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Près de 4000 maçons vaudois ont manifesté

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Quelque 4000 maçons, selon Unia. plus de 3000 selon la police, ont manifesté lundi dans les rues de Lausanne pour protester contre le démantèlement de leur Convention nationale. (©KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Pas loin de 4000 maçons ont été en arrêt de travail lundi dans le canton de Vaud. Lors d'une manifestation à Lausanne, ils ont protesté contre le démantèlement de la Convention nationale (CN) par la Société suisse des entrepreneurs (SSE).

"Les patrons sont foutus, les maçons sont dans la rue", "tous ensemble, tous tous en grève", ont scandé les maçons dans les rues de Lausanne. Les manifestants étaient plus de 3000 selon la police, plus de 4000 selon Unia, à défiler dans un long cortège où ondulaient d'innombrables drapeaux rouges et blancs du syndicat.

Augmentation digne de ce nom

Les manifestants ont fait entendre leur voix, entonnant notamment l'émouvant chant de la révolution des oeillets portugais. Devant la foule, Nico Lutz, responsable du secteur construction du syndicat, a exigé "une augmentation salariale digne de ce nom, un contrat sans péjoration, pas de trous dans le salaire minimum et pas de contrats stagiaires".

Lors de leur parcours, les participants ont fait "un arrêt spécial" devant l'antenne romande de la SSE, lui laissant "en cadeau" une banderole "non aux 50 heures par semaine". La foule a hué et sifflé "des gens qui considèrent qu'on ne travaille pas assez, pas assez bien et qu'on est trop payé", selon les termes d'un syndicaliste.

Grande mobilisation

Venus de tout le canton, les maçons vaudois avaient convergé lundi depuis le petit matin vers la Place de la Navigation à Ouchy, avant de manifester en ville l'après-midi. Ils se sont mobilisés avec une très grande force, malgré les pressions exercées sur certains chantiers, a relevé Unia.

Les travailleurs sont très en colère contre la SSE qui veut leur imposer 300 heures de travail flexibles et la fin des salaires minimums pour certaines catégories de personnel. "Ce n’est pas seulement un manque de respect, cela met leur santé gravement en danger", a rappelé Pietro Carobbio, le responsable de la construction d’Unia Vaud.

Particularité du canton, la retraite anticipée des maçons à 60 ans est assurée par une solution vaudoise, a relevé Lucas Dubuis porte-parole d'Unia. Mais ils sont soumis à la CN et les autres revendications sont les mêmes que celles de leurs confrères des autres cantons.

Mardi à Zurich

La protestation continuera mardi avec une importante délégation de maçons vaudois qui prendra le train en direction de Zurich à l’occasion de la journée de protestation qui s’y déroulera. Ils manifesteront leur mécontentement devant le siège national de la SSE.

Au total, plus de 10'000 maçons sont déjà descendus dans la rue dans toute la Suisse pour défendre leurs droits entre octobre et novembre, a rappelé Nico Lutz. Le responsable participera vendredi à des négociations avec la SSE à Zurich.

Source ATS

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Genève

La formation de Pierre Maudet accède au Grand Conseil

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Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil. La formation Libértés et justice sociale obtient dix sièges au Parlement (archivent). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Pierre Maudet et sa liste sont en passe de remporter leur pari dimanche à l'élection au Grand Conseil genevois. La formation Libértés et justice sociale obtient 10 sièges au Parlement, selon les résultats anticipés. Le MCG et l'UDC se renforcent.

Pour l'heure, le MCG décroche 14 sièges (+3), tandis que l'UDC en obtient 13 (+5). Les perdants sont le PLR, avec 23 sièges (-5 sièges), les Verts, avec 14 sièges (-1), et le Centre, avec 9 sièges (-3). De son côté, le PS conserve ses 17 sièges.

Les Vert'libéraux décrochent 6,37% des voix, à quelques encablures du quorum fixé à 7% des voix pour siéger. Comme pressenti, l'extrême gauche, divisée, quitte le Grand Conseil. Ensemble à Gauche obtient 3,43% des suffrages et la Liste d'Union populaire, 2,98%.

Ces résultats se basent sur le vote par correspondance, utilisé par plus de 90% des électeurs. A ce stade, le taux de participation s'élève à 33,81%, contre 38,77% en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de CS par UBS: la solution "la moins mauvaise" (Jean Studer)

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Jean Studer, président de la BCN et ancien président du conseil de banque de la BNS, dit avoir vu des signes "inquiétants" en automne dernier concernant la situation de Credit Suisse (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La reprise de Credit Suisse (CS) par UBS représente la solution "la moins mauvaise", selon Jean Studer, président de la Banque cantonale neuchâteloise (BCN) et ancien président du conseil de banque de la BNS. Il dit aussi avoir vu des signaux préalables "inquiétants".

Des signes montraient déjà "une situation compliquée" pour CS en automne dernier, estime M. Studer, dans une interview publiée dimanche sur le site Internet du Temps. Et de citer "les fuites de capitaux, une culture problématique, notamment marquée par des placements hasardeux ou la filature d'un cadre supérieur, les changements rapprochés de direction et de manière générale une fébrilité qui faisait qu'on parlait trop souvent en mal de Credit Suisse".

Malgré les tentatives de rassurer de ses responsables, les clients les croyaient de moins en moins, poursuit-il. "Cette fragilité n'a fait que s'aggraver lors des turbulences bancaires survenues aux Etats-Unis."

Le président de la BCN a présagé la reprise de CS par UBS lors d'une réunion avec ses homologues des banques cantonales latines le 10 mars. Les autres ont estimé que la première banque de Suisse n'avait "aucun intérêt à le faire". "Je me suis alors dit qu'ils avaient peut-être raison."

Pas la mission de la BNS de reprendre le CS

Jean Studer estime aussi que ce n'était pas la mission de la Banque nationale suisse (BNS) de reprendre sous son aile le CS avant de le revendre. La solution retenue est donc "la moins mauvaise", compte tenu des structures et de l'activité mondiale de la banque et de l'urgence de la situation. M. Studer ne se prononce pas en détail sur la nouvelle taille d'UBS, même s'il reconnaît que "le secteur bancaire est déjà démesuré par rapport à la grandeur de la Suisse".

Si la BNS devait voler au secours de cette nouvelle UBS, il faudrait se poser la question de sa capacité à remplir ses autres missions, selon lui: "Quelle serait, au niveau international, la crédibilité d'une banque centrale dont le bilan exploserait, alors qu'il est déjà très élevé? Serait-elle vraiment toujours à même de lutter contre l'appréciation du franc 'quoi qu'il en coûte'?"

Renforcer la Finma

Concernant la réglementation "trop grand pour faire faillite", M. Studer trouve qu'elle est pertinente pour une banque systémique en difficulté. Mais on n'a pas le temps de mettre en place ces règles "lorsqu'il y a une chute brutale de la confiance dans un gros établissement bancaire".

Jean Studer ne jette pas la pierre à l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma). "Il n'est pas facile d'agir pour un régulateur, car celui-ci est conscient que toute intervention significative de sa part ne peut qu'aggraver cette perte de confiance".

Il reconnaît toutefois que la Finma n'a pas assez de pouvoir face aux banques d'importance systémique. Il imagine un régulateur spécifique pour ces établissements, avec plus de personnel et de compétences. "Mais jusqu'où aller dans cet exercice?", se demande-t-il, s'interrogeant sur l'ampleur de la responsabilité à donner à l'Etat.

Garanties de l'Etat

Jean Studer estime qu'il y aura toujours une pesée d'intérêts à faire en la matière. Toujours offrir une garantie de l'Etat "n'est pas forcément le meilleur moyen pour rendre attentifs les établissements bancaires à leurs responsabilités". S'il y en a une, il faut alors en fixer les conditions d'exercice, ses conséquences sur la conduite des affaires et la gestion, ainsi que sa rémunération.

Le président de la BCN voit aussi un autre problème lié à la garantie étatique: "il n'y a plus de grand écart avec le caractère public d'un tel établissement, comme l'ont plusieurs banques cantonales". Celles-ci tirent d'ailleurs profit de la situation actuelle: une partie des clients de CS se tournent vers elles.

Au-delà des aspects financiers et des garanties de la Confédération, Jean Studer estime que la Suisse doit réfléchir sur sa relation avec sa place financière, qui était jusque-là "connue pour ses performances, sa stabilité et sa crédibilité".

Des principes mis à mal avec le droit d'urgence décrété, même si l'opération s'est faite de manière "relativement ordonnée" et qu'il est "vraisemblable" que tout autre pays démocratique aurait réagi de la même manière. "L'image d'une Suisse à la stabilité légendaire" s'en trouve écornée.

Le Parlement aussi doit mieux appréhender ce qu'est la place financière helvétique, avec ses avantages et ses risques. La création d'une commission d'enquête parlementaire, actuellement discutée, pourrait permettre cela.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Deux sortants en tête pour le Conseil d'Etat genevois

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Selon les résultats anticipés, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat genevois. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la PLR Nathalie Fontanet arrive en tête dimanche au 1er tour de l'élection au Conseil d'Etat, devant le socialiste Thierry Aprothéloz. La PLR Anne Hiltpolt est troisième, suivie du Vert Antonio Hodgers. Pierre Maudet pointe en cinquième position.

Selon ces résultats anticipés, la magistrate verte sortante Fabienne Fischer et la socialiste Carole-Anne Kast arrivent en sixième et septième position, avec quasiment le même nombre de voix. Le MCG Philippe Morel les suit de près.

A ce stade, le Centre perd son siège: les deux nouveaux candidats, Delphine Bachmann et Xavier Magnin, sont respectivement neuvième et dixième. L'UDC Lionel Dugerdil s'intercale entre les deux, tandis que son colistier Michael Andersen est douzième.

Les résultats anticipés se basent sur le vote par correspondance qui correspond à plus de 90% des bulletins rentrés. Pour l'heure, le taux de participation s'élève à 33,81%. Il était de 38,77% au premier tour de l'élection au Conseil d'Etat en 2018.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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🔴 live: suivez en direct les résultats de l'élection au Grand Conseil

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Dimanche 2 avril, les genevois sont appelés aux urnes pour l'élection au Grand Conseil.

Retrouvez tous les résultats de cette élection en temps réel sur Radio Lac et suivez notre émission spéciale en direct d'Uni Mail de 12h à 19h.

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Genève

🔴 live: suivez les résultats du premier tour de l'élection au Conseil d'Etat

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Ce dimanche, les genevois sont appelés aux urnes pour le premier tour de l'élection au Conseil d'Etat.

Retrouvez tous les résultats de ces élections en temps réel sur Radio Lac et suivez notre émission spéciale en direct d'Uni Mail de 12h à 19h.

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