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Matériel de guerre: ventes en hausse

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Un quart des exportations d'armes concernent des munitions et leurs composants (image d'illustration). (©KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Les entreprises suisses ont exporté davantage de matériel de guerre l'an dernier qu'en 2018. L'Europe reste la première destination pour les trois quarts des ventes. Le GSsA accuse la Suisse d'"alimenter" des guerres.

Les entreprises suisses ont exporté pour 728 millions de francs de matériel de guerre vers 71 pays l'an dernier, soit une hausse de 43% par rapport à 2018, a indiqué le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) devant la presse mardi à Berne. Cela correspond à une part de 0,23% dans les exportations totales de marchandises de l'économie suisse.

Les exportations de matériel de guerre ont affiché une hausse de 218,1 millions de francs pour se porter à 728,0 millions, contre 509,9 millions en 2018. Cette hausse s'inscrit dans le sillage de l'ensemble des exportations de marchandises depuis la Suisse, qui ont progressé d'environ 3% par rapport à l'année précédente.

Ce résultat tient en particulier à trois grandes opérations. Celles-ci ont été réalisées avec le Danemark, la Roumanie et le Bangladesh.

Le Danemark, premier acheteur

Les principales opérations ont concerné la livraison de véhicules blindés à roues vers le Danemark (150 millions) et vers la Roumanie (111 millions) ainsi que l'exportation de munitions et de leurs composants vers l'Allemagne (68 millions) et de systèmes de défense antiaérienne et de leurs munitions vers le Bangladesh (55 millions).

Près de 64% (80% en 2018) du matériel de guerre exporté avait pour destination les 25 pays mentionnés à l'annexe 2 de l'ordonnance sur le matériel de guerre (OMG). Ces pays ont adhéré aux quatre régimes internationaux de contrôle à l'exportation de biens sensibles sur le plan stratégique (Groupe des pays fournisseurs nucléaires, Groupe d'Australie, Régime de contrôle de la technologie des missiles, Arrangement de Wassenaar).

Les trois quarts des exportations, 73,3% (75,6% en 2018) ont pris le chemin de l'Europe. Le reste se divise pour 14,6% (11,6%) vers l'Asie, 8,1% (12,5%) vers l'Amérique, 2,6% (0,1%) vers l'Australie et 1,4% (0,2%) vers l'Afrique.

Les cinq plus grands pays importateurs de matériel de guerre ont été le Danemark, avec des livraisons d'une valeur de 155,3 millions de francs. Il est suivi de l'Allemagne (125,8 millions), de la Roumanie (111,8 millions), du Bangladesh (55,2 millions) et des Etats-Unis (38,5 millions).

Véhicules blindés les plus vendus

Réparties selon les catégories de matériel de guerre énumérées à l'annexe 1 de l'ordonnance ad hoc, 41,4% des livraisons effectuées en 2019 ont concerné des véhicules blindés, 23,5% des munitions et leurs composants, 11,6% du matériel de conduite de tir, 8,4% des armes de tout calibre et 7,5% des composants pour avions de combat. Les 7,6% restants se sont répartis entre sept autres catégories.

Le SECO publie également une statistique des biens militaires spécifiques répertoriés à l'annexe 3 de l'ordonnance sur le matériel de guerre (perturbateurs, protection balistique, systèmes de vision nocturne, simulateurs, etc.).

La valeur totale des permis individuels accordés sur la base des critères définis par la législation sur le contrôle des biens s'est élevée à quelque 20 millions de francs en 2019 (25 millions en 2018).

"Exporter la paix"

Dans un communiqué, le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) dénonce les ventes d'armes. Citant un rapport d'Amnesty International, il accuse la Suisse "d'alimenter" certains conflits en autorisant des ventes d'armes à des pays "dans lequels les droits de l'homme ont été massivement violés", comme le Bangladesh, le Bahreïn et l'Arabie saoudite ou encore le Pakistan.

Cette politique de vente d'armes n'est pas dans l'esprit de la promotion internationale de la paix, écrit le GSsA. "La Suisse [...] doit exporter la paix et non la guerre", déclare la secrétaire de l'organisation Nadia Kuhn, citée dans le communiqué.

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Genève

Djakovic: "Il y aura peut-être une médaille à l'arrivée..."

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Antonio Djakovic se remet d'une blessure à la nuque (© KEYSTONE/PATRICK B. KRAEMER)

Blessé au cou il y a un mois, Antonio Djakovic vient de reprendre l'entraînement dans l'optique des Mondiaux de Fukuoka. Il lorgnera le podium au Japon.

Le double médaillé d'argent des Européens 2022 en grand bassin était le grand absent des championnats de Suisse le week-end dernier aux Vernets. "Je me suis blessé en faisant un faux mouvement lors d'un entraînement de force à Tenerife. Je me suis bloqué un nerf de manière stupide. Mais ça va beaucoup mieux. J'ai quatre mois pour me préparer au mieux dans l'optique de Fukuoka. C'est suffisant", affirme-t-il d'emblée.

Le Zurichois de 20 ans a vécu un hiver pas comme les autres: à l'heure de reprendre l'entraînement, il a également achevé son école de recrues pour sportifs d'élite la semaine passée. "C'était sympa. La formation de base m'a permis d'apprendre de nouvelles choses. Et j'ai rencontré de nouvelles personnes", explique-t-il.

"C'était difficile de s'entraîner au début, car on avait seulement une séance dans l'eau par jour", souligne le natif de Frauenfeld, qui n'a donc pas pu préparer de manière adéquate les championnats du monde en petit bassin de Melbourne en décembre dernier.

"Je ne pensais pas être capable de me qualifier pour une finale", poursuit celui qui s'était paré de bronze sur 400 m libre lors des Mondiaux 2021 en petit bassin. "Je suis donc largement satisfait de ma 5e place" obtenue sur 400 m libre en Australie, où il s'est ensuite classé 10e du 200 m libre.

"J'espère être prêt pour Fukuoka"

Avant de se blesser, Antonio Djakovic avait retrouvé son rythme normal de nageur dès le mois de janvier. Un camp d'entraînement de trois semaines à St-Moritz figurait ainsi à son menu dans le cadre de l'école de recrues en janvier. "J'avais pu m'entraîner à 100% dès le mois de janvier", se félicite-t-il.

Sa blessure à la nuque, qui le gêne de moins en moins, n'a pas de quoi réfréner ses ardeurs. "Si je parviens à m'entraîner parfaitement jusqu'à Fukuoka (réd: où les épreuves en piscine sont programmées du 23 au 30 juillet), il y aura peut-être une médaille à l'arrivée...", glisse-t-il.

"Je me suis retrouvé au repos forcé pour trois semaines", répète-t-il. "J'espère être prêt pour Fukuoka. Je devrai avant toute chose parvenir à me hisser en finale. Et si tout se déroule parfaitement, je devrais être en mesure de battre mes meilleurs chronos, que ce soit sur 400 m ou sur 200 m", développe-t-il.

"Une médaille serait alors envisageable, même si cela dépendra aussi du niveau de mes concurrents", poursuit Antonio Djakovic, qui a réalisé ses meilleurs temps (1'45''32 et 3'43''90) lors des Européens de Rome en août dernier. Et qui sait que sa tâche s'annonce forcément délicate, surtout sur 200 m libre.

Une concurrence féroce

"La concurrence est très grande sur 200 m", surtout avec l'avènement du prodige David Popovici (18 ans) qui a signé à Rome le 3e chrono de l'histoire (1'42''97). "Mais je n'ai pas de pression, et j'ai une motivation énorme. Et je peux aussi briller sur 400 m", où ses chances de médaille semblent plus élevées.

Que pense-t-il d'ailleurs de David Popovici, qui a aussi battu l'an dernier le "vieux" record du monde du 100 m libre (46''86)? Le Roumain est-il un modèle à ses yeux? "Il est très impressionnant. C'est un très grand talent, à même pas 19 ans. Il est devenu très fort très rapidement", répond Antonio Djakovic.

"Mais on verra s'il parvient encore à progresser dans le futur", poursuit le Zurichois, pour qui la nouvelle star de la natation n'est pas un exemple à suivre: "Je me concentre sur mes propres forces et mes points faibles. Je préférerais devenir moi-même un jour un modèle pour les jeunes nageurs suisses", sourit-il.

Objectif Paris 2024

S'il espère pouvoir signer un exploit à Fukuoka, Antonio Djakovic a déjà le regard tourné vers les JO 2024: "J'y pense depuis les Jeux de Tokyo", où il avait manqué de peu la finale sur 200 et sur 400 m avant de décrocher une superbe 6e place avec le 4x200 m libre.

"A Tokyo, je voulais surtout emmagasiner de l'expérience. Je savais que j'évoluerais à un autre niveau en 2024", lâche-t-il. "Ce sera un plaisir de vivre ces Jeux: nous aurons une superbe équipe masculine avec Jérémy (Desplanches), Noè (Ponti), Roman (Mityukov) et Niels (Liess)", se réjouit-il.

"Je serai certainement prêt pour rivaliser avec les meilleurs sur le plan individuel à Paris", assure-t-il. "Si je parviens en finale, tout sera possible: je pourrais très bien gagner une médaille d'or, ou terminer au dernier rang", conclut-il.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

"Drii Winter" et "La Ligne" en tête des nominations pour les Quartz

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De gauche à droite, les actrices Valeria Bruni Tedeschi et Blanchoud et la réalisatrice Ursula Meier étaient venues défendre "La Ligne" à la Berlinale l'an dernier. (© KEYSTONE/DPA-Zentralbild/MONIKA SKOLIMOWSKA)

Les prix du cinéma suisse 2023 seront décernés vendredi soir à Genève. Le film "Drii Winter" de Michael Koch arrive en tête pour les Quartz, avec six nominations. Il devance "La Ligne", de la Franco-Suisse Ursula Meier, nommée dans cinq catégories.

"Drii Winter" peut notamment espérer l'emporter dans les catégories "meilleur film de fiction", "meilleur scénario", "meilleur acteur" et "meilleure actrice". Il est également en lice pour sa musique et son son, avait annoncé l'Office fédéral de la culture (OFC) lors de la "nuit des nominations" célébrée aux Journées de Soleure fin janvier.

Le film du réalisateur lucernois raconte l'histoire d'Anna (Michèle Brand) et de Marco (Simon Wisler) dans un village isolé. Marco souffre d'une tumeur au cerveau, ce qui lui fait perdre visiblement le contrôle de lui-même. Il en résulte des tensions avec les villageois et dans sa relation avec Anna.

"Drii Winter" avait été désigné pour représenter la Suisse dans la course à l'Oscar du meilleur film étranger, mais a été éliminé au premier tour en décembre dernier.

Les actrices d'Ursula Meier

Il est talonné, dans la liste des nominations, par "La Ligne". Le film d'Ursula Meier, tourné au Bouveret (VS), déroule le fil d'un drame familial sur fond de violence féminine entre une mère, jouée par Valeria Bruni Tedeschi, et sa fille aînée, interprétée par Stéphanie Blanchoud.

Le long-métrage d'Ursula Meier est lui aussi en lice pour les Quartz du meilleur film de fiction et du meilleur scenario. Stéphanie Blanchoud a été sélectionnée pour le prix de la meilleure actrice, mais aussi de la meilleure musique. La jeune Elli Spagnolo, une adolescente vaudoise, a quant à elle été nominée pour le meilleur second rôle féminin.

Les deux films "La ligne" et "Drii Winter" ont été présentés à la Berlinale en 2022. Celui de Michael Koch était reparti avec une mention spéciale du jury de l'Ours d'or.

Révolutionnaire russe

Trois autres films ont été sélectionnés pour le prix du meilleur film de fiction: "Foudre" de la Genevoise Carmen Jaquier, "El Agua" d'Elena Lopez Riera et "Unrueh" de l'Alémanique Cyril Schäublin.

Ce dernier film, déjà récompensé à la dernière Berlinale, est nominé au total dans quatre catégories. Il se déroule à la fin du XIXe siècle dans les usines horlogères du Jura. Le révolutionnaire russe Peter Kropotkine assiste à la création d'un syndicat anarchiste par des ouvriers exaspérés par les cadences de production.

Portrait de l'émancipation d'une jeune femme en Valais au début du XXe siècle, "Foudre", quant à lui, est sélectionné dans trois catégories.

Deux comédiens bernois concourent pour le prix du meilleur acteur masculin. Manfred Liechti incarne le forcené de Bienne dans "Peter K. - Seul contre l'Etat" du journaliste et réalisateur biennois Laurent Wyss. Michael Neuenschwander joue le rôle du trouble ambassadeur suisse à Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale dans "A forgotten man" du Genevois Laurent Nègre.

Dans la catégorie documentaire, les films retenus sont "(Im)mortels" de Lila Ribi, "Cascadeuses" d'Elena Avdija, "Girl Gang" de Susanne Regina Meures, "L'Îlot" du Lausannois Tizian Büchi et "Loving Highsmith" d'Eva Vitija.

Parmi les courts métrages (d'une durée allant de 1 à 59 minutes), "Je suis noires" déconstruit le racisme en Suisse. Dans ce contexte, Rachel M’Bon, journaliste suisso-congolaise, entame sa propre quête identitaire. Ce film a déjà été projeté lors des Journées de Soleure au début de l'année et sélectionné par le Festival international du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).

"La reine des renards" de la Lausannoise Marina Rosset est l'un des trois films d'animation sélectionnés. Il a déjà été primé récemment par le Festival international du film d'animation d'Annecy et celui de Fantoche à Baden (AG).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Première session des personnes en situation de handicap

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Les personnes handicapées dénoncent les nombreuses discriminations subies dans la vie quotidienne et une représentativité politique particulièrement faible (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Parlement fédéral accueille ce vendredi la première session des personnes en situation de handicap. Au terme des débats, une résolution sera adoptée, visant à renforcer leur représentativité politique et leur inclusion.

La session réunira 44 personnes, spécialement élues pour l'événement, après un vote en ligne ayant réuni 20'000 voix, annonce Pro Infirmis, qui organise l'événement. La représentativité des types de handicaps, des genres et des régions linguistiques a été respectée.

Les 44 sièges qui seront occupés, sur les 200 que compte le Conseil national, représentent symboliquement les 22% de la population suisse en situation de handicap, soit 1,8 million de personnes au total.

Ces personnes subissent de nombreuses discriminations dans la vie quotidienne et leur représentativité politique est particulièrement faible, dénoncent les organisations de défense des personnes handicapées. L'application de la convention de l'ONU relative à leurs droits reste insuffisante.

Le Conseil fédéral a récemment demandé une révision partielle de la loi sur l'égalité sur les handicapés, mais cela ne suffit pas. Les personnes en situation de handicap doivent pouvoir participer activement aux décisions qui les concernent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Süssli veut des exercices entre les troupes au sol et l'OTAN

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Thomas Suessli veut que les troupes au sol suisses puissent s'entraîner avec l'OTAN (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le chef de l'armée suisse Thomas Süssli a demandé une intensification de la collaboration avec l'OTAN, a-t-il indiqué jeudi. Il souhaite notamment que les troupes au sol puissent s'entraîner avec l'alliance militaire comme les forces aériennes et les forces spéciales.

M. Süssli s'exprimait au téléjournal de SRF. Il n'a pas exclu de participer à des exercices de l'article 5 du traité de l'OTAN, celui dit "d'assistance", qui stipule que si un pays de l'alliance est attaqué, les autres membres promettent de lui prêter assistance. Il est important de comprendre les procédures d'engagement, les structures et les processus, a expliqué le chef de l'armée suisse.

La ministre suisse de la défense Viola Amherd a rencontré mercredi à Bruxelles le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg. Elle lui a notamment présenté ses souhaits de renforcer la collaboration entre la Suisse et l'alliance atlantique.

Bémol de l'OTAN

Concrètement, la Suisse souhaite participer davantage aux exercices de l'OTAN, développer l'interopérabilité entre l'armée suisse et l'alliance, renforcer sa participation aux centres de compétences certifiés par l'alliance atlantique, ainsi que collaborer plus étroitement dans les domaines de l'informatique, de la résilience et de l'innovation.

La conseillère fédérale avait laissé ouverte la question de savoir si elle pouvait aussi imaginer une participation de la Suisse aux exercices de l'article 5.

Le secrétaire général de l'OTAN a cependant exprimé son scepticisme quant aux souhaits de la Suisse de participer à davantage d'exercices communs. "Plusieurs alliés ont des réserves parce que la Suisse ne leur a pas permis de transmettre des munitions à l'Ukraine", a-t-il déclaré mercredi aux journaux alémaniques du groupe de presse Tamedia.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper

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Un crédit d'investissement de 9 millions de francs a été voté jeudi soir pour doter les écoles genevoises des équipements nécessaires à l'éducation numérique (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.

Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.

Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.

Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.

"Au numérique"

Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".

La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.

Réforme informatique

Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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