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"Je préfère les excuses de Maudet aux bravades de Macron"

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Avoir accepté une invitation dans l’un des palaces les plus kitsch de la planète et avoir ensuite menti sur l’identité de son hôte, voilà à peu près tout ce que l’on peut reprocher, à ce jour du moins, à Pierre MAUDET.

Certes, le mensonge déroute par son ampleur quand on sait le nombre de personnes devant lesquelles notre premier magistrat l’a proféré, mais la duperie était si grossière qu’il n’a pas fallu longtemps au triumvirat de procureurs érigé en Comité de salut public pour la percer au grand jour et sonner l’hallali.

L’on peut même dire que dans ce rôle de menteur, Pierre MAUDET a fait preuve d’un amateurisme sidérant qui le disqualifie immédiatement au concours des super-menteurs de la politique.

Car enfin, à quoi bon ces efforts poussifs et confus pour nous expliquer qu’il avait été invité par l’ami d’un ami, un obscur homme d’affaire libanais, au lieu de révéler d’entrée de cause que cette invitation au voyage était le fait d’un cheik arabe !

Si délit il doit y avoir, soit la fameuse « acceptation d’un avantage », qui à ce jour n’est nullement établie, la personne de l’offrant est sans aucune pertinence pour la qualification pénale, étant ici rappelé que le mensonge en soi n’est pas une infraction pénale.

Mais, Giorgio Campá, le mensonge, en politique, s’il n’est pas un crime est au moins une faute…

Vous avez évidemment raison, cher Philippe, et sans faire preuve du cynisme d’un Talleyrand, mais cette affaire du voyage à Abu-Dhabi démontre en tout cas que le mensonge chez Pierre MAUDET n’est certainement pas une seconde nature.

Et, fait suffisamment rare en politique pour qu’on le salue, Pierre MAUDET est allé à Canossa, il a revêtu le cilice du pénitent public.

Les esprits chagrins ont relevé qu’il l’a fait tardivement, acculé par les évènements, peut-être, mais il l’a fait.

Regardez un seul instant ce qui se passe à l’heure actuelle en France où le bon roi MACRON trône goguenard au beau milieu de l’un des plus graves scandales institutionnels de la Vème République.

Au moment même où sortait l’affaire du voyage de Pierre MAUDET, les médias français diffusaient une vidéo où un « chargé de mission » de l’Elysée, Alexandre BENALLA pour ne pas le nommer, relevait un manifestant pour le passer allègrement à tabac.

Et l’on a découvert que ce Monsieur BENALLA, responsable de la sécurité du président MACRON, n’était qu’un « agent contractuel » au sein du cabinet du Président de la République, n’avait aucun titre pour intervenir aux côtés des forces de l’ordre, agissait en dehors de tout cadre légal, ne dépendait d’aucune hiérarchie institutionnelle, jouissait de passe-droits inouïs, disposant par exemple d’un badge d’accès à l’Assemblée nationale où MACRON lui-même ne peut pas aller !

Emmanuel MACRON est accusé d’avoir voulu constituer en France une police parallèle, une garde prétorienne privée. Outre les procédures judiciaires ouvertes – évidemment pas contre MACRON qui jouit de l’immunité absolue des Présidents de la République – des commissions d’enquêtes parlementaires ont été instituées et on a vu s’y succéder, notamment, le préfet de police de Paris et même le ministre de l’intérieur Gérard COLLOMB qui, d’après certains députés, est venu mentir sous serment.

Et qu’a fait MACRON ? Il ne s’est pas exprimé devant les médias, il ne s’est pas exprimé devant l’opinion publique. Il a lancé, au détour d’une réunion privée avec ses députés, je cite : « Alexandre BENALLA n’est pas mon amant » – jusqu’où ne tomberons-nous pas – « Le seul responsable de cette affaire c’est moi. S’ils veulent un responsable, il est devant vous, qu’ils viennent le chercher ».

Eh bien quant à moi, je préfère les excuses de MAUDET aux bravades de MACRON.

S’il est vrai que les peuples ont les chefs qu’ils méritent, je pense que nous pouvons nous féliciter d’être Suisses.

Giorgio CampáSignature

International

Attaque de Rotterdam: le suspect soupçonné de "mobile terroriste"

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Dans cette image réalisée à partir d'une vidéo fournie par Media TV, le personnel intervient lors d'une attaque au couteau jeudi soir à Rotterdam aux Pays-Bas. (© KEYSTONE/AP)

Le suspect arrêté après une attaque au couteau qui a fait un mort et un blessé grave jeudi soir à Rotterdam est soupçonné d'avoir eu un "mobile terroriste", a déclaré vendredi le parquet des Pays-Bas.

"Le ministère public soupçonne actuellement l'homme âgé de 22 ans, originaire d'Amersfoort, de meurtre et de tentative de meurtre avec un mobile terroriste", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Selon le ministère public, "l'enquête menée jusqu'à présent indique que le suspect pourrait avoir été motivé par des considérations idéologiques. Par exemple, le suspect a crié Allahou Akbar à plusieurs reprises lors de la commission des infractions", détaille le communiqué.

Dans le même temps, le ministère public tient à souligner que l'enquête est toujours en cours "et que d'autres motivations ne sont absolument pas exclues. La suite de l'enquête devra le révéler".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Allemagne candidate à l'organisation de l'Euro féminin 2029

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L'Allemagne espère bien pouvoir organiser l'Euro féminin en 2029 (© KEYSTONE/AP/MICHAEL PROBST)

L'Allemagne est candidate à l'organisation de l'Euro 2029 de football féminin. La fédération allemande de football (DFB) l'a annoncé vendredi.

Le président de la DFB, Bernd Neuendorf, a déclaré dans un communiqué que la candidature allemande était le "projet phare" de la fédération, et qu'elle donnera un "coup de pouce supplémentaire" au football féminin en Allemagne.

La DFB est en concurrence avec le Portugal, le Danemark et la Suède. L'UEFA annoncera officiellement le nom du pays hôte en 2025.

La secrétaire générale de la DFB, Heike Ullrich, voit en l'Allemagne un "hôte fiable" avec "une excellente infrastructure de stades et une grande coopération entre les villes hôtes et les contacts locaux".

Récemment, en mai, l'Allemagne a perdu la course à l'organisation du mondial féminin 2027 au profit du Brésil.

L'Allemagne est de loin le pays le plus titré de la compétition créée en 1984, avec huit titres. Les tenantes du titre sont les Anglaises, victorieuses en 2022, à Wembley 2-1, contre...l'Allemagne.

Le pays a été hôte de l'Euro 2024 de football masculin et a déjà organisé l'Euro féminin en 1988, en Allemagne de l'ouest, et en 2001.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Israël frappe la banlieue sud de Beyrouth, un chef du Hezbollah tué

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Des personnes regardent le discours du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah dans un café de la banlieue sud de Beyrouth. (© KEYSTONE/AP/Hassan Ammar)

Le Liban a annoncé vendredi la mort de huit personnes dans une frappe visant un bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, Israël affirmant avoir tué un important chef du mouvement lors d'une frappe "ciblée".

Une source proche du Hezbollah a affirmé que le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite du mouvement, Ibrahim Aqil, avait été tué dans ce raid.

Il s'agit de la troisième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, revendiquée ou attribuée à Israël depuis que le mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, a ouvert le front du sud du Liban il y a près d'un an, "en soutien" au Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats contre l'ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les Marines américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires.

Huit personnes ont été tuées et 59 blessées dans le raid israélien, selon le ministère libanais de la Santé. L'armée israélienne a parlé de "frappe ciblée" sur Beyrouth.

Explosions spectaculaires

Après les spectaculaires explosions, attribuées à Israël, d'appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah mardi et mercredi, les échanges de tirs se sont intensifiés depuis jeudi entre l'armée israélienne, qui a mené des dizaines de frappes dans le sud du Liban, et le mouvement islamiste.

L'armée a annoncé vendredi qu'environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens, dont une base des renseignements.

Dans le sud du Liban, des habitants de localités frontalières ont décrit des bombardements, la veille au soir, "d'une intensité jamais vue" au cours de l'année écoulée.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait assuré jeudi qu'Israël allait recevoir "un terrible châtiment" après les explosions d'appareils de transmission.

Israël n'a pas commenté cette attaque, survenue dans des places fortes du Hezbollah en banlieue sud de Beyrouth, ainsi que dans le sud et l'est du Liban, qui a fait en deux jours 37 morts et 2.931 blessés.

Le Conseil de sécurité de l'ONU doit se réunir en urgence vendredi après cette attaque, qui a encore ravivé les craintes d'un embrasement du Proche-Orient.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, va retarder son départ prévu aux Etats-Unis en raison de la situation dans le nord du pays, a annoncé un responsable.

Une scène "terrifiante"

Jeudi soir, Israël a multiplié les raids aériens dans le sud du Liban, disant avoir visé notamment des systèmes lance-roquettes du Hezbollah et frappé "environ 100 lanceurs" et d'autres infrastructures "représentant environ 1.000 canons".

Selon l'agence de presse libanaise ANI, l'aviation israélienne a frappé la région au moins 52 fois.

"J'ai compté plus de 50 raids", a témoigné Elie Rmeih, un commerçant de la localité de Marjayoun âgé de 45 ans, dont la maison est située dans une zone exposée.

Il a décrit "une scène terrifiante qui n'avait rien à voir avec ce que nous avons vu" depuis le début des échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah et l'armée israélienne en octobre 2023.

"Les bombardements d'hier soir étaient très étranges, par leur densité, les couleurs et la fumée qu'ils dégageaient", se souvient Zeina Harb, enseignante à Zawatar El Sharqiya. Elle raconte la "panique" qui s'est emparée des habitants depuis l'explosion des bipeurs, mais veut encore espérer "que la guerre ne s'étendra pas".

La première vague d'explosions de bipeurs est survenue mardi peu après l'annonce par Israël qu'il étendait ses objectifs de guerre jusqu'au front nord, c'est-à-dire la frontière avec le Liban, pour permettre le retour chez eux de dizaines de milliers d'habitants déplacés par les violences.

Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent étaient la destruction du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et le retour des otages retenus dans le territoire palestinien.

"Vous ne pourrez pas ramener les habitants du nord" chez eux, a rétorqué Hassan Nasrallah. "Le front du Liban avec Israël restera ouvert jusqu'à la fin de l'agression à Gaza", a-t-il affirmé.

"Programmés pour exploser"

Selon un responsable libanais de la sécurité, les appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah "étaient préprogrammés pour exploser".

Une enquête préliminaire des autorités libanaises montre que les appareils ont été piégés avant d'entrer dans le pays, selon une lettre de la mission libanaise à l'ONU vue jeudi par l'AFP.

Le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, a annoncé le dépôt d'une plainte auprès du Conseil de sécurité suite à "l'agression cyberterroriste israélienne qui constitue un crime de guerre".

Pendant ce temps, les bombardements se poursuivent sur la bande de Gaza assiégée, où deux frappes israéliennes ont fait au moins 14 morts vendredi matin, selon la Défense civile.

L'une d'elles a visé une maison du camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, faisant huit morts, tandis que six personnes, dont des enfants, ont été tués dans le bombardement d'un immeuble dans la ville de Gaza (nord), selon cette source.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La population de saumons sauvages au plus bas en Norvège

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Les saumons sauvages sont à la peine en Norvège (photo prétexte). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Les autorités norvégiennes ont annoncé vendredi de nouvelles restrictions sur la pêche au saumon sauvage, dont la population est tombée au plus bas ces dernières années, les scientifiques pointant l'aquaculture du doigt.

"Après plusieurs années de déclin du nombre de saumons qui remontent les rivières pour frayer, et vu le nombre de retours, au plus bas cette année, de grands saumons dans certaines parties du pays, nous jugeons nécessaire d'opter pour une stratégie de précaution", a dit la cheffe de la Direction norvégienne pour l'environnement, Ellen Hambro.

"Cela signifie une pêche plus restreinte en début de saison, avec la possibilité d'en autoriser davantage plus tard si le nombre de retours de saumons s'avère suffisant", a-t-elle dit.

Après avoir éclos et passé quelques années en eau douce, le saumon sauvage migre vers la mer, où il passe d'un à trois ans, avant de revenir dans sa rivière. C'est souvent à ce moment-là que les pêcheurs sportifs peuvent s'adonner à leur passion.

Mais le nombre de retours en rivière a nettement reculé ces dernières années, tombant à leur plus bas en 2021 et en 2023.

A tel point que la Direction pour l'environnement a, sans préavis, fermé 33 rivières et toute la côte sud du pays à la pêche au saumon sauvage le 24 juin.

Cages immergées dans les fjords

Le Conseil scientifique pour la gestion du saumon, organisme indépendant mis en place par la Direction pour l'environnement, met en cause l'élevage de saumon dans des cages immergées dans les fjords.

Du fait des hautes concentrations de poisson dans ces installations grillagées, les poux de mer et les maladies y prospèrent et infectent les jeunes saumons sauvages qui passent à proximité.

De plus, quand ils s'évadent, les saumons d'élevage affaiblissent le patrimoine génétique de leurs cousins sauvages en se mêlant à eux.

Le changement climatique est aussi incriminé, notamment à cause de son impact sur la chaîne alimentaire du saumon, des inadéquations entre l'arrivée des jeunes saumons et celle des organismes dont ils se nourrissent ou encore des périodes de sécheresse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Une nouvelle démission à la direction des HUG

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Un troisième haut cadre démissionne des HUG en l'espace de six mois (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Après le directeur général Bertrand Levrat en mai dernier et après Alain Kolly, le directeur général adjoint, démissionnaire au 1er décembre prochain, un troisième haut cadre quitte la direction de l'hôpital cantonal.

C'est Patrick Nicollier, le directeur des ressources humaines, qui vient d’officialiser son départ. “Il a pris la décision de quitter l’institution à la fin de l’année 2024 pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle en 2025”, confirme le service de presse des HUG.

Patrick Nicollier avait pris ses fonctions en novembre 2021.

Un troisième départ en moins de six mois qui interroge dans un contexte passablement tendu au sein du Département de la santé, piloté par Pierre Maudet.  

 

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