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Un millier de personnes manifestent contre la venue d'Eric Zemmour

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Eric Zemmour est arrivé à l'Hôtel Hilton du Grand-Saconnex (GE) mercredi pour y tenir une conférence. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Genève, un millier de personnes ont manifesté mercredi soir, dans le calme, contre la venue d'Eric Zemmour. Le polémiste, candidat potentiel à la présidentielle française, était invité à une conférence-débat avec l'avocat genevois Marc Bonnant.

Cet événement payant, organisé par l'association Convergences, s'est tenu à l'hôtel Hilton du Grand-Saconnex, où Eric Zemmour est arrivé vers 20h00, a constaté un photographe de Keystone-ATS sur place. En fin d'après-midi, le groupe de déminage de la police genevoise a procédé à des vérifications dans l'hôtel suite à des alertes aux colis piégés, mais il n'a rien trouvé de suspect.

Au même moment, des centaines de personnes, surtout jeunes, se réunissaient au centre-ville, à proximité de la gare de Cornavin, à l'appel d'une soixantaine d'associations, de collectifs, de syndicats et de partis de gauche, réunis en assemblée de lutte antifasciste. Le cortège autorisé avait pour but de ne "pas laisser de place aux discours qui normalisent le fascisme et le racisme".

Dénoncer ses idées

"Genève reste antifasciste", pouvait-on lire sur la banderole de tête lorsque le défilé s'est mis en marche à 18h30. "Tout le monde déteste Eric Zemmour" ou encore "Genève est antifa" ont bruyamment scandé les manifestants en descendant en direction du pont du Mont-Blanc avant de tourner sur le quai et de passer devant les hôtels de luxe.

Au micro, une jeune femme a dénoncé les idées nationalistes, extrémistes et haineuses défendues par Eric Zemmour. "Les auteurs d'actes racistes se sentent soutenus", a-t-elle critiqué. Dans la foule, des pancartes affichaient "Moins de Zemmour, plus d'amour", "Patriarches, machos, nous voilà!" ou "Zemmour casse-toi!".

La manifestation a ensuite traversé le quartier populaire des Pâquis, avant de rejoindre la place des Grottes, derrière la gare. Après avoir appelé une nouvelle fois à s'opposer aux idées du Français, une jeune femme a dissous la manifestation à 20h30. Sur un mur, une banderole enjoignait à se rendre à l'hôtel Hilton.

Politiciens genevois

Une heure plus tard, une septantaine de personnes était encore sur la place des Grottes, a indiqué Silvain Guillaume-Gentil, porte-parole de la police genevoise. Selon lui, la manifestation, qui a réuni 700 personnes, a eu lieu sans incident, hormis quelques graffitis.

Sur son fil Twitter, Eric Zemmour a posté des photos de sa rencontre de mercredi avec les politiciens genevois UDC Yves Nydegger, conseiller national, et Eric Bertinat, conseiller municipal de la Ville de Genève, ainsi qu'avec le député PLR Jean Romain. Le rédacteur en chef de la Weltwoche et conseiller national Roger Köppel (UDC/ZH) était aussi de la partie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Suisse

Route de Sainte-Croix fermée une semaine pour couper 680 arbres

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Les arbres subissent les effets des épisodes de sécheresse récurrents (Image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La route cantonale entre Vuiteboeuf et Sainte-Croix sera fermée en journée du 2 au 6 octobre en raison d'importants travaux forestiers. Pour sécuriser le tracé, quelque 680 arbres doivent être abattus. Une déviation sera mise en place par Mauborget.

Une partie de ce massif forestier montre des signes d'affaiblissement importants reliés aux épisodes de sécheresse et aux effets du changement climatique, explique lundi le canton. Son évolution suscite d'autant plus d'attention que les arbres jouent à cet endroit un rôle protecteur en retenant également les chutes de pierres. Ainsi, de nouvelles coupes de bois ne sont pas à exclure.

La semaine prochaine, la route sera fermée à la circulation de 08h00 à 16h00. Cette interruption permettra de procéder aux coupes d'arbres, ainsi qu'à des travaux d'entretien courant.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Plusieurs partis s'engagent à limiter l'IA dans leurs campagnes

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Affiche réalisée avec l'intelligence artificielle (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Cinq partis du centre et de gauche ont signé un code de conduite sur l'intelligence artificielle (IA) à un mois des élections fédérales. Le PS, le Centre, les Vert-e-s, les Vert'-libéraux et les évangéliques s'engagent à limiter le recours à l'IA dans leurs campagnes.

Dans un communiqué diffusé lundi, les partis signataires demandent à leurs sections cantonales de se ranger derrière le code de conduite. Il prévoit que tout usage de l'IA lors de campagnes (spots enregistrés, affiches, annonces notamment) soit explicitement déclaré. En outre, ils bannissent le recours à cette nouvelle technologie dans leurs campagnes dites "négatives", dans lesquelles ils attaqueraient leurs adversaires politiques.

L'IA représente une chance en permettant de nouvelles formes de communication, écrivent les formations concernées. Mais elle recèle aussi des dangers, en permettant potentiellement de tronquer des faits ou d'attribuer à certains acteurs (politiques) des choses qu'ils n'auraient pas dites.

PLR et UDC sceptiques

Le PLR n'a pas signé la charte mais s'engage, dans un communiqué, à s'interdire tout usage abusif de l'IA, via par exemple des "deepfakes" (faux), à même de mettre en péril la démocratie.

Le deepfake est une technique de synthèse multimédia pouvant servir à superposer des fichiers vidéo ou audio existants sur d'autres fichiers, de façon par exemple à changer le visage d'une personne ou à reproduire la voix de quelqu'un pour lui faire dire des propos inventés.

Pour le PLR, il est "absurde" de vouloir interdire l'IA dans les "campagnes négatives", alors même que des effets visuels identiques peuvent être obtenus via Photoshop. En outre, la définition d'une "campagne négative" (dans laquelle on attaque ou égratigne l'adversaire) reste sujette à discussion.

L'UDC de son côté renonce, contrairement au PLR, à tout engagement sur la question. Le secrétaire général du parti et conseiller national Peter Keller (NW) a déclaré à SRF que les frontières de ce qu'est une "campagne négative" étaient floues. De toute manière, quiconque utilise de manière grossière l'IA se fait attraper et en paie d'une certaine façon le prix, a-t-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sorties

Lausanne: fermeture prolongée de la piscine de Mon-Repos

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Encore une année d'attente pour les nageurs de Mon-Repos (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La piscine de Mon-Repos à Lausanne restera fermée encore une année. Une corrosion de la structure a été découverte lors des travaux de rénovation lancés le printemps dernier.

Cette "corrosion avancée des armatures" était restée invisible jusqu'ici, cachée sous les faux-plafonds et derrière une isolation thermique collée au béton, annonce lundi la Ville de Lausanne. Elle s'est développée au fil des ans, "à la faveur d'un environnement fortement humide et chargé de chlore".

Alors que la piscine devait rouvrir début 2024, de nouveaux travaux sont nécessaires et repoussent la réouverture à septembre 2024. Ils visent à "assainir et étanchéifier les armatures des plafonds, la dalle des vestiaires, ainsi que le pourtour des bassins. Les suspentes du plafond acoustique présentant des faiblesses seront intégralement remplacées", poursuit le communiqué.

Le coût de ces nouveaux travaux est estimé à 1,65 million de francs. Un crédit complémentaire auprès du Conseil communal sera demandé.

En attendant la réouverture, les nageurs de Mon-Repos pourront continuer à se rendre "sans surcoût" à la Vaudoise aréna. Les titulaires d'un abonnement AquaPass Regio (piscines lausannoises et région, sans la Vaudoise aréna) pourront le prolonger aux mêmes conditions qu'au moment de la fermeture de Mon-Repos.

Inaugurée en 1972, la piscine de Mon-Repos est l'une des installations sportives lausannoises les plus appréciées de la population et la plus fréquentée avec une moyenne de 200'000 entrées par année, rappelle la capitale vaudoise.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un scootériste meurt après une collision avec une voiture

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Un accident mortel de la circulation s'est produit dimanche soir à Genève dans le quartier de l'hôpital (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Un scootériste est décédé dimanche en fin de soirée à la suite d'une collision avec une voiture qui arrivait en sens inverse sur l'avenue de la Roseraie à Genève. Suite au choc, le conducteur du deux-roues a été projeté sur plusieurs mètres.

Le scootériste venait du pont de la Fontenette quand il s'est engagé sur l'avenue de la Roseraie, indique lundi la police cantonale dans un communiqué. Selon les premières constatations, le conducteur du deux-roues se serait déporté sur la gauche dans une courbe avant le choc. Il s'agit du septième décès sur les routes du canton en 2023.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Loi abrogée à Genève: Exit Suisse romande lance un référendum

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A Genève, l'association Exit Suisse romande a lancé le référendum contre une modification de la loi sur la santé qui remet en cause, selon elle, l'aide au suicide dans les EMS (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, Exit lance un référendum contre l'abrogation de deux dispositions de la loi sur la santé qui garantissent l'assistance au suicide sous certaines conditions dans les EMS et les hôpitaux. L'association craint de ne plus avoir accès à certains établissements.

Exit Suisse romande a jusqu'au 18 octobre pour réunir les 5479 signatures nécessaires, a-t-elle indiqué lundi. Les modifications législatives auxquelles s'oppose Exit Suisse romande ont été adoptées par la majorité de droite du Grand Conseil au début septembre. L'association dénonce une décision prise "dans la précipitation" et "en catimini".

Les députés ont voté l'abrogation d'une disposition qui instaurait une commission de surveillance en matière d'assistance au suicide ainsi que celle d'une disposition qui empêchait les institutions de refuser une assistance au suicide si certaines conditions étaient réunies. Ces articles de la loi sur la santé avaient été adoptés en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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