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Melbourne: Roger Federer sur ses gardes

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Roger Federer devant la presse samedi à Melbourne. (©KEYSTONE/AP/MDB)

Roger Federer aborde son 21e Open d'Australie un brin contrarié. Après avoir été pris à témoin dans la problématique du réchauffement climatique, il estime que le tirage au sort ne l'a pas gâté.

"Je débarque à Melbourne sans un seul match dans les jambes. L'idéal dans cette situation est de ne pas affronter au premier tour un adversaire parfaitement "lancé", dit-il. Ce n'est malheureusement pas mon cas avec Steve Johnson !" Victorieux samedi du Challenger de Bendigo à 150 km au nord de Melbourne, l'Américain foulera la Rod Laver Arena avec l'idée que l'exploit est possible.

"Je le connais très bien pour l'avoir affronté deux fois et, surtout, pour m'être entraîné longtemps avec lui lors d'un Masters 1000 à Cincinnati, explique-t-il. Je sais qu'il a réussi l'une des plus belles carrières universitaires de l'histoire avant de passer professionnel. Il prend la balle très tôt en coup droit, il slice son revers, sa première balle est bonne et sa seconde solide."

Déjà confronté par le passé à ce manque de repères au moment de frapper les trois coups à Melbourne, le Bâlois affirme avoir fait ce qu'il fallait pour se donner toutes les chances de bien négocier ce premier tour. "Je me suis bien entraîné. J'ai tout donné sur le court pour évoluer avec l'intensité voulue, dit-il. Mais un entraînement n'est pas un match."

"Je ne lâcherai rien"

Il n'y a aucun danger pour que Roger Federer sous-estime Steve Johnson. Au cours de sa carrière, il n'a jamais péché par suffisance. Cette vertu est l'une des raisons qui expliquent sa formidable longévité. 2020 qui sera l'année de ses 39 ans ne sera pas, à l'entendre, l'année de trop. "La nouvelle génération était déjà prête à prendre la relève en 2019. Elle le sera encore davantage en 2020. Mais le "problème", c'est que Nadal est en bonne santé, que Djokovic est en forme et que je suis toujours là. Et pour gagner un titre du Grand Chelem, il faudra peut-être nous battre tous les trois, c'est-à-dire trouver la solution face à trois jeux bien différents". Avec les propos qu'il tient, Roger Federer donne pratiquement raison à Stan Wawrinka qui parie que les titres du Grand Chelem seront toujours cette année la chasse gardée du "Big Three". "Je ne sais pas. Peut-être. Le poids des ans commence à compter. Nous devenons les trois de plus en plus âgés, poursuit Roger Federer. Mais pour ma part, je ne lâcherai rien.

Roger Federer a relevé par ailleurs que les organisateurs avaient clarifié leur position quant à la possibilité de retarder des matches si l'air de Melbourne est trop pollué comme ce fut le cas mardi pour le premier tour des qualifications. On ne jouera pas si l'indice de la qualité de l'air (IQA) s'élève à 200. "Par comparaison, la norme pour les Jeux de Tokyo sera de 300, précise Roger Federer. Tout est clair désormais. Je n'ai pas le sentiment que je vais jouer avec ma santé cette prochaine quinzaine dans la mesure où les prévisions météorologiques sont favorables pour les prochains jours" Le Bâlois remarque toutefois que Tennis Australia a trop tardé pour apporter les éclaircissements demandés. "Bien communiquer est la clé de la réussite", souligne-t-il pour conclure.

Source: ATS

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Suisse

Aldi rappelle des mousses au chocolat pour cause de salmonelle

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Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. (© Aldi)

Le détaillant Aldi a rappelé deux sortes de mousses au chocolat en raison d'une suspicion de salmonelle. Les produits étaient disponibles depuis mercredi dernier dans les rayons de certaines filiales Aldi.

Les produits concernés par ce rappel sont la mousse au chocolat classique avec des dates de péremption du 2 au 6 octobre ainsi que la mousse au chocolat au lait avec des dates de péremption du 2, 5 et 6 octobre, a indiqué Aldi lundi. La vente a déjà été suspendue et les clients se verront rembourser le prix d'achat, même sans présenter un justificatif d'achat.

Avec Keystone-ATS

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Suisse

A 34 ans, ce chef est le cuisinier de l'année 2024 selon Gault&Millau

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Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg à Freidorf (TG). (© Gault Millau/PD)

Silvio Germann, du restaurant Mammertsberg à Freidorf (TG), est distingué "cuisinier de l'année 2024" par le Gault&Millau Suisse. L'adresse gastronomique est classée 18 points sur 20.

Silvio Germann, 34 ans, est chef et copropriétaire du Mammertsberg, face à la gare de Freidorf. Le Lucernois a repris les lieux en octobre 2022, avec pour prestigieux partenaire Andreas Caminada. Le restaurant se niche dans une bâtisse centenaire et compte une douzaine de tables.

Six cuisiniers mieux notés

Dans l'édition 2024 du guide, six chefs décrochent 19 points : Tanja Grandits ("Stucki", Bâle), Peter Knogl ("Cheval Blanc", Bâle), Franck Giovannini ("Restaurant de l'Hôtel de ville", Crissier, VD), Andreas Caminada ("Schloss Schauenstein", Fürstenau, GR), Philippe Chevrier ("Domaine de Châteauvieux", Satigny, GE) et Heiko Nieder ("The Dolder Grand", Zurich). Ils ont ainsi défendu leur standing cette année encore.

Pour la première fois, Gault&Millau décerne la distinction du chef "vert" de l'année. Celle-ci récompense Paolo Casanova, de la "Chesa Stüva Colani" à Madulain (GR), pour son engagement à cuisiner de manière durable, à s'approvisionner auprès de producteurs régionaux et pour la qualité de ses plats végétariens.

Nombre record

Le guide rend aussi hommage à la relève: Pascal Steffen ("Roots", Bâle, 18 points), Markus Stöckle ("Rosi" Zurich, 17 points), Ilario Colombo Zefinetti ("Du Théâtre", Monthey (VS), 17 points), Federico Palladino ("Osteria Enoteca Cuntitt", Castel San Pietro (TI), 16 points).

Les découvertes de l'année sont Paul Cabayé & Stéphanie Zosso ("Glacier", Grindelwald (BE), 16 points), Grégory Halgand ("Hôtel de Ville", Ollon (VD), 15 points) ainsi Piero Roncoroni ("Osteria del Centro", Comano TI, 15 points).

Au total, 880 restaurants, 100 hôtels gastronomiques et les 150 meilleurs vignerons de Suisse figurent dans le Gault&Millau 2024, un nombre record. 107 chefs montent en grade, 41 perdent un point.

Avec Keystone-ATS

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Politique

Les sénateurs sont favorables à la nouvelle loi sur le CO2

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Signataire de l'Accord de Paris sur le climat, la Suisse doit réduire ses émissions de CO2 de moitié d'ici 2030 par rapport à 1990 (archives). (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La Suisse doit avoir une nouvelle politique climatique pour les années 2025 à 2030. Le Conseil des Etats n'a pas fini lundi l'examen de la nouvelle loi sur le CO2, mais il a pour l'instant largement suivi le projet gouvernemental. Aucune nouvelle taxe n'est prévue.

Signataire de l'Accord de Paris, la Suisse doit réduire ses émissions de moitié par rapport à 1990. Il faut une loi claire pour ce faire, des moyens pour financer les instruments, a estimé Damian Müller (PLR/LU) pour la commission.

Le projet s'appuie sur l'actuelle loi sur le CO2 que le Parlement a prolongée jusqu'en 2024. Le gouvernement a prévu un financement de 4,1 milliards pour les cinq ans. Cet argent provient de la taxe sur le CO2 déjà perçue sur les combustibles à 120 francs par tonne de CO2.

Le Conseil fédéral renonce à de nouvelles taxes. Il a appris sa leçon, a souligné le ministre de l'environnement Albert Rösti, faisant référence à l'échec de la précédente version en votation il y a plus de deux ans.

Réduction des émissions en Suisse

Dans son projet, le Conseil fédéral prévoit de réaliser environ deux tiers de la réduction des émissions en Suisse et le tiers restant à l'étranger. De peu, par 22 voix contre 20 et une abstention, Othmar Reichmuth (Centre/SZ) a échoué à fixer à 75% le pourcentage des mesures prises en Suisse. Selon lui, cela aurait servi l'économie suisse, via la promotion d'idées "innovantes" et de nouvelles technologies et méthodes.

Pour sa part, Lisa Mazzone (Vert-e-s/GE) ne voulait pas que la Confédération puisse acquérir des attestations internationales pour atteindre les objectifs. Si la Suisse ne réduit pas assez ses émissions à l'interne d'ici 2030, elle devra le faire plus drastiquement par la suite, selon elle. Seule la gauche a entendu la Genevoise.

En matière de mobilité, concernant les nouvelles voitures de tourisme dès 2030, le gouvernement prévoit que leurs émissions de CO2 ne dépassent pas 45% au maximum de la valeur de base déterminante de 2021. Au grand dam de la gauche et de quelques centristes, la Chambre des cantons a soutenu ce taux, souhaitant une réglementation analogue à celle de l'UE. Les propositions d'abaisser ce pourcentage à 25% et de fixer un objectif de 0% d'émissions dès 2035 ont été balayées.

Les sénateurs ont par ailleurs accepté de reconduire l'obligation de compensation pour les importateurs de carburants, qui expire fin 2024, et de faire passer à 90% la part maximale des émissions de CO2 à compenser. Les importateurs doivent pouvoir répercuter les coûts de compensation sur les consommateurs sous forme de supplément de prix, mais pas plus de cinq centimes par litre d'essence ou de diesel, comme c'est le cas actuellement, a précisé le Conseil des Etats.

Transport aérien

Dans le transport aérien, les carburants renouvelables doivent être utilisés. Un taux de mélange doit être instauré, et des projets-pilotes en la matière encouragés jusqu'en 2029. En outre, les émissions de CO2 doivent figurer sur les billets d'avion, ont tacitement décidé les sénateurs.

Par 23 voix contre 13 et 5 abstentions, la gauche a échoué à introduire une taxe d'incitation sur les vols en avion d'affaires et en jet privé. Ce n'est pas à la société dans son ensemble à payer pour une minorité qui utilise de tels jets, a estimé Mme Mazzone.

Cela ne représente que 1% des émissions de l'aviation, a opposé M. Müller. Cela demanderait un grand effort administratif, a ajouté Albert Rösti. Quelques centristes se sont abstenus lors du vote.

Le Conseil des Etats continuera à examiner la nouvelle loi sur le CO2 jeudi après-midi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Un débat "interdit" organisé à Morges

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Une vingtaine de jeunes ont participé lundi à un débat "interdit" à Morges. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Une vingtaine de jeunes se sont réunis lundi après-midi sur le site de formation de Marcelin à Morges (VD), en protestation à l'interdiction des débats dans les écoles du canton. A l'invitation de la Grève du climat Vaud, ils ont organisé un débat à l'extérieur, devant la cafétéria du campus.

"On nous empêche d'avoir accès à une information de qualité et une construction d'esprits critiques", a dénoncé la Grève du climat dans un communiqué. Le mouvement avait invité les sections jeunesses des partis de gauche et quelques collectifs.

Assis par terre, les jeunes ont débattu de thèmes d'actualité. Parmi les personnes présentes figuraient notamment Mathilde Marendaz, députée d'Ensemble à Gauche, et Angela Zimmermann, candidate des jeunes Vert-e-s au Conseil des Etats.

Pour mémoire, le ministre vaudois de l'enseignement, Frédéric Borloz, souhaite que les débats politiques dans les lieux de formation soient interdits au cours des dix semaines précédant une élection. Cette décision a été vivement critiquée à gauche et portée devant la Cour constitutionnelle vaudoise. Celle-ci doit encore se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne Méditerranées revient avec une édition consacrée au Liban

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Le Théâtre Vidy-Lausanne s’associe à la 4e édition de Lausanne Méditerranées dédiée au Liban. Début octobre, il accueillera notamment cinq jours durant des artistes performeurs et musiciens du pays du Cèdre. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La 4e édition de Lausanne Méditerranées met à l’honneur le Liban. Dès samedi et jusqu'au 8 octobre, plus de 40 propositions attendent le public, du théâtre à la danse, en passant par la musique, le cinéma, la littérature et la photo. A l'agenda également, des soirées festives, des conférences, des ateliers et des rencontres.

Après le Maghreb, la Grèce et l’Albanie, Lausanne Méditerranées consacre cette nouvelle édition à un pays qui "fascine depuis toujours par son incroyable diversité", relève la Ville dans un communiqué. Il interroge aussi par sa complexité et les crises traversées depuis la guerre civile (1975-1990) et plus récemment l’explosion du port de Beyrouth.

Lausanne Méditerranées souhaite mettre en lumière la capacité remarquable des Libanais d’affronter les soubresauts de l’époque et la créativité foisonnante qui émane de ce petit territoire. Les associations libanaises présentes à Lausanne sont au coeur de la programmation. L'objectif est le mélange des publics, la promotion d’expressions culturelles multiples et de projets participatifs.

De nombreuses institutions culturelles se sont associées à la manifestation, à l'instar du Théâtre Vidy-Lausanne, des Docks, Pyxis, de la Maison de la culture et de l’innovation numérique ou encore de la Cinémathèque suisse.

Pour cette édition 2023, Lausanne Méditerranées propose en préambule des ateliers et des activités pour partir à la découverte de la culture libanaise dans plusieurs centres socioculturels de la ville ainsi qu’à la bibliothèque jeunesse. Contes, cuisine, danse orientale, films: le programme prévu jusqu'au 7 octobre a déjà débuté mercredi dernier.

www.lausanne.ch/lausannemediterrannées

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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