« En un pari tout peut basculer », c’est le nom de cette campagne lancée par l’association “Rien ne va plus” à l’occasion de la Coupe du Monde de Football.
Et vous vous avez déjà parier?
Il faut dire que lors des grandes compétitions sportives, les paris sportifs explosent. L'occasion pour l'association "Rien ne vas plus" de prévenir: attention à l'addiction aux paris sportifs. En plus d'une campagne de prévention sur les réseaux sociaux, une œuvre géante a été installée dans le hall d'Uni-Mail ce lundi. Fabien Cuffel, typographiste et auteur de l'œuvre:
Parce que ce sont bien les jeunes qui sont le plus concernés par les addictions aux paris sportifs et donc ciblés par la campagne. Natacha Cattin, chargée de projet au sein de l’association "Rien ne vas plus":
Les chiffres sont probants: l'an dernier, les paris sportifs ont réalisé un chiffre d’affaires de plus de 850 millions, ce qui représente une augmentation de 100% par rapport à 2020.
"À force de parier, tu risques de finir hors-jeu." C'est d'ailleurs l'un des slogans de la campagne. Un pari, un échec puis la descente aux enfers: les jeunes ont du mal à payer leurs loyers, empruntent de l'argent, font même parfois crédit.
Mais comment les jeunes tombent dans l'addiction aux paris sportifs? La réponse de Natacha Cattin, chargée de projet au sein de l’association "Rien ne vas plus", un centre de prévention du jeu excessif:
Puisqu'il s'agit bien d'une addiction. Des jeunes qui sont attirés par le potentiel argent facile et l'effervescence que cela procure. Isabelle Chatelain, directrice de l’association « "Rien de ne vas plus":
Selon l'association "Rien ne vas plus", la consultation spécialisée des HUG a reçu 30% de joueurs compulsifs en plus ces deux dernières années. L'œuvre artistique installée ce lundi à Uni-Mail restera exposée jusqu'au 18 décembre, date de la fin du Mondial de Football au Qatar. L'association a également mis en place un test d'auto-évaluation sur son site web. Le test propose de réfléchir sur son rapport aux paris sportifs.