Un camion à l’hydrogène a été présenté ce mardi à Palexpo Genève dans le cadre des Assises énergétiques européennes. Il va sillonner les routes de Romandie.
Présentation ce mardi matin en première mondiale du camion à hydrogène "GOH!" aux Assises énergétiques européennes à Palexpo. Ce 40 tonnes fonctionne à l’hydrogène et sa propulsion est entièrement propre puisqu’il ne rejette que de l’eau. Il est le fruit d’un partenariat privé-public entre l’entreprise Green GT basée à l’EPFL, les SIG, Migros Genève et Larag. Le camion GOH va sillonner les routes de Suisse romande et livrer des denrées. Un aboutissement pour la Fondation Nomads, qui a coordonné la collaboration entre les quatre partenaires. Son président, Jean-Luc Favre.
Jean-Luc Favre
Président de la fondation Nomads
Jean-Luc FavrePrésident de la fondation Nomads
Jean-Luc FavrePrésident de la fondation Nomads
GOH, comprenez "Generation of hydrogen" présente une autonomie de 600 km et offre une puissance de 500 chevaux. Le camion n'est pas un prototype, il va être utilisé pour démontrer l'utilité et la sécurité de la propulsion à hydrogène. Thierry Kensicher, directeur logistique et informatique de Migros Genève.
Thierry Kensicher
Directeur logistique et informatique de Migros Genève
Thierry KensicherDirecteur logistique et informatique de Migros Genève
Thierry KensicherDirecteur logistique et informatique de Migros Genève
Le camion va faire le plein à Crissier, seule station à hydrogène de la Suisse Romande.
Une aventure de près de 15 ans
Le projet de camion entièrement propre est né dans la tête de Jean-François Weber, le directeur général de Green GT SA et responsable de la recherche et du développement. Il est aussi le co-fondateur de l’entreprise il y a 14 ans.
Jean-François Weber
Directeur général de Green GT
Jean-François WeberDirecteur général de Green GT
Jean-François WeberDirecteur général de Green GT
Green GT Sa a son siège social à l’EPFL, où Jean-François Weber est professeur.
Emplois à pourvoir
Pour assurer le maintien du camion à hydrogène, il faut une formation spéciale, comme l'explique Jean-Luc Favre, Président de la fondation Nomads.
Jean-Luc Favre
Président de la fondation Nomads
Jean-Luc FavrePrésident de la fondation Nomads
Jean-Luc FavrePrésident de la fondation Nomads
De manière générale, les technologies durables requièrent de nouvelles formations. Il manque de la main d'oeuvre dans de nombreux domaines. Les entreprises impliquées dans le projet ont réclamé davantage d'investissements de l'Etat. La réaction d'Antonio Hodgers, Conseiller d'Etat chargé du territoire.
Antonio Hodgers
Conseiller d'Etat genevois
Antonio HodgersConseiller d'Etat genevois
Antonio HodgersConseiller d'Etat genevois
L’usine de traitement des déchets de Cheneviers va être sollicitée pour produire de l’hydrogène a expliqué Christian Brunier des SIG. Par électrolyse, afin de séparer l’hydrogène de l’eau.
Le développement de l'armée (DEVA) a globalement fait ses preuves, notamment en matière de mobilisation, de formation des cadres et d'ancrage régional. Le Conseil fédéral a approuvé vendredi le rapport final sur la mise en oeuvre de cette stratégie.
Cette mise en oeuvre, commencée en 2018 et terminée fin 2022, devait permettre à l'armée de pouvoir rapidement équiper et engager un grand nombre de soldats en cas de catastrophe naturelle ou de menace terroriste. L'objectif était de disposer d'un effectif réel de 140'000 militaires.
Le gouvernement se félicite de la réintroduction de la mobilisation et la création de nouveaux processus en la matière. En outre, des améliorations ont eu lieu dans la formation des cadres.
Le DEVA a également permis un meilleur ancrage régional de l’armée. La thématique cyber a aussi été importante: l’armée a par exemple introduit son propre stage de formation cyber.
Certains défis subsistent toutefois, comme l'augmentation des effectifs. L'armée poursuivra son développement, même après le DEVA.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Les ventes de voitures neuves ont poursuivi leur redressement au mois de mai en Suisse et au Liechtenstein, profitant de l'élan observé depuis le début de l'année. L'engouement pour les propulsions électriques ou hybrides se confirme.
Le mois dernier, le nombre de nouvelles immatriculations de voitures de tourisme a crû de 16,9% sur un an à 21'569, écrit vendredi Auto-Suisse dans un communiqué. Entre janvier et mai, la progression atteint 11,6%. Cette tendance s'explique principalement par le raccourcissement des délais de commande de nombreux modèles, qui ont retrouvé leur niveau normal.
Le marché n'a cependant pas retrouvé son niveau d'avant la pandémie, et sur les cinq premiers mois de l'année, le nombre de voitures neuves écoulées s'inscrit en recul de 30'000 par rapport à 2019. "Nous ne retrouverons pas le niveau habituel d'immatriculations avant l'année prochaine, voire en 2025 seulement", a déclaré Christoph Wolnik, porte-parole d'Auto-Suisse, cité dans le communiqué.
En mai, les propulsions électriques et hybrides représentaient ensemble une part de marché de 55,2%, en hausse de six points de pourcentage par rapport au même mois en 2022. Une voiture neuve sur cinq roulait uniquement à l'électricité, les hybrides rechargeables représentaient 7,8% et les 27,4% restants étaient des tout hybrides et des semi-hybrides non raccordables au réseau.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
La Ville de Lausanne va équiper 14 quartiers de bornes de recharge pour véhicules électriques d'ici 2024. Le quartier du Maupas sera le premier à en bénéficier, avec une mise en service prévue le 19 juin.
Chaque station comprendra trois bornes de recharge standard et une borne de recharge rapide. "La priorité étant d’offrir une possibilité de recharge aux Lausannoises et Lausannois, ces places seront réservées aux porteurs de macaron A à O (sans restriction de zone) et aux véhicules 100% électriques", précise vendredi la Municipalité dans son communiqué.
Les quartiers de Valency, Sous-Gare, Ouchy, Borde, Bellevaux, Sébeillon, Malley et Montchoisi doivent être équipés entre la mi-août et la fin de l'année. Les quartiers de Montriond-Cour, Florimont-Chissiez, Vallon, Béthusy et Vinet-Pontaise disposeront de leurs bornes de recharge en 2024.
P+R et parkings d'immeubles
Les Services industriels de Lausanne proposent par ailleurs une prestation "clé-en-main" pour équiper de telles bornes les parkings d'immeubles. Ces dispositifs apparaîtront également ces prochaines années sur les parkings P+R et au sein de l'administration, indique la Municipalité.
La Ville de Lausanne entend bannir les véhicules thermiques de son territoire d'ici 2030. L'encouragement de la mobilité électrique fait partie de sa stratégie pour y arriver.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
La formation, la recherche et l'innovation (FRI) doivent bénéficier d'une enveloppe totale de 29,7 milliards de francs pour la période 2025-2028. Le Conseil fédéral a ouvert vendredi la consultation à ce sujet. Le délai court jusqu'au 24 septembre.
Le succès de la Suisse tient notamment à un encouragement fiable et à long terme de la formation, de la recherche et de l'innovation, estime le gouvernement dans un communiqué. Selon le bilan provisoire de la période de financement 2021-2024, le système FRI suisse est, dans l'ensemble, bien positionné et compétitif au niveau international.
Toutefois, le pôle économique et de recherche suisse doit faire face à la pression internationale, c'est pourquoi ce domaine est une des priorités pour la nouvelle période. La formation professionnelle et dans les hautes écoles en est une autre, de même que la formation continue, dans un contexte de pénurie de personnel qualifié.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Des malfaiteurs ont fait exploser un bancomat à Cossonay-Ville (VD) dans la nuit de jeudi à vendredi. Les auteurs n'ont pas été retrouvés et leur butin est inconnu.
L'attaque a été perpétrée vers 03h40 du matin, provoquant des dommages à l'appareil et au bâtiment du magasin Landi. En raison de l'utilisation vraisemblable d'explosif, le Ministère public de la Confédération a été informé et mène la procédure avec les enquêteurs de fedpol et de la police cantonale vaudoise, indique celle-ci dans son communiqué.
Le ou les auteurs ont pris la fuite dans une direction inconnue et sont toujours recherchés. Le butin est pour l'instant inconnu.
Cette intervention a nécessité l'engagement de la gendarmerie, de patrouilles de la police de l'Ouest lausannois et la police région Morges, des sapeurs-pompiers du SDIS Venoge, du NEDEX, de la brigade canine, des inspecteurs de fedpol, du personnel de la police de sûreté et de la police scientifique.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats