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Actualité

Rave sauvage à Montagny FR: majorité des fêtards partis

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Des fêtards sont contrôlés par des policiers lors d'une opération d'évacuation du rassemblement illégal à Montagny FR. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La majorité des fêtards qui se sont rendus à Montagny-les-Monts FR pour une rave sauvage ont quitté les lieux. La police, qui était intervenue en nombre jeudi, était toujours sur place vendredi matin pour s'assurer de la remise en état des lieux.

Vers 22h00, la plupart des personnes avaient quitté les lieux, a indiqué vendredi matin à Keystone-ATS Martial Pugin, chef de la communication à la police cantonale fribourgeoise.

Et d'ajouter que la police a "gardé le site sous surveillance" durant la nuit et veillera à ce que les quelques dizaines de personnes encore présentes, dont les organisateurs, démontent les infrastructures mises en place et remettent le site en état. Il précise que les personnes qui n'étaient pas en état de quitter les lieux ont été autorisées à passer la nuit sur place.

Musique coupée

La police a été avertie jeudi vers 01h20 de la tenue de cette fête illicite dans la forêt "Chanea". Elle a alors dépêché plusieurs patrouilles sur les lieux. Plusieurs tentatives de négociation ont été effectuées.

Certains participants se sont montrés particulièrement hostiles à l’intervention des agents, leur jetant notamment des pierres et des bouteilles. Un véhicule de police a été endommagé.

Vers 16h00 jeudi, lorsque la police a mis hors service l'installation de musique, qui diffusait à haut volume, plusieurs centaines de fêtards, provenant de plusieurs cantons, mais également d’autres pays d’Europe se trouvaient sur les lieux.

Riverains et nature impactés

Informé, le Préfet de la Broye a ordonné l’arrêt de cette manifestation non autorisée. Des renforts du Groupement de maintien de l’ordre romand ont également été sollicités. D'après la police, les organisateurs planifiaient l’arrivée de plus de 3'000 personnes pour le week-end.

Personne n’a été blessé. Du matériel utile à l’enquête a été séquestré sur ordre de l’autorité compétente.

Au total une centaine d’appels sont parvenus au 117 faisant état de nuisances sonores. Les habitants et riverains des communes avoisinantes ont été impactés, tout comme la faune et la nature. Les organisateurs risquent des amendes pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Genève

Batraciens menacés par un projet d'hébergement pour migrants

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Pro Natura et le WWF ont recouru contre l'autorisation de construire du centre d'hébergement temporaire pour migrants projeté à Plan-les-Ouates (GE), qui menace un site d'importance nationale pour la protection des batraciens, dont le crapaud commun (illustration). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pro Natura et le WWF recourent contre l'autorisation de construire d'un centre d'hébergement temporaire pour migrants prévu à Plan-les-Ouates (GE). Ce projet menace un site d'importance nationale pour la protection des batraciens.

L'Hospice général veut construire cinq bâtiments provisoires à proximité de la zone villas de Drize, afin d'accueillir près de 200 personnes. Or quatre bâtiments sont situés entièrement à l'intérieur d'un périmètre protégé selon l'ordonnance sur la protection des sites de reproduction de batraciens d'importance nationale (OBat), ont indiqué mardi les sections genevoises de Pro Natura et du WWF.

Le site Bistoquette et Paradis à Plan-les-Ouates comprend deux étangs servant à la reproduction des batraciens, des habitats terrestres et des corridors de migration, comme les bois de Milly qui sont une réserve naturelle. Ces derniers abritent des crapauds communs, des grenouilles rousses et vertes et des tritons alpestres et palmés, selon le dernier recensement de 2018.

Pas conforme

"En Suisse, 80% des espèces de batraciens sont en danger d'extinction. Les zones OBat sont faites pour les protéger", a expliqué Jean-Pascal Gillig, secrétaire régional du WWF Genève. Alors que la législation fédérale exige que les sites OBat soient conservés intacts, le site en question est en partie affecté en zone à bâtir, ce qui n'est pas conforme aux prescriptions fédérales.

Pour les associations de protection de la nature, Genève doit redonner une affectation adéquate aux secteurs situés à l'intérieur de périmètres OBat, notamment à Collonge-Bellerive, où le périmètre de la Pointe à la Bise est en zone villas, et à Satigny, où le périmètre est attribué à la zone industrielle et artisanale du Bois-de-Bay. L'inventaire fédéral recense 21 sites OBat dans le canton.

Autre recours

Le recours auprès du Tribunal administratif de première instance demande la restitution de l'effet suspensif, a précisé M. Gillig. En effet, l'autorisation de construire en procédure accélérée, publiée le 7 mars dans la Feuille d'avis officiel (FAO), est "exécutoire nonobstant recours au vu de la situation d'urgence."

De son côté, Plan-les-Ouates a aussi recouru contre cette autorisation de construire au début du mois d'avril. La commune avait donné un préavis défavorable en octobre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'activité d'UPS a continué de s'effriter au 1er trimestre

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UPS anticipe un retour de la croissance, après une baisse des volumes entre janvier et mars (archives). (© KEYSTONE/AP/JOHN MINCHILLO)

Le premier trimestre du groupe américain de messagerie et de livraison de colis UPS a poursuivi sur la tendance baissière constatée depuis plusieurs trimestres, du fait d'une baisse des volumes moyens quotidiens.

Les trois branches du groupe sont affectées par ce repli du chiffre d'affaires, selon le communiqué diffusé mardi par UPS, qui a néanmoins confirmé ses prévisions pour l'ensemble de l'année.

L'activité s'est repliée au premier trimestre de 5,3% à 21,7 milliards de dollars (19,8 milliards de francs) et le bénéfice net a chuté de 41,3% à 1,11 milliard de dollars. Cela correspond peu ou prou aux prévisions du consensus des analystes.

Rapporté par action et hors éléments exceptionnels --donnée privilégiée par les marchés, le bénéfice net s'établit à 1,30 dollar (-40,6% sur un an) comme l'attendait le consensus.

"Notre performance financière au premier trimestre est conforme à nos attentes et le volume moyen quotidien aux Etats-Unis a montré une amélioration pendant toute cette période", a commenté Carol Tomé, patronne d'UPS.

"Nous anticipons un retour de la croissance et du chiffre d'affaires", a-t-elle poursuivi.

De ce fait, le groupe a confirmé ses prévisions à données comparables pour l'exercice en cours à savoir un chiffre d'affaires compris entre 92 et 94,5 milliards de dollars, une marge opérationnelle d'environ 10% à 10,6% et des investissements d'environ 4,5 milliards de dollars.

Entre janvier et mars, UPS a souffert dans ses deux principales branches d'une baisse des volumes.

Aux Etats-Unis, les volumes ont reculé de 3,2% et le chiffre d'affaires de 5% à 14,23 milliards de dollars. A l'international, ils ont baissé respectivement de 5,8% et de 6,3% à 4,26 milliards.

Dans sa branche Supply chains solutions, c'est une baisse des prix qui a tiré le chiffre d'affaires vers le bas (-5,3%) à 3,21 milliards de dollars.

UPS a commencé son deuxième trimestre sur un bon pied en concluant un "accord important" avec les services postaux américains (USPS) en matière de transport aérien de marchandises.

Cet accord a été annoncé le 1er avril, quelques jours après le non-renouvellement du contrat entre USPS et Fedex --l'un des principaux concurrents d'UPS-- qui datait de plus de vingt ans.

Ce contrat entre USPS et UPS doit être effectif à partir du 30 septembre, pour un minimum de cinq ans et demi.

Selon des médias américains, cela représente deux milliards de dollars de chiffre d'affaires.

Lors de la présentation de ses résultats pour l'exercice 2023, le groupe avait annoncé la suppression de 12'000 emplois dans le monde qui devrait permettre d'économiser un milliard de dollars dès 2024. UPS employait à l'époque environ 500'000 personnes.

UPS a engagé un programme massif d'automatisation de ses centres de traitement des plis et colis.

FedEx a supprimé quelque 29'000 postes durant son exercice 2023, clôturé fin mai.

Les sociétés de transport de colis font face depuis fin 2022 à une réduction des flux, après une flambée consécutive à la pandémie de coronavirus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Politique

La Protection suisse des animaux repart sur de nouvelles bases

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La Protection suisse des animaux (PSA) veut repartir sur de nouvelles bases et a promis la transparence (illustration). (© KEYSTONE/HO-STS)

La Protection suisse des animaux (PSA) prend un nouveau départ. Après les querelles qui ont abouti au départ contraint à fin janvier de sa présidente Nicole Ruch, l'organisation a formé un groupe de travail qui doit poser "les jalons vers l'avenir."

Ce groupe est composé de membres des différentes sections et s'attellera à définir les futures tâches de la PSA, indique celle-ci mardi. Il élaborera aussi une nouvelle structure organisationnelle et établira les valeurs que défendra la PSA.

L'organisation fait voeu de transparence et de volonté de communication et entend étroitement associer ses sections dans la recherche d'une solution pour la nouvelle présidence.

Point central de la réforme, l'indépendance du comité central devra être garantie. Le groupe chargé de la réforme se réunira une première fois en mai. Un sondage sera ensuite mené au niveau des sections.

Nicole Ruch avait été démise de ses fonctions de présidente le 27 janvier dernier par les délégués de l'organisation, après deux ans à son poste. C'était le point culminant de disputes et de luttes de pouvoir, aggravées par la décision de la fondation Zewo, qui labellise les organisations d'utilité publique, de retirer son label à la PSA et de recommander de cesser de verser des dons à cette organisation. La Zewo pointait son manque de transparence.

Mme Ruch s'est vu reprocher un cumul des pouvoirs. Des problèmes de notes de frais, un contrôle financier déficient ont aussi été évoqués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Hôpital Riviera-Chablais: objectif d'assainissement pas atteint

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La hausse des prix a pesé sur le dernier exercice de l'Hôpital Riviera-Chablais (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

L'Hôpital Riviera-Chablais (HRC) ne respectera vraisemblablement pas son plan de retour à des comptes équilibrés pour l'année qui s'étend de juillet 2022 à juin 2023. Cette situation est due à des facteurs exogènes sur lesquels l'établissement a peu d'influence, comme l'inflation ou la hausse des prix des matières premières et des médicaments.

Le Grand Conseil vaudois a approuvé mardi le rapport de la commission interparlementaire valdo-valaisanne qui exerce la haute surveillance sur l'établissement intercantonal. Il a notamment fait le point sur la situation financière de l'hôpital de Rennaz (VD).

Le programme de retour à l'équilibre a permis de dégager des économies importantes. Mais contrairement aux années 2021 et 2022, l'objectif pour 2023 ne sera vraisemblablement pas atteint. "Au lieu de 8,2 millions, le déficit projeté se situe à 12 millions de francs", a expliqué en plénum Aurélien Clerc (PLR).

Ce déficit s'explique par l'inflation, les hausses de prix des matières premières et des médicaments, ainsi que par celle des taux d'intérêt. De plus, les mois d'avril et mai 2023 ont été marqués par une baisse inexpliquée d'activité en soins aigus qui a également touché d’autres hôpitaux romands.

La commission, qui recommandait d'approuver ce rapport annuel, craint que l'HRC ne puisse pas atteindre l'équilibre financier espéré en 2026 sans une augmentation des tarifs DRG. Elle attire également l'attention des deux Grands Conseils sur "l'exposition considérable" de l'hôpital aux risques des taux d'intérêt, et à leurs conséquences sur les charges financières.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Trump sous la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal

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Avant d'entrer dans la salle d'audience mardi, Donald Trump a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. (© KEYSTONE/AP/Timothy A. Clary)

Donald Trump est revenu mardi au tribunal de New York où l'attend la menace d'être condamné pour outrage à cause de ses attaques contre des témoins et jurés en marge de son procès pénal pour des paiements dissimulés à une ancienne star de films X en 2016.

S'exprimant à la presse juste avant d'entrer dans la salle d'audience, l'ancien président des Etats-Unis a concentré ses attaques sur son rival dans la course à la Maison Blanche, Joe Biden. Il l'a tenu responsable des tensions sur les campus universitaires à cause de la guerre entre Israël et le Hamas et l'a attaqué sur ses positions sur le conflit.

"Ce n'est pas un ami d'Israël, c'est certain. Et ce n'est pas non plus un ami du monde arabe", a-t-il lancé.

Premier ex-président des Etats-Unis à comparaître au pénal, Donald Trump est exposé au risque d'une condamnation judiciaire en pleine campagne électorale.

Lors de ce procès historique, il est jugé pour 34 falsifications de documents comptables de son groupe d'entreprises, la Trump Organization, pour dissimuler le paiement de 130'000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent avait servi à acheter le silence de l'actrice qui affirme avoir eu une relation sexuelle en 2006 avec le milliardaire républicain - ce qu'il nie -, alors qu'il était déjà marié à Melania Trump.

En présentant les charges au jury, les procureurs de Manhattan ont accusé Donald Trump d'avoir "orchestré un complot criminel" pour fausser le jugement des électeurs avant le scrutin de 2016 et sa victoire serrée contre Hillary Clinton, puis d'avoir "menti dans des documents comptables" pour "dissimuler" ce stratagème.

Faux, a rétorqué la défense, qui a assuré que Donald Trump étaient "totalement innocent" et que les paiements n'avaient rien d'illégal.

"Menteur"

Mais les débats sur le fond ont à peine commencé, lundi, que le tribunal se penche, mardi, sur la parole débridée de Donald Trump sur son réseau Truth Social et d'éventuelles violations de l'interdiction fixée par le juge Juan Merchan d'attaquer témoins ou jurés.

Dès le premier jour du procès, le 15 avril, le parquet avait demandé au juge de sanctionner Donald Trump d'une amende de 3000 dollars, notamment pour des invectives virulentes à l'égard de Stormy Daniels et de son ancien avocat Michael Cohen, devenu son ennemi juré et un témoin clé de l'accusation.

Le parquet était revenu à la charge trois jours plus tard, avec sept nouvelles publications sur Truth Social ou son site de campagne.

Le candidat républicain s'en est pris encore à Michael Cohen, qualifié de "menteur en série". Mais il a aussi repris à son compte les propos de Jesse Watters, un animateur en vue de la chaîne préférée des conservateurs Fox News, assurant sans preuve qu'"ils sont en train de choisir des activistes progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury".

Anonymat

Le lendemain de cette publication, une jurée avait jeté l'éponge, disant craindre d'être reconnue. Pour éviter intimidations et pressions, le juge a imposé l'anonymat des jurés. C'est aussi pour cette raison, et face à la rhétorique parfois violente de Donald Trump, qu'il lui a interdit de s'en prendre aux jurés, aux témoins, au personnel du tribunal et aux représentants du ministère public, à l'exception du magistrat lui-même et du procureur de Manhattan Alvin Bragg.

Donald Trump conteste ces interdictions, qu'il considère comme des atteintes à sa liberté de faire campagne et les qualifie d'injustes car Michael Cohen ne se prive pas de le critiquer.

Pour punir d'éventuels outrages au tribunal, le juge peut ordonner des amendes mais aussi un emprisonnement n'excédant pas 30 jours.

"Si ce charlatan, complètement partisan, veut me mettre en taule pour avoir dit la vérité la plus évidente (...) cela serait un grand honneur", avait défié Donald Trump lors d'un meeting.

Après avoir entendu les arguments des parties, le juge prendra sa décision ou la mettra en délibéré.

Les débats au procès lui-même doivent reprendre à 11H00 (17h00 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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