Rejoignez-nous

Actualité

Prix Goncourt, valeur sûre en librairies

Publié

,

le

Le Prix Goncourt 2019 a été remis aujourd'hui au romancier français Jean-Paul Dubois pour son livre "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon". La récompense ultime pour le monde littéraire et qui aura un impact non négligeable sur les ventes. 

Le romancier Jean-Paul Dubois a reçu lundi le prix Goncourt pour "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon", roman bouleversant et nostalgique sur le bonheur perdu. Il s'agit du plus prestigieux des prix littéraires du monde francophone.

Déjà couronné par le prix Femina (en 2004 pour "Une vie française"), le Toulousain Jean-Paul Dubois, 69 ans, est un écrivain discret et populaire. Il a construit depuis une trentaine d'années une oeuvre qui séduit par sa délicatesse et sa profonde humanité.

Des ventes qui décollent

Au-delà de la récompense du Prix, le Goncourt permet également de mettre en lumière l'ouvrage primé, avec des ventes importantes. Selon une étude de l'Institut allemand GfK, publiée en 2017 et portant sur les années 2012 à 2016, le vainqueur du Goncourt atteint au moins une moyenne de 300'000 ventes. Des ventes parfois multipliées par quatre selon la courbe des années précédentes. Le lauréat 2018, Nicolas Mathieu, avait vendu 15'000 exemplaires de son livre "Leurs enfants après eux" avant la remise du prix. Mais avec l'effet de la récompense, son roman avait finalement été acheté plus de 381'000 fois !

Une situation que nous confirme Frédéric Greffet, libraire à la Librairie du Boulevard à Genève :

Frédéric GreffetLibraire - Librairie du Boulevard

La preuve de cet engouement ? Les quelques exemplaires du livre sont partis le temps de notre interview à la Librairie du Boulevard, en quelques minutes seulement.

Mais le Prix Goncourt n'est évidemment pas la seule distinction de la branche. Aujourd'hui était également remis le Renaudot à Sylvain Tesson pour "La panthère des neiges" chez Gallimard. Pourtant, il s'agit de "marques" moins implantées auprès des lecteurs.

Frédéric GreffetLibraire - Librairie du Boulevard

Lauréat du Goncourt, l'ancien journaliste Jean-Paul Dubois reste en lice pour un autre prix convoité: le Goncourt des lycéens qui sera décerné le 14 novembre. L'an dernier, le prix Goncourt avait été décerné à Nicolas Mathieu pour "Leurs enfants après eux" (Actes Sud) et le Goncourt des lycéens à David Diop pour "Frère d'âme" (Seuil).

ATS et Robin Jaunin

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Berne et UBS signent le contrat de garantie contre les pertes

Publié

le

UBS prévoit de finaliser l'acquisition de Credit Suisse probablement le 12 juin 2023. (Archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

La Confédération et UBS ont signé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse par son homologue zurichois.

Le numéro un bancaire helvétique ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards de francs qu'après avoir pris à sa charge 5 milliards.

"La Confédération a accordé à UBS une garantie couvrant les pertes éventuelles liées à la réalisation des actifs de Credit Suisse", a précisé le Département fédéral des finances (DFF) vendredi dans un communiqué. Le contrat a été signé ce vendredi.

Le DFF a souligné que "la Confédération et UBS ont pour priorité de réduire les pertes éventuelles et les risques afin d'éviter si possible un recours à la garantie de la Confédération".

Concrètement, les garanties portent sur un portefeuille précis d'actifs de Credit Suisse représentant environ 3% du total des actifs d'UBS au terme de l'acquisition. Dans le détail, il est composé de crédits, de produits dérivés, d'instruments non stratégiques et de produits structurés ne faisant pas partie du coeur de métier de la banque aux deux voiles.

Le soutien public ne couvre que les pertes réalisées et définitives.

Des bénéfices à la clé

Si UBS ne recourt pas à cette aide, la Confédération pourrait ressortir bénéficiaire de l'opération. UBS doit en effet verser une prime de garantie à Berne, se composant d'un versement de départ à hauteur de 40 millions de francs, de l'émolument annuel de 0,4 % prélevé sur les 9 milliards (soit 36 millions par année) et d'une prime de risque entre 0% et 4% en fonction des pertes déjà réalisées et encore attendues.

Credit Suisse a de son côté remboursé à la Banque nationale suisse (BNS) la totalité des emprunts accordés au titre du mécanisme public de garantie des liquidités (PLB). "La garantie n'a donc engendré aucune perte pour la Confédération, mais lui a au contraire rapporté des recettes de 111 millions francs", s'est réjoui le DFF.

Le contrat de garantie d'UBS prendra fin lorsque le portefeuille concerné par la garantie aura été définitivement réalisé. Le numéro un bancaire helvétique peut résilier le contrat de garantie à tout moment, mais renoncerait alors à la garantie de la Confédération.

La banque aux trois clés devra se plier à des règles strictes: elle doit gérer les actifs de manière à réduire les pertes et à maximiser les recettes, créer une structure dédiée, instituer un comité de surveillance et s'engager à conserver son siège en Suisse. La Confédération dispose quant à elle de droits d'information et d'audit étendus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Economie

La Confédération et UBS signent un contrat de garantie

Publié

le

Alerte Info_SU (© )

La Confédération et UBS ont signé le 9 juin un contrat de garantie couvrant les pertes éventuelles liées au rachat de Credit Suisse. Le Conseil fédéral en a pris connaissance vendredi. Cette garantie est limitée à 9 milliards de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Economie

Berne et UBS signent le contrat sur pertes

Publié

le

Alerte Info (© )

La Confédération et UBS ont paraphé le contrat de garantie contre les pertes, convenu dans le cadre de la reprise forcée de Credit Suisse. Le numéro un bancaire ne pourra puiser dans cette garantie plafonnée à 9 milliards que si les pertes dépassent 5 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats

Continuer la lecture

Actualité

Emotion après l'attaque au couteau contre des enfants à Annecy

Publié

le

KEYSTONE/AP/Laurent Cipriani
Un réfugié syrien armé d'un couteau a blessé jeudi matin six personnes, dont quatre très jeunes enfants, dans un parc à Annecy en France. L'attaque "sans mobile terroriste apparent" a suscité une vague d'émotion.

L'agresseur, "un réfugié politique qui serait sans domicile fixe, arrivé à Annecy à l'automne 2022" n'était "ni sous l'emprise de stupéfiant ni sous l'emprise d'alcool", a déclaré la procureure d'Annecy Line Bonnet-Mathis au cours d'un point de presse.

"En l'état, on n'a pas d'éléments qui pourraient nous laisser entendre qu'il y a une motivation terroriste", avait-elle déclaré un peu plus tôt dans l'après-midi. "On essaie de comprendre son mobile", a-t-elle dit en fin de journée, "je ne peux pas exclure à ce stade un acte insensé".

Un examen psychiatrique est prévu vendredi matin, a précisé le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin, invité au 20H de TF1. "Nous sommes bouleversés par cet acte odieux, inqualifiable", a pour sa part déclaré Elisabeth Borne qui s'est rendue sur place pour "exprimer tout le soutien et toute la solidarité de la nation".

Agés de 24 à 36 mois, les quatre enfants blessés, dont un Britannique et un Néerlandais, ont été transférés à Genève et à Grenoble après des premiers soins sur place. "Leur état de santé est extrêmement fragile, ils sont toujours en urgence absolue", a indiqué la procureure.

"Lâcheté absolue"

Un adulte a été hospitalisé après avoir été blessé par l'agresseur puis touché par les tirs de la police pendant l'interpellation, un autre adulte a été touché plus légèrement. Le président français Emmanuel Macron a pour sa part dénoncé une "attaque d'une lâcheté absolue". "La Nation est sous le choc", a-t-il écrit sur son compte Twitter.

L'homme, de nationalité syrienne et né en 1991, avait obtenu l'asile en Suède en 2013 où il a vécu pendant 10 ans. "Il n'a pas pu obtenir la nationalité suédoise, donc il a décidé de quitter le pays. Nous nous sommes séparés parce que je ne voulais pas quitter la Suède", a confié son ex-épouse, jointe par l'AFP.

De même, sa mère, qui vit aux Etats-Unis depuis dix ans, a confié être "en état de choc". Selon elle, il souffrait d'une "grave dépression".

"Lui ne m'a rien dit. C'est ma belle-fille qui m'a dit ça", a-t-elle précisé. "Elle disait qu'il n'était jamais bien, toujours déprimé, avec des idées noires, il ne voulait pas quitter la maison, il ne voulait pas travailler..." "Il a demandé la nationalité, il a eu un rejet", a priori parce qu'il a fait l'armée syrienne, a-t-elle poursuivi: "ça l'a probablement rendu fou".

"Coïncidence troublante"

Ce père d'une enfant de 3 ans était en situation régulière quand il est arrivé en France, il y a quelques mois. Dans une nouvelle demande d'asile déposée en France en novembre 2022, il s'était déclaré "chrétien de Syrie", selon une source policière. Et il portait une croix chrétienne quand il a été interpellé.

Selon Gérald Darmanin, les autorités françaises lui ont notifié dimanche dernier, le 4 juin, qu'il ne pouvait obtenir l'asile en France puisqu'il l'avait déjà en Suède. Interrogé sur le lien possible entre ce refus et le passage à l'acte, il a parlé d'une "coïncidence troublante".

Ce dimanche, a-t-il ajouté, le réfugié avait été contrôlé par la police car "il se serait lavé dans le lac d'Annecy (....) une main courante a été faite, et il n'y avait rien à lui reprocher particulièrement".

"Au nom de Jésus!"

L'attaque est survenue vers 09h30 sur une aire de jeux, aux abords du jardin de l'Europe, dans le centre historique d'Annecy. L'homme vêtu d'un short noir, un foulard bleu noué sur la tête, s'est attaqué aux enfants, selon des images du drame authentifiées par l'AFP. On le voit dans cette vidéo lever les bras au ciel et crier en anglais "au nom de Jésus!".

Ce cri ne justifie pas en soi une saisine du parquet anti-terroriste, selon une source proche du dossier, expliquant que ce choix a déjà été fait pour des individus criant "Allah akbar" en passant à l'acte, mais sans élément attestant d'une idéologie djihadiste.

D'autres images relayées par la presse le montrent en train de courir au milieu d'une pelouse, couteau à la main. "Un couteau pliable type Opinel", a indiqué la procureure. Selon différents témoignages, l'agresseur a tenté de s'enfuir et attaqué une personne âgée avant d'être interpellé par la police. Les secours ont été alertés à 09h41, l'intervention déclenchée immédiatement et l'homme interpellé quatre minutes plus tard, selon un chronométrage diffusé par la police.

"Effroyable"

L'attaque a semé l'effroi dans cette ville d'eau habituellement très calme. "Ce qui s'est passé est inacceptable, effroyable. Ce n'est jamais arrivé sur Annecy", a déclaré le maire écologiste François d'Astorg en faisant part de sa "colère". Une cellule de crise, une cellule de soutien psychologique et un dispositif d'information à destination du public ont été déployés.

L'aire de jeux a rouvert dans l'après-midi, rapidement fleurie par une dizaine de bouquets, en hommage aux victimes, puis des roses blanches, un papier avec un coeur dessiné et des messages aux enfants. L'attaque a suscité une avalanche de réactions dans le monde politique, des élus de droite et d'extrême droite mettant en avant l'origine et le statut de l'agresseur.

Un collectif d'extrême droite a manifesté dans la soirée à Annecy, malgré un décret d'interdiction publié par la préfecture. Entre 30 et 50 militants ont chanté la Marseillaise à l'heure du rendez-vous, avant de prendre la direction du parc puis de se disperser dans le calme sous la surveillance des forces de l'ordre.

Continuer la lecture

Suisse

Le conseiller fédéral Alain Berset veut se représenter

Publié

le

Alain Berset veut se représenter au Conseil fédéral en décembre prochain (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Alain Berset veut se représenter en décembre au Conseil fédéral. C'est ce qu'il a confirmé jeudi à la radio alémanique SRF. Le Fribourgeois siège au gouvernement depuis décembre 2011.

"Il y a encore tellement à faire", a déclaré l'actuel Président de la Confédération. "J'ai encore de gros dossiers sur la table et je veux les mener à terme", a-t-il ajouté. En décembre dernier, le conseiller fédéral avait déjà indiqué après son élection à la présidence qu'il n'avait pas l'intention de démissionner fin 2023.

Il venait pourtant d'essuyer un score médiocre. Et sa popularité a quelque peu baissé après l'affaire des indiscrétions du Département fédéral de l'Intérieur à l'éditeur Ringier sur des décisions du Conseil fédéral durant la crise du coronavirus.

Le cas est remonté jusqu'au Conseil fédéral devant lequel le ministre en charge de la santé a répété n'être pas au courant. Mais le soupçon d'une présumée collusion avec les médias a lourdement pesé.

Alain Berset a aussi fait les gros titres pour des affaires d'ordre privé, soit son vol en avion en 2022 interrompu par des chasseurs français et une ancienne liaison sentimentale. Plusieurs médias avaient alors émis l'hypothèse d'un départ à la fin de l'actuelle législature et de son année présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture