.

La Finma avait alors également fait part de l'ouverture de quatre procédures d'"enforcement" à l'encontre d'anciens hauts responsables de la banque aux deux voiles, dont elle n'a toutefois pas révélé l'identité.

De manière plus générale, la Finma a particulièrement concentré son activité de surveillance des risques l'an dernier sur les conséquences de la guerre en Ukraine sur la place financière. L'autorité a ainsi analysé le potentiel de pertes sur l'ensemble du marché, ainsi que les risques spécifiques à la branche. Elle a effectué des contrôles sur place auprès de différentes banques, notamment pour vérifier si elles étaient en mesure, sur le plan organisationnel, de respecter les dispositions en matière de sanctions, et a intensifié sa surveillance dans ce contexte auprès d'une bonne douzaine de banques.

Sur l'année sous revue, la Finma a encore pu compter sur l'action du public pour mener à bien sa mission, le régulateur ayant reçu pas moins de 6264 questions de ce dernier, dont 945 portant sur l'assujettissement d'acteurs du secteur financier. Il a aussi recueilli pas moins de 1528 signalements d'activités exercées sans droit et répondu à 2559 interrogations quant à des établissements autorisés.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse Romande

Hyper Ouest, nouveau festival de l'Ouest lausannois

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Les Young Gods figurent parmi les nombreux artistes attendus pour la première édition du festival Hyper Ouest (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Un nouveau festival, Hyper Ouest, débarque dans l'Ouest lausannois. Dès le 27 avril et durant onze jours, la manifestation proposera concerts, spectacles, créations artistiques, balades, expos ou encore soirées clubbing.

L'événement a été imaginé pour fêter les quinze ans du district de l'Ouest lausannois. Concocté notamment par l'équipe du festival genevois Antigel et le bureau Urbaplan, il se déploiera sur 26 lieux dans les huit communes partenaires: Bussigny, Chavannes-près-Renens, Crissier, Ecublens, Prilly, Renens, Saint-Sulpice et Villars-Ste-Croix.

"Cette aventure multi-lieux invite à redécouvrir les trésors de l'Ouest lausannois en investissant les espaces quotidiens et des lieux en transition de façon inédite, unique et exceptionnelle", indiquent les organisateurs mardi dans leur communiqué.

Des créations

Pour les concerts, la programmation mêle musiciens locaux, suisses et internationaux avec, en tête d'affiche, les Young Gods. Le rappeur Makala, le pionnier de la techno française Arnaud Rebotini, le groupe des Psychotic Monks ou encore la chanteuse Billie Bird sont notamment annoncés.

De nombreux spectacles sont également programmés, en collaboration avec le théâtre Kléber-Méleau et la Grange/UNIL. Sept créations spécialement conçues pour le festival se tiendront dans des lieux inédits (entreprise de recyclage, tracé du futur tram, tuilerie, forêt, lac, etc).

Balades et clubbing

Diverses balades seront proposées sur la thématique des graffitis, de la Venoge, des campus de l'UNIL et de l'EPFL ou encore sur le passé industriel de l'Ouest lausannois. Une septantaine d'étudiants de l'ECAL vont aussi investir les anciennes halles du bâtiment Veillon pour créer une exposition en utilisant des projections vidéo.

Cette friche industrielle sera également transformée en espace de clubbing, l'Hyper Club. Quatre soirées y sont prévues, en collaboration avec des acteurs des nuits lausannoises (Sacrée Déter, Electrosanne, la Main Mise et le D! Club).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Equipe de Suisse: Djibril Sow blessé

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Djibril Sow est rentré à Francfort pour se soigner (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Djibril Sow (26 ans) a quitté prématurément le camp de l'équipe de Suisse à Genève. Le milieu de terrain d'Eintracht Francfort souffre de douleurs musculaires.

Sow n'avait pas été aligné samedi lors du premier match des qualifications de l'Euro 2024, qui avait vu la Suisse largement dominer le Bélarus 5-0 à Novi Sad. Il ne sera donc pas non plus de la partie ce mardi soir à Genève pour affronter Israël.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Eawag: faible diversité de poissons dans la plupart des cours d'eau

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Des chevaines (Squalius cephalus) sur une frayère dans la Trême, un affluent de la Sarine (FR). (© Michel Roggo/Eawag)

Dans la plupart des cours d'eau de Suisse, la diversité de poissons est faible, selon une étude de l'Eawag. Sur 324 sites étudiés en plaine et en altitude, 158 n'abritaient qu'une seule espèce, généralement la truite atlantique.

Dans le cadre de ce "Progetto Fiumi", les poissons de rivière ont été inventoriés et étudiés aussi bien sur le plan morphologique que génétique, a indiqué mardi l'Institut fédéral suisse des sciences et technologies de l'eau (Eawag) dans un communiqué.

Pendant cinq ans, les scientifiques ont recensé les poissons des cours d'eau suisses avec l'aide de gardes-pêche et autres spécialistes. Au total, 324 sites ont été inspectés à des altitudes allant de la plaine jusqu'à plus de 2200 mètres.

Plus de 20'000 poissons d'une cinquantaine d'espèces ont été capturés, 12'000 échantillons d'ADN et 5000 échantillons d'écailles ont été prélevés et stockés pour analyse. Toutes les informations collectées ont été enregistrées dans une base de données en accès libre.

Retenues fluviales

Résultats: la très grande majorité des cours d'eau étudiés n'abritaient que peu d'espèces: 158 sites n'en présentaient qu'une seule, à savoir généralement la truite atlantique (Salmo trutta). Seuls seize sites présentaient une grande richesse en espèces, soit dix ou plus.

Ces sites particuliers se situaient en général dans les grands cours d'eau du Plateau ou à proximité des lacs. C'est dans les grandes retenues fluviales que la plus grande diversité a été observée.

Pour le responsable du projet, Jakob Brodersen, "cela ne veut pas dire que les habitats des retenues fluviales sont particulièrement précieux pour la biodiversité. Car les espèces qui s'y trouvent sont des espèces très fréquentes dans les lacs".

"Les espèces menacées, comme l'ombre commun ou le nase, qui nécessitent des habitats fluviaux à fort courant, y sont rares ou manquent totalement", ajoute le spécialiste, cité dans le communiqué. Les grands cours d'eau de plaine sont de manière générale très artificialisés.

Truites sous pression

Le "Progetto Fiumi" montre à quel point les espèces de truites recensées en Suisse sont sous pression. Seule la truite atlantique fait exception. Cette espèce, qui n'était à l'origine indigène que dans le système Aar/Rhin et dans le bassin lémanique, a été introduite dans beaucoup d'endroits et se rencontre aujourd'hui dans toute la Suisse. À l'opposé, la truite adriatique est menacée d'extinction.

Alors que les espèces de truites des cinq lignées évolutives étaient déjà connues, les scientifiques ont également découvert plus d'espèces que prévu dans d'autres genres, comme les chabots, les loches et les vairons. Leur classification exacte demandera cependant encore un peu de temps, conclut l'Eawag.

https://www.dora.lib4ri.ch/eawag/islandora/object/eawag:30020

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Une campagne pour veiller au bien-être des poules

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Les détenteurs privés ne connaissent parfois pas les besoins spécifiques des poules. La Confédération et la PSA leur rappellent les règles de base. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Près de 70'000 ménages en Suisse détiennent des poules à titre privé et la tendance est à la hausse. Les détenteurs ne répondent toutefois pas toujours aux besoins spécifiques de leur volaille. La Confédération et la PSA rappellent les règles de base.

Les poules sont populaires, ont expliqué mardi devant la presse à Berne l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et la Protection suisse des animaux (PSA). Les services vétérinaires cantonaux et la PSA constatent toutefois que les particuliers ne remplissent pas toujours les exigences.

Point particulièrement important: l’enregistrement des animaux est obligatoire et aide à prévenir des épizooties comme la grippe aviaire.

Dans la nature, les poules vivent en groupes et ne doivent donc pas être détenues seules. Ce ne sont pas des animaux à caresser et elles n’ont pas leur place dans un appartement. Pour que soient satisfaits les besoins propres à leur espèce, elles doivent pouvoir gratter le sol, picorer et prendre des bains de poussière. L’idéal est de leur donner accès à un parcours extérieur.

60 m2

Pour trois à six poules, la surface d’un enclos composé d’un poulailler, d’une volière et d’un pâturage devrait idéalement faire 60 m2. La surface au sol du poulailler devrait être d’au moins 2 m2

Il devrait être équipé de nids de ponte, ainsi que de perchoirs pour dormir. Le pâturage devrait être entouré d’une clôture pour empêcher les prédateurs tels que les renards d’y pénétrer.

Les poules sont omnivores, mais il ne faut pas leur donner n’importe quoi. Les aliments complets, sous forme de farine ou de granulés, conviennent bien comme nourriture principale. Mélanges de graines, épluchures et fruits d’arbustes ne devraient être donnés qu’en petites quantités. Les restes de repas ne sont pas appropriés.

Il est important de respecter une bonne hygiène pour protéger les poules des maladies et des parasites. Les poules en bonne santé sont pleines de vivacité, leur plumage est intact, ainsi que leurs pattes et leurs coussinets plantaires. Les poules malades sont apathiques. En cas de doute, il faut consulter un vétérinaire.

Dix ans de vie

L’acquisition de poules doit être mûrement réfléchie, car elles peuvent vivre jusqu’à dix ans. Les acheteurs devraient se rendre au préalable chez leur fournisseur: le poulailler doit être propre et les animaux en bonne santé. L’OSAV et la PSA déconseillent l’achat de poules de race présentant des formes d’élevage extrêmes ou d’animaux provenant de l’étranger.

Ces recommandations figurent sur le site mespoulesjenprendssoin.chm sur les réseaux sociaux et dans une brochure.

mespoulesjenprendssoin.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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