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Actualité

L'impôt sur les chiens promet de déchaîner les passions

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C’est un sujet très émotionnel qui va être soumis au peuple le 9 février à Genève, celui de l’impôt sur les chiens.

Les partisans de son abolition ont présenté ce jeudi leurs arguments. Pour eux, l’impôt sur les chiens est discriminatoire puisqu’il est le seul animal de compagnie à être taxé. Il coûte en moyenne 100 francs par an, répartis entre l’impôt cantonal et communal. Les partisans de son abolition ont souligné le rôle social du chien. Stéphane Florey, député UDC au Grand Conseil et auteur du projet de loi qui supprime l’impôt sur les chiens.

Stéphane FloreyDéputé UDC au Grand Conseil

Il y aurait environ 30'000 chiens à Genève

Pour quelque 21'000 propriétaires inscrits. Ce qui signifie que certains propriétaires en possèdent plusieurs. Et c’est aussi ce qui fait bondir les partisans de l’abolition. L’impôt est progressif et augmente en fonction du nombre de chiens détenus. On retrouve l’UDC Stéphane Florey.

Séphane FloreyDéputé UDC au Grand Conseil

Le projet de loi pour l’abolition a été accepté par une majorité du Grand Conseil. Mais il a fait l’objet d’un référendum de plusieurs députés de gauche comme de droite. Parmi eux, le député démocrate-chrétien François Lance. Il déplore que l’Association des communes genevoises n’ait pas été consultée avant d’abolir la loi. François Lance

François LanceDéputé PDC au Grand Conseil

Pour les référendaires, l’utilisation accrue du chien du domaine public justifie l’impôt. Un impôt qui rapporte 2,1 millions de francs par an à l’État et aux Communes. Selon les abolitionnistes, cette manne couvre très largement le coût du chien pour la collectivité.

Stéphane FloreyDéputé UDC au Grand Conseil

Selon le député, les parcs devraient de toute façon être entretenus même s’ils n’étaient pas réservés aux canidés.

Le chien est le seul animal de compagnie à être taxé. Et la raison est historique.

Il a été introduit en Europe pour la première fois au 19 ème siècle en Angleterre. L'impôt avait pour but de financer leur campagne militaire. La France a suivi puis la Suisse en 1848. Il y avait beaucoup de chiens errants à l’époque et il était nécessaire de distinguer ceux qui avaient un propriétaire.

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Hockey

Finale des play-off: Un premier puck de titre pour le "Z"

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Le LHC de Geoff Ward n'a plus le droit à l'erreur face aux Zurich Lions (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le titre de champion de Suisse 2023/2024 pourrait être attribué samedi en fin de soirée.

Battu 3-0 jeudi sur la glace des Zurich Lions, Lausanne est en effet dos au mur, mené 3-2 en finale des play-off de National League.

Le LHC a jusqu'ici toujours su répondre présent à domicile, s'imposant à deux reprises en terre vaudoise pour égaliser à 1-1 puis à 2-2 dans la série. Il n'a plus été battu sur sa glace depuis le quart de finale face à Davos, qui avait même gagné deux fois à Lausanne pour prendre notamment l'avantage 3-2.

Les hommes du coach Geoff Ward avaient parfaitement su réagir face aux Grisons, dominant l'acte VI 5-2 à Davos avant de gagner le match no 7 sur le score de 3-0. Mais la pression sera évidemment plus forte samedi soir dès 20h, Zurich bénéficiant d'une première occasion de décrocher le 10e titre national de son histoire.

Le "Z" a décroché un succès probant jeudi, son portier Simon Hrubec ayant signé un blanchissage deux jours après avoir commis deux erreurs fatales dans l'acte IV. Dominés en début de match, les joueurs de Marc Crawford ont forcé la décision en marquant deux buts en l'espace de 51 secondes au deuxième tiers.

Les stars zurichoises Sven Andrighetto et Denis Malgin sont pourtant restées "muettes", alors que leurs coéquipiers Rudolfs Balcers et Yannick Weber sont sortis sur blessure. Mais le "Z" est bien en mission, deux ans après avoir été battu 4-3 par Zoug dans une finale dont les Zurichois avaient gagné les trois premiers matches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sport

Sion vise une 15e finale de Coupe, de préférence face au SFC

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Tholot et le FC Sion espèrent que la magie de la Coupe va opérer à Tourbillon samedi (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après une longue attente de 13 ans, la finale de la Coupe de Suisse du 2 juin sera-t-elle à nouveau romande ?

A Sion et à Genève, la perspective de retrouver son meilleur ennemi au Wankdorf fait tourner les têtes.

Samedi, ce sont ainsi 15'000 spectateurs qui se presseront à Tourbillon pour le grand défi du FC Sion. L'équipe qui n'a gagné qu'un point sur douze face à FC Thoune en Challenge League affronte sans doute la meilleure formation de Suisse du moment. Le FC Lugano vient, en effet, de cueillir 25 points sur 27 en Super League. Avec le retour des blessés et un Renato Steffen qui s'est imposé comme le grand patron de son onze, Mattia Croci-Torti a bâti une équipe qui peut vraiment viser le doublé cette saison.

Rien donc ne devrait s'opposer à la présence de Lugano en finale de la Coupe de Suisse pour la troisième année consécutive. Sauf que tout peut se produire à Tourbillon avec un FC Sion qui a été capable de marcher sur les Young Boys il y a deux mois en quart de finale. Après la défaite 1-0 à Thoune lundi, Christian Constantin a poussé son traditionnel coup de gueule présidentiel pour inciter ses joueurs et le public à se dépasser.

Sion devra emballer le match

L'unique chance du FC Sion sera d'emballer le match, de contraindre les Luganais à sortir de leur zone de confort. Si la rencontre n'épouse pas une sorte de scénario improbable, on voit mal comment les Sédunois pourraient signer l'exploit. Leur défense concède bien trop d'occasions.

Redoutables dans le jeu de rupture, les Luganais sauront trouver les espaces pour punir l'adversaire. Mais Christian Constantin et son entraîneur Didier Tholot veulent croire que la magie de la Coupe peut opérer une fois de plus. Qu'une quinzième finale, face à Winterthour ou à Servette, sera au bout de la nuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le Hamas dit "étudier" une contre-proposition de trêve israélienne

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Gaza est devenu le théâtre du conflit entre le Hamas et Israël après l'attaque du 7 octobre. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a indiqué tôt samedi "étudier" une contre-proposition israélienne en vue d'une trêve dans les combats à Gaza et de la libération d'otages.

"Aujourd'hui, le Hamas a reçu la réponse officielle de l'occupation sioniste à notre position qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril dernier. Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée", a déclaré dans un communiqué le N.2 de la branche politique du Hamas pour la bande de Gaza, Khalil al-Hayya.

Le Hamas avait indiqué dans un communiqué le 13 avril avoir remis sa réponse aux médiateurs égyptiens et qataris sur une proposition de trêve avec Israël dans la bande de Gaza, en insistant sur un cessez-le-feu permanent.

"Exigences" réaffirmées

Sans rejeter explicitement le contenu du projet de trêve, le Hamas y réaffirmait ses "exigences", soit "un cessez-le-feu permanent", le retrait de l'armée israélienne "de toute la bande de Gaza", "le retour des déplacés dans leurs zones et lieux de résidence, et " l'intensification de l'entrée de l'aide humanitaire".

Or Israël s'oppose notamment à un cessez-le-feu permanent, insistant plutôt sur une pause de plusieurs semaines dans les combats pour ensuite mener par exemple une opération terrestre à Rafah, et refuse de se retirer de l'ensemble du territoire.

Cette contre-proposition, dont les détails n'ont pas filtré, intervient alors qu'une délégation égyptienne est arrivée vendredi en Israël pour tenter de relancer les négociations sur une trêve à Gaza associée à une libération d'otages.

"Cadre global"

Une délégation d'Egypte, l'un des trois pays médiateurs avec le Qatar et les Etats-Unis, est en Israël pour discuter d'un "cadre global pour un cessez-le-feu" à Gaza, selon le média égyptien proche des renseignements Al-Qahera News, qui cite un haut responsable égyptien.

Selon des médias israéliens, la délégation doit tenter de relancer les négociations, au point mort depuis plusieurs semaines, et plaider pour un accord de trêve impliquant la libération de "dizaines" d'otages retenus à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

L'une des accusatrices de Weinstein envisage de témoigner à nouveau

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Harvey Weinstein reste derrière les barreaux malgré l'annulation de l'une de ses condamnations (archives). (© KEYSTONE/AP/Seth Wenig)

L'une des accusatrices principales d'Harvey Weinstein a annoncé vendredi qu'elle envisage de témoigner une nouvelle fois devant la justice, en cas de nouveau procès de l'ex-producteur. L'une de ses condamnations pour viol et agression sexuelle vient d'être annulée.

Ce revirement de la cour d'appel de New York "m'a rendu malade", a confié Mimi Haley, figure clé du procès de 2020, au terme duquel M. Weinstein avait écopé de 23 ans d'emprisonnement.

Lors d'un témoignage entrecoupé de sanglots, cette ex-assistante de production avait raconté comment le producteur l'avait coincé sur un lit, avant de lui retirer son tampon et de lui imposer un cunnilingus, malgré ses refus répétés.

Un récit traumatisant qu'elle pourrait être amenée à répéter dans le cas - probable - d'un nouveau procès. "Je ne veux certainement pas revivre cela, mais pour continuer et faire ce qui est juste (...) j'y réfléchirais", a expliqué Mme Haley lors d'une conférence de presse.

"C'est épuisant"

Ce choix est loin d'être simple, a-t-elle souligné. "Les gens ne savent vraiment pas ce que j'ai dû endurer et ce que les autres femmes ont dû endurer", a-t-elle fait valoir. "C'est épuisant, c'est dur. (...) On vit dans la peur pendant des années (...) et ensuite on se fait harceler."

"Je dois prendre une minute pour y réfléchir", a-t-elle reconnu. Mais l'annulation de la condamnation de M. Weinstein "est un moment crucial dans l'histoire", a-t-elle estimé. "Il faut continuer à avancer et à défendre la vérité."

Les avocats d'Harvey Weinstein ont toujours estimé que le producteur n'avait pas eu droit à un procès équitable à New York: l'accusation reposait sur seulement deux victimes présumées, mais plusieurs autres femmes avaient témoigné sans être directement impliquées dans les poursuites. La cour d'appel leur a donné raison jeudi en estimant que ces témoignages avaient été admis "de façon erronée".

"Les preuves sont toujours là"

"La solution à ces erreurs choquantes est un nouveau procès", ont estimé les juges d'appel. Cette décision est un revers majeur pour le mouvement #MeToo, qui avait explosé en 2017 avec la libération de la parole de dizaines de femmes contre M. Weinstein.

En cas de nouveau procès, le producteur devrait à nouveau être condamné, a estimé Mme Haley. "La vérité ne change pas", a-t-elle insisté. "Les preuves sont toujours là, donc je ne vois pas pourquoi cela aboutirait à un résultat différent."

M. Weinstein reste quoi qu'il en soit derrière les barreaux, car il a été condamné à 16 ans d'emprisonnement lors d'un second procès à Los Angeles. Depuis 2017, des dizaines de femmes, dont Angelina Jolie et Gwyneth Paltrow, l'ont accusé de harcèlement, d'agressions sexuelles ou de viols. Mais le délai de prescription a été dépassé dans nombre de ces affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

La première semaine de débats s'achève au procès Trump

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L'ancien président américain Donald Trump est apparu vendredi avec des traits tirés et le visage grave. (© KEYSTONE/AP/Jeenah Moon)

Le procès pénal de Donald Trump a conclu vendredi à New York une première semaine de débats. Ceux-ci étaient consacrés au rôle d'un tabloïd à scandales dans sa conquête de la Maison Blanche en 2016, un prélude au coeur de l'affaire.

Dans cette affaire, l'une des quatre où il est inculpé, Donald Trump est poursuivi pour 34 chefs de falsification de documents comptables, pour dissimuler un paiement ayant permis d'étouffer un potentiel scandale sexuel dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016.

L'argent, 130'000 dollars, avait été versé à l'ancienne star de films X Stormy Daniels, pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006, alors qu'il était déjà marié à son épouse Melania. Une relation que le candidat des républicains à la présidentielle de novembre dément.

Vendredi, le 45e président des Etats-Unis, traits tirés et visage grave, a de nouveau vu les 12 jurés et six suppléants qui décideront de son sort judiciaire marcher devant lui jusqu'à leurs bancs, sans lui adresser un regard.

Juste avant d'entrer dans le prétoire, il a souhaité devant les caméras un joyeux anniversaire à son épouse et encore brocardé un procès "horrible et inconstitutionnel" qui l'oblige à passer ses journées dans une salle d'audience "gelée" plutôt que de faire campagne. Puis, en quittant l'audience, il a relevé le challenge d'un débat télévisé avec son adversaire Joe Biden, "quand il veut".

Scandales

Entre les deux, celui qui risque une condamnation au pénal avant l'élection a assisté pendant des heures, souvent attentif, parfois affaissé dans son fauteuil l'air assoupi, à l'interrogatoire fleuve du premier témoin de l'accusation, l'ancien patron de tabloïds David Pecker. Car pour l'instant, les débats se sont surtout penchés sur des paiements antérieurs à celui de Stormy Daniels.

Depuis lundi, David Pecker, qui possédait le titre "The National Enquirer", a détaillé comment, après une rencontre à la Trump Tower en août 2015 à New York avec son "ami Donald" et son avocat de l'époque Michael Cohen, il s'était mis à leur service lors de la campagne présidentielle de 2016 pour chasser les scandales en achetant l'exclusivité des droits sur des histoires racoleuses.

Une opération menée à deux reprises: 30'000 dollars pour étouffer les allégations - fausses - d'un portier de la Trump Tower sur l'existence d'un enfant caché de Donald Trump, puis 150'000 dollars pour acquérir l'histoire de Karen McDougal, mannequin du magazine Playboy, qui disait avoir eu une aventure avec le milliardaire.

"On a acheté cette histoire pour qu'elle ne soit pas publiée ailleurs. On ne voulait pas qu'elle gêne M. Trump ou qu'elle affecte sa campagne", a expliqué David Pecker. Cet homme fluet de 72 ans, front dégarni et cheveux blancs coiffés en arrière, a raconté comment Donald Trump s'était inquiété plusieurs fois du silence de Karen McDougal. "Comment va notre fille?", lui aurait-il demandé en le recevant à la Trump Tower après sa victoire.

Outrage

Durant le contre-interrogatoire de la défense vendredi, David Pecker a dû préciser que lors d'une conversation sur Karen McDougal, Donald Trump lui avait dit "je n'achète pas les histoires", ajoutant "vois avec Michael (Cohen)". L'un des avocats de Donald Trump, Emil Bove, s'est aussi employé à démontrer que ces opérations appelées "catch and kill" aux Etats-Unis étaient banales, faisant égrainer à David Pecker les noms d'Arnold Schwarzenegger ou de Tiger Woods.

Mais ce témoignage a permis à l'accusation de planter le décor de l'affaire. Vendredi, deux autres témoins se sont succédé à la barre, une ancienne assistante directe de Donald Trump à la Trump Organization, Rhona Graff, et un banquier, Gary Farro, qui gérait les affaires de l'avocat Michael Cohen.

La première a indiqué que les contacts de Karen McDougal et de Stormy Daniels étaient enregistrés dans un carnet d'adresses électroniques qu'elle gérait à la Trump Organization. Elle s'est aussi souvenue, sans donner de date précise, avoir vu Stormy Daniels à la Trump Tower, mais selon elle pour une place dans l'émission de télé-réalité qui avait décuplé la célébrité de Donald Trump, "The Apprentice".

De son côté, Donald Trump voit déjà planer la menace d'une condamnation pour outrage au tribunal, à la demande des procureurs, pour ses attaques, via internet et les réseaux sociaux, contre témoins et jurés. Le juge Juan Merchan doit encore statuer sur ce point. Les débats reprendront mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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