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Pourquoi le Salon de l'Auto refuse le prêt de l'Etat de Genève

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La Fondation du GIMS refuse l'offre de prêt de l’Etat de Genève qu'elle espérait. Les conditions d'attribution de cette enveloppe de 16,8 millions de francs demandées par le Conseil d’Etat n'étaient pas compatibles avec les statuts. Son directeur, Sandro Mesquita regrette cette situation qui était inéluctable pour préserver le GIMS.

Dans un communiqué paru ce mardi après-midi, "la Fondation remercie le Conseil d’Etat pour le projet de loi ayant pour objectif d’accorder ce prêt au GIMS. Cependant, les conditions accompagnant ce prêt et, notamment, visant à la sous-traitance complète du Salon y compris la conceptualisation à Palexpo SA ne sont malheureusement pas acceptables pour la Fondation."

Sandro Mesquita, Directeur du GIMS

Sandro MesquitaDirecteur du GIMS

Sandro Mesquita s'en explique sur Radio Lac: "Deux de ces conditions n'étaient pas compatibles avec l'organisation. L'Etat de Genève voulait que le GIMS soit sous-traité à Palexpo, une situation non envisageable avec la Fondation. L'autre condition, exigeait la tenue une édition en 2021." L'organisateur manque aujourd'hui de visibilité sur la situation sanitaire et de l'état du marché, raison pour laquelle il plaide plus raisonnablement pour une édition 2022.

Une intention de mettre le GIMS sous tutelle.

Sandro Mesquita clarifie sa pensée en expliquant qu'une telle pression de l'Etat de Genève menaçait la souveraineté de l'organisation. En effet l'Etat en imposant un opérateur sous sa coupe (Palexpo) et un calendrier commandé, voulait par le biais de ce prêt prendre les commandes GIMS. Pour le directeur du GIMS il s'agissait d'une volonté de "mise sous tutelle".

Sandro MesquitaDirecteur du GIMS

Le GIMS est la plus grande manifestation de Suisse. Plus de 600'000 visiteurs ont répondu à l'appel en 2019 ainsi que 10'000 représentants des médias. Ses retombées économiques pour le canton de Genève sont évaluées à environ 200 millions de francs.

 

Sandro Mesquita, Directeur du GIMS

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Genève

Les trois défis de la nouvelle rectrice de l'Université

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(KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

15 jours après son entrée en fonction, la nouvelle rectrice de l'UNIGE, Audrey Leuba, a présenté les trois grands axes de son début de mandat à la tête de l'institution. 

Entourée de son équipe de cinq vice-recteurs, Audrey Leuba a détaillé ce mardi matin, sur le site d'Uni Dufour, les trois axes forts de son nouveau mandat de quatre ans à la tête de l'Université de Genève : le vivre-ensemble, l'excellence et l'employabilité.

Première femme nommée à ce poste depuis la création de l'institution en 1559, Audrey Leuba entend notamment mettre l'accent sur le vivre ensemble. " Ce n'est pas seulement une expression, il s'agira de mesures concrètes pour donner envie aux étudiants de passer du temps sur le campus", a t'elle expliqué. L'UNIGE va ainsi revoir l'aménagement de ses espaces et de ses locaux, dans le but d'offrir plus de lieux de détente.

 

Un centre estudiantin, pensé sur le modèle des "student centers" anglo-saxons, devrait ainsi voir le jour d'ici à quelques années. On y proposera un panel d'activités culturelles, sportives et associatives.

L'UNIGE va également mettre l'accent sur la lutte contre la précarité des étudiants. Une volonté qui passe notamment par le développement de logements adéquats. "Nous recevons entre 800 et 1000 demandes chaque année", a rappelé la rectrice. Plusieurs pistes en matière d'alimentation, de bourses d'étude et de santé sont déjà évoquées.

 

Campus urbain

Plusieurs projets immobiliers de l'UNIGE devraient redonner vie à un "campus urbain". Un nouveau bâtiment universitaire est ainsi prévu du côté de l'ancienne caserne des Vernets. La physique et les mathématiques, de leur côté, devraient pouvoir emménager dans des locaux neufs, en 2032, quai Ernest-Ansermet.

Un autre point fort sur lequel insiste le nouveau rectorat de l'UNIGE est l'excellence. Il s'agira de développer la présence de l'institution sur le plan international, en renforçant les liens avec les pays du Sud et les hautes écoles en Europe. Il s'agira aussi d'allouer les ressources nécessaires à la recherche de pointe.

Enfin, l'employabilité des étudiants tient également à cœur du nouveau rectorat.  L'idée sera notamment de développer l'offre de stages en entreprises intégrés dans les cursus et reconnus par des crédits.

 

Avec ATS Keystone. 

 

 

 

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Genève

Genève sonde les personnes âgées pour adapter sa politique

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Genève lance une vaste enquête en ligne auprès des 92'000 personnes âgées qui vivent dans le canton. Avec pour objectif de connaître leurs besoins pour adapter sa politique des seniors (illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Genève lance une vaste enquête en ligne auprès des 92'000 personnes âgées qui vivent dans le canton. Avec pour objectif de connaître leurs besoins pour adapter sa politique des seniors. Un quart de la population genevoise aura plus de 65 ans d'ici à 2040, contre 16% aujourd'hui.

En 2040, le canton connaîtra deux fois plus de personnes âgées de 80 ans et plus, et la phase d'accélération de vieillissement de la population se poursuivra jusqu'en 2060/2070, relève mardi le Département de la cohésion sociale (DCS). Les défis en matière de politiques publiques, comme la prise en charge sanitaire et sociale ou encore la cohésion entre les générations, seront nombreux.

Le dispositif intitulé Panel des seniors vise à donner la parole aux personnes en âge AVS qui vivent dans le canton. En ligne lundi, le premier sondage d'une cinquantaine de questions portera sur la qualité de vie à Genève, avec des questions sur les liens familiaux et amicaux, les aides à disposition, la santé et le bénévolat.

Démarche inédite

Une démarche d'une telle ampleur, menée par une collectivité publique en Suisse, est inédite, selon le DCS, qui invite les personnes concernées à s'inscrire au Panel des seniors. Des questionnaires leur seront proposés trois ou quatre fois par année. Les données récoltées seront traitées de manière strictement anonyme et confidentielle.

Selon le conseiller d'Etat Thierry Apothéloz, en charge du DCS, ce dispositif s'inscrit en complément aux travaux menés par le groupe de travail interdépartemental qui remettra en septembre une proposition de feuille de route au gouvernement. Sa mise en oeuvre est prévue pour début 2025.

www.seniors-ge.ch

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Les nuitées de l'hôtellerie suisse toujours en hausse

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Les touristes étrangers ont été plus nombreux dans notre pays qu'il y a un an. (archive) (© KEYSTONE/ANDREE-NOELLE POT)

L'hôtellerie suisse a continué d'enregistrer des nuitées en hausse en mars, pour le troisième mois consécutif. Celles-ci ont augmenté de 4,6% sur un an, d'après une première estimation de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mardi.

Cette progression est toujours principalement le fait de touristes étrangers, qui ont été 7,4% plus nombreux qu'en mars 2023, montrent les données de l'OFS.

Le nombre de visiteurs suisses a également connu une hausse de 2,1% en glissement annuel.

En février dernier, le nombre de nuitées dans les hôtels suisses a augmenté de 3,4% par rapport à la même période l'année précédente. En janvier, l'accélération a été de 2,3%.

Sur toute l'année 2023, les nuitées hôtelières ont totalisé 41,8 millions d'unités, en hausse de 9,2% sur un an et même de 5,6% par rapport à 2019, soit avant la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Politique

Le pilier public doit se mettre à l'heure du numérique

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Le pilier public et ses informations officielles se trouvent généralement non loin du bâtiment communal, mais pas toujours (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Dans les communes vaudoises, le pilier public est le support officiel pour les communications des autorités à l'ensemble de la population. A l'heure du numérique et de la cyberadministration, une motion de la gauche demande au Conseil d'Etat d'adapter la loi afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient aussi obligatoirement sur les sites internet communaux.

"Dans un contexte aussi où un nombre croissant de citoyens ne passe que peu de temps dans sa commune de résidence, et ne connaît pas forcément l'emplacement du pilier public sur le territoire communal, voire même parfois son existence, il semble essentiel de faire évoluer la manière dont les actes officiels sont rendus publics", a affirmé mardi le motionnaire et député écologiste Alberto Mocchi.

"Il permet de consulter l'ensemble des informations à caractère officiel émanant de la Municipalité, mais aussi des conseils intercommunaux, de la préfecture ou encore des autorités cantonales ou fédérales. Avis d'enquête, convocations de conseils communaux ou généraux, listes électorales ou encore décisions des législatifs: tout y finit affiché pour quelques semaines, voire mois", a rappelé le syndic de Daillens devant le Grand Conseil.

"Les informations qui sont affichées sont importantes, elles permettent à la population d'une commune de savoir ce qu'il s'y passe, quelles décisions ont été prises par les autorités, ou encore quels projets de constructions sont prévus", souligne sa motion.

Le texte demande donc au gouvernement de modifier les bases légales afin que les documents officiels devant être affichés au pilier public le soient également obligatoirement sur les sites internet communaux. M. Mocchi a précisé que les bases légales relatives à ces affichages se retrouvent dans plus de 20 textes de lois différents.

Soutenue par 25 parlementaires (Vert-e-s, Vert'libéraux, Socialistes et gauche radicale), la motion est renvoyée en commission pour examen.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Accuray inaugure un nouveau pôle à Genolier (VD)

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L'entreprise Accuray a inauguré mardi au sein du Genolier Innovation Hub un pôle qui vise à maximiser les promesses de la radiothérapie. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Douze ans après son installation à Morges, le groupe américain Accuray, l'un des leaders mondiaux dans le domaine de la radiothérapie, poursuit son expansion en terre vaudoise. Il a inauguré mardi son pôle "Innovation & Partenariat" au sein du Genolier Innovation Hub.

Ce nouveau complexe médical, situé au pied de la clinique privée de Genolier, offre "un accès à une infrastructure de pointe, des partenariats stratégiques avec des industriels du secteur et une expertise multidisciplinaire. Cet environnement favorisera l'innovation et accélérera le développement de nouvelles approches pour lutter contre le cancer", indique mardi Accuray.

Ce pôle se veut comme "un véritable levier" pour la formation et le perfectionnement des compétences des utilisateurs des systèmes Accuray, poursuit le communiqué. Outre la formation, il est axé sur l'innovation et le développement de solutions de radiothérapie.

Le nouvel espace est réparti sur environ 500 m2. Il sera bientôt doté du système "CyberKnife" et d'ores et déjà du système "Radixact", deux des technologies utilisées dans le monde par Accuray. Le pôle compte deux salles de formation équipées de seize postes de planification de traitement, ainsi que d'un studio pour la diffusion de formation en ligne.

"Cette inauguration accompagne une nouvelle ère de progrès dans la lutte des pathologies requérant l'usage de la radiothérapie", affirme Accuray.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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