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L'UNIGE et la FER main dans la main pour une formation

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Une formation qui repose essentiellement sur des vidéos et qui poursuit un objectif ambitieux: être capable de maîtriser - en cinq mois - la plupart des grands concepts financiers. C'est ce que propose la Fédération romande des entreprises (FER), associée pour l'occasion à l'Université de Genève (UNIGE).

Pour présenter cette formation, une conférence est organisée ce soir dans les locaux de la FER. Elle est donnée par Michel Girardin, chargé d'enseignement à l'UNIGE. A l'origine de ce partenariat, une demande de la Fédération des entreprises romandes qui avait identifié un besoin pour sa formation. Mais au départ, cela concernait surtout le domaine de la prévoyance professionnelle, un domaine tout de même très lié à celui de la finance.

Michel Girardin Chargé de cours à l'UNIGE

Gagnant-gagnant 

Si le demande émane de la FER, l'Université de Genève tire également des bénéfices de ce partenariat. En plus d'établir des liens avec le monde professionnel, l'UNIGE y gagne en visibilité. Cela permet aussi de développer des nouvelles techniques d'enseignement, notamment à l'aide de vidéos.

Michel Girardin Chargé de cours à l'UNIGE

"MOOC" 

Cette volonté de former avec des vidéos est largement inspirée des Etats-Unis, où se sont généralisés les "MOOC" - en anglais, massive open online course - des cours par vidéos concises à distance. Lorsque ce cours est destiné à petit groupe, on parle de SPOC, ce qui vaut à Michel Girardin le surnom de "Monsieur Spock", en référence au personnage de Star Trek.

Michel Girardin Chargé de cours à l'UNIGE

La finance fait-elle toujours rêver? 

D'après Michel Girardin, ce domaine d'étude séduit toujours nombre d'étudiants. Si les algorithmes assument aujourd'hui une part très importante du travail, le chargé d'enseignement considère que "nous ne sommes pas prêts" à remplacer complètement l'humain par des robots, par exemple en ce qui concerne la gestion du patrimoine.

Michel Girardin Chargé de cours à l'UNIGE

 

Tadeusz Roth et Benjamain Samdja

 

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International

A Belem, militants et autochtones rassemblés pour le climat

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Des milliers de militants et d'indigènes rassemblés samedi à Belem pour une grande marche. (© KEYSTONE/AP/Fernando Llano)

Des milliers de militants et d'indigènes se rassemblent samedi à Belem pour une grande marche afin de demander aux négociateurs de la COP30, réunis dans cette ville d'Amazonie brésilienne, d'écouter leurs revendications pour la défense du climat.

Un ballon géant à l'allure de globe terrestre: on le remarque d'emblée au départ de la manifestation, festive et en musique, près d'un marché de cette cité qui accueille depuis lundi la conférence de l'ONU sur le climat.

"Nous sommes venus ici pour défendre le climat. Aujourd'hui, nous vivons un massacre avec notre forêt qui est en train d'être détruite. Nous voulons faire entendre notre voix depuis l'Amazonie et exiger des résultats", dit à l'AFP Benedito Huni Kuin, 50 ans, du peuple indigène Huni Kuin, vivant dans l'ouest du Brésil.

Les premiers sont arrivés aux toutes premières heures du matin, sous un soleil déjà brûlant. Certains ont déployé un grand drapeau brésilien frappé des mots: "Amazonie protégée".

La "marche mondiale pour le climat" va traverser la dense ville de 1,4 million d'habitants sur environ 4,5 kilomètres, s'arrêtant à quelques pâtés de maisons du site de la COP30, protégé samedi par des dizaines de militaires et des barrières parfois surmontées de barbelés.

Pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en 2021, la société civile mondiale peut s'exprimer samedi sans crainte d'arrestations arbitraires.

Les trois dernières conférences climatiques de l'ONU se sont déroulées dans des pays, Egypte, Emirats arabes unis et Azerbaïdjan, où aucune ONG ne jugeait sûr de manifester en dehors du site de la COP, qui est protégé et régi par les Nations unies.

Les négociations de Belem sont marquées par une absence de taille: celle des Etats-Unis de Donald Trump.

Mais au rassemblement samedi un manifestant monté sur des échasses s'est déguisé en Oncle Sam pour dénoncer "l'impérialisme". Le soutien à la cause palestinienne est aussi présent, avec des drapeaux palestiniens brandis parmi la foule.

Frustration indigène

"Nous sommes ici pour montrer que ce sont les gens qui détiennent le pouvoir, surtout cette semaine où on a appris que des voix étaient exclues du processus de la COP et que de nombreuses communautés, notamment autochtones, ne se sentent pas prises en compte", a expliqué à l'AFP Tyrone Scott, un Britannique de 34 ans, de l'ONG War on Want.

Les communautés indigènes brésiliennes réclament davantage voix au chapitre dans les discussions, qu'elles ont bousculées à deux reprises.

Mardi soir, des manifestants avaient forcé l'entrée du site de la COP et s'étaient heurtés aux forces de sécurité. Vendredi matin, d'autres protestataires autochtones ont bloqué l'entrée principale et arraché des réunions au sommet avec des responsables brésiliens.

Après des tensions entre le Brésil et l'ONU, qui coorganisent l'événement, les autorités brésiliennes ont renforcé notablement cette semaine le déploiement de sécurité autour du Parque da Cidade, siège de la conférence, dans le but d'éviter tout trouble dans les derniers jours de négociations.

Où en sont ces tractations? Au terme d'une semaine, la présidence de la COP30 est censée dévoiler samedi après-midi le fruit de ses consultations pour concilier les demandes des pays sur une série de sujets.

Des sujets aussi épineux que les ambitions en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, le financement climatique au profit des pays vulnérables ou les barrières commerciales.

Plusieurs participants estiment que chacun campe encore sur ses positions en attendant l'arrivée des ministres lundi, qui devront trouver un consensus de près de 200 pays d'ici la fin de la conférence le 21 novembre.

Un négociateur africain souhaite que la présidence prenne les choses en main. "Sinon, ceci pourrait s'avérer une COP vide", craint-il. "Les pays sont ici pour obtenir un bon résultat à cette COP", a en revanche estimé vendredi le secrétaire d'État allemand Jochen Flasbarth.

Les négociations "sont comme les montagnes russes, elles ont des hauts et parfois elles ont des bas", a résumé la négociatrice en chef brésilienne, Liliam Chagas - sans dévoiler aucune carte.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Suisse

Protection de civils: l'ONG CIVIC mise sur la Genève internationale

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CIVIC veut encore augmenter son dispositif dans la Genève internationale pour alerter sur la question de la protection des civils (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Centre pour la protection des civils (CIVIC) a ouvert un bureau à Genève, à un moment où de nombreuses ONG font face à des difficultés. Il appelle les pays européens à établir des mécanismes pour leurs populations en cas de guerre sur le continent.

L'arrivée il y a quelques mois de cette ONG lancée il y a une vingtaine d'années n'est pas un hasard. Son directeur exécutif depuis un an Hichem Khadhraoui est un ancien du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et de l'Appel de Genève dont il dirigeait les opérations au début de la guerre en Ukraine.

"J'ai senti que les Etats allaient à nouveau prendre une place importante dans les conflits" après des décennies de guerres plutôt asymétriques, dit-il à Keystone-ATS. Or, alors que l'Appel de Genève dialogue avec des groupes armés non étatiques, CIVIC cherche à convaincre les armées et les autorités nationales de lancer des mécanismes pour identifier les pertes civiles liées à leurs opérations. Mais aussi à accompagner les civils eux-mêmes pour co-décider avec les Etats les dispositifs pour leur protection.

En quelques mois, M. Khadhraoui a fait passer le bureau genevois à sept personnes. "Nous sommes anticycliques et je considère que Genève est un lieu clé pour une organisation qui oeuvre à la diminution concrète des dommages pour les civils dans les conflits", dit-il. "J'encourage les autorités suisses à soutenir l'établissement des ONG à Genève", glisse-t-il.

Il se dit persuadé que les coupes importantes dans les organisations internationales donneront plus de place aux ONG "crédibles et expertes sur une thématique". Contrairement à de nombreuses organisations, CIVIC, qui n'a pas de financement public américain, a augmenté le nombre de ses collaborateurs de 40% en un an, tout comme son enveloppe budgétaire. Un tiers des fonds sont alimentés par le secteur privé et deux tiers par des Etats, dont la Suisse.

Présente en Afrique

Outre Genève, CIVIC est très décentralisée avec des bureaux aux Etats-Unis, en Ukraine, au Yémen, en Jordanie, à Bruxelles et dans une dizaine de pays africains.

L'ONG veut renforcer ses efforts en Europe, notamment parce qu'elle estime que la population n'est pas prête à affronter un conflit de premier plan. Elle souhaite répéter le centre d'excellence sur la protection des civils qu'elle a pensé pour l'armée américaine.

Succès avec Biden

"Nous essayons de pousser pour des cadres nationaux de protection des civils", dit M. Khadraoui. "L'objectif est que la protection des civils soit au centre de toutes les initiatives politiques et militaires", affirme le directeur exécutif. Il faut reconnaître le problème, compenser les pertes civiles et changer les règles.

L'ONG a obtenu des succès. Aux Etats-Unis, elle a mené la coalition qui avait convaincu le président Joe Biden de renoncer pour trois mois à transférer des armes à Israël. Des effets ont aussi été vus au Nigeria.

L'organisation a offert également des micro-financements à des femmes ukrainiennes pour améliorer les bunkers que leur proposaient les autorités et les rendre adaptés aux enfants. Celles-ci ont ensuite lancé leur propre réseau pour répéter ces efforts dans plusieurs régions. Au Yémen, des accès routiers ont pu être rétablis grâce à des jeunes soutenus par l'ONG et qui ont dialogué avec des acteurs du conflit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe

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Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.

L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.

Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.

Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.

Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le ciné-bus Roadmovie fera un arrêt à Dardagny

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Le ciné-bus Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi pour projeter le documentaire "Everything is temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke, suivi d'une discussion avec la productrice du film (image d'illustration). (© KEYSTONE/THOMAS DELLEY)

Le ciné-bus de l'association Roadmovie s'arrêtera à Dardagny vendredi, pour présenter le documentaire "Everything is Temporary" de la réalisatrice Juliette Klinke. Sa soeur et productrice du film Charlotte Klinke participera à une discussion à l'issue de la projection.

La journée se déroulera en deux temps. L'après-midi est dédié aux élèves des écoles primaires, invités à découvrir différents courts-métrages, "du zootrope à la réalité virtuelle, en passant par le stop motion", indique l'association par communiqué. Le soir, la projection est ouverte à tout le village, suivi de la rencontre avec la productrice.

Le film raconte l'amitié que la réalisatrice a nouée avec une jeune fille nommée Zu Zu au Myanmar. Elle la rencontre lorsqu'elle s'y retrouve coincée en 2021 après le coup d'Etat. Dans ce film, elle partage les rêves de Zu Zu et leur relation qui devient un refuge dans ces bouleversements.

Roadmovie parcourt la Suisse depuis 2003 et s'arrête dans les communes qui n'ont pas ou plus de cinéma. Cette année, il est aussi possible de "découvrir des moments surprenants de l'histoire audiovisuelle" de sa commune, à travers les archives de la RTS. L'étape de Dardagny est la dernière de la tournée 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ex-champion du monde Joseph Parker dément s'être dopé

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Joseph Parker (ici en 2018) dément avoir eu recours à des produits dopants (© KEYSTONE/AP/Frank Augstein)

L'ex-champion du monde des lourds Joseph Parker a démenti samedi avoir eu recours à des produits interdits.

Un test antidopage s'est pourtant révélé positif après son combat perdu contre Fabio Wardley le 25 octobre.

"Avant mon récent combat, j'ai passé un test volontaire et j'ai maintenant appris que le résultat rendu était positif. C'est une vraie surprise. Je n'ai eu recours à aucune substance interdite, je ne prends pas de produits pour améliorer mes performances et je ne suis pas en faveur de leur utilisation", a écrit le boxeur néo-zélandais de 33 ans sur les réseaux sociaux.

"Je coopère pleinement dans le processus en cours et je suis confiant dans l'issue de l'enquête qui blanchira mon nom", ajoute Parker, qui a été stoppé durant le 11e round de son combat contre le Britannique Wardley et a ainsi perdu son statut de challenger WBO pour affronter le champion incontesté des lourds Oleksandr Usyk.

Le promoteur du combat entre Parker et Wardley, Queensberry, a annoncé le résultat positif du contrôle antidopage sans dire quelle substance avait été détectée. Selon le tabloïd britannique The Sun, il s'agirait de cocaïne.

Joseph Parker avait perdu en 2018 sa ceinture WBO au profit du Britannique Anthony Joshua par décision unanime des juges. Il s'était depuis donné une chance d'affronter Usyk en alignant des victoires contre Deontay Wilder, Zhilei Zhang et Martin Bakole.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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