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Raffinerie de Collombey-Muraz: 5 ans de démantèlement

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Une vue generale du site de la Raffinerie lors d'une conference de presse sur le demantelement de la Raffinerie Tamoil le mardi 18 fevrier 2020 a Collombey-Muraz. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott)

Le démantèlement de la raffinerie de Collombey-Muraz (VS) va démarrer dans le courant du second semestre 2020. Celui-ci se déroulera en deux phases pour une durée globale de cinq ans. La parcelle sera ensuite réaffectée.

Le 13 janvier 2015, Tamoil Suisse SA, propriétaire des lieux, annonçait l'arrêt de ses activités. Les 238 salariés du site perdaient alors leur emploi. Comme elle s'y était engagée, la société, dont le siège social est à Vernier (GE), avait annoncé, en 2019, sa volonté de démanteler sa structure de Collombey-Muraz, faute de repreneur crédible.

"Nous avons reçu une cinquantaine d'offres pour redémarrer les activités pétrolières, mais aucune n'a été jugée sérieuse", a résumé mardi le directeur de Tamoil Suisse SA (TTSA), Stéphane Trachsel, lors d'une conférence de presse.

D'abord les citernes

Le démantèlement démarrera durant le second semestre de 2020. "Il concernera les 54 citernes du site pour un volume de 461'000 m3, soit la consommation en hydrocarbures de l'ensemble du Valais durant un an. Ces structures seront toutes démontées", a précisé le patron de TTSA. "Un appel d'offres a été lancé, fin 2019". Lorsque celui-ci aura abouti, les travaux seront mis à l'enquête publique.

Les autres équipements - près d'un millier - seront ensuite démantelés. "Des discussions sérieuses sont en cours avec une société européenne prête à racheter l'ensemble de ces unités afin de les délocaliser" [en Afrique, Asie ou Amérique latine, ndlr], révèle Stéphane Trachsel.

"Si nous trouvons un accord avec une entreprise, celle-ci prendra à sa charge le démantèlement et le transport". Sont principalement concernés 90 kilomètres de tuyaux et 30'000 tonnes d'acier. L'ensemble des travaux devrait durer environ cinq ans.

Créer de l'emploi

"Ce site n'est plus un poids mais une opportunité au vu de la surface à disposition [116 hectares, ndlr] en zone industrielle", a indiqué Yannick Buttet, le président de Collombey-Muraz. "Le but est d'amener de l'activité économique dans la commune et davantage d'emplois que ceux qui ont été perdus".

En matière environnementale, des analyses avaient fixé à 2% le volume d'assainissement à effectuer. Deux parcelles seront ainsi excavées sur quelques dizaines de mètres cubes et trois autres bénéficieront d'injection d'air dans la nappe phréatique. Le coût total est estimé à quatre millions de francs.

Tamoil Suisse SA a jusqu'en 2028 pour effectuer ces travaux. "Depuis 2015, quelque 835 échantillons ont été prélevés. Pas moins de 159 forages ont été effectués et 18 rapports d'investigations ont été rendus", a rappelé Stéphane Trachsel. Des chiffres validés par le Service valaisan de l'environnement.

Quel avenir?

Reste à définir l'affectation future du site. La commune de Collombey-Muraz ne cache pas son souhait d'y voir émerger une industrie plus légère, tournée vers l'avenir. TTSA voudrait vendre ses 116 hectares d'un seul tenant. "Un futur projet industriel n'est pas du tout en contradiction avec la pollution des sous-sols", analyse Yves Degoumois, le chef de section des sites pollués, des déchets et du sol au Service de l'environnement de l'Etat du Valais.

Pour l'heure, aucune offre concrète n'est parvenue au groupe pétrolier. "Si Tamoil devait choisir de vendre le terrain, la commune fera une offre", a rappelé Yannick Buttet. Outre des emplois, la surface pourrait permettre de créer un pont entre la zone industrielle et celle d'Aigle (VD).

Concernant son centre de distribution d'Aigle, Tamoil veut le conserver "au moins pour vingt ans". Quelque 40 wagons-citernes y sont acheminés quotidiennement afin d'alimenter une partie de la Suisse romande.

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Culture

L'initiative sur la redevance "fragiliserait la Suisse" (opposants)

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La radio-télévision publique est garante d'une couverture large et équilibrée de l'actualité, estiment les opposants à l'initiative pour la réduction de la redevance SSR à 200 francs. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Un oui à l'initiative SSR "200 francs, ça suffit" nuirait aux régions périphériques du pays et à la qualité de l'information, estime le comité d'opposition interpartis. Il ne s'agit pas d'une mesure d'économies anodine, a-t-il fait valoir.

Présentant ses arguments devant les médias lundi à Berne, le comité a mis en garde face au danger que représenterait pour la Suisse une acceptation d'un texte qui "menace le coeur même du service public", selon eux.

En ces temps incertains, il est important d'avoir un accès large et fiable aux informations dans toutes les régions, avec des comptes-rendus fouillés, ce qu'apportent la SRF, la RTS, la RSI, RTR et Swissinfo", ont indiqué les opposants.

Ils ont rappelé que la SSR avait entamé une transformation radicale, qui débouchera sur 270 millions de francs d'économies d'ici 2029. L'objectif de l'initiative est de faire passer la redevance de 335 à 200 francs par an. Le contre-projet du Conseil fédéral prévoit une réduction progressive à 300 francs d'ici 2029.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Avec le nouvel horaire, Renens sera reliée directement à Epalinges

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Avec le changement d'horaire du 14 décembre, la fréquence de fin de journée de la ligne 1 des tl sera notamment augmentée (image prétexte). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Avec le changement d'horaire du 14 décembre prochain, Epalinges disposera d'une liaison directe avec Renens. La ligne régionale 54 sera en effet prolongée depuis le Mont-sur-Lausanne vers le terminus du m2 à Epalinges à travers les Bois du Jorat.

"Ce nouveau parcours offre une liaison inédite entre l'ouest et le nord de l'agglomération sans passer par le centre-ville", ont indiqué les transports publics de la région lausannoise (tl) lundi dans un communiqué. La fréquence sur le tronçon historique de cette ligne, entre Renens et Cheseaux-sur-Lausanne, passera en outre à 15 minutes en semaine aux heures de pointe du matin et du soir.

Par ailleurs, la fréquence des lignes principales du réseau, à savoir les bus 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, 9, 18, 21 et 25, seront augmentées en fin de journée. La fréquence d'heure de pointe du soir sera prolongée d'une demi-heure, jusqu'à 19h00, tandis que la fréquence de soirée à 15 minutes démarrera une demi-heure plus tard, soit à 21h00, précisent les tl.

Les tl annoncent également qu'ils procéderont à des améliorations supplémentaires de l'offre en mai, ainsi qu'à la rentrée d'août 2026. La ligne 9, reliant actuellement Lutry, Corniche à Prilly, Eglise sera ainsi prolongée jusqu'à Crissier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Soudan: 114 morts dans l'attaque contre une école et un hôpital

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Les frappes "ont touché une école maternelle et, à au moins trois reprises, l'hôpital rural de Kalogi", selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Au moins 114 personnes ont été tuées dans des frappes de drones attribuées aux paramilitaires soudanais qui ont touché jeudi un hôpital et une école maternelle de Kalogi, ville contrôlée par l'armée dans le sud du pays. Parmi elles figurent 63 enfants, selon l'OMS.

"Des frappes répétées dans l'Etat du Kordofan du Sud, au Soudan, ont touché une école maternelle et, à au moins trois reprises, l'hôpital rural de Kalogi, situé à proximité. Le bilan s'élève à 114 morts, dont 63 enfants, et 35 blessés", a annoncé lundi sur X le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus. Il citait un bilan du système de surveillance des attaques contre les soins de santé de l'OMS.

Le chef de l'unité administrative de Kalogi, Essam al-Din al-Sayed, a annoncé dimanche à l'AFP que trois frappes avaient touché le 4 décembre "une école maternelle, puis un hôpital", puis "des personnes qui tentaient de secourir les enfants", dans cette ville du Kordofan du Sud contrôlée par l'armée soudanaise.

Ce responsable local avait alors imputé l'attaque aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), en guerre avec l'armée depuis avril 2023, et à leurs alliés du Mouvement populaire de libération du Soudan-Nord. Dimanche, l'Union africaine avait fait état de plus de 100 morts.

Secouristes visés

"Des ambulanciers et des secouristes ont été pris pour cible alors qu'ils tentaient de transporter les blessés de l'école maternelle à l'hôpital", a confirmé sur X Tedros Adhanom Ghebreyesus, déplorant "ces attaques insensées contre des civils et des infrastructures de santé" et appelant "à la fin des violences".

"Les survivants des attaques du 4 décembre ont été transférés à l'hôpital d'Abu Jebaiha, dans le Kordofan du Sud, pour y être soignés. Des appels urgents sont lancés pour obtenir des dons de sang et d'autres formes d'aide médicale", a-t-il ajouté.

La région stratégique du Kordofan a été ces dernières semaines le théâtre de combats meurtriers après la prise de contrôle par les paramilitaires, en octobre, de la totalité de la région du Darfour, dans l'ouest du pays.

La guerre qui a éclaté en avril 2023 au Soudan a tué des dizaines de milliers de personnes et provoqué le déplacement de 12 millions d'habitants, mais aussi dévasté les infrastructures déjà fragiles de ce pays d'Afrique de l'Est.

L'OMS a recensé au total 63 attaques contre des établissements de santé au Soudan cette année, ayant entraîné 1611 décès et 259 blessés. Parmi ces attaques, 52 ont touché du personnel, 45 des infrastructures et 32 des patients.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Ukraine: la question territoriale reste "la plus problématique"

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Selon un responsable informé des derniers rounds des négociations, Vladimir "Poutine ne veut pas conclure d'accord sans" que "l'Ukraine ne cède des territoires" dans le Donbass (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALEXANDER SHCHERBAK/SPUTNIK/KREMLIN / POOL)

La question territoriale reste "la plus problématique" dans les négociations visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, a indiqué lundi un haut responsable proche du dossier. Moscou réclame le retrait des forces de Kiev d'une partie des zones sous leur contrôle.

Cette demande "demeure et c'est la question la plus problématique", a déclaré à l'AFP ce responsable informé des derniers rounds des négociations entre Ukrainiens et Américains ce week-end.

Vladimir "Poutine ne veut pas conclure d'accord sans territoires. Alors ils (les Russes, ndlr) cherchent toutes les options pour s'assurer que l'Ukraine cède du territoire" dans le Donbass, région de l'est du pays, partiellement occupée par la Russie, a ajouté ce responsable.

La Russie, qui contrôle la majeure partie du Donbass, veut obtenir l'ensemble de ce territoire, une demande maintes fois rejetées par Kiev.

"Plus vite"

Ces déclarations interviennent alors que le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu lundi à Londres pour revoir ses alliés européens et à Bruxelles pour rencontrer le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, ainsi que les dirigeants de l'UE, Antonio Costa et Ursula von der Leyen. Donald Trump lui a reproché de ne "pas avoir lu" sa proposition de règlement du conflit.

Washington pousse l'Ukraine à accepter "plus vite" un plan pour mettre fin à la guerre, a souligné le haut responsable sous le couvert de l'anonymat. "Les Américains font de la pression, comme 'plus vite, plus vite, plus vite'," mais la partie ukrainienne "ne peut pas accepter tout sans examiner les détails", selon lui.

Les Ukrainiens ont ainsi indiqué aux négociateurs américains Steve Witkoff and Jared Kushner "qu'un travail plus actif et une recherche d'idées sont nécessaires", a encore relève ce même responsable. Il a estimé que les négociations visant à mettre fin à la guerre "progressent". "Mais il y a des questions compliquées, comme celles concernant les territoires".

Le responsable a rappelé la mouture initiale du plan proposée par les Américains fin novembre, composée de 28 points et largement considérée comme très favorable au Kremlin en la décrivant comme "terrible".

Une version suivante de 20 points élaborée ensuite par Américains et Ukrainiens à Gèneve était "plus ou moins acceptable" pour Kiev, mais des "questions sensibles" y demeuraient, a détaillé le responsable.

Après des consultations séparées des Américains avec les Russes, puis des nouveaux rounds de pourparlers américano-ukrainiens ce weekend en Floride Volodymyr Zelensky devrait recevoir un dernier rapport de ses négociateurs lundi à Londres, selon la même source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Saint-Gall se lance dans la collecte électronique de signatures

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Selon les autorités st-galloises, l'e-collecting simplifie la collecte et évite aussi les signatures fausses et multiples grâce à la comparaison automatique avec le registre électoral (image d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le canton de Saint-Gall lance un projet-pilote de collecte électronique de signatures. Les premiers tests d'e-collecting pour des référendums et des initiatives au niveau cantonal débuteront au printemps prochain.

L'e-collecting simplifie la collecte et évite aussi les signatures fausses et multiples grâce à la comparaison automatique avec le registre électoral, indiquent lundi les autorités saint-galloises. Il décharge aussi les communes, qui ont moins de signatures manuscrites à certifier.

Saint-Gall est le premier canton à autoriser la collecte électronique de certaines signatures requises pour les référendums et initiatives cantonaux. Le Parlement cantonal a adopté à l'automne les modifications juridiques dans ce sens.

Le canton espère acquérir une première expérience quant à l'impact de l'e-collecting sur l'utilisation des instruments de démocratie directe. Dès à présent, le code source de la plateforme de collecte est accessible au public, afin de pouvoir encore l'améliorer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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